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La religion de vos parents est-elle bonne pour vous ?La Tour de Garde 1969 | 1er mars
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impression sur les proches parents d’Abraham que certains d’entre eux finirent par s’unir à lui dans la pratique du vrai culte. Quelle magnifique récompense pour s’être fidèlement attaché à la religion approuvée par Dieu ! — Gen. 24:4, 50, 51.
Le jeune couple dont il était question au début de cet article fut, lui aussi, abondamment béni pour s’en être tenu à sa décision de changer de religion. En dépit de la forte opposition qu’il rencontra de la part de ses parents, voici ce qui s’est passé, selon ce que nous apprend le jeune mari :
“Chaque fois que ma mère venait nous voir, ma femme et moi parlions entre nous des vérités que nous avions apprises dans la Parole de Dieu : le nom de Dieu, comment prier, la condition des morts, etc. À force de nous entendre discuter de ces vérités, elle commença à réfléchir, à faire des comparaisons. C’était déjà un progrès, car toute sa vie durant, elle n’avait jamais douté que les prêtres eussent toute la vérité, et rien que la vérité. Et maintenant voici qu’elle se disait : ‘Pourquoi ne mentionnent-ils jamais le nom de Jéhovah ? Pourquoi gardent-ils la Bible pour eux ? Pourquoi disent-ils que l’âme est immortelle alors que la Bible dit qu’elle meurt ?’” — Ézéch. 18:4 ; És. 53:12, Da.
Finalement, la mère exprima le désir d’apprendre les choses dont parlaient ses enfants. Voici ce que nous écrit le fils : “Imaginez notre joie le jour où notre patience fut récompensée, lorsque notre mère nous demanda de lui parler de la Bible et de Jéhovah. ‘Je commence à croire, dit-elle, qu’après tout les catholiques ne détiennent pas toute la vérité.’ Quelques mois ont passé depuis, et maintenant notre mère partage avec zèle les vérités bibliques qu’elle a apprises avec d’autres personnes. Il en est de même de mes deux sœurs. Elles envisagent de nous imiter bientôt, ma femme et moi, en symbolisant par le baptême le don de leur personne à Jéhovah Dieu, afin de le servir.”
Quel bonheur et quelle union les vérités bibliques ont apportés à cette famille ! La mère est très heureuse que ses enfants n’aient pas accepté sans contestation de suivre la religion dans laquelle ils avaient été élevés. Cette religion n’était bonne pour aucun d’entre eux. Cela devrait vous inciter à examiner votre situation et à vous demander : La religion de mes parents est-elle bonne pour moi ?
LA BONNE RELIGION POUR VOUS
Comment déterminerez-vous quelle est la bonne religion pour vous ? Le fait que vos parents soient des gens sincères, pieux, menant une vie pure, et qu’ils assistent régulièrement aux offices religieux, est-il une preuve que leur religion est bonne pour vous ? On pourrait le penser ; toutefois, remarquez que, selon l’apôtre Paul, cela n’est pas suffisant.
Dans la lettre que, de sa prison, il écrivit à Timothée, il dit que la mère et la grand-mère de ce jeune homme étaient des modèles de foi (II Tim. 1:5). Elles menaient une vie morale pure. Mais elles faisaient davantage. Dans l’exhortation qu’il adressa ensuite à son jeune compagnon, l’apôtre laissa entendre pourquoi la religion de la mère de Timothée convenait à son fils ; il dit : “Demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été convaincu, sachant de quelles personnes tu les as apprises [de sa mère et de sa grand-mère] et que, depuis ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus.” — II Tim. 3:14, 15.
Avez-vous remarqué que la mère de Timothée lui enseignait les “saintes lettres” ? Les écrits inspirés de la Parole de Dieu disponibles durant l’enfance de Timothée étaient les trente-neuf livres qui composent les Écritures hébraïques. L’Évangile de Matthieu fut rédigé en 41 de notre ère, et aux environs de 47-48, l’apôtre Paul entreprit son premier voyage missionnaire ; c’est sans aucun doute à cette époque que Loïs et Eunice entrèrent en contact avec la vérité chrétienne et devinrent des disciples du Christ. Dès lors, ces femmes fidèles purent instruire Timothée dans les Écritures en ce qui concerne “la foi qui est relative à Christ Jésus”. Leur religion les équipait pour cette tâche.
La religion de vos parents les prépare-t-elle à remplir ce rôle ? Sont-ils capables de se reporter directement à la Bible quand on les interroge sur Dieu, son Fils Jésus-Christ, sur les desseins divins et la conduite qu’il convient d’adopter, à l’instar de la mère et de la grand-mère de Timothée ? Si la réponse est négative, alors vous devriez vous demander sérieusement si leur religion est bonne pour vous. En effet, la vraie religion aide ses adeptes à devenir capables de donner cette instruction vitale.
Il ne suffit pas de penser que la religion de vos parents est bonne pour vous. S’ils ne sont pas en mesure de prouver l’exactitude de leurs croyances à l’aide des Écritures, leur ferveur ou sincérité religieuse, si profonde soit-elle, ne rendra pas ces croyances véridiques. Il est insensé de dire : “Si ma religion est assez bonne pour mon père et pour ma mère, elle est assez bonne pour moi.” Que serait-il arrivé si Rahab avait raisonné ainsi, si elle s’était confiée dans les dieux de ses parents et avait continué de les adorer ? Eh bien ! elle et les siens auraient subi la destruction en même temps que les autres habitants de Jéricho ! Par contre, étant donnée sa position courageuse en faveur du vrai Dieu Jéhovah, “Josué laissa la vie à Rahab la prostituée, à la maison de son père, et à tous ceux qui lui appartenaient”. — Josué 6:23-25.
De même, à notre époque, toute la fausse religion fait face à un jugement de condamnation. Par conséquent, sondez les Écritures. Examinez avec soin votre religion à la lumière de leur enseignement. Abandonnez la fausse religion, comme la Bible l’ordonne : “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous.” (II Cor. 6:17). Recherchez la religion qui prend la Bible au sérieux et rend chacun de ses adeptes capable de devenir un ministre de Dieu. C’est là la religion qu’il vous faut. Acceptez-la, et jouissez de la protection et de la bénédiction de Dieu.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 1er mars
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Questions de lecteurs
● Au cours de l’année dernière, j’ai eu quelques difficultés d’ordre financier, et depuis que je lis vos publications, je me demande si j’agirais honnêtement en déposant mon bilan. La Bible dit-elle quelque chose à ce sujet ?
Il est évident que la Bible ne parle pas des lois qui, à notre époque, régissent la faillite ; elle nous apprend cependant que les personnes qui ne payaient pas leurs dettes étaient jetées en prison (Mat. 18:23-34). Toutefois, en partant de ce qu’elle dit à ce propos, nous pouvons voir comment les chrétiens doivent envisager cette question. Considérons donc en premier lieu ce qu’est la faillite, conformément aux lois actuellement en vigueur. Ensuite, nous examinerons ce qui est écrit dans la Bible sur cette question et les conseils qu’elle donne.
Dans de nombreux pays, la faillite est soumise à des lois. Quoique ces règles varient selon les lieux, elles ont ordinairement un double but. Afin de protéger les hommes d’affaires ou les créanciers contre celui qui laisserait accumuler ses dettes et refuserait ensuite de remplir ses engagements, les créanciers ont le droit de l’obliger à se déclarer en faillite, et de faire vendre ses biens pour en distribuer la valeur à chacun d’eux. D’autre part, la loi vise à protéger le débiteur honnête qui, sans le vouloir, se trouve dans l’impossibilité absolue de satisfaire aux demandes de ses créanciers ; on lui permet alors de demander le bénéfice de la faillite. Dans ce cas, ses biens servent à payer une partie de ses dettes, mais il n’est pas tenu de tout remettre au liquidateur ; il peut, par exemple, garder sa maison. On l’autorise à se remettre au travail, en le libérant de la menace de nouvelles contraintes et de nouvelles pertes de la part de ses anciens créanciers.
Ces lois sont donc destinées à protéger les deux parties engagées dans des affaires commerciales ou financières. L’origine du mot “banqueroute” illustre bien cette nécessité de
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