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HesbonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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elle était destinée à persifler les Moabites et à immortaliser la victoire de Sihon. En revanche, si elle émanait des Israélites, elle signifiait que, tout comme Sihon avait arraché Hesbon aux Moabites, de même Israël prendrait cette ville et bien d’autres aux Amorites. Dans ce cas, le sarcasme aurait porté sur le fait suivant: La victoire de Sihon n’avait servi qu’à frayer la voie aux Israélites, pour que ceux-ci prennent possession d’un pays qu’ils n’auraient pas été habilités à conquérir sans cela. — Nomb. 21:26-30; Deut. 2:9.
Le roi Sihon refusa d’autoriser les Israélites conduits par Moïse à traverser pacifiquement son pays et se prépara à leur livrer bataille, mais Jéhovah donna la victoire à son peuple. Les villes amorites furent vouées à la destruction; tel fut sans doute le sort de Hesbon (Deut. 2:26-36; 3:6; 29:7; Juges 11:19-22). Quelque temps après, les Rubénites rebâtirent Hesbon (Nomb. 32:37), car c’était l’une des villes que Moïse leur avait données (Josué 13:15-17). Située sur la frontière qui séparait Ruben de Gad, Hesbon fut plus tard incluse dans le territoire de Gad. Elle figure parmi les quatre villes gadites qui furent attribuées aux Lévites. — Josué 21:38, 39; I Chron. 6:77, 80, 81.
Par la suite, les Moabites durent s’emparer à nouveau de Hesbon. En effet, Ésaïe et Jérémie mentionnent cette ville dans leurs déclarations solennelles sur la ruine de Moab (És. 15:4; 16:7-9; Jér. 48:2, 34, 45). Jérémie, pour sa part, parle aussi de cette ville dans une déclaration solennelle contre Ammon (Jér. 49:1, 3). Au dire de certains commentateurs, cela signifierait que Hesbon était à cette époque-là tombée aux mains des Ammonites. Selon d’autres, il faudrait comprendre soit que Hesbon de Moab allait subir le même sort qu’Aï, ou bien qu’il s’agissait d’une autre Hesbon, située, celle-ci, dans le territoire d’Ammon.
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HeschmonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HESCHMON
{Article non traduit.}
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HeschvanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HESCHVAN
{Article non traduit.}
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HésedAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HÉSED
{Article non traduit.}
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HesronAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HESRON
{Article non traduit.}
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HesronitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HESRONITES
{Article non traduit.}
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HethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HETH
(peut-être “terreur, effroi”).
Deuxième fils de Canaan dans l’énumération biblique et arrière-petit-fils de Noé par Cham (Gen. 10:1, 6, 15; I Chron. 1:13). Heth fut l’ancêtre des Hittites (I Rois 10:29; II Rois 7:6; voir HITTITES), dont une branche s’installa dans la région montagneuse de Juda (Ex. 3:8). Près de Hébron, en effet, Abraham acheta à Éphron le Hittite le champ de Macpélah et la grotte qui s’y trouvait pour en faire une sépulture (Gen. 23:2-20; 25:8-10; 49:32). Le nom Heth se rencontre quatorze fois dans le texte biblique, dont dix fois dans l’expression “fils de Heth”. Deux des femmes d’Ésaü, qui venaient d’entre les “filles de Heth” (encore appelées “filles de Canaan”), furent une source de chagrin pour ses parents. — Gen. 26:34, 35; 27:46; 28:1, 6-8.
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ḤéthAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ḤÉTH
{Article non traduit.}
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HethlonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HETHLON
{Article non traduit.}
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HeureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HEURE
(gr. hôra).
Mot utilisé dans les Écritures grecques chrétiennes pour désigner une courte période de temps, un moment fixé, précis, ou encore une division du jour.
Peut-être les anciens Israélites divisaient-ils la journée en quatre parties (Néh. 9:3). La nuit, elle, était divisée en trois périodes appelées “veilles”. Ainsi, il est question des “veilles de la nuit” (Ps. 63:6), de la “veille du milieu de la nuit” (Juges 7:19) et de la “veille du matin”. — Ex. 14:24; I Sam. 11:11.
Rien dans la Bible n’indique que les anciens Hébreux décomposaient le jour en vingt-quatre parties égales, ou le jour et la nuit respectivement en douze parties. D’ailleurs on ne trouve pas le mot “heure” dans les Écritures hébraïques.
LE JOUR DE VINGT-QUATRE HEURES
On dit que ce sont les Égyptiens qui divisèrent le jour en vingt-quatre heures, douze pour la journée et douze pour la nuit. Du fait du changement de saison, les heures n’avaient pas toujours la même durée. Ainsi, en été, les heures du jour étaient plus longues que les heures de la nuit (sauf à l’équateur). Notre division moderne du jour en vingt-quatre heures de soixante minutes est le résultat d’une combinaison entre la façon de calculer des Égyptiens et les mathématiques babyloniennes, ce qui a donné un système sexagésimal (basé sur le chiffre soixante). La division du jour de minuit à minuit sans variation saisonnière de la durée de chaque heure, qui est plus récente, a peut-être été introduite par les Romains.
AU PREMIER SIÈCLE
Au premier siècle de notre ère, les Juifs divisaient la journée en douze heures, à partir du lever du soleil. “N’y a-t-il pas douze heures de lumière dans le jour?” demanda Jésus (Jean 11:9). Comme mentionné plus haut, la durée des heures variait d’un jour à l’autre selon la saison. Elles n’étaient égales qu’au moment des équinoxes. Les légères différences, peu importantes en Palestine, n’avaient probablement aucun inconvénient majeur. Le début de la journée correspondait à ce qui est aujourd’hui environ six heures du matin. Dans l’illustration des ouvriers dans la vigne, Jésus parle de la troisième, de la sixième, de la neuvième et de la onzième heure, puis, une heure plus tard, du “soir” (qui était la douzième heure). Cela correspondrait aujourd’hui aux tranches horaires comprises respectivement entre huit et neuf, onze et douze, quatorze et quinze, seize et dix-sept, et dix-sept et dix-huit heures (Mat. 20:3, 5, 6, 8, 12). Minuit et le “chant du coq” sont d’autres expressions de temps utilisées dans les Écritures grecques chrétiennes (Marc 13:35; Luc 11:5; Actes 20:7; 27:27; voir CHANT DU COQ). Il semble que sous la domination des Romains les Juifs aient adopté le système de leurs conquérants qui divisaient la nuit en quatre veilles et non en trois comme ils le faisaient auparavant. — Luc 12:38; Mat. 14:25; Marc 6:48.
CONTRADICTION APPARENTE
Certains ont attiré l’attention sur ce qui, à première vue, paraît être une contradiction entre le récit de Marc 15:25, selon lequel Jésus a été attaché sur un poteau la troisième heure, et celui de Jean 19:14, où l’événement est situé à peu près dans la “sixième heure”. Cependant, Jean, qui eut la possibilité de consulter le récit de Marc, aurait très bien pu répéter la même indication de temps. Si donc il a situé l’événement à un autre moment, ce fut sans doute à dessein.
À ce propos, nous pouvons noter que dans la Bible tous les récits ne sont pas rédigés dans un ordre chronologique exact. Ils relatent plutôt les faits importants, certains récits ajoutant des détails différents de ceux qui figurent dans d’autres. Chacun des quatre évangélistes rapporte avec des précisions différentes les événements qui marquèrent le jour de la mort de Jésus et la nuit précédente. Ainsi, lorsque Marc parlait de la troisième heure, il pouvait entendre le début des événements qui allaient aboutir à la mise au poteau de Jésus, y compris sa flagellation, châtiment si cruel que certains en mouraient. D’ailleurs, cela pourrait expliquer pourquoi il a fallu que quelqu’un l’aide à porter le poteau de supplice jusqu’au Golgotha. Tous les événements dramatiques de ce matin-là: la flagellation de Jésus, les moqueries des soldats à son adresse ainsi que la lente et pénible marche jusqu’au lieu de supplice, ont donc pu prendre du temps, si bien que “c’était environ la sixième heure” lorsque Jésus fut effectivement cloué sur le poteau.
AUTRES USAGES
Le mot hôra est souvent utilisé dans les Écritures grecques chrétiennes dans le sens de “immédiatement” ou pour indiquer une courte période de temps. Une femme qui avait touché la frange du vêtement de dessus de Jésus fut guérie “dès cette heure”. (Mat. 9:22.) Le mot “heure” peut encore désigner un moment spécial ou très important, ou bien le début de celui-ci, qui n’est pas fixé avec précision. Ainsi, Jésus déclara: “Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît.” (Mat. 24:36). “L’heure vient où quiconque vous tuera s’imaginera avoir servi Dieu par un service sacré.” (Jean 16:2). Et encore: “L’heure vient où je ne vous parlerai plus en comparaisons.” — Jean 16:25.
Comme nous l’avons déjà dit, le mot “heure” peut aussi désigner un certain “moment du jour”. Par exemple, parlant de la grande foule qui avait suivi Jésus dans un endroit désert, les disciples dirent au Seigneur: “L’endroit est désert et l’heure est déjà fort avancée; renvoie les foules.” — Mat. 14:15; Marc 6:35.
EMPLOI SYMBOLIQUE OU FIGURÉ
Au sens figuré ou symbolique, l’“heure” désigne une période de temps relativement courte. À la foule qui venait l’arrêter, Jésus déclara: “C’est ici votre heure et l’autorité des ténèbres.” (Luc 22:53). Au sujet des dix cornes de la bête sauvage de couleur écarlate, il est dit qu’elles représentent dix rois qui reçoivent autorité comme rois, “pour une heure”, avec la bête sauvage (Rév. 17:12). Il est écrit au sujet de Babylone la Grande: “En une heure est venu ton jugement!” (Rév. 18:10). Se fondant sur l’illustration du blé et de la mauvaise herbe donnée par Jésus et rapportée en Matthieu 13:25, 38, sur les avertissements de Paul en Actes 20:29 et en II Thessaloniciens 2:3, 7 concernant l’apostasie à venir, et sur la déclaration de Pierre en II Pierre 2:1-3, Jean, le dernier apôtre encore en vie, put dire: “Petits enfants, c’est la dernière heure, et, comme vous avez appris que l’antichrist vient, voici que dès maintenant il est survenu beaucoup d’antichrists; d’où nous savons désormais que c’est la dernière heure.” Cette “dernière heure”, la fin de la période apostolique, fut effectivement très courte. Après celle-ci l’apostasie allait se manifester pleinement. — I Jean 2:18.
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HeureuxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HEUREUX
Voir BONHEUR.
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HézionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HÉZION
{Article non traduit.}
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HézirAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HÉZIR
{Article non traduit.}
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HezroAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HEZRO
{Article non traduit.}
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HibouAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HIBOU
[héb. kôs; yanshouph (yanshôph); ʼoaḥ].
Les hiboux constituent un groupe important parmi les rapaces nocturnes et sont mentionnés plusieurs fois dans le récit biblique. On pensait autrefois qu’ils étaient apparentés à la famille des éperviers, mais on les associe généralement à d’autres nocturnes, tels que l’engoulevent.
Les hiboux ont un bec court, mais crochu, et de puissantes serres comme les éperviers; ils s’en distinguent cependant par leur tête large, leurs yeux et leurs oreilles de grande taille. Ils ont également un doigt externe opposable aux autres, ce qui leur permet de saisir fermement toutes sortes de proies. Grâce à ses grands yeux, dont il peut varier la grandeur de l’iris, le hibou utilise au maximum la faible lumière de la nuit. Contrairement à la plupart des autres oiseaux, sa vision est binoculaire, c’est-à-dire qu’il peut voir un objet avec les deux yeux à la fois. Son plumage soyeux, d’un brun tacheté et constitué d’un ensemble de plumes compliqué, donne généralement une impression exagérée de la grosseur de son corps. Selon un article du Scientific American (avril 1962, p. 78), le vol du hibou est extrêmement silencieux; le plumage très soyeux du dessus de ses ailes ainsi que les bords duveteux de celles-ci contribuent probablement à amortir les vibrations de l’air. Le hibou peut donc planer silencieusement dans l’obscurité et s’abattre sans bruit sur sa proie prise au dépourvu. Il se nourrit essentiellement de rongeurs, mais aussi de petits oiseaux et d’insectes. Le cri des hiboux va du cri strident au hululement grave.
Certains pensent que l’oiseau appelé kôs en hébreu, et qui est classé parmi les oiseaux ‘impurs’ (Lév. 11:13, 17; Deut. 14:16), serait la “chevêche” (Athene noctua). (Pirot-Clamer; CT; Lexicon in Veteris Testamenti Libros, p. 428, de Koehler et Baumgartner.) Le même mot hébreu (kôs) est traduit ailleurs par “coupe” (Gen. 40:11); aussi quelques-uns croient-ils qu’il est utilisé pour désigner le hibou en raison des deux “disques” faciaux caractéristiques qu’il a autour des yeux, sorte de soucoupes faites de plumes rigides et rayonnantes. D’autres font le rapprochement entre ce mot hébreu et le cri de l’oiseau, celui de la chevêche étant une sorte de “quiou-quiou” plaintif. La chevêche, qui mesure environ 25 centimètres, est l’un des hiboux les plus largement répandus en Palestine. On la rencontre dans les fourrés, les oliveraies et les ruines abandonnées. Affligé par son isolement, un psalmiste se disait être “comme la chevêche des lieux désolés”. (Ps. 102:6.) Le mot arabe qui désigne cette espèce particulière de hiboux signifie fort à propos “mère des ruines”.
Dans la liste des oiseaux ‘impurs’ donnée par la loi de Moïse, on trouve un animal portant le nom hébreu de yanshouph (ou yanshôph). Pour certains, ce mot désigne un “ronflement” ou “un souffle violent” de mot hébreu pour “souffler” étant nâshaph), mais d’autres l’associent au “crépuscule” (héb. néshéph), ce qui indiquerait simplement qu’il s’agit d’un oiseau nocturne (Lév. 11:17; Deut. 14:16). Selon l’Interpreter’s Dictionary of the Bible (t. II, p. 252), ce nom est “employé pour l’Otus, le hibou brachyote”, alors que Koehler et Baumgartner (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, p. 386) donnent “le moyen duc”. Cet oiseau d’environ 40 centimètres de long est pourvu, de chaque côté de sa tête large, de plumes érectiles qui ressemblent à des oreilles. Il hante les régions boisées ou désolées. Il figure parmi les créatures qui résideraient dans les ruines d’Édom. — És. 34:11.
Il fut annoncé que dans les ruines de Babylone les maisons abandonnées seraient “remplies de hiboux grands ducs [forme plurielle de ʼoaḥ]”. (És. 13:21.) Ces
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