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CréationComment raisonner à partir des Écritures
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“jour” a différentes significations, parmi lesquelles ‘une longue période de temps; le temps durant lequel se produit un événement extraordinaire’. (Old Testament Word Studies, Grand Rapids, 1978, de W. Wilson, p. 109.) Ce terme laisse donc à penser que chaque “jour” a pu durer plusieurs milliers d’années.
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CroixComment raisonner à partir des Écritures
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Croix
Définition: La plupart des Églises de la chrétienté enseignent que l’instrument de supplice sur lequel Jésus Christ a été mis à mort était une croix. Ce mot est tiré du latin crux.
Pourquoi les publications de la Watch Tower représentent-elles Jésus sur un poteau, avec les mains au-dessus de la tête, plutôt que sur la croix traditionnelle?
Le mot grec rendu par “croix” dans de nombreuses traductions modernes de la Bible (“poteau de supplice” dans MN) est stauros. En grec classique, ce terme désignait simplement un poteau dressé, ou pieu. Plus tard, il en est venu à s’appliquer aussi à un poteau d’exécution muni d’une barre transversale. C’est ce que reconnaît un dictionnaire biblique en ces termes: “Le mot grec [stauros] que l’on traduit par croix signifie à proprement parler poteau; c’est un pieu dressé, ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose, ou qui pouvait servir à clôturer un terrain. (...) Même chez les Romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l’origine un poteau droit.” — The Imperial Bible-Dictionary (Londres, 1874) de P. Fairbairn, tome I, p. 376.
Quel fut l’instrument utilisé pour l’exécution du Fils de Dieu? On notera avec intérêt que les Écritures le désignent parfois par le mot xulon, qu’un lexique grec-anglais (Greek-English Lexicon de Liddell et Scott) définit ainsi: “Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, etc. (...), pièce de bois, bûche, poutre, pieu, (...) gourdin, bâton, (...) poteau sur lequel les criminels étaient empalés, (...) bois sur pied, arbre.” Il ajoute “dans le NT, croix” et cite l’exemple d’Actes 5:30 et 10:39 (Oxford, 1968, pp. 1191, 1192). Toutefois, dans ces versets TOB, Md, Da et Sg traduisent xulon par “bois”. (Comparer cette traduction avec Galates 3:13 et Deutéronome 21:22, 23.)
J. Parsons a écrit ce qui suit: “Dans le grec original, pas un seul des nombreux livres du Nouveau Testament ne contient la moindre phrase prouvant même indirectement que le stauros utilisé pour Jésus était autre chose qu’un stauros ordinaire; rien ne prouve, à plus forte raison, qu’il se composait non pas d’une, mais de deux pièces de bois clouées ensemble en forme de croix. Ce n’est pas chose insignifiante que nos instructeurs nous trompent lorsque, traduisant les textes grecs de l’Église dans notre langue maternelle, ils rendent le mot stauros par ‘croix’ et qu’ils récidivent en faisant correspondre ‘croix’ à stauros dans nos lexiques, sans prendre le soin d’expliquer que ce n’était en aucun cas la signification de ce mot aux temps apostoliques, que ce terme n’a revêtu ce sens principal, si tant est qu’il l’ait eu, que longtemps après, et encore parce que, sans preuves valables, on a supposé pour une raison quelconque que le stauros sur lequel Jésus avait été exécuté avait cette forme particulière.” — The Non-Christian Cross, pp. 23, 24; voir aussi The Companion Bible (Londres, 1896), appendice no 162.
Ainsi, un faisceau de preuves indique que Jésus est mort sur un poteau dressé, et non sur la croix, comme le veut la tradition.
Quelles sont les origines historiques de la croix?
“Des objets variés, marqués de croix de différentes formes, datant d’époques bien antérieures à l’ère chrétienne, ont été retrouvés dans presque toutes les parties du vieux monde. L’Inde, la Syrie, la Perse et l’Égypte ont toutes fourni d’innombrables exemples de tels objets (...). L’utilisation de la croix en tant que symbole religieux, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle; et, dans de très nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature.” — Encyclopædia Britannica (1946), tome VI, p. 753.
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