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    • LA SOURCE DES EAUX

      On a dit que si toute l’humidité de l’atmosphère était brusquement libéré sous la forme de pluie, la surface de la terre serait recouverte de moins de cinq centimètres d’eau. Mais alors, de quelle source les eaux du déluge universel du temps de Noé sont-​elles venues, Le récit de la création nous apprend que Jéhovah entoura la terre d’une étendue ou atmosphère, laquelle constitua une séparation entre les eaux d’en bas, les océans, et la voûte d’eau d’en haut. — Gen. 1:6-8.

      Voici ce que nous lisons dans un dictionnaire (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, 1964, p. 285): “Récemment, les savants ont découvert une région dans la haute atmosphère, la thermosphère, dans laquelle la température varie selon l’altitude entre 100 et 3 000 degrés Fahrenheit (D. Bates, ‘Composition and Structure of the Atmosphere’, The Earth and Its Atmosphere, New York: Basic Books, Inc., 1957, pp. 104, 105). Pour retenir une énorme quantité de vapeur d’eau, il faut avant tout une température très élevée. De plus, on sait que la vapeur d’eau est sensiblement plus légère que l’air et que la plupart des autres gaz qui constituent l’atmosphère. L’idée qu’il y avait autrefois une immense couverture thermique de vapeur dans la haute atmosphère n’est donc nullement impossible du point de vue physique.”

      C’est à cela que l’apôtre Pierre faisait allusion quand il dit qu’il y avait, “bien compacte, une terre sortant de l’eau et se trouvant au milieu de l’eau”, et que “par ces choses mêmes, le monde d’alors subit la destruction quand il fut inondé par l’eau”. (II Pierre 3:5, 6.) Jusqu’au déluge, les ‘cieux des temps antiques’ avaient très vraisemblablement une apparence tout à fait différente de celle des cieux de maintenant. La voûte d’eau créait un effet de serre, si bien que les régions polaires jouissaient d’une température tropicale. Les géologues reconnaissent d’ailleurs qu’il en fut bien ainsi à une certaine époque. Du fait de la présence de cette voûte d’eau, la pluie n’était pas nécessaire, “mais une brume montait de la terre et arrosait toute la surface du sol”. (Gen. 2:5, 6.) La Bible mentionne pour la première fois l’éclair et le tonnerre après le déluge. De même, ce n’est qu’après le déluge que parut l’arc-en-ciel (9:13) et qu’il est question de ‘froid et de chaud, et d’été et d’hiver’ dans la Bible. — 8:22.

      LES CONSÉQUENCES POUR LA TERRE

      Quand cette immense voûte d’eau s’effondra brusquement, des milliards de tonnes d’eau s’abattirent sur la terre. Cette masse supplémentaire a pu provoquer des changements considérables sur la surface de la terre. L’écorce terrestre, qui est relativement mince (on estime que son épaisseur varie entre 30 et 160 kilomètres), recouvre une masse plutôt molle de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre. C’est ainsi que le poids supplémentaire de ces eaux provoqua probablement de grands bouleversements dans l’écorce terrestre. Avec le temps, de nouvelles montagnes s’élancèrent sans doute vers le ciel, des chaînes montagneuses plus anciennes atteignirent de nouvelles hauteurs, des bassins maritimes peu profonds s’enfoncèrent, de nouvelles côtes furent dessinées, si bien qu’aujourd’hui quatre cinquièmes de la surface terrestre sont recouvertes par l’eau.

      Ces bouleversements au niveau de l’écorce terrestre expliquent de nombreux phénomènes géologiques, tels que le soulèvement des côtes. De nouvelles forces extrêmement puissantes furent ainsi déchaînées: des vagues furieuses firent s’entrechoquer d’énormes blocs de rochers et les projetèrent très loin de leur lieu d’origine; des eaux impétueuses creusèrent des vallées et des canyons dans toutes les parties de la terre; des raz-de-marée amoncelèrent d’étranges dépôts sédimentaires en enfouirent sous ces couches épaisses des débris d’animaux et de végétation. Certains estiment que la seule pression de l’eau équivalait à 300 kilogrammes au centimètre carré, pression amplement suffisante pour fossiliser rapidement des spécimens de la faune et de la flore. — Voir The Biblical Flood and the Ice Epoch, Patten, 1966, p. 62.

      Avec la disparition de la voûte d’eau à effet de serre, les régions polaires furent brusquement saisies par le gel, et de nombreuses formes de vie animales furent congelées pendant des milliers d’années. L’immense pression des masses glacières se fit sentir. Cependant, les énormes canyons taillés dans la terre et les immenses amoncellements de débris ne peuvent s’expliquer que par l’action irrésistible des eaux déchaînées et incompressibles, plutôt que par le travail des glaciers de l’époque dite glacière.

      Il existe d’autres preuves d’un bouleversement catastrophique: On a trouvé des restes de mammouths et de rhinocéros dans différentes régions de la terre. Certains ont été découverts dans des rochers en Sibérie, d’autres ont été préservés dans les glaces en Sibérie et en Alaska. Après qu’ils eurent été dégagés et décongelés, la chair de ces animaux était consommable. Quelques-uns de ces animaux géants furent si surpris par le déluge qu’on les a retrouvés avec de la nourriture non digérée dans l’estomac ou encore avec des aliments non mâchés entre les dents. Dans une caverne de Sicile, on a découvert sur une période de six mois plus de vingt tonnes d’ossements d’éléphants, de cerfs, de bœufs et d’hippopotames qui s’étaient vraisemblablement réfugiés en cet endroit devant la montée des eaux. On a trouvé dans la même couche des restes fossilisés de nombreux autres animaux, tels que des lions, des tigres, des ours et des élans, ce qui indique que toutes ces créatures furent tuées en même temps. Dans le cas présent, ces animaux n’ont pas disparu progressivement.

      LÉGENDES RELATIVES AU DÉLUGE

      Un cataclysme comme le déluge, qui fit disparaître le monde entier de cette époque-​là, n’allait certainement pas être oublié par ceux qui y survécurent. Au contraire, ils allaient le raconter à leurs enfants et aux enfants de leurs enfants. Sem vécut 500 ans après le déluge, ce qui lui permit de relater cet événement à de nombreuses générations. Il mourut dix ans seulement avant la naissance de Jacob. Puis Moïse en préserva le récit authentique dans la Genèse. Quelque temps après le déluge, quand des hommes voulurent défier Dieu en construisant la tour de Babel, Jéhovah confondit leur langage et les dispersa “sur la surface de la terre”. (Gen. 11:9.) Il était tout à fait logique que ces hommes emportent avec eux leurs récits sur le déluge et les transmettent à leurs enfants. Le fait qu’il y a plus de 90 récits différents sur ce déluge universel et que ses histoires sont incluses dans les traditions de nombreuses races primitives un peu partout dans le monde, ce fait est une preuve convaincante que tous ces peuples avaient une même origine, et que leurs tout premiers ancêtres communs ont vécu ce déluge.

      Ces histoires traditionnelles relatives au déluge s’accordent avec quelques-uns des aspects les plus importants du récit biblique: 1) un lieu de refuge pour quelques survivants; 2) la destruction par l’eau de toutes les autres âmes vivantes sur la terre entière; 3) quelques humains furent préservés pour perpétuer la race humaine. Les Égyptiens, les Grecs, les Chinois, les druides de Bretagne, les Polynésiens, les Esquimaux, les Groenlandais, les Africains, les Hindous et les Indiens d’Amérique, tous ont leur histoire du déluge. Cette similitude impressionna un voyageur qui déclara: “Des 120 tribus que j’ai visitées en Amérique du Nord, du sud et centrale, toutes sans exception m’ont fait part d’un récit traditionnel, précis ou vague, relatif à un cataclysme de ce genre, auquel auraient survécu une, trois ou huit personnes en se réfugiant sur une haute montagne, au-dessus des eaux.” — The International Standard Bible Encyclopaedia, t. II, p. 822.

      LA CONFIRMATION DES ÉCRITURES

      Le témoignage divinement inspiré d’autres rédacteurs de la Bible, témoignage qui confirme l’historicité du déluge, constitue une preuve plus convaincante que les traditions des peuples primitifs et païens. En dehors du récit de la Genèse, on ne trouve le même mot hébreu (mabbûl, déluge) que dans une mélodie de David dans laquelle il représente Jéhovah “assis sur le déluge”. (Ps. 29:10.) Cependant, d’autres rédacteurs, tel Ésaïe, confirment le récit de la Genèse auquel ils font référence (És. 54:9). Ézéchiel appuie aussi l’historicité du personnage Noé (Ézéch. 14:14, 18, 20). Dans ses lettres, Pierre fait beaucoup allusion au déluge (I Pierre 3:20; II Pierre 2:5; 3:5, 6). Quant à Paul, il rend témoignage à la grande foi dont fit preuve Noé en construisant l’arche qui permit la survie de sa famille (Héb. 11:7). Luc inclut Noé dans la liste des ancêtres du Messie. — Luc 3:36.

      Luc et Matthieu rapportent l’un et l’autre les paroles de Jésus concernant les jours du déluge. Jésus ne confirme pas seulement la véracité du récit relatif au déluge, mais il révèle également la signification symbolique et prophétique de cet événement du passé. Répondant à une question de ses disciples, savoir: “Quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses?”, Jésus déclara entre autres choses: “Car, comme ont été les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. Comme ils étaient, en effet, en ces jours d’avant le déluge: ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme.” (Mat. 24:3, 37-39; Luc 17:26, 27). Les Saintes Écritures divinement inspirées fournissent donc elles-​mêmes de nombreuses preuves de l’authenticité et de la véracité du récit relatif au déluge. Elles ne reposent pas simplement sur les traditions des hommes, sur les récits folkloriques des peuples primitifs ou sur les découvertes géologiques et archéologiques.

  • Démas
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    • DÉMAS

      (peut-être “populaire”, ou bien abréviation de Démétrius, nom qui signifie “qui appartient à Déméter”).

      Ancien collaborateur de l’apôtre Paul, Démas se trouvait à Rome avec lui lorsqu’il y fut emprisonné pour la première fois, puisque Paul inclut les salutations de Démas dans les lettres qu’il adressa aux Colossiens et à Philémon (Col. 4:14; Philém. 24). Lorsque Paul écrivit à Timothée pendant son second emprisonnement, Démas l’avait abandonné pour se rendre à Thessalonique, qui était peut-être sa ville natale. — II Tim. 4:10.

      La Bible ne révèle pas comment ni dans quelle mesure Démas avait abandonné Paul ‘parce qu’il avait aimé le présent système de choses’. L’apôtre ne dit pas que Démas devint un adversaire ou un apostat. Peut-être l’amour que Démas portait aux biens et aux plaisirs du monde est-​il devenu plus puissant que celui qui l’attachait aux choses spirituelles. Il se peut encore que, par crainte de subir le martyre avec Paul, Démas se soit mis en quête d’un endroit plus sûr afin de garder la vie dans le système de choses qui existait alors. Quoi qu’il en fût, lorsque la situation devint difficile, Démas ne saisit pas l’occasion magnifique qui lui était offerte de fortifier son frère chrétien Paul.

  • Démence
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    • DÉMENCE

      Voir FOLIE.

  • Démétrius
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    • DÉMÉTRIUS

      (qui appartient à Déméter [déesse grecque de l’agriculture]).

      1. Orfèvre de la ville d’Éphèse, en Asie Mineure, qui fomenta une émeute contre l’apôtre Paul et ses compagnons, vers la fin du séjour de Paul dans cette ville, séjour qui dura entre deux et trois ans (env. 53-​55 de n. è.), à l’occasion de son troisième voyage missionnaire. — Actes 19:18, 19, 23-41; 20:1.

      2. Chrétien vivement recommandé par l’apôtre Jean dans sa lettre à Gaïus (env. 98 de n. è.). C’est peut-être Démétrius qui porta cette lettre à Gaïus. Les témoignages que Jean a faits en faveur de Démétrius avaient peut-être pour objet d’encourager Gaïus à exercer l’hospitalité en sa faveur, car il semble que les congrégations avaient coutumes de pourvoir à la nourriture et au logement des frères fidèles qui voyageaient pour la bonne nouvelle. — III Jean 1, 12.

  • Démon
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    • DÉMON

      Créature spirituelle invisible méchante, parfois appelée “ange déchu”, et dotée de pouvoirs suprahumains. Les démons n’ont pas été créés en tant que tels par Dieu. Le premier qui se fit lui-​même démon est Satan le Diable; il devint le chef des autres fils de Dieu angéliques qui se firent démons (Mat. 12:24, 26). Aux jours de Noé, ces anges désobéissants se matérialisèrent, épousèrent des femmes, engendrèrent une progénitures hybride connue sous le nom de Néphilim et finirent par se dématérialiser quand le déluge vint (Gen. 6:1-4). Toutefois, lorsqu’ils regagnèrent les sphères spirituelles, ils ne retrouvèrent pas leur haute position originelle, car Jude (v. 6) dit: “Les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur propre demeure, il les a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité épaisse, pour le jugement du grand jour.” (I Pierre 3:19, 20). C’est donc dans cette condition de ténèbres spirituelles épaisses qu’ils doivent maintenant limiter leurs opérations (II Pierre 2:4). Bien qu’il ne leur soit plus possible de revêtir un corps charnel, ils ont néanmoins un grand pouvoir et beaucoup d’influence sur l’esprit et la vie des humains. Ils peuvent en effet prendre possession d’hommes et de bêtes, et aussi se servir de choses inanimées, telles que des maisons, des fétiches, des charmes, etc. — Mat. 12:43-45; Luc 8:27-33.

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