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  • Visite du président à Singapour et en Thaïland
    La Tour de Garde 1956 | 15 décembre
    • Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. ” (Actes 4:12, 18-20). Comme il est étrange que les témoins de Jéhovah, au nombre approximatif de quinze seulement pour toute la Fédération de Malacca, soient considérés comme un danger pour la sécurité du pays et ne soient pas autorisés à distribuer quelques Tour de Garde et Réveillez-vous ! pour apporter aux gens aide et consolation !

      Frère Knorr expliqua que l’expression de différentes idées apporte le progrès aux gens d’une nation. S’il n’y avait jamais de désaccord, il n’y aurait jamais d’amélioration des vieilles idées. Si toutes les religions devaient se tenir tranquille et qu’il n’était permis à personne de discuter des doctrines ou de prouver l’erreur, aucun progrès ne serait jamais réalisé dans la compréhension du vrai Dieu. La Bible est un livre qui regarde en avant et stimule la manière de penser progressive. C’est pourquoi l’Europe et l’Amérique sont ce qu’elles sont aujourd’hui, parce qu’elles se sont détachées de l’ordre de choses croupissant catholique romain. Elles voulurent faire des progrès et sortir des traditions de la fausse adoration dans lesquelles elles avaient été plongées pendant des siècles.

      Le ministre reconnut que cela était très bien pour les gens éduqués, mais non pour les habitants de Malacca, dont un grand nombre manque d’instruction.

      Frère Knorr fit remarquer que c’est l’époque où la lumière et la vérité devraient être répandues librement, non pour provoquer de l’agitation mais pour aider les hommes à rechercher le chemin de la vie réelle.

      Ce fut une discussion absolument amicale, et les faits furent clairement exposés devant le ministre en ce qui concerne la position de la Société. Il fut montré que les témoins de Jéhovah n’avaient jamais provoqué d’émeutes ou de troubles en quelque lieu que ce soit dans le monde. Ils ne sont pas des instigateurs de désordres mais ont de l’amour pour les gens qu’ils servent dans tous les pays. C’est la vérité qui affranchit quelqu’un et quiconque veut être affranchi est heureux de laisser pénétrer la vérité.

      Nous ne savons pas quelle sera l’issue de cette discussion. Quand frère Knorr retourna à Singapour, il envoya au ministre une lettre dans laquelle il rappela certaines des questions précédemment agitées et rédigea une requête formelle pour que fût levée l’interdiction qui frappe les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous ! Il faudra probablement écrire de nombreuses lettres et entamer de nouvelles discussions pour que l’interdiction soit levée. Malacca est une terre mahométane et les musulmans n’aiment pas que les croyances chrétiennes soient répandues librement.

      ASSEMBLÉE DE SINGAPOUR

      Le serviteur de filiale et frère Knorr retournèrent ce jour-​là à Singapour, à la nuit close. À vol d’oiseau, par cette nuit claire, la ville de Singapour offrait un magnifique tableau. Grâce aux lumières multicolores et étincelantes, elle ressemblait à un immense coffre plein de joyaux précieux.

      À l’aube du vendredi 30 mars un ciel clair et bleu s’étendait au-dessus du stade Jalan Besar où les témoins de Jéhovah inauguraient leur assemblée. La température était de 32 degrés environ, mais la brise légère qui soufflait sur le vaste terrain de football procurait une impression de bien-être aux orateurs et à l’auditoire. À 16 heures, frère Knorr devait faire la conférence publique intitulée : “ Unification de l’humanité sous le règne du Créateur ”. 491 personnes y assistaient. C’était un auditoire international composé de Chinois, de Tamouls, de Sikhs, d’Eurasiens, d’Indonésiens et d’autres, beaucoup en pittoresque costume national. Un jour, toutes ces personnes de bonne volonté seront unifiées sous le règne du Créateur.

      Après cet important premier jour, l’assemblée se réunit dans la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. On entendit de belles expériences et d’intéressants discours. Un frère de Ceylan raconta comment, né de parents bouddhistes, il s’enfuit de la maison à l’âge de treize ans pour entrer dans un monastère hindou de l’Himalaya, où il vécut avec les moines et apprit l’art du yoga. Après des années de cette formation, non satisfait, il émigra à Malacca où il rencontra différentes sectes “ chrétiennes ”, mais il portait encore les cheveux longs et la barbe du sadhou (prêtre hindou). À la lecture d’un simple tract, les yeux de ce frère s’ouvrirent. Bientôt, il se rasa la barbe, coupa ses longs cheveux, ôta ses robes flottantes et cessa d’employer ses pouvoirs “ miraculeux ”. Il est maintenant voué au service du Dieu vivant, Jéhovah, et prêche la bonne nouvelle du royaume établi de Jéhovah.

      L’assemblée du Royaume triomphant de Singapour apporta de riches et abondantes bénédictions à tous les assistants. Onze personnes de bonne volonté symbolisèrent le don de leur personne à Jéhovah par l’immersion dans l’eau. Parmi elles se trouvaient trois jeunes sœurs de Penang, de Malacca, qui vinrent d’elles-​mêmes à la vérité en lisant un livre. Elles ont fait des progrès merveilleux et, pendant l’heure de libre qu’elles ont chaque jour à l’école, elles sont allées proclamer de maison en maison. C’était une joie de les avoir à l’assemblée et de contempler leur jeune zèle, car elles ont de quinze à dix-sept ans. L’assemblée de Singapour fut un réel succès, et la bénédiction de Jéhovah s’étendit sur elle.

      Les frères Knorr et Adams devaient quitter Singapour pour Bangkok, le samedi 31 mars, à 9 h 35. Le président adressa ses remarques finales aux congressistes à huit heures et apprit ensuite que le départ de l’avion était retardé. En réalité, il le fut plusieurs fois ce jour-​là. Finalement, il parla une deuxième fois, de sorte qu’il s’adressa quatre fois en tout à l’assemblée, outre la conférence publique. D’autres retards retinrent les frères toute la nuit à Singapour et ils ne partirent que le dimanche pour Bangkok en Thaïlande.

      ASSEMBLÉE SIAMOISE

      Dans l’intervalle, le serviteur de filiale de Bangkok était très agité. Les voyageurs avaient déjà un jour de retard. Le président de la Société devait parler à Chiengmai à 16 heures le dimanche, mais, à cause du jour de retard de l’avion, il paraissait impossible qu’il arrivât à temps à Chiengmai pour la conférence publique. De bonne heure, le dimanche matin, le serviteur de filiale envoya un télégramme à Chiengmai demandant aux frères de désigner un remplaçant. Lorsque les frères Knorr et Adams arrivèrent à Bangkok à 13 heures, ils apprirent que frère Babinski avait persuadé la Thai Airlines de retarder le départ de l’avion de 13 heures jusqu’à ce qu’ils aient passé à la douane et au service de l’immigration et accompli les formalités régulières avant de monter à bord. C’est ainsi qu’à 13 h 20 l’avion roulait sur la piste et s’envola. Les trois frères espéraient naturellement que l’avion ne s’arrêterait pas jusqu’à Chiengmai pour qu’ils pussent y arriver à 16 heures. L’avion se posa sur l’aérodrome à 15 h 40. Une auto se trouvait là pour cueillir les passagers qui entrèrent dans le hall de l’assemblée à 16 heures moins dix.

      348 personnes entendirent le discours “ Unification de l’humanité sous le règne du Créateur ”, traduit en thaï. Ce fut un jour fertile en émotions et les témoins de Jéhovah et les missionnaires parmi eux étaient tout heureux que les frères soient arrivés à l’heure pour la conférence publique. L’assemblée se poursuivit le lendemain dans un grand enthousiasme et dix-huit personnes furent baptisées. Il y eut une moyenne de 173 témoins de Jéhovah à cette assemblée de la partie septentrionale de Thaïlande.

      Le lendemain de l’assemblée, pendant que frère Knorr discutait avec les missionnaires sur leur œuvre et leurs difficultés, au cours de l’après-midi, le télégramme arriva, annonçant que les frères Knorr et Adams n’arriveraient pas à l’heure à Chiengmai pour la conférence publique. Il y eut avantage à ce que le télégramme n’arrivât pas à temps, car tout se déroula conformément au programme.

      Dans ce pays, la religion bouddhiste prédomine et il n’est pas rare de rencontrer des prêtres bouddhistes dans les réunions des témoins de Jéhovah. Les bouddhistes ont grand espoir que les choses changeront en mieux, car ils croient que la prophétie de Bouddha sur les 2 500 ans aura son accomplissement en 1957. Ce que seront au juste les améliorations apportées dans le monde en 1957 n’est pas tout à fait clair, car les divers prêtres avancent des idées différentes, mais 1957 semble être leur grande année. Aussi les missionnaires passent-​ils des instants extrêmement pénibles à convaincre les gens que le monde nouveau de justice dont parlent les témoins de Jéhovah est différent de celui dont les prêtres bouddhistes parlent. Mais de nombreuses personnes sont disposées à écouter ce que les témoins de Jéhovah ont à dire au sujet du royaume de Jéhovah Dieu.

      C’est un plaisir de témoigner parmi ces gens. Quand on arrive devant une petite maison vraiment caractéristique, en bois ou en bambou, construite sur pilotis, on monte l’escalier puis on ôte ses souliers avant de s’approcher des gens assis sur le plancher de la véranda, où ils vous écoutent tandis que vous leur parlez longuement du message d’espérance. Dans presque chaque maison le ministre a l’occasion de parler en détail et les gens écoutent avec intérêt tandis que le témoin présente le sermon à l’aide de la Bible en thaï et offre ensuite les publications. C’est un pays où le sermon peut être fait dans presque toutes les maisons, même si, dans la pièce voisine, on voit un reliquaire bouddhiste, des fleurs et des aliments déposés sur l’autel. Quelques-uns des pionniers les plus zélés du pays sont sortis de tels lieux pour se joindre à la société du Monde Nouveau dans la proclamation du véritable espoir pour les hommes.

      Au cours du séjour du président à Chiengmai, une grande fête eut lieu au temple bouddhiste et des milliers de personnes vinrent pour en profiter, dans un esprit de carnaval. Des vendeurs de nombreux et divers aliments apaisaient l’appétit de la foule tandis que les jeux d’adresse, la musique et la danse intéressaient les autres. Finalement, une longue et lente procession arriva, apportant des dons au temple. En premier lieu venaient les prêtres brandissant des bannières pour conduire la foule, ils étaient suivis de plusieurs hommes battant du tambour et de pièces de métal pour attirer l’attention, puis venaient les danseuses du temple, avançant gracieusement au rythme des tambours, en dansant lentement. Très en vue au milieu de la procession, se trouvait “ l’arbre d’argent ” avec des feuilles faites de monnaie, contribution du peuple pour le temple. Puis venait un char illustrant un événement de la vie de Bouddha tel qu’il était raconté dans une strophe chantée par un chanteur qui suivait dans une petite charrette. Le char du cortège était tiré par un certain nombre d’hommes qui tiraient sur la corde devant tandis qu’une foule d’autres fermaient la marche de cette procession religieuse vraiment typique. Il faudrait beaucoup de temps pour convertir ces gens à la foi chrétienne. Aussi, cela ne pourrait jamais se faire car, seuls ceux qui ont une disposition semblable aux brebis sortiront et se soustrairont au massacre d’Harmaguédon.

      À l’étape suivante, à Bangkok, le temps fut consacré à contrôler la filiale de Thaïlande et à voir ce qui pourrait être fait pour favoriser les progrès de l’œuvre des témoins de Jéhovah. Le mercredi soir, frère Knorr parla à cinquante-sept membres du groupe local. De prodigieux travaux d’embellissement ont été faits dans la ville de Bangkok depuis la dernière visite de frère Knorr. Il est agréable de voir les progrès accomplis par le pays dans le domaine de l’hygiène et dans les conditions de vie pendant cette courte période. Mais il est surtout agréable de voir le nouveau maximum de proclamateurs atteint en Thaïlande et de constater que les missionnaires travaillent diligemment à apprendre la langue du pays et sont capables de la parler. Des dispositions furent prises pour étendre l’activité à de nouveaux territoires et y envoyer des missionnaires afin d’y prendre soin des intéressés et de fonder des groupes.

  • Juge, ô Jéhovah
    La Tour de Garde 1956 | 15 décembre
    • Juge, ô Jéhovah

      “ L’Éternel (Jéhovah) jugera les peuples. Juge-​moi, ô Éternel (Jéhovah), selon ma justice et selon mon intégrité qui est en moi. ” — Ps. 7:8, Da.

      1, 2. Envers quelles créatures Jéhovah exprime-​t-​il son jugement ? Pourquoi ?

      NOTRE époque est une époque de jugement. Le grand Juge sépare les justes d’avec les méchants (Mal. 3:16-18). Ceux qui maintiennent leur intégrité reçoivent son approbation. Ceux qui ne reconnaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle relative à son Fils intronisé, notre Seigneur Jésus, s’attirent un jugement de condamnation (II Thess. 1:5-10 ; I Pi. 4:17, NW). Décrivant l’absence d’intégrité chez le peuple qui se disait la propriété de Dieu, le prophète Osée déclara : “ Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères ; on use de violence, on commet meurtre sur meurtre. ” — Osée 4:1, 2.

      2 Ces paroles prophétiques annonçaient la situation qui, à notre époque, se détériore de façon alarmante. L’hypocrisie, l’injustice, le mensonge, le crime et la corruption prennent des proportions inconnues. Les institutions chargées d’appliquer la loi et de veiller au bien public s’effraient de la multiplication de leurs problèmes. Dans le monde il existe encore des personnes honnêtes, mais trop souvent les titulaires de postes politiques se laissent gagner par la corruption. On a presque perdu le souvenir de l’intégrité. Cependant il est des personnes qui apprécient l’intégrité. Parmi elles figurent le médecin qui ne songe pas seulement à l’argent mais aussi à la santé du malade, l’avocat qui lutte non seulement pour des honoraires importants mais aussi pour que justice soit faite à son client, l’ouvrier et l’employé qui, tout en travaillant pour gagner leur vie, s’appliquent à bien accomplir leur tâche, et celui qui aime l’honnêteté sans pratiquer cette vertu parce que cela est de bonne politique. S’il est réconfortant d’entendre parler de cas d’intégrité parmi les hommes, il y a une chose plus importante qu’il faut prendre en considération : l’intégrité envers Dieu. L’intégrité que gardent les esclaves de Jéhovah est digne d’éloges et belle à ses regards. Il jugera ces personnes et, à son heure, il les récompensera.

      3, 4. a) Pourquoi est-​il essentiel de connaître exactement les exigences divines ? b) Comment les créatures humaines peuvent-​elles exercer leur libre arbitre ?

      3 Quand nous détournons notre esprit de la voie déclinante des hommes résolus à suivre leurs propres règles de conduite pour considérer le Créateur, nous sommes émerveillés par sa sainteté et par sa perfection. La rectitude de sa justice, la profondeur de sa sagesse, sa patience, son amour et sa puissance irrésistible ont pour effet de remplir d’admiration l’homme intelligent devant cette révélation des attributs de son Créateur. Ayant eu des rapports particuliers avec son Créateur, Moïse écrivit à son sujet : “ Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah ? Qui est comme toi auguste en sainteté, redoutable à la louange même, opérant des prodiges ? ” (Ex. 15:11, AC). C’est Dieu qui créa l’homme à son image, avec une parfaite liberté pour exercer ses propres attributs de justice, de sagesse, d’amour et de puissance, en se laissant sagement guider dans leur usage par la loi divine. Cette loi divine fut donnée non pour restreindre l’homme dans l’exercice convenable de ses libertés mais simplement pour lui éviter de faire un mauvais usage de ces facultés et de porter préjudice à autrui ainsi qu’à lui-​même.

      4 L’obéissance à la loi promulguée de Jéhovah fut une épreuve de l’intégrité de l’homme. Si l’homme avait apprécié son Créateur, il ne serait pas allé à l’encontre des instructions divines, quelle que fût la cause qui l’eût incité à le faire. Comme un inférieur envers son supérieur, l’homme devait l’obéissance, le dévouement et la fidélité au Dieu souverain, son législateur et juge. La postérité du Créateur parfait devait assurément refléter la perfection de Dieu. Ne pas

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