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  • Chefs de la terre pour mille ans
    La Tour de Garde 1974 | 15 mars
    • Chefs de la terre pour mille ans

      LA TERRE a vu paraître et disparaître de nombreux chefs. Gouvernants et gouvernés ont essayé toutes les formes de gouvernement imaginables, mais aucune n’a procuré un soulagement et un bonheur véritables au peuple. Cet état de choses existe depuis près de six mille ans.

      En réalité, tout au long de cette période, la terre a eu un seul chef, qui a dirigé tous ces systèmes mondiaux. Comment ? En exerçant son influence sur les hommes imparfaits qui les composent. Nous pouvons savoir si ce chef a été bon ou mauvais en considérant ce principe biblique de cause à effet : “Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie ; quand le méchant domine, le peuple gémit.” — Prov. 29:2.

      Or, depuis six mille ans, les hommes gémissent sous la domination invisible de celui que les Écritures appellent “le dieu de ce système de choses” et “le chef du monde”, l’adversaire de Dieu (II Cor. 4:4 ; Jean 12:31 ; 14:30). La Bible l’identifie à Satan le Diable (Rév. 12:9). Il a montré qu’il domine les gouvernements de la terre quand il a offert tous les royaumes du monde à Jésus Christ, à condition qu’il fasse un acte d’adoration devant lui. — Mat. 4:8-10.

      Mais les hommes qui désirent la paix, la vie et la liberté peuvent espérer quelque chose de meilleur que la situation présente. Ils peuvent croire de tout cœur à la véracité de cet autre passage des Proverbes : “Quand les méchants se multiplient, le péché s’accroît ; mais les justes contempleront leur chute.” — Prov. 29:16.

      Six millénaires d’histoire humaine sont près de s’achever. Cela paraît très long aux hommes. En revanche, aux yeux du Chef universel et par rapport à l’éternité, six mille ans ne sont que quelques jours, voire quelques heures. Toutefois, les hommes ont eu largement l’occasion de se rendre compte que leurs efforts n’offrent aucun espoir, mais qu’ils ont besoin du Royaume de Dieu, qu’il a préparé et qui est prêt à remplacer toutes les autres formes de domination de la terre. — II Pierre 3:8, 9.

      En un millénaire, le Royaume messianique de Dieu effacera toutes les conséquences néfastes de la domination six fois millénaire de Satan sur la terre. Jésus Christ est le Roi, mais il a avec lui 144 000 rois adjoints. De quel genre de chefs s’agit-​il ? Comment pouvons-​nous être certains qu’ils ne permettront pas que leur gouvernement se corrompe (car le moindre écart par rapport aux principes justes peut finalement corrompre un gouvernement entier ainsi que ses membres. “Un peu de levain fait fermenter toute la masse.” [Gal. 5:9]) ? Comment ces chefs manifestent-​ils les qualités requises pour assumer une charge aussi importante ?

      Évidemment, Jésus Christ se soucie beaucoup des qualités des rois qui lui seront associés. Il en est question à plusieurs reprises dans la vision qui a été donnée à l’apôtre Jean. Il écrivit :

      “Et je vis des trônes, et il y eut ceux qui s’y assirent, et le pouvoir de juger leur fut donné. Oui, je vis les âmes de ceux qui avaient été exécutés à la hache à cause du témoignage qu’ils avaient rendu à Jésus et pour avoir parlé de Dieu, et ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front et sur la main. Et ils vinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. (Les autres morts ne vinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent achevés.) C’est la première résurrection. Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; sur ceux-ci la seconde mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ et ils régneront avec lui pendant les mille ans.” — Rév. 20:4-6.

      Les trônes qu’a vus Jean étaient dans le ciel et non sur la terre, car le trône du Christ est dans les cieux (Rév. 3:21). Le nombre de ces chefs n’est pas indéterminé. Ils sont 144 000, correspondant aux 144 000 Israélites spirituels qui sont marqués du “sceau du Dieu vivant” et qui ‘suivent l’Agneau [Jésus Christ] peu importe où il va’. (Rév. 7:1-8 ; 14:1-5.) Jean voyait là le commencement du jour du jugement, qui durera mille ans. Il y a dix neuf siècles, il en fut question devant la cour de l’Aréopage, à Athènes, en ces termes :

      “[Dieu] a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts.” — Actes 17:31, Sg.

      “Exécutés à la hache”

      Comment pouvons-​nous être sûrs que ces 144 000 chefs se montreront aussi fidèlement attachés à la justice que leur Conducteur, Jésus Christ, le Roi messianique ? La vision nous révèle qu’avant leur résurrection pour être rois, ils ont été “exécutés à la hache”. Pourquoi ? “À cause du témoignage qu’ils avaient rendu à Jésus et pour avoir parlé de Dieu.” (Rév 20:4). Comme Jésus, ils ont remporté la victoire sur le monde en refusant de renoncer à leur fidélité à Dieu. Ils ont continué de rendre témoignage au Royaume de Dieu, à Jésus, son Roi, à Dieu son Créateur, et à sa domination prochaine de la terre. Seule leur mort pouvait faire cesser leur témoignage fidèle.

      Ce texte ne signifie pas que chacun des 144 000 futurs rois a été littéralement exécuté à la hache, ou décapité. L’apôtre Jacques a été tué par l’épée sur l’ordre d’Hérode Agrippa Ier (Actes 12:1, 2). Selon la tradition, l’apôtre Paul aurait été décapité à Rome (II Tim. 4:6-8). Certains ont été mis à mort de différentes manières, tandis que d’autres ont eu une mort “naturelle”.

      Toutefois, tous sont restés fidèles jusqu’à leur mort (Rév. 2:10). Ils devaient mourir pour être transformés, pour passer de la nature humaine à la nature “divine” (spirituelle, semblable à Dieu) par la résurrection, à l’exemple du Christ (II Pierre 1:4). Ils devaient connaître une “mort comme la sienne”, afin de “parvenir à cette résurrection d’entre les morts qui a lieu plus tôt”. (Phil. 3:10, 11.) Ils ne sont pas morts à cause de leurs péchés. Leur mort est donc considérée comme “sacrificielle”, comme celle du Christ. Paul écrivit : “Si nous sommes devenus unis à lui dans la ressemblance de sa mort, nous serons assurément aussi unis à lui dans la ressemblance de sa résurrection.” — Rom. 6:5.

      Alors, comment peut-​on dire qu’ils ont été “exécutés à la hache” ? Dans l’Empire romain, le pouvoir d’exécuter les jugements était symbolisé par une hache placée dans un faisceau de verges, appelée fasces. Ce symbole a été popularisé par Mussolini durant son régime “fasciste” en Italie.

      En fait, l’État politique exécute les 144 000 héritiers du Royaume en les jugeant indignes de vivre sous son autorité. C’est en quelque sorte comme s’il les condamnait à mort, parce que le monde les hait (Jean 17:14 ; Mat. 24:9). Tout comme les apôtres, ils sont “indésirables” aux yeux des dirigeants religieux et politiques du monde. — I Cor. 4:13.

      Ils n’ont pas adoré la “bête sauvage”

      Nous pouvons encore être assurés de la fidélité indéfectible des 144 000 rois en considérant une autre raison pour laquelle ils ont été “exécutés à la hache”. C’est parce qu’ils n’ont “adoré ni la bête sauvage ni son image” et qu’ils n’ont pas “reçu la marque sur le front et sur la main”. — Rév. 20:4.

      S’ils ont été “exécutés à la hache”, ce n’est pas parce qu’ils se seraient livrés à des activités religieuses fanatiques ou révolutionnaires ou immiscés dans les affaires politiques. C’est plutôt parce qu’ils sont restés neutres quant à la politique, quelles qu’en soient les expressions et les activités sur toute la terre. Ils ont pris position pour le Royaume de Dieu, le considérant comme le seul espoir de l’humanité. Au vingtième siècle, le reste de ces héritiers du Royaume n’a pas non plus rendu un culte à l’Organisation des Nations unies pour le maintien de la paix et de la sécurité mondiales.

      Ne pas ‘adorer’ l’État politique ni son “image”, l’Organisation des Nations unies, signifie ne pas reporter sur ces instruments humains l’espérance que l’on doit mettre dans le Royaume de Dieu ni lui accorder la soumission qui revient à celui-ci. Bien au contraire, ces frères spirituels du Christ continuent à proclamer le Royaume. Ils n’ont pas “la marque sur le front et sur la main”. Autrement dit, ils ne sont pas identifiés à des esclaves de l’État et ne lui accordent pas leur soutien dans ses activités mondiales, souvent bestiales. Ils ne recherchent pas de charges politiques ni ne votent pour les candidats à celles-ci. Ils refusent de participer aux guerres sanguinaires.

      Toutefois, ces témoins chrétiens de la souveraineté de Dieu ne s’opposent jamais à l’État dans ces domaines. Ils ‘rendent les choses de César à César’ en se soumettant aux lois sur l’impôt ainsi qu’à toutes celles du pays qui ne sont pas contraires aux lois divines consignées dans la Bible. Ce n’est que lorsque “César” exige ce qui appartient à Dieu, c’est-à-dire le culte, l’offrande de sa personne ou toute autre chose qui les empêcherait de reconnaître la souveraineté de Jéhovah, qu’ils doivent refuser, choisissant d’“obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes”. C’est ce qui provoque, symboliquement parlant, et parfois au sens propre du terme, leur ‘exécution à la hache’ — Mat. 22:21 ; Actes 5:29.

      Ils ne désirent pas être “exécutés à la hache” ; ils ne recherchent ni la persécution ni le martyre. Cependant, ils sont prévenus qu’ils encourent la haine du monde en rendant témoignage à Jésus en tant que Christ et Roi et en déclarant que Dieu est le seul Chef légitime de l’univers (y compris la terre). Ils savent qu’ils doivent imiter le Christ en restant intègres envers Dieu jusqu’à leur mort. — I Pierre 2:21.

      L’assurance d’un gouvernement juste

      Ne pouvons-​nous pas être absolument certains que ces rois dirigés par le Christ exerceront une domination juste, équitable et miséricordieuse ? À leur sujet, la Bible dit que “dans leur bouche il ne s’est pas trouvé de fausseté ; ils sont sans tache”. (Rév. 14:5.) Dieu est sûr d’eux ; or, son jugement et son discernement sont parfaits et infaillibles. Il dit qu’ils sont ‘saints’, c’est-à-dire tout à fait purs et justes (Rév. 20:6). Après avoir montré comment Dieu mène à son terme le rassemblement de son Israël spirituel, qui constitue le corps complet des 144 000 héritiers du Royaume, l’apôtre Paul s’exclama : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables !” — Rom. 11:33.

      Pouvons-​nous avoir ne serait-​ce qu’un aperçu de ce que sera le règne millénaire ? Oui, la Bible nous en donne une vision prophétique. Dans d’autres articles à venir, nous espérons vous faire connaître certaines des bonnes choses qu’il apportera, ce qui vous en donnera une idée.

      Dans le même temps, si vous étudiez la Bible et si vous fréquentez certains des héritiers du Royaume encore sur la terre ainsi que leurs compagnons, vous pouvez même avoir un “gage” ou un avant-goût de ce qu’apportera cette domination juste pour introduire la paix et la sécurité véritables ainsi que l’amour entre tous les hommes. Les témoins de Jéhovah aiment cette compagnie, et vous l’apprécierez sans doute. Pour vous en rendre compte par vous-​même, nous vous invitons à fréquenter leurs réunions dans la Salle du Royaume locale.

  • Une invitation spéciale vous est adressée
    La Tour de Garde 1974 | 15 mars
    • Une invitation spéciale vous est adressée

      Le jour : le 7 avril 1974, après 18 heures.

      L’événement : la Commémoration annuelle de la mort du Christ.

      Le lieu : la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah de votre localité.

      Vous êtes cordialement invité à y assister.

      POURQUOI sera-​t-​il avantageux pour vous d’être présent à cette célébration ? Parce qu’elle concerne le genre de gouvernement sous lequel tous les amis de la justice vivront dans l’ordre nouveau et proche, promis par Dieu. Si vous espérez un bon gouvernement, vous serez très encouragé par cette réunion.

      Cette célébration annuelle, instituée par Jésus Christ la nuit qui précéda sa mort, est un repas de communion. Toutefois, il n’est pas destiné à apaiser la faim. Il présente certains symbolismes d’une grande signification pour nous. Quatre rédacteurs bibliques nous en font le récit. Jésus avait pris le repas pascal juif en compagnie de ses apôtres, le soir du 14 nisan de l’an 33 de notre ère, selon le calendrier juif. Pendant ce repas pascal, il avait renvoyé le traître Judas (Jean 13:26, 27, 30). L’historien Luc raconte ce qui s’est passé :

      “Il [Jésus] prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci signifie mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’ De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’” — Luc 22:19, 20 ; Mat. 26:26-30 ; Marc 14:22-26 ; I Cor. 11:23-26.

      Par ses paroles : “Ne cessez de faire ceci”, Jésus ordonnait à tous les chrétiens admis dans la nouvelle alliance de se réunir pour cette célébration. Toutefois, cette Commémoration est très importante pour les autres chrétiens, pour tous ceux qui aiment la justice et le bien, et qui désirent vivre dans la paix et l’unité avec leurs semblables. Grâce à une bonne intelligence de cette fête commémorative, vous connaîtrez la réponse aux principales questions relatives à la vie. Peut-être vous êtes-​vous déjà posé celles-ci : Pourquoi tous les hommes meurent-​ils ? Y a-​t-​il un espoir de résurrection pour les morts ? La terre sera-​t-​elle un jour gouvernée dans la paix et la justice ? Tous les bons vont-​ils au ciel, ou certains auront-​ils la possibilité de vivre à jamais sur la terre ?

      La nouvelle alliance

      La nuit de ce repas symbolique, Jésus déclara que son sang validait la “nouvelle alliance”. Qu’est-​ce que la “nouvelle alliance” ? C’est un ‘contrat’ entre Jéhovah Dieu et un nombre déterminé de personnes particulièrement ‘choisies, précieuses auprès de Dieu’, et destinées à former une “prêtrise royale”. — I Pierre 2:4, 9.

      Jésus Christ est le Médiateur de cette alliance. L’apôtre Paul écrit : “Il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes un homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour tous.” (I Tim. 2:5, 6). L’effusion du sang de Jésus

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