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“Ajoutez à (...) votre connaissance la maîtrise de soi”La Tour de Garde 1969 | 15 novembre
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Un surveillant chrétien doit être “modéré dans ses habitudes, (...) ordonné, (...) raisonnable”. Cela signifie qu’il doit être “maître de lui”. — I Tim. 3:1-7 ; Tite 1:6-9.
22. Par-dessus tout, quels bienfaits nous procure l’exercice de la maîtrise de soi ?
22 Par-dessus tout, la maîtrise de soi nous permettra d’entretenir de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et de participer à la justification de son nom. Ce n’est qu’en exerçant cette qualité que nous nous montrerons sages et réjouirons le cœur de Jéhovah, afin qu’il puisse répondre à celui qui l’outrage. En vérité, on n’insistera jamais assez sur la nécessité d’exercer la maîtrise de soi. — Prov. 27:11.
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Pourquoi les chrétiens cherchent à éviter d’avoir une conduite dissolueLa Tour de Garde 1969 | 15 novembre
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Pourquoi les chrétiens cherchent à éviter d’avoir une conduite dissolue
FAIRE ce qui est bien n’est pas la voie la plus facile et ne signifie pas suivre ses impulsions naturelles. Loin de là ! C’est exactement le contraire. Pour accomplir ce qui est bien, il est nécessaire de faire des efforts consciencieux, d’être vigilant, déterminé, stable dans le but qu’on s’est fixé, tenace et, par-dessus tout, attaché aux principes. Cela signifie reconnaître que Dieu a le droit de nous dicter notre conduite et de nous dire ce que nous ne devons pas faire. Il faut ensuite s’attacher énergiquement à conformer sa vie à la volonté divine. Cela demande de la volonté, de la retenue et une discipline personnelle. Cette voie est juste et sage, car la Parole de Dieu nous dit : “Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie.” — Prov. 4:13.
Pour faire ce qui est bien, même nos premiers parents devaient résister à leurs impulsions et se discipliner. Ainsi, à propos du fruit défendu, Dieu avait donné un ordre qu’Ève a même répété au serpent ; le voici : “Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.” Il fallait de la volonté pour obéir à ce commandement. Mais le fruit défendu devint réellement une tentation pour Ève. En effet, non seulement le serpent lui avait dit qu’elle serait aussi sage que Dieu lui-même et qu’elle ne mourrait pas si elle en mangeait, mais elle-même s’était aperçue que le fruit était “bon à manger” et “agréable à la vue”. C’est ainsi qu’une épreuve se présenta à elle : Allait-elle se discipliner et résister à ses impulsions, en refusant de toucher à ce fruit agréable à la vue, sachant que Dieu lui avait défendu d’en manger ? Allait-elle croire Dieu, qui avait dit que si elle mangeait de ce fruit elle mourrait, ou le Diable, qui prétendait que Dieu la privait de quelque chose de bon ? — Gen. 3:1-6.
Si Adam et Ève, alors qu’ils étaient parfaits, devaient exercer leur volonté et se discipliner pour résister à la tentation, à combien plus forte raison les hommes de notre époque, si éloignés de la perfection originelle de nos premiers parents, ont-ils
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