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Devrions-nous continuer d’être ce que nous sommes ?La Tour de Garde 1971 | 15 juillet
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Si, dans vos actuelles fréquentations religieuses, vous n’êtes pas encouragé à faire une étude régulière et progressive de la Bible, pourquoi rester comme vous êtes ? Pourquoi ne pas effectuer un changement ? Votre désir n’est-il pas de vivre éternellement dans le bonheur et la paix ? Si oui, Jésus-Christ a défini en termes clairs et simples le seul moyen de parvenir à ce but valant la peine ; il a dit : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17:3). La Bible est l’unique source digne de foi où vous pourrez puiser cette connaissance vitale.
Vous constaterez que l’étude des Écritures en compagnie des témoins de Jéhovah vous procurera de grands bienfaits. Elle vous aidera à faire de réels progrès. Vous en viendrez à connaître ce que Dieu attend vraiment de vous. À mesure que vous conformerez votre vie aux enseignements de la Bible, votre point de vue sur la religion et votre personnalité tout entière subiront un changement incontestable, un changement en mieux.
Il n’est pas sage de ne pas progresser, de se contenter de rester comme on est. Si certains changements sont de nature à vous aider à conformer votre vie à la volonté divine, alors n’hésitez pas à les effectuer.
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La persécution permise par Jéhovah — Pourquoi ?La Tour de Garde 1971 | 15 juillet
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La persécution permise par Jéhovah — Pourquoi ?
“Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés.” — II Pierre 2:9.
1, 2. À quelle conclusion erronée les persécuteurs des vrais chrétiens peuvent-ils arriver, et pourquoi Jéhovah n’intervient-il pas ?
DEPUIS le jour où Abel, le second fils d’Adam et Ève, a été tué par Caïn, son frère jaloux, les fidèles témoins de Jéhovah ont été haïs et cruellement persécutés. Dans sa lettre aux Hébreux, un rédacteur inspiré du premier siècle de notre ère décrivit les traitements subis par les fidèles adorateurs, et Jésus de Nazareth, qui fut lui-même mis à mort par des adversaires abusés, avertit ses vrais disciples qu’ils seraient persécutés de la même manière (Héb. 11:4, 36-38 ; Jean 15:18-20). Ces mauvais traitements sont injustes, et Jéhovah, le Seigneur Dieu, aurait pu les empêcher. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? — Voir Habakuk 1:13, Da.
2 Ceux qui agissent avec traîtrise pourraient commencer à développer un faux sentiment de sécurité. Un psalmiste de la Bible écrivit : “Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-t-il en son cœur : Tu ne punis pas ?” (Ps. 10:13 ; 76:8 76:7, NW). Cependant, si Dieu tarde à demander des comptes à ces hommes, ce n’est pas par faiblesse ni par manque d’égards pour ceux qui sont opprimés. Pierre, apôtre de Jésus, nous a donné cette assurance : “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés.” (II Pierre 2:9). La persécution des justes par les hommes iniques sert donc un dessein de Dieu ; il est vrai qu’elle est parfois permise par Dieu en guise de châtiment lorsque son peuple ne lui est pas agréable (És. 12:1), mais dans la plupart des cas la persécution a servi à identifier les ennemis de Jéhovah (Deut. 25:17-19) ainsi que les hommes qui se sont montrés favorablement disposés envers lui (Mat. 25:34-36). Elle a mis à l’épreuve l’intégrité de son peuple et, par sa délivrance, a contribué à la justification du nom de Jéhovah. — I Pierre 4:1, 2 ; Prov. 27:11.
3. Que sont les drames prophétiques, et quel exemple biblique pouvons-nous citer ?
3 Les actions de Dieu en faveur de son peuple et contre ses adversaires dans l’Antiquité sont bien souvent des symboles et des images de ses rapports avec nous aujourd’hui. Le livre d’Esther renferme l’un des récits bibliques les plus dramatiques (I Cor. 10:11 ; Gal. 4:24-26 ; Luc 17:26-30). La lecture complète de ce livre vous sera très utile. Pendant que les détails de ce récit sont encore vivants dans votre esprit, considérez la signification de ce drame prophétique pour notre époque.
4. À quoi le facteur temps du drame d’Esther correspond-il dans le parallèle moderne, et que représente le roi Assuérus ?
4 L’histoire commence à la cour du roi Assuérus, qui régnait sur l’immense empire des Perses et des Mèdes, de l’Inde à l’Éthiopie. “La troisième année de son règne, il fit un festin à tous ses princes et à ses serviteurs.” (Esther 1:1-9). Qu’est-ce que cela suggère pour notre époque moderne ? En 1914, à la fin des “temps des Gentils”, durant lesquels ils exercèrent la domination mondiale, le moment était venu pour que Jésus-Christ, l’Héritier de David, exerce sa royauté céleste et règne sur tous ses sujets avec une autorité et un pouvoir royaux, assujettissant ses ennemis et glorifiant ceux qu’il approuvait (Luc 21:20-24 ; Ps. 110:1, 2 ; I Cor. 15:25 ; Mat. 24:45-47). Comme l’annonçait une remarquable vision anticipée donnée à l’apôtre Jean et consignée dans Révélation 12:10, 12, il devait y avoir aussitôt après une grande réjouissance pour ceux qui comprendraient la prophétie biblique. Nous lisons : “Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : ‘Maintenant sont arrivés le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et l’autorité de son Christ [le Messie], parce que l’accusateur de nos frères a été jeté bas, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu ! C’est pourquoi, soyez joyeux, cieux, et vous qui y résidez !’” Il y a donc eu de grandes réjouissances, tout au moins dans les sphères célestes. En conséquence, le roi Assuérus, assis sur son trône royal de splendeur et exerçant une autorité illimitée sur son immense empire, pourrait très bien représenter le pouvoir royal entre les mains de Jésus-Christ en ce “temps de la fin”. — Dan. 12:1-4.
5, 6. a) Quel ordre la reine Vasthi reçut-elle ? Quelle fut la conséquence de son attitude ? b) Quel est le parallèle moderne de cet événement ?
5 En outre, les Étudiants de la Bible qui, sur la terre, attendaient ces événements espéraient bien participer à cette célébration joyeuse (Ps. 97:1 ; 96:8). Quel parallèle peut-on faire avec les sujets du roi Assuérus ? “Le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna (...) d’amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure. Mais la reine Vasthi refusa de venir, quand elle reçut par les eunuques l’ordre du roi. Et le roi fut très irrité, il fut enflammé de colère.” (Esther 1:10-12). Cela était parfaitement justifié ! Ce refus allait considérablement nuire au prestige du roi et pouvait amener le mépris de son autorité à se répandre dans tout l’empire. Le roi demanda un conseil autorisé à ses sages, qui lui répondirent : “Si le roi le trouve bon, qu’on publie de sa part et qu’on inscrive parmi les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à une autre qui soit meilleure qu’elle.” Le roi acquiesça et ordonna qu’il en fût ainsi. — Esther 1:13-22.
6 Vasthi, dont le nom signifie “belle”, était la reine, la femme du roi ; cependant, malgré sa position privilégiée, elle fut destituée pour n’avoir pas obéi aux instructions du roi lui ordonnant de venir à ses côtés lors de cette joyeuse fête. Durant les événements qui ont accompagné l’intronisation de Jésus-Christ, le Messie, dans les cieux en 1914, tous ceux qui attendaient le Royaume de Dieu se sont-ils joints au Roi lors de sa célébration ? Nous trouvons la réponse dans les prophéties de la Bible ainsi que dans les faits qui se sont réellement accomplis.
La loyauté mise à l’épreuve
7. Que se passa-t-il en 1918, et qu’est-ce que le dessein de Jéhovah pour le “temps de la fin” exigeait de la part de la classe de l’“esclave” ?
7 En 1918, Jésus, le Messager messianique, accompagna Jéhovah dans le temple spirituel pour commencer de façon soudaine et inattendue à juger le peuple de Dieu (I Pierre 4:17 ; Mal. 3:1). Jésus le Messie savait d’avance que certains de ceux qui le chercheraient ne le feraient pas avec des mobiles purs. Un des buts de ce jugement était de révéler l’attitude de cœur de ceux qui recherchent le Royaume messianique de Dieu et de les traiter en fonction de ce que montrerait un tel examen (Mat. 24:48-51). Tout comme un propriétaire d’esclaves, le Messie avait le droit d’agir selon sa volonté et celle de Jéhovah son Dieu avec ceux qui, selon les Écritures, constituent la classe de l’“esclave”. Le dessein de Jéhovah pour ce “temps de la fin” avait été déterminé longtemps à l’avance (És. 46:8-11). Tous les détails de ce dessein n’étaient pas connus de la classe de l’“esclave” sur la terre à cette époque, mais ce n’était pas là la chose importante. Étant donné que les membres de cette classe s’étaient voués à Jéhovah, ils avaient la responsabilité de faire tout ce que Jéhovah et son Roi messianique leur demandaient conformément à sa Parole, les Saintes Écritures. Maintenant que les cieux avaient été débarrassés des ennemis de Jéhovah, le moment était venu pour le Roi et Juge messianique de commencer à réaliser le dessein de Jéhovah concernant notre planète. Il savait ce qui attendait cette classe de serviteurs sur la terre et que seules une harmonie parfaite en leur sein et une unité d’action dans l’accomplissement des desseins divins leur permettraient d’assumer les responsabilités bibliques qui leur seraient confiées. C’est pourquoi il allait imposer à ses disciples oints encore sur la terre une épreuve sévère, afin d’éliminer ceux qui n’accepteraient pas sa direction. — Mal. 3:2, 3 ; I Pierre 2:4-8 ; És. 8:13-15.
8. Comment ceux qui prétendaient faire partie de la classe de l’“épouse” ont-ils été mis à l’épreuve ? Quelles en ont été les conséquences ?
8 Il a été permis que certaines conditions se développent au sein de l’organisation religieuse pour sonder au plus profond de son cœur l’attachement de chaque personne qui prétendait devoir être épousée par Jésus, le Roi messianique, en tant que membre de la classe de l’“épouse”. (Ps. 45:11-15 45:10-14, NW ; Jean 3:29.) La soumission de ces chrétiens fut mise à l’épreuve sous trois rapports : Premièrement, quant à leur soutien des doctrines de la Parole de Dieu telles qu’elles sont révélées par son canal de communication ; deuxièmement, en ce qui concerne leur empressement à participer à la prédication de cette bonne nouvelle du Royaume messianique, qui doit être achevée avant que les desseins de Jéhovah pour ce “temps de la fin” ne soient accomplis entièrement ; et troisièmement, par rapport à leur loyauté totale envers son organisation terrestre dont l’édification selon des structures pleinement théocratiques restait encore à faire et serait réalisée durant ce “temps de la fin”. Cela était indispensable non seulement pour permettre au peuple de Dieu de rester debout et de résister aux persécutions sévères qui, selon Jésus, les attendaient encore, mais aussi pour que ce peuple soit prêt à assumer les responsabilités qui lui seraient confiées après la destruction du présent système de choses dans les troubles mondiaux maintenant proches. Durant la Première Guerre mondiale de 1914-1918, aucun membre du peuple de Dieu ne comprenait l’étendue de cette responsabilité religieuse future. Cependant, ceux qui aimaient Dieu sincèrement acceptèrent les épreuves qui leur furent suscitées de l’intérieur de l’organisation agitée et celle, ardente, qu’ils subirent pour être purifiés comme cela avait été annoncé par le prophète Malachie. Toutefois, certains ne les endurèrent pas avec succès et se rebellèrent ; à l’exemple de Vasthi, ils ne se montrèrent pas soumis lorsque retentit l’appel les invitant à montrer leur véritable beauté et leur soumission au Roi messianiquea. — Luc 14:17-21.
9. Quelle œuvre de rassemblement devait avoir lieu durant le “temps de la fin”, et comment cela avait-il été annoncé ?
9 D’autres détails furent donnés par Jésus dans sa comparaison du champ dans lequel un certain homme avait semé du blé, après quoi un ennemi était venu et avait sursemé de la mauvaise herbe. Lorsque l’affaire fut portée à la connaissance du maître, il déclara : “Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson ; et à l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler, puis allez recueillir le blé dans mon magasin.” (Mat. 13:30). Le ramassage dont il est question ici devait avoir lieu après le jugement au temple et s’appliquer aux membres fidèles de l’“épouse” du Christ, ses disciples oints appelés à régner avec lui dans les cieux (Luc 22:28, 29 ; Rév. 3:21). Cependant, le dessein de Dieu ne consistait pas à rassembler uniquement ce groupe de chrétiens (Luc 12:32). Jéhovah avait un autre dessein qui était inconnu des chrétiens oints à cette époque ; il s’agissait de rassembler plus tard une grande foule de personnes dont il avait l’intention de faire le noyau d’une société humaine juste qui vivrait sur la terre sous l’administration du Royaume messianique (Jean 10:16 ; II Pierre 3:13). Cela allait exiger un immense travail de la part des chrétiens oints qui devraient être unis, car l’œuvre de proclamation du Royaume messianique s’effectuerait face à une vive opposition (Mat. 10:16-18). C’est également ce que symbolisait le développement du drame d’Esther.
Remplacement de l’insoumise
10. Quelles dispositions ont été prises par le roi Assuérus pour remplacer Vasthi, et comment Mardochée et Esther ont-ils été impliqués dans cette affaire ?
10 Tout d’abord, le roi Assuérus jugea nécessaire de remplacer la reine qui avait été destituée. Ses conseillers lui recommandèrent de réunir les jeunes vierges les plus belles du royaume, afin qu’il puisse choisir parmi elles celle qui lui plairait le plus pour remplacer Vasthi. Avant qu’aucune d’elles ne puisse être présentée au roi, ces jeunes femmes durent se soumettre à une préparation appropriée pour le rencontrer. Cela incluait un an de soins de beauté, y compris des massages avec différentes sortes d’huiles sous la surveillance étroite d’Hégaï, eunuque au service du roi qui avait toute sa confiance. Esther, dont le nom signifie “myrte”, était du nombre de ces jeunes femmes et eut immédiatement la faveur d’Hégaï, si bien qu’“il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires à ses soins de beauté et à sa subsistance, de lui donner sept jeunes filles choisies dans la maison du roi”. Esther n’avait rien dit à propos de son peuple et de ses parents, car son cousin Mardochée lui avait défendu d’en parler. Il savait qu’Esther allait être soumise à de nombreux changements de conditions et à des pressions qui pourraient l’inciter à se détourner de la loi de son peuple dans laquelle elle avait été instruite par Mardochée, son tuteur. Il était convaincu qu’Esther n’en avait pas encore terminé. C’est pourquoi il continua à veiller attentivement sur sa santé spirituelle. “Chaque jour Mardochée se promenait devant la cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait.” — Esther 2:1-11, CT.
11. Qui ou quoi est représenté par a) Mardochée ? b) Hégaï?
11 Mardochée, dont le nom signifie “semblable à de la myrrhe pure, à de la myrrhe
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