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MésaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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prit son fils premier-né, qui devait régner à sa place, et il l’offrit en holocauste sur la muraille.” — II Rois 3:26, 27.
La majorité des commentateurs sont d’avis que Mésa offrit son propre fils en sacrifice à son dieu Kémosch. Quelques-uns, toutefois, pensent plutôt qu’il immola un fils du roi d’Édom, qu’il avait capturé. Ils citent pour preuve Amos 2:1 où il est question de Moab qui “a brûlé les os du roi d’Édom pour en faire de la chaux”. Bien que, grammaticalement, l’hébreu autorise une telle interprétation, cette seconde hypothèse semble en contradiction avec d’autres faits connus. Par exemple, on n’avait jamais entendu dire que les Moabites et les Ammonites, qui étaient voisins d’Israël, aient sacrifié leurs ennemis à leurs dieux. Par contre, il était bien connu qu’une de leurs pratiques religieuses consistait à offrir leurs propres enfants en holocauste pour apaiser la colère de leurs dieux (Deut. 12:30, 31; Michée 6:6, 7). On comprend donc pourquoi Mésa, cet adorateur de Kémosch, face à une défaite imminente, eut recours à des mesures aussi extrêmes.
LA STÈLE DE MÉSA
La “stèle de Mésa” fut découverte à Dhiban (Dibon) en 1868. Ses dimensions sont approximativement de 110 centimètres de haut, 70 de large et 35 d’épaisseur. On l’attribue généralement à Mésa et on situe les événements qu’elle décrit à la même époque que celle des faits relatés au troisième chapitre du second livre des Rois 2R 3. Dans cette inscription célèbre, Mésa commémore sa rébellion victorieuse contre la domination d’Israël, laquelle, selon lui, aurait duré quarante ans. On y trouve également quelques commentaires sur les villes dont Mésa s’empara (Médeba, Ataroth, Nébo, Jahaz). S’il se vante d’avoir bâti des villes et une route et d’être très pieux, le roi moabite en attribue cependant tout le mérite au dieu Kémosch. Mésa avait aussi entendu parler de Jéhovah, le Dieu d’Israël, car on trouve le Tétragramme à la dix-huitième ligne de ce document. Dans ce passage, Mésa se glorifie comme suit: “Et je pris de là les vases de Yahvé et je les traînai devant Kemosch.” (Sur la pierre et l’argile, H. Michaud, pp. 38, 39). Toutefois, comme on pouvait s’y attendre, il ne parle ni de sa défaite ni du sacrifice de son fils.
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MéschachAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHACH
Nom babylonien donné par le fonctionnaire de cour principal de Nébucadnezzar à Mischaël, un des compagnons de Daniel. On n’en connaît pas la signification avec certitude, bien qu’on avance parfois le sens de “Qui est ce qu’Aku est?”, qui rappelle celui de Mischaël (“Qui est ce que Dieu est?”). Les nouveaux noms conférés à Mischaël et à trois autres captifs en vue avaient été formés, selon toute apparence, en remplaçant le nom de Jéhovah, ou un titre correspondant, par celui de divinités babyloniennes. — Dan. 1:7; voir ABEDNÉGO.
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MéschechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHECH
(“arrachage” ou “écorchage”).
Un des fils de Japhet, fils de Noé, né après le déluge (Gen. 10:2; I Chron. 1:5). Apparemment, son nom est passé à ses descendants et à leur territoire. Le prophète Ézéchiel associe fréquemment Méschech et Tubal, et il situe ces nations au nord de la Palestine. D’après sa description, elles exportent des esclaves et du cuivre à destination de Tyr; belliqueuses, elles se trouvent aux côtés de ‘Gog de Magog’, dont elles sont les alliées ou les sujets, lorsque, selon la prophétie, celui-ci s’attaque haineusement aux “montagnes d’Israël”. (Ézéch. 27:13; 32:26; 38:2, 3; 39:1, 2.) Méschech est mentionné séparément de Tubal en Psaume 120:5, où il représente manifestement un peuple agressif et barbare.
Environ mille ans après le déluge, les chroniques assyriennes commencent à parler d’un peuple, les Moushkou, qui occupe une partie de l’Asie Mineure, à l’ouest de l’Assyrie. Les monarques assyriens Tiglath-Piléser Ier, Tukulti-Ninurta II, Assurnasirpal II et Sargon font tous état d’affrontements avec ce peuple. Le fait qu’il soit souvent question des Moushkou en même temps que des Tabali (apparemment le Tubal de la Bible) laisse à penser que le nom Moushkou dérive de Méschech. Hérodote parlera plus tard, de la même manière, des Moskhoï et des Tibarênoï.
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MéschélémiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHÉLÉMIAH
{Article non traduit.}
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MéschézabelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHÉZABEL
{Article non traduit.}
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MéschillémithAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHILLÉMITH
{Article non traduit.}
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MéschillémothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHILLÉMOTH
{Article non traduit.}
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MéschobabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHOBAB
{Article non traduit.}
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MéschullamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHULLAM
{Article non traduit.}
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MéschullémethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSCHULLÉMETH
{Article non traduit.}
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MésopotamieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉSOPOTAMIE
(gr. “pays entre les fleuves”).
Terme grec désignant le pays compris entre le Tigre et l’Euphrate. Il semble correspondre au nom hébreu de sens voisin Aram-Naharaïm (Ps. 60, :titre). De fait, les traducteurs de la Septante grecque ont généralement rendu “Aram-Naharaïm” par “Mésopotamie”.
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