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Les prétendus anachronismes de la BibleLa Tour de Garde 1961 | 15 septembre
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sachant que son peuple ne mangerait plus la manne par la suite ? Que ces paroles aient été ajoutées par lui ou par un autre, on ne peut certainement pas les utiliser pour affirmer que le livre de l’Exode ne fut pas écrit entièrement par Moïse.
Les conclusions des livres du Deutéronome et de Josué ont été appelées anachronismes parce qu’elles parlent de la mort de leurs écrivains respectifs. Mais on adoptera une position bien plus raisonnable en admettant que ces post-scriptum furent providentiellement ajoutés pour compléter le récit de leurs auteurs et ne prouvent nullement que les livres eux-mêmes ne furent pas écrits par Moïse et Josué. De tels faibles arguments démontrent simplement le manque d’objectivité des critiques de la Bible.
Si nous lisons la Bible dans le but de la critiquer, de découvrir une quelconque excuse pour ne pas l’accepter comme la Parole de Dieu et notre guide, nous trouverons, apparemment, ce que nous recherchons. Mais si nous recherchons la vérité sans parti pris, nous la trouverons et nous ne serons pas ébranlés par de prétendus anachronismes. Assurément l’abondance des preuves à l’appui de l’authenticité de la Bible ne peut être écartée sur la base de faibles arguments tels que les prétendus anachronismes.
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Employons avec amour ce que nous avons reçuLa Tour de Garde 1961 | 15 septembre
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Employons avec amour ce que nous avons reçu
1. Quels sont les dons de l’esprit mentionnés dans la première épître aux Corinthiens, chapitre douze ? Pourquoi ces dons furent-ils impartis ?
APRÈS avoir écrit aux Corinthiens sur la nécessité de tenir compte d’autrui en ce qui concerne la nourriture, Paul traita encore beaucoup d’autres choses. Dans le 1Co douzième chapitre, il parle des différents dons de l’esprit que reçurent les assemblées chrétiennes primitives. Ces dons furent accordés aux chrétiens non seulement pour leur plaisir ou leur bien individuel mais également dans l’intérêt d’autrui. Aussi Paul écrit-il au chapitre douze, versets sept à onze : “ Or, à chacun la manifestation de l’esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même esprit ; à un autre, la foi, par le même esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. ”
2. Comment Jéhovah voulait-il voir employer ces dons ?
2 Tous les chrétiens sont membres d’un seul corps et tous les dons de Dieu étaient pour le bien de l’organisation tout entière. Chacun avait sa place dans le corps, comme il avait plu à Dieu. Il était important que tous veillent à leur façon d’employer les choses que Dieu leur avait données comme coopérateurs dans le programme de construction. Dieu est un grand bâtisseur animé par l’amour. Ceux qui coopèrent avec lui doivent également être animés par l’amour. Celui qui avait reçu un don de l’esprit, comme le don des langues ou le don de prophétie, ne serait agréable à Dieu qu’à la condition d’employer ce don de la manière voulue, en étant animé par un motif légitime. Paul a dit : “ Quand je parlerais les langues des hommes et celles des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie, et quand je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; quand j’aurais toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” — I Cor. 13:1-3. Sy.
3. a) Pourquoi les dons devaient-ils cesser ? Quand ? b) Par contre, quelle qualité ne disparaîtrait pas et comment s’exprime-t-elle ?
3 Un programme de construction devait s’exécuter après la mort de Jésus-Christ. Des dons spéciaux furent impartis par l’esprit de Dieu pour que le message du Royaume fasse impression sur un grand nombre. Ces dons furent employés dans l’Église primitive durant la vie des apôtres, mais ils ne furent plus communiqués après leur mort. L’apôtre Paul savait que les dons devaient cesser. Aussi écrivit-il dans I Corinthiens 13:8 : “ Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. ” Mais tant que les dons étaient présents, il fallait les employer avec amour pour l’édification d’autrui. L’amour s’exprime. C’est une qualité qui subsistera éternellement parmi les chrétiens. Les dons de l’esprit ont pu passer, mais non l’amour. L’amour ne périra jamais, dit l’apôtre. Montrant comment s’exprime l’amour, Paul écrivit : “ L’amour est patient ; l’amour est plein de bonté. L’amour n’est point envieux ; il n’est pas présomptueux, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’aigrit pas ; il ne soupçonne point le mal. Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il met sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. ” — I Cor. 13:4-7, Sy.
4. Si la transmission des dons miraculeux prit fin à la mort des apôtres, pourquoi tant de conseils à ce sujet ont-ils été préservés à notre intention ?
4 La transmission du don des langues, du don de prophéties et de celui des guérisons prit fin à la mort des apôtres. Ces dons ne sont pas mis en œuvre de nos jours. Cependant il en est parlé dans les Écritures. Pourquoi Dieu a-t-il préservé cela à notre intention ? Bien que les dons miraculeux de l’esprit aient pris fin à la mort des apôtres, une leçon nous est donnée par ce qui a été dit concernant l’usage de ces dons. Au chapitre quatorzième 1Co 14 l’apôtre Paul rattache la poursuite de l’amour et l’usage des dons spirituels et, en un sens,
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