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  • Autour du monde avec le vice-président (2ème partie)
    La Tour de Garde 1958 | 15 janvier
    • Rangoon publièrent de bons rapports sur le discours public. The Burman donna un rapport complet et le présenta en première page, tout en haut, sur les deux premières colonnes, avec de gros titres.

      Frère Franz devait prendre l’avion à Rangoon, le lundi, à 22 h 30, empruntant la Pan American Airways. Ce soir-​là, vingt frères se rassemblèrent dans le petit salon du home des missionnaires et eurent le plaisir d’avoir avec lui une discussion théocratique d’environ une heure. Les frères avaient emprunté deux autos et loué un taxi-jeep, afin de l’accompagner à l’aéroport, où ils le virent s’envoler vers son nouveau rendez-vous, à l’est, dans le pays voisin. Comme lui, ils avaient été rafraîchis par la compagnie salutaire des uns et des autres pendant huit jours.

      BANGKOK, THAÏLANDE

      Au début d’octobre 1956, la filiale de la Watch Tower Society de Bangkok, en Thaïlande, fut avisée que le vice-président de la Société la visiterait prochainement, ce qui suscita quelques problèmes. Une assemblée générale serait-​elle tenue ou non pendant sa visite ? Au moment où cette information lui parvint, la filiale était plongée dans les préparatifs de l’assemblée de district qui s’approchait et qui était fixée du 25 au 28 octobre. Une assemblée en janvier signifierait que deux mois plus tard une autre assemblée serait encore organisée. Puisque la plupart des témoins de Jéhovah de la Thaïlande vivent dans la partie septentrionale du pays et que la distance à parcourir est grande, combien de frères viendraient ou pourraient venir ? Eh bien ! il fut décidé d’avoir une assemblée pendant la visite du vice-président, même si ces assemblées étaient rapprochées l’une de l’autre et si la seconde avait lieu au milieu de la semaine, du 8 au 10 janvier, du mardi au jeudi. Le lieu choisi fut la Sala Lumpini Romya, pavillon de danse, loué pour trois jours. C’était un endroit idéal, car le pavillon est situé sur un magnifique lagon dans l’un des beaux parcs de Bangkok.

      Bien qu’on ne pût connaître au juste le nombre des proclamateurs du Royaume des différents groupes qui assisteraient à cette assemblée, une chose était certaine : Chacun des missionnaires diplômés de Galaad y serait. Peu importait que le vice-président arrivât après minuit, à une heure et demie du matin, à l’aéroport de Don Muang à Bangkok. Tous les missionnaires, au nombre de vingt-six, s’y trouvaient, venant au-devant de lui. Certains des frères siamois y étaient aussi, ce qui fut apprécié. L’impression ressentie est agréable quand on atterrit dans une terre inconnue et étrangère et que l’on est cordialement reçu à bras ouverts par des amis, des anciens et des nouveaux avec lesquels on fait connaissance ! Mais c’est une faveur unique accordée seulement par la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah, société qui s’étend sur toute la terre.

      Plus tard, ce matin-​là, un fait intéressant figurait au programme de la journée : c’était une excursion de trois heures consistant à descendre les célèbres klongs (canaux), pour visiter les curiosités de Bangkok. La plupart des missionnaires firent avec frère Franz ce petit tour et certains d’entre eux le proclamèrent “ La meilleure excursion jusqu’à présent ! ”, car les klongs étaient à leur plein niveau. L’après-midi fut consacrée à une réunion spéciale avec tous les missionnaires. Pendant les deux heures qu’elle dura, beaucoup de problèmes furent résolus et il fut répondu d’une manière satisfaisante à nombre de leurs questions. Les bons conseils qui leur furent donnés les encouragèrent à s’attacher à l’œuvre en cours, et aussi à aller de l’avant avec une détermination et un zèle plus grands dans l’œuvre placée devant nous, ne se laissant pas abattre par les barrières religieuses à surmonter.

      Pour compléter cette journée-​là, ce mardi soir, à dix-huit heures, l’assemblée de trois jours commença. À la surprise des frères de la filiale, nombreux étaient les assistants à cette toute première réunion : quatre-vingt-quinze personnes. Ce nombre comprenait environ cinquante proclamateurs du groupe local et des frères venus des régions septentrionales. Il y eut un beau programme, comprenant des discours sur de nombreux sujets faits par les frères et les missionnaires de la ville. Le programme de la soirée atteignit son point culminant avec le discours du représentant de la Société. Le frère qui traduisit son discours en siamois était le serviteur de circuit, un diplômé de l’École biblique de la Watchtower. L’éclat dont rayonnait l’organisation visible de Jéhovah par ce discours fut vivement apprécié des frères siamois.

      (À suivre.)

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 15 janvier
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par T. E. Klein

      C’ÉTAIT par une belle journée d’été, en 1917, j’avais alors dix ans, quand je ramassai un tract sur le trottoir de Blue-Island (un faubourg de Chicago), tract qui annonçait un discours biblique : “ Le riche en enfer ” Mon frère et moi allâmes l’écouter. Quand nous expliquâmes à maman ce que l’orateur avait dit, elle reconnut que c’était la vérité, quoique notre père fût un prédicateur méthodiste. Avec mon frère, je commençai à fréquenter ces réunions d’études bibliques. Le dimanche, à partir de cinq heures du matin (c’était alors l’habitude), nous participions également à la distribution de tracts bibliques. Il y avait alors très peu de jeunes gens dans la vérité ; néanmoins, j’eus vraiment du plaisir, chaque dimanche, à conduire ceux qui étaient plus âgés que moi dans le service, dans ma voiture. Ils étaient avancés en âge et avaient atteint la maturité dans la vérité ; je me réjouissais donc d’être en leur compagnie.

      J’appréciais la vérité ; en 1925, je pris le baptême et parlais régulièrement du Royaume, poursuivant ainsi le but de ma vie. Pendant l’hiver froid de 1930, l’un des représentants itinérants de la Société passa quelques nuits dans notre foyer, à l’occasion de sa visite au groupe de Chicago. Nous en vînmes à parler du service de pionnier. Il souligna quel privilège c’était que d’être dans le service à plein temps comme guerrier théocratique pour le seul gouvernement digne de ce nom, le gouvernement théocratique. Je ne mis pas longtemps à me rendre compte qu’il n’y avait rien de plus profitable ou de plus important et que je n’aimerais rien faire avec autant de satisfaction que de passer tout mon temps dans le service de pionnier. Je fis savoir à mon employeur mon intention de cesser le travail, et j’entrai immédiatement dans le service de pionnier. En repensant aux vingt-sept années écoulées, je reconnais qu’il m’est arrivé selon les paroles de l’apôtre Paul aux Éphésiens : que Dieu “ peut faire infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons ”.

      En 1931, le premier avril, par un froid assez vif, ma femme et moi quittâmes Chicago pour Iowa, nous habituant à la dure pendant trois mois en dormant dans notre voiture. Grâce au service de pionnier, nous y fîmes des expériences heureuses. Beaucoup de personnes acceptèrent le message du Royaume, et la plupart nous reçurent avec bienveillance. Les trois mois avaient ainsi vite passé, et il était temps de nous rendre au congrès international, à Columbus, Ohio, congrès auquel nous apprîmes tous à connaître notre nouveau nom. Les initiales J w, imprimées sur le programme, incitèrent chacun à en deviner le sens. Était-​ce “ Jehovah’s warriors ” (les guerriers de Jéhovah) ? Ou “ Jehovah’s worthies ” (les serviteurs fidèles de Jéhovah) ? Nombreux étaient ceux qui se posaient ces questions et d’autres. Avant la fin du congrès, nous apprîmes que c’était Jehovah’s witnesses (témoins de Jéhovah).

      Après ce congrès, je reçus une roulotte, une maison confortable sur roues. Nous ne tardâmes pas à nous mettre en route pour notre nouveau territoire, Gulfport, Mississippi et le comté. À Gulfport et à Biloxi, il y avait plusieurs abonnés à La Tour de Garde qui se réunissaient pour en faire l’étude. Un jeune couple qui avait des connaissances de la vérité m’accompagna dans le service pour la première fois. Quand j’en eus des nouvelles pour la deuxième fois, bien des années plus tard, tous deux avaient passé par l’École biblique de Galaad et connaissaient les joies du travail dans un territoire à l’étranger.

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