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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 1/6 p. 172-173

Ne pas oublier le nom de Dieu

Quel est le nom de Dieu ? Pourquoi est-​il essentiel d’honorer ce nom, aujourd’hui ?

QUE DIEU a un nom, cela ne fait aucun doute. Ce n’est pas un Dieu sans nom. Bien que son nom soit cité plus de 6 800 fois dans les Écritures hébraïques, il est surprenant que si peu de personnes le connaissent. La grande majorité de l’humanité appelle le Créateur par son titre “ Dieu ”, et croit que c’est son nom. Dans le journal Caller, Fête-Dieu, il est écrit : “ À proprement parler, les chrétiens n’ont pas de nom pour leur Créateur, car le mot dieu, mot anglo-saxon, désigne littéralement un être ou un objet considéré comme surnaturel, tels les dieux païens, le dieu de la guerre, etc (...) Cependant, le nom de Dieu est accepté généralement parmi les chrétiens comme le nom de la Divinité. ”

Un autre fait remarquable, c’est l’absence du nom divin, non seulement dans les manuscrits grecs existants des Écritures grecques chrétiennes, mais encore dans les nombreuses traductions de la Bible, anciennes et modernes. En même temps, il est impossible de lire assez longuement la Bible sans se rendre compte que Dieu a un nom qui doit être “ sanctifié ”, “ loué ”, “ exalté ”, “ glorifié ” et ne pas être pris en vain. Alors, pourquoi tant de fausses conceptions au sujet du nom de Dieu ?

Dieu lui-​même fit connaître son nom à son prophète Moïse et lui en révéla la prononciation exacte. Lorsque ce dernier fut envoyé par Dieu pour délivrer les enfants d’Israël de l’esclavage égyptien, il dit à Dieu : “ Quand j’irai vers les enfants d’Israël, et que je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous ; s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-​je ? ” Et Dieu dit à Moïse : “ Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : Jéhovah, Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers vous. C’est là mon nom pour l’éternité ; c’est là mon souvenir de génération en génération. ” (Ex. 3:13-15, AC). Par conséquent, les paroles mêmes du Créateur nous apprennent que son nom est Jéhovah.

Il est évident aussi que les prophètes de Dieu connaissaient le nom Jéhovah et qu’ils prêchaient en ce nom. C’étaient des témoins de Jéhovah, comme le déclare Ésaïe 43:10-12, AC. Dans Ésaïe 42:8, le Créateur dit : “ Je suis Jéhovah, c’est là mon nom. ” Quoi de plus clair ? Alors, pourquoi tant d’ignorance relativement au nom Jéhovah ?

Le Dr Carlyle Adams, dans le Sunday Times-Union d’Albany, New-​York, dit : “ Les anciens peuples — Hébreux et autres — attachaient une énorme signification aux noms. Un individu avait souvent deux noms, dont un secondaire. Le premier était souvent gardé secret parce que le révéler, c’était céder un peu de sa personnalité, voire de son propre pouvoir. Les noms des chefs de tribus étaient tenus secrets par les membres de la tribu — on ne s’en servait qu’en cas de nécessité, lorsqu’il fallait exercer quelque pouvoir magique sur un ennemi. Les païens faisaient de même avec les noms secrets de leurs dieux tribaux. C’est ainsi qu’au temps des persécutions le peuple juif, sous l’Empire romain, gardait le Saint Nom. ”

Après la rédaction des Écritures hébraïques, les Juifs superstitieux considéraient le nom de Jéhovah comme trop saint pour le prononcer. Ils évitaient de le dire par crainte de violer le troisième commandement (Ex. 20:7). Tout d’abord, le commun peuple, qui se sentait indigne de le mentionner, cessa de le prononcer. Cependant, les prêtres continuaient à l’employer dans le service du temple. Le nom divin était prononcé dix fois le jour des expiations et dans les prières qui suivaient les sacrifices quotidiens dans le temple. Avec le temps, même ces quelques cas furent supprimés, et peuple et prêtres cessèrent tous de prononcer le nom.

JÉSUS EMPLOYA LE NOM

Il y a de fortes raisons de croire que Jésus et ses disciples employèrent le nom de Dieu dans leur ministère. Dans les Écritures hébraïques, que Jésus connaissait et employait, le nom de Dieu était représenté par ses quatre consonnes יהוה (JHVH), appelées le tétragramme. La récente découverte des restes d’un rouleau de papyrus de la Septuagint Version grecque (LXX) contenant la deuxième partie du livre de Deutéronome montre le tétragramme écrit en caractères araméens. Cette découverte prouve qu’au jour de Jésus les copies de la Septuagint contenaient le nom de Dieu là où il apparaissait dans l’original hébreu. Lorsque Jésus lut dans le rouleau d’Ésaïe le prophète, ainsi que le rapporte le récit de Luc, évita-​t-​il donc de prononcer le nom de Dieu par crainte de le profaner ou en vertu d’une quelconque superstition ou tradition le concernant ? Nous ne pouvons guère imaginer que ce fut le cas. Matthieu dit : “ Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes. ” — Mat. 7:29.

Puisque Jésus n’était ni craintif ni superstitieux, qu’il n’avait pas une haute considération pour la tradition humaine, il prononça très probablement le nom divin devant tous. Dans la prière qu’il adressa à son Père Jéhovah, il dit : “ J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde (...) Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître. ” Le Talmud juif admet indirectement que Jésus employa le nom divin quand il affirme que ses miracles étaient accomplis en prononçant le nom de Dieu. — Jean 17:6, 26 ; Mat. 15:1-9.

Nous n’avons aucune raison de douter que, dans leur enseignement et leur prédication, les disciples de Jésus aient suivi de près son exemple, ce qui signifie qu’ils employèrent, eux aussi, le nom de Dieu. Quand ils rédigèrent leurs livres, qui composent aujourd’hui les Écritures grecques chrétiennes, ils firent des centaines de citations des Écritures hébraïques inspirées, et un grand nombre d’entre elles contenaient le nom de Dieu. En tant que fidèles écrivains, ils étaient obligés d’inclure le tétragramme dans leurs écrits toutes les fois qu’ils citaient le récit hébreu. Quand ces lettres étaient lues dans les assemblées chrétiennes, le lecteur prononçait indubitablement le nom de Dieu.

L’EXACTE PRONONCIATION PERDUE

Après la mort des apôtres, les personnes qui professaient le christianisme cessèrent de prononcer le nom. Les copistes le firent même disparaître du texte sous sa forme de tétragramme. Soit ils ne comprirent ou n’apprécièrent pas le nom de Dieu, soit ils se mirent à le prendre en aversion. L’historien Josèphe déclara que la religion lui interdisait de faire connaître sa prononciation. De l’avis des gens superstitieux, celui qui prononçait les lettres du nom divin ne ferait pas partie du monde à venir. Philon qualifie le nom d’“ inexprimable ”, seuls doivent le prononcer ceux dont les oreilles et les langues sont purifiées par la sagesse afin qu’ils l’entendent et le prononcent dans un lieu saint. Ceux qui employaient le nom mal à propos étaient condamnés à mort, dit-​il. Ceux qui étaient désignés pour lire les Écritures prenaient donc soin de ne pas prononcer le nom de Dieu. Toutes les fois qu’ils arrivaient au tétragramme JHVH, ils s’empressaient de le remplacer par les mots hébreux ʼAdhonay, signifiant Seigneur, et ʼÈlohim, qui veut dire Dieu. Pour leur rappeler qu’ils devaient faire la substitution, les points-voyelles d’ʼAdhonay étaient placés sous les consonnes du tétragramme.

L’hébreu, comme d’autres langues sémitiques, ne comporte pas de lettres voyelles, mais les signes voyelles étaient déjà employés dans les temps primitifs. “ Ces voyelles ”, dit Adams, “ sont indiquées par des points ou petits symboles — ordinairement des pointillés ressemblant à des petits points. Aussi, quand des savants des débuts de l’âge moderne commencèrent à traduire la Bible en anglais, ils imaginèrent ce qui s’avéra parfois de fausses interprétations des voyelles. ” La forme Jéhovah du nom divin vint à paraître quand les premiers traducteurs prirent les voyelles d’ʼAdhonay, les insérèrent entre les consonnes JHVH, et changèrent ensuite l’original “ a ” en “ e ” pour rendre la prononciation plus facile. Des découvertes récentes montrent cette forme du nom dès 1270 apr. J.-C. dans Pugio Fidei de Raymond Martini. C’est ainsi que la forme Jéhovah du nom divin est employée depuis longtemps.

Nonobstant, il est presque certain que le nom de Dieu se prononçait primitivement “ Yah-wehʼ ” (dans “ Jéhovah ” le son de “ Y ” est représenté par “ J ” et le son de “ W ” par “ V ”, comme en latin). The Encyclopædia Britannica dit : “ On admet généralement maintenant que Jahwe (Yahwe) est la véritable prononciation. ” The Universal Jewish Encyclopedia déclare : “ Yahweh est la transcription la plus probable de l’ancien nom hébreu pour Dieu. ” Le traducteur biblique J. B. Rotherham dit : “ La véritable prononciation semble avoir été Yahwe. ” The Catholic Encyclopedia déclare : “ Jéhovah, le nom propre de Dieu dans l’Ancien Testament (...) Si nous insérons les voyelles de Jabe (prononciation samaritaine) entre les consonnes hébraïques originales, nous obtenons la forme Jahveh (Yahweh), généralement acceptée par les érudits modernes comme la véritable prononciation du nom divin. ” Le Comité de The New World Bible Translation déclara : “ Bien que nous inclinions à considérer la prononciation Yah-wehʼ comme la forme la plus correcte, nous avons retenu la forme Jéhovah parce que le peuple la connaît depuis le XIVe siècle. De plus, elle conserve, au même titre que les autres formes, les quatre lettres du tétragramme JHVH. ”

OUBLI DU NOM

La première version anglaise de toutes les Écritures hébraïques traduites directement du texte hébreu semble être celle de la populaire King James Version, publiée en 1611. Le nom Jéhovah n’y apparaît que quatre fois. C’est pour cette raison qu’il a été caché pendant des siècles. Récemment, les traducteurs de la Revised Standard Version ont tout à fait effacé le nom du texte.

Depuis le quatrième siècle le dieu trine ou la conception trinitaire de la divinité a gagné du terrain. C’est cette divinité mythique ou fictive que le clergé de la chrétienté appelle “ dieu ” et “ seigneur ”. Jéhovah est considéré avec mépris comme le dieu tribal des Juifs. Son nom est couvert d’opprobre et diffamé. Les gens ont fait tous leurs efforts pour l’oublier. Mais Jéhovah, fidèle à sa promesse contenue dans Actes 15:14, a aujourd’hui sur la terre un peuple qui porte son nom, à savoir les témoins de Jéhovah. Ils se sont voués dans le but même de faire connaître le nom et le dessein de Jéhovah sur toute la terre. Et lui-​même le réhabilitera dans “ le combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”, quand il anéantira tous ceux qui refusent d’honorer son nom. La Parole même de Jéhovah nous assure que son nom ne sera pas oublié, car il dit : “ Le pays sera rempli de la connaissance de Jéhovah, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent. ” Alors nul ne dira : “ Connaissez Jéhovah ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ”, promet Jéhovah. — És. 11:9, AC ; Jér. 31:34, AC ; Ex. 9:16.

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