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  • Un “groupe des aînés” avec des présidents se succédant par roulement
    La Tour de Garde 1972 | 15 février
    • n’ayant qu’un souci en tête : les intérêts spirituels de la congrégation ; ils coopéreront et feront paître le troupeau de Dieu qui leur a été confié.

      Ces ajustements en matière d’organisation aideront à harmoniser plus étroitement encore le fonctionnement des congrégations avec la Parole de Dieu, et il en résultera certainement de grandes bénédictions de la part de Jéhovah. Les tâches à accomplir dans les congrégations seront mieux réparties, ce qui permettra aux “aînés” d’accorder une plus grande attention à leur responsabilité d’enseigner la Parole de Dieu et de faire paître le troupeau, afin d’aider chacun de ses membres à rester fort dans la foi. Grâce à une vision plus claire du rôle des surveillants, nous serons également aidés à fixer davantage notre attention sur Jéhovah Dieu, notre principal Surveillant, et sur celui qu’il a désigné pour être le Chef de sa congrégation, le Seigneur Jésus-Christ, qui exerce déjà activement ses fonctions de Roi. Ce faisant, nous apprécierons davantage encore la façon dont Jéhovah dirige son peuple.

  • Utilisez-vous le nom de Dieu dans votre culte ?
    La Tour de Garde 1972 | 15 février
    • Utilisez-​vous le nom de Dieu dans votre culte ?

      TOUTES les personnes ayant une bonne connaissance des saintes Écritures savent que Dieu a un nom personnel. Il est vrai que dans la Bible le Créateur est aussi désigné par des titres, tels que “Dieu”, “Seigneur”, “Père”, “Tout-Puissant”, “Très-Haut”, etc. Mais seul son nom personnel et unique résume parfaitement sa personnalité et ses attributs. Dieu dit : “Je suis Jéhovah, c’est là mon nom, et je ne donnerai ma gloire à nul autre.” — Is. 42:8 ; Ps. 83:19 ; AC 83:18, NW.

      “Jéhovah” est la forme francisée du nom de Dieu consacrée par l’usage, bien que la plupart des hébraïsants lui préfèrent la prononciation “Yahweh”. Dans les plus anciens manuscrits des Écritures hébraïques ce nom se présente sous la forme de quatre consonnes, communément appelées Tétragramme (du grec tetra, qui signifie “quatre”, et gramma, “lettre”). En français, ces quatre consonnes correspondent à YHWH (ou selon certains YHVH ou JHVH).

      Vous direz peut-être : “Si Jéhovah est le nom de Dieu, pourquoi les prédicateurs et les paroissiens le prononcent-​ils si rarement dans les églises ?” Et vous, utilisez-​vous le nom de Dieu dans votre culte ? Cela est-​il important ?

      Le nom caché par la superstition

      Si le nom de Dieu est si peu connu d’un grand nombre de personnes, c’est à cause de la superstition qui s’est développée parmi les Juifs il y a de nombreux siècles. Les Juifs croyaient qu’il était mal de prononcer le nom personnel de Dieu. On ne sait pas avec certitude ce qui les a incités à adopter cette attitude. Certains prétendent que les chefs du judaïsme enseignaient que le nom de Dieu était trop saint pour être prononcé par des lèvres imparfaites. Selon d’autres, le but était d’empêcher les peuples non juifs de connaître ce nom et d’en faire éventuellement un mauvais usage. Pour d’autres encore, c’était pour éviter l’emploi de ce nom dans des rites magiques.

      À quel moment cette superstition touchant l’usage du nom personnel de Dieu a-​t-​elle fait son apparition ? L’incertitude règne à ce sujet. De nombreux ouvrages de référence ont supposé que le nom divin avait cessé d’être employé vers 300 avant notre ère. À l’appui de leur conclusion, ils disent que le nom de Dieu ne figurait pas dans la Septante, première traduction des Écritures hébraïques en langue grecque, entreprise vers l’an 280 avant notre ère. Cela est-​il exact ?

      Il est vrai que les copies manuscrites de la Septante les plus complètes en notre possession adoptent uniformément la coutume qui consiste à substituer les mots grecs Kurios (Seigneur) ou ho Théos (Dieu) au nom Jéhovah (Yahweh). Mais ces manuscrits importants ne remontent qu’aux quatrième et cinquième siècles de notre ère. Or, on a récemment découvert de nombreux manuscrits plus anciens, mais sous forme de fragments, indiquant que les premières copies de la Septante renfermaient le nom divin.

      Par exemple, il y a le fragment d’un rouleau de papyrus enregistré sous l’appellation Papyrus Fouad 266. Ce manuscrit contient la seconde moitié du livre du Deutéronome ; le Tétragramme y apparaît régulièrement, écrit en caractères hébreux. D’après les savants, ce papyrus remonte au second ou au premier siècle avant notre ère. Il est donc antérieur de quatre ou cinq siècles à la rédaction des manuscrits de la Septante mentionnés ci-dessus, qui ne contiennent pas le nom divin.

      Commentant une autre découverte d’un ancien papyrus, le Dr Paul E. Kahle déclare : “L’écriture du papyrus contenant des fragments du Lévitique ii-v ressemble à celle du Papyrus Fouad 266, qui se caractérise — comme nous l’avons vu plus haut — par le fait que le nom de Dieu est rendu par le Tétragramme en caractères hébreux carrés (יהוה) et non par κύριος [Kurios], comme dans les manuscrits chrétiens de la Bible faits plus tard.” — The Cairo Geniza, 1959, pp. 222, 224.

      Il y a donc des preuves évidentes montrant l’erreur de ceux qui pensent que le nom divin, du moins dans sa forme écrite, cessa d’être employé avant notre ère.

      Quand la superstition se développa-​t-​elle ?

      C’est au premier siècle de notre ère qu’apparaissent pour la première fois quelques indices du développement d’une attitude superstitieuse envers le nom de Dieu. Par exemple, Josèphe, historien juif du premier siècle issu d’une famille sacerdotale, après avoir parlé de Dieu révélant son nom à Moïse, ajoute : “Mais il ne m’est pas permis de rapporter quel est ce nom.” (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, livre II, chapitre V, paragraphe 15). Cependant, la déclaration de Josèphe est plutôt vague. Elle n’indique pas clairement quelle était l’attitude générale et courante au premier siècle quant à la prononciation ou à l’emploi du nom divin.

      La Mischna juive, recueil d’enseignements et de traditions rabbiniques, est un peu plus explicite. Sa compilation est attribuée au rabbin Juda le Patriarche, qui vécut aux second et troisième siècles de notre ère. Certaines parties de la Mischna rapportent clairement les conditions qui existaient avant la destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70 de notre ère. Cependant, il faut reconnaître que la valeur historique des traditions de la Mischna est discutable. Néanmoins, certaines de celles-ci nous donnent un aperçu de l’attitude apparente des Juifs envers l’utilisation du nom divin.

      Concernant le jour annuel des Propitiations, Yoma, 6, 2, déclare : “Et quand les prêtres et le peuple qui se tenaient sur le parvis du temple entendaient le Nom exprimé sortir de la bouche du grand prêtre, ils s’agenouillaient, s’inclinaient et se prosternaient la face contre terre en disant : ‘Béni soit le nom de la gloire de son royaume d’éternité en éternité !’”

      À propos des bénédictions quotidiennes formulées par les prêtres, Sota, 7, 6, dit : “Dans le temple, ils prononçaient le Nom tel qu’il était écrit, mais dans les provinces ils utilisaient un terme de remplacement.”

      Énumérant ceux “qui n’auront pas part au monde à venir”, Sanhedrin, 10, 1, déclare : “Abba Saul dit : Aussi celui qui prononce le Nom selon ses propres lettres.”

      Cependant, bien que ces deux derniers points de vue soient négatifs, on trouve également dans la première partie de la Mischna une exhortation positive selon laquelle “un homme doit saluer son prochain avec [en utilisant] le Nom [de Dieu]”, et l’exemple de Boaz (Ruth 2:4, AC) y est cité. — Berachot, 9, 5.

      Considérées pour ce qu’elles valent, ces traditions révèlent une tendance superstitieuse à rejeter l’emploi du nom divin quelque temps avant la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70 de notre ère. Il n’y a aucune preuve que cette superstition prévalait avant notre ère. Les faits disponibles indiquent qu’elle commença à se développer au plus tôt durant le premier ou le deuxième siècle de notre ère. Ainsi, il se peut fort bien qu’à l’époque de Jésus de nombreux Juifs avaient l’habitude d’utiliser le nom divin.

      Toutefois, le temps vint où les Juifs lisant à haute voix les Écritures hébraïques substituèrent Adonaï (Seigneur) ou ʼÈlohim (Dieu) au nom divin représenté par le Tétragramme. Cela ressort du fait que lorsque le système des points-voyelles fut utilisé au sixième ou au septième siècle de notre ère, les copistes indiquèrent les points-voyelles correspondant aux mots Adonaï et ʼÈlohim en écrivant le Tétragramme. C’était probablement pour rappeler au lecteur qu’il devait prononcer les titres substitués. Évidemment, si le lecteur utilisait des manuscrits plus récents de la Septante, traduction grecque des Écritures hébraïques, il s’apercevait que le Tétragramme avait été partout remplacé par les titres grecs Kurios et ho Théos.

      Les traductions en d’autres langues, telles que la Vulgate latine, ont imité les dernières copies de la Septante. La Bible de Glaire, traduction catholique, est basée sur la Vulgate. Aussi ne contient-​elle pas le nom divin. La Bible Segond utilise généralement les mots Éternel ou Dieu à la place du Tétragramme des Écritures hébraïques.

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