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    • doivent donc ‘se détourner de ce qui est mauvais et faire ce qui est bon’. (Ps. 34:14.) La paix n’existe pas sans la justice (Ps. 72:3; 85:10; És. 32:17). Aussi ne peut-​il y avoir de paix pour le méchant (És. 48:22; 57:21; voir Ésaïe 59:2-8). En revanche, la paix appartient aux hommes qui se sont entièrement voués à Jéhovah, qui aiment sa loi (Ps. 119:165) et qui observent ses commandements. — És. 48:18.

      Quand Christ Jésus était sur la terre, pas plus les Juifs que les non-Juifs n’étaient en paix avec Jéhovah Dieu. Comme les premiers avaient transgressé les prescriptions divines, ils étaient tombés sous la malédiction de la Loi (Gal. 3:12, 13). Quant aux non-Juifs, qui étaient exclus de l’alliance de Jéhovah, ils ‘n’avaient pas d’espérance et étaient sans Dieu dans le monde’. (Éph. 2:12.) Mais par le moyen de Christ Jésus les deux peuples ont eu la possibilité d’entrer dans des relations paisibles avec Dieu. C’est ce qu’annonçait la déclaration que les anges ont faite aux bergers à la naissance de Jésus: “Sur terre paix parmi les hommes de la bienveillance!” — Luc 2:14.

      Le message de paix que Jésus et ses disciples proclamèrent attira les ‘amis de la paix’, c’est-à-dire ceux qui désiraient se réconcilier avec Dieu (Mat. 10:13; Luc 10:5, 6; Actes 10:36). Par contre, ce même message causa des divisions dans les familles lorsque certains de leurs membres l’acceptèrent alors que d’autres le refusèrent (Mat. 10:34; Luc 12:51). La majorité des Juifs l’ayant rejeté, ils ne purent discerner “les choses qui concernent la paix”, lesquelles incluaient évidemment se repentir et reconnaître Jésus comme le Messie (voir Luc 1:79; 3:3-6; Jean 1:29-34). La destruction de Jérusalem par les armées romaines en 70 de notre ère en fut la conséquence. — Luc 19:42-44.

      Toutefois, même les Juifs qui acceptèrent “la bonne nouvelle de la paix” étaient des pécheurs, aussi fallait-​il que propitiation soit faite pour leurs transgressions s’ils désiraient jouir de la paix avec Jéhovah Dieu. La mort de Jésus en sacrifice propitiatoire combla ce besoin (És. 53:5). Sa mort sacrificielle sur le poteau de supplice permit également d’annuler la loi mosaïque qui séparait les Juifs des non-Juifs. En devenant chrétiens, les deux peuples pouvaient donc être en paix avec Dieu et entre eux. — Éph. 2:14-18; voir Romains 2:10, 11; Colossiens 1:20-23.

      La “paix de Dieu”, c’est-à-dire le calme et la tranquillité qui résultent des relations précieuses que le chrétien entretient avec Jéhovah Dieu, protège son cœur et ses facultés mentales de l’anxiété au sujet des nécessités de la vie. Il a l’assurance que Jéhovah pourvoit aux besoins de ses serviteurs et qu’il écoute leurs prières, ce qui libère son cœur et son esprit de toute inquiétude (Phil. 4:6, 7). De même, la paix que Jésus Christ donna à ses disciples, paix fondée sur la foi qu’ils exerçaient en lui en le reconnaissant comme le Fils de Dieu, servit à calmer leur cœur et leur esprit. Bien que Jésus leur ait expliqué qu’un jour viendrait où il ne serait plus avec eux en personne, ils n’avaient aucune raison de s’inquiéter ou de céder à la peur. En effet, ils ne seraient pas abandonnés, car Jésus avait promis qu’il leur enverrait l’esprit saint. — Jean 14:26, 27; 16:33; voir Colossiens 3:15.

      Les chrétiens ne devaient pas considérer la paix dont ils jouissaient comme acquise une fois pour toutes. Pour préserver la paix entre eux, ils devaient veiller à ne pas faire trébucher leurs frères dans la foi (Rom. 14:13-23). Il leur était conseillé de poursuivre la paix et de faire tout leur possible pour être trouvés en paix avec Dieu (II Tim. 2:22; Héb. 12:14; I Pierre 3:11; II Pierre 3:14). Ils devaient donc lutter contre les désirs de la chair, car ceux-ci engendrent l’inimitié avec Dieu (Rom. 8:6-8). Le fait qu’il fallait entretenir des relations paisibles avec Dieu pour avoir son approbation donne toute son importance à ce souhait souvent exprimé dans les Écritures: ‘À vous, la paix.’ — Rom. 1:7; I Cor. 1:3; II Cor. 1:2; Gal. 1:3; 6:16; Éph. 1:2; 6:23; Phil. 1:2.

      Les chrétiens désiraient que d’autres personnes jouissent elles aussi de la paix. C’est pourquoi, étant “chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de paix”, ils poursuivaient leur guerre spirituelle (Éph. 6:15). Même au sein de la congrégation, ils luttaient pour renverser les raisonnements qui n’étaient pas en accord avec la connaissance de Dieu, afin que ces pensées erronées ne nuisent pas à leurs relations avec Dieu (II Cor. 10:4, 5). Toutefois, ils ne recouraient pas aux luttes verbales ni aux querelles, même lorsqu’ils corrigeaient ceux qui avaient dévié de la vérité. — II Tim. 2:24-26.

      UN RÈGNE DE PAIX

      Le Fils de Dieu, ‘sur l’épaule de qui sera la domination princière’, est appelé le “Prince de paix”. (És. 9:6, 7.) On notera donc avec intérêt que pendant son séjour sur la terre Jésus Christ a montré à ses serviteurs qu’ils ne devaient pas s’armer en vue d’une guerre physique. Il a en effet déclaré à Pierre: “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée.” (Mat. 26:52). Figurément parlant, ceux qui deviennent chrétiens ‘forgent leurs épées en socs de charrue et leurs lances en cisailles à émonder’. Ils n’apprennent plus la guerre (És. 2:4). Ce fait ainsi que les actions passées de Dieu, notamment ce qu’il a accompli en faveur d’Israël pendant le règne de Salomon, annoncent la paix qui régnera durant la domination du Roi Jésus. La Bible rapporte au sujet du règne de Salomon: “La paix devint sienne dans toutes ses régions alentour. Et Juda et Israël continuèrent d’habiter en sécurité, chacun sous sa propre vigne et sous son propre figuier, depuis Dan jusqu’à Béer-Schéba, tous les jours de Salomon.” (I Rois 4:24, 25; I Chron. 22:9). Comme le montrent d’autres passages des Écritures (voir Psaume 72:7, 8; Michée 4:4; Zacharie 9:9, 10; Matthieu 21:4, 5), ce règne a été un modèle de ce qui aura lieu sous l’administration de Jésus Christ, Celui qui est plus que Salomon (dont le nom signifie “pacifique”). — Mat. 12:42.

      LA PAIX ENTRE L’HOMME ET LA CRÉATION ANIMALE

      Jéhovah Dieu a fait cette promesse aux Israélites, si toutefois ils lui obéissaient: “Je mettrai la paix dans le pays, et vraiment vous vous coucherez sans que personne vous fasse trembler; et je ferai disparaître du pays la bête sauvage néfaste.” (Lév. 26:6). Cela signifiait que les bêtes sauvages resteraient dans les limites de leur habitat et ne causeraient aucun dommage aux Israélites ni à leurs animaux domestiques. En revanche, si les Israélites se montraient rebelles, Jéhovah permettrait que leur pays soit envahi et dévasté par des armées ennemies. Comme cela entraînerait une réduction de la population, les animaux sauvages se multiplieraient, pénétreraient dans des territoires précédemment habités et causeraient du tort aux survivants et à leurs animaux domestiques. — Voir Exode 23:29; Lévitique 26:22; II Rois 17:5, 6, 24-26.

      La paix avec les animaux sauvages que Dieu a promise aux Israélites était différente de celle dont jouissait le premier couple humain dans le jardin d’Éden, car Adam et Ève dominaient pleinement sur la création animale (Gen. 1:28). Or, dans les prophéties, une telle domination n’est attribuée qu’au Christ (Ps. 8:4-8; Héb. 2:5-9). C’est donc sous l’administration de Jésus Christ, “la souche de Jessé”, celui que Dieu appelle “mon serviteur David”, que la paix régnera de nouveau entre les hommes et les animaux (És. 11:1, 6-9; 65:25; Ézéch. 34:23-25). Fondamentalement, ces versets doivent être pris au sens figuré, puisqu’il est évident que la paix entre des animaux comme le loup et l’agneau dont il est question dans ces passages n’a pas été littéralement établie dans l’ancien Israël. Ils annonçaient donc que des personnes au comportement dangereux, semblable à celui des bêtes sauvages, reviendraient de leur mauvaise voie pour vivre en paix avec leurs semblables plus dociles. Toutefois, le fait que les animaux sont utilisés prophétiquement pour symboliser les conditions de paix qui régneront parmi le peuple de Dieu laisse entendre que dans un sens littéral aussi la paix existera entre les animaux sous le règne de “la souche de Jessé”, Jésus Christ, comme c’était manifestement le cas en Éden.

  • Palais
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    • PALAIS

      Résidence d’un souverain; parfois demeure vaste et imposante d’un prince ou d’un homme riche et puissant (Dan. 4:4; Luc 11:21; voir GOUVERNEUR [PALAIS DU]). Le mot hébreu hêkhal, qui signifie “palais”, est souvent appliqué au temple en tant qu’il est la résidence du Souverain Seigneur Jéhovah (I Sam. 1:9; I Rois 6:2; Esdras 5:14; Dan. 5:3). Les anciens palais étaient fréquemment des sortes de châteaux forts pourvus de remparts et d’énormes portes (Néh. 1:1; Esther 1:2). Les vastes cours et les luxueux jardins privés qui ornaient généralement l’enceinte du palais lui donnaient une splendeur royale. — Esther 1:5.

      La Bible mentionne les palais d’Assyrie (Nahum 1:1; 2:6), de Babylone (II Rois 20:18; II Chron. 36:7; És. 39:7; Dan. 1:4; 5:5) et de Perse (Esdras 4:14; Esther 7:7, 8). Ceux de Babylone sont appelés des “palais de délices”. (És. 13:22.) Le palais que Salomon s’est construit était l’un des plus magnifiques du monde antique, comme en témoigne la forte impression qu’il a fait sur la reine de Schéba. — I Rois 10:4, 5.

      Le palais de Salomon, situé sur le mont Moriah, au sud du temple, faisait partie d’un ensemble de bâtiments gouvernementaux qui ont été construits à cet endroit sur une période de treize ans. Ce complexe royal comprenait entre autres la Maison de la Forêt du Liban, le Portique des Colonnes et le Portique du Trône. Outre le palais du roi, il y avait aussi une maison spécialement réservée à la fille de Pharaon, une des nombreuses femmes de Salomon. — I Rois 7:1-8.

      La description du palais de Salomon est bien sommaire quand on la compare aux nombreux détails dont nous disposons sur la construction du temple. Toutefois, la dimension des pierres de fondement révèle que le palais devait être un édifice impressionnant. Ces pierres mesuraient en effet huit coudées (3,60 mètres) et dix coudées (4,40 mètres) de long. Comme leur largeur et leur épaisseur étaient certainement en proportion, elles devaient peser plusieurs tonnes. Les murs étaient en pierres coûteuses, soigneusement taillées conformément aux mesures prescrites, tant sur les surfaces intérieures qu’extérieures du bâtiment. — I Rois 7:9-11; voir Psaume 144:12.

      Le rédacteur du Psaume 45 pensait peut-être à la décoration et au mobilier du palais de Salomon lorsqu’il parla du “magnifique palais d’ivoire”. Le rédacteur divinement inspiré de la lettre aux Hébreux applique les paroles de ce psaume à Jésus Christ, le Roi céleste. — Ps. 45:8, 15; comparer les versets 6 et 7 45:6, 7 avec Hébreux 1:8, 9; Luc 4:18, 21. — Voir BOUCHE.

  • Palais, II
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    • PALAIS, II

      {Article non traduit.}

  • Palais du gouverneur
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    • PALAIS DU GOUVERNEUR

      Voir GOUVERNEUR (PALAIS DU).

  • Palal
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    • PALAL

      {Article non traduit.}

  • Palestine
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    • PALESTINE

      Pays situé à l’extrémité orientale de la Méditerranée, occupé autrefois par l’ancienne nation d’Israël. Ce nom est dérivé du latin Palaestina et du grec Palaïstinê, ce dernier mot venant lui-​même de l’hébreu Pelèshèth. Dans les Écritures hébraïques, Pelèshèth (traduit en français par “Philistie”) s’applique uniquement à la portion de territoire en bordure de mer qu’occupaient les Philistins (Ex. 15:14; Ps. 60:8; 83:7; 87:4; 108:9; És. 14:29, 31; Joël 3:4). Toutefois, Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, et d’autres écrivains postérieurs (Philon, Ovide, Pline, Josèphe, Jérôme) ont utilisé les termes grec et latin pour désigner tout le territoire connu auparavant sous les noms de “pays de Canaan” ou “pays d’Israël”. (Nomb. 34:2; I Sam. 13:19.) L’empereur Vespasien a employé lui aussi le mot “Palestine” sur les pièces qu’il a fait frapper pour commémorer la chute de Jérusalem en 70 de notre ère. Ce pays ayant été promis par Jéhovah à Abraham et à ses descendants (Gen. 15:18; Deut. 9:27, 28), c’est fort justement qu’il a également été appelé la Terre promise ou la terre de la promesse (Héb. 11:9). À partir du moyen âge, on l’a souvent appelé la Terre sainte.

      SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET FRONTIÈRES

      En un sens, la Palestine sert de trait d’union à trois continents: l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Elle est en effet placée au centre d’un cercle qui englobe les anciennes puissances mondiales que furent l’Égypte, l’Assyrie, la Babylonie, la Perse, la Grèce et Rome (Ézéch. 5:5). Bordée par de grands déserts à l’est et au sud ainsi que par la Grande Mer ou mer Méditerranée à l’ouest, la Palestine faisait aussi la liaison entre le Nil et l’Euphrate, notamment pour les caravanes qui sillonnaient les routes commerciales du monde.

      C’est Jéhovah lui-​même qui a établi les frontières de la Terre promise. Au sens le plus large du terme, celle-ci embrassait un territoire qui s’étendait “du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate” (Gen. 15:18; Ex. 23:31; Nomb. 34:1-12; Josué 1:3, 4; 15:4), limites qui n’ont été atteintes que durant les règnes de David et de Salomon. Pendant la plus grande partie de son histoire, Israël a étendu sa domination sur un territoire beaucoup plus restreint.

      Pour situer la frontière sud du pays, on pourrait tracer une ligne imaginaire qui irait de la pointe méridionale de la mer Morte à l’extrémité sud-est de la Méditerranée.

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