-
Ce que Dieu a promisRéveillez-vous ! 1974 | 8 octobre
-
-
ici. — Michée 5:2 ; És. 7:14 ; Dan. 9:25, 26 ; Ps. 41:9 ; És. 53:12 ; Ps. 16:10.
La conclusion raisonnable qui s’impose est celle-ci : ce que Dieu a promis se réalisera exactement comme il l’a annoncé. Nous ne pouvons mettre de côté le témoignage d’hommes fidèles qui, bien que n’ayant aucun intérêt à agir ainsi, ont exalté Dieu à la fin de leur vie en reconnaissant qu’il avait réalisé ses promesses, au lieu de chercher à se glorifier eux-mêmes. C’est ainsi que Josué, qui conduisit les Israélites dans leur conquête de la Terre promise, leur déclara : “Vous savez bien de tout votre cœur et de toute votre âme que n’est restée sans effet aucune parole de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah, votre Dieu.” — Josué 23:14.
On ne trouve nulle part ailleurs que dans la Bible la promesse de choses que les hommes désirent et dont ils ont besoin. Où trouve-t-on, ailleurs que dans la Bible, la promesse de la paix véritable, de la disparition du crime, de la santé, de la sécurité, de la prospérité et de la vie éternelle ? Ne désirez-vous pas réellement ces choses ? Ces promesses merveilleuses ne méritent-elles pas que vous les examiniez attentivement ?
-
-
La promesse de Dieu tarde-t-elle à se réaliser ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 octobre
-
-
La promesse de Dieu tarde-t-elle à se réaliser ?
QUAND on vous parle de la promesse de Dieu d’introduire des jours meilleurs, partagez-vous la pensée de ceux qui disent : “Si Dieu veut établir de bonnes conditions sur la terre, pourquoi ne l’a-t-il pas fait depuis longtemps ?”
Pourtant, n’apprécions-nous pas tous le privilège de disposer du libre arbitre, c’est-à-dire de la liberté de choisir ?
En réalité, c’est l’homme lui-même qui pratiquement dès le début de l’Histoire a choisi de se diriger à son gré, selon sa propre volonté. À l’origine, il a été fait à l’image et selon la ressemblance de Dieu, donc avec une intelligence et le libre arbitre. Dieu respecte ce fait et agit avec l’homme comme avec une personne intelligente et non pas comme avec un animal qui ne raisonne pas, ni même comme avec un enfant irresponsable.
Maintenant, si Dieu avait imposé arbitrairement sa domination aux hommes qui ne la désiraient pas, que serait devenu leur libre arbitre ? Après qu’Adam eut rejeté sa domination, Dieu laissa aux hommes la possibilité de se diriger eux-mêmes. Ils ont eu suffisamment de temps pour constater l’échec de leur mode de gouvernement qui ne tient pas compte de Dieu et pour comprendre quel genre de domination est vraiment préférable pour eux.
Pour voir avec quel sérieux et quelle patience Dieu agit en cette affaire, considérons, par exemple, ses relations avec Abraham (Abram). Il promit de donner le pays de Canaan à sa postérité. Mais Abraham et ses descendants ont dû attendre quatre cents ans avant d’en prendre possession. Pourquoi ? Parce que, comme l’expliqua Dieu, “la faute des Amorites [les habitants du pays] n’est pas encore complète”. — Gen. 15:13-16.
Ainsi, Dieu offrit aux indigènes de Canaan et à leurs chefs la possibilité de réformer leurs voies, mais ils s’enfoncèrent davantage encore dans la corruption. Il ne leur prit pas arbitrairement leur pays. Comme un arbre malade qui ne produit que des fruits pourris, les Cananéens devinrent de plus en plus vils ; ils offraient des enfants en sacrifice aux idoles, leur culte du sexe s’accompagnait de pratiques obscènes et perverties, et ils étaient corrompus et malades. En toute justice, ils méritaient d’être enlevés du pays. C’est seulement à ce moment-là, des siècles plus tard, que Dieu ordonna leur destruction. — Lév. 18:21-28.
La patience de Dieu — une bonne chose pour les hommes
En se montrant tolérant envers les hommes, Dieu a donc laissé se développer la situation au point que tous puissent reconnaître qu’il a moralement et légitimement le droit d’enlever aux hommes égoïstes le pouvoir de gouverner et d’introduire sa propre domination céleste selon la justice et la droiture. Les personnes raisonnables s’en réjouiront. Comme devant un tribunal, Dieu a laissé les preuves s’amonceler, de sorte que personne ne peut l’accuser d’avoir usé de méthodes arbitraires, dictatoriales ou déraisonnables. En réalité, ce n’est pas pour son avantage personnel que Dieu agit ainsi, mais pour le bien de l’humanité, afin qu’elle sache que lorsqu’il intervient, cela est parfaitement justifié.
Par conséquent, dans la période de temps que Dieu a accordée aux hommes pour qu’ils s’efforcent de se diriger eux-mêmes, il a prévu un moment précis où il mettra fin à cette domination mauvaise. Étant le Créateur, il sait ce qu’il veut et connaît toutes les circonstances ; il peut donc choisir le meilleur moment pour faire cesser les efforts vains des hommes. De plus, contrairement aux hommes, il a le pouvoir et le désir de faire disparaître tous les effets de l’injustice qui afflige l’humanité depuis le moment où il s’est abstenu d’intervenir pour établir une domination juste sur la terre. “On ne se remémorera pas les [mauvaises] choses précédentes, et elles ne monteront pas au cœur” pour ternir le bonheur que rendra possible la domination du Royaume de Dieu. — És. 65:17.
Ayant le pouvoir de réaliser sur-le-champ ses desseins et ses promesses, c’est DIEU qui a fait preuve d’endurance, de longanimité et de patience. Il a supporté toutes sortes d’insultes et a été témoin de terribles injustices ; mais il a fait preuve de maîtrise de soi, afin de réaliser son dessein de manière à permettre le bonheur de tous.
L’apôtre Pierre écrivit : “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse,
-