ou à d’autres célébrations d’origine païenne. Vos enfants sont-​ils prêts à résister à ces épreuves et à rester attachés aux enseignements du grand Enseignant et de son Père, Jéhovah Dieu ? Les avez-​vous équipés dans ce dessein ? Ou bien attendrez-​vous le jour où l’un d’eux rentrera en pleurs à la maison parce que de telles choses ont eu lieu à l’école et que, n’étant pas préparé à cela, il aura été gêné, aura eu peur et aura peut-être fait quelque chose qu’il croira être mal ? Sachez que cela peut bouleverser un jeune enfant. Montrez-​vous donc miséricordieux envers lui. Vous avez suffisamment vécu vous-​mêmes pour savoir à quels problèmes votre enfant devra très certainement faire face. Aidez-​le avec amour à savoir ce que son Père céleste demande de lui. Développez chez votre enfant le désir de plaire à Jéhovah Dieu plutôt qu’à un homme, quel qu’il soit, et de reconnaître que c’est l’opinion de Dieu qui compte réellement pour nous. — Prov. 29:25 ; Ps. 119:11.

23. a) En quel sens les parents chrétiens sont-​ils avantagés par rapport aux parents qui ne sont guidés que par la sagesse du monde ? b) Pour faire face aux problèmes de la vie, de quoi les enfants ont-​ils besoin, et quand ?

²³ En tant que disciples du grand Enseignant, les parents chrétiens sont avantagés par rapport aux autres parents qui ne sont guidés que par la sagesse du monde. Ces derniers ne disposent pas de la sagesse, du réconfort et de l’encouragement que nous donne la Parole de Dieu. Parents chrétiens, vous savez que vous pouvez compter sur le soutien de Dieu, tandis que vous vous acquittez de votre responsabilité qui consiste à protéger, à instruire et à former vos enfants ainsi qu’à pourvoir à leurs besoins. Vous vous gardez de penser que votre devoir est accompli parce que vous fournissez la nourriture, le vêtement et l’abri à vos enfants et parce que vous les envoyez à l’école. Vous savez que pour faire face aux problèmes de la vie, vos enfants ont besoin d’un guide moral et de principes qui régiront leur conduite. Pour disposer de la direction et de la protection nécessaires, ils doivent commencer à apprendre ces choses dès leur plus jeune âge.

24. Comment le livre des Proverbes souligne-​t-​il l’importance de donner une bonne formation à un enfant ?

²⁴ La Parole de Dieu nous dit : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” (Prov. 22:6). D’autre part, elle déclare que “l’enfant livré à lui-​même fait honte à sa mère” et qu’“un fils insensé fait le chagrin de son père, et l’amertume de celle qui l’a enfanté”. (Prov. 29:15 ; 17:25.) La stupidité est le contraire de la sagesse. Si les parents ne font pas d’efforts pour diriger leurs enfants vers le grand Enseignant, en qui ‘sont soigneusement dissimulés tous les trésors de sagesse et de connaissance’, ne porteront-​ils pas une lourde responsabilité si leurs enfants adoptent une attitude insensée et stupide comparable à celle du présent monde ? Quand un enfant ne reçoit pas l’aide dont il a besoin ou quand elle ne lui est pas accordée assez tôt, il peut en résulter de grands chagrins.

Quand faut-​il commencer à instruire les enfants ?

1. Quel point de vue concernant l’éducation des jeunes enfants, la théorie de l’évolution a-​t-​elle encouragé ?

QUAND doit-​on commencer à instruire les enfants ? Que faut-​il entendre par “assez tôt” ? Beaucoup de gens pensent que les premières années de la vie ne sont que simple routine, que l’enfant franchira plus ou moins automatiquement certaines “étapes” et que ce qui se passe durant ces premières années n’affectera que très peu sa vie future. Il serait difficile de se tromper davantage. Il est maintenant reconnu que cette idée est devenue populaire en grande partie à cause de la théorie de l’évolution préconisée par Darwin. S’opposant à cette idée, le livre Éducation préscolaire à notre époque (angl.) montre quelles peuvent en être les conséquences. À la page 30, nous lisons : “Ainsi, chaque fois que Jeannot fait quelque chose de ‘mal’, on explique sa conduite en disant qu’il ne fait que franchir une étape. De plus, selon la comparaison [évolutionniste] de la queue du têtard, — d’après laquelle ses pattes de derrière ne se développeront pas si on lui coupe la queue, — il ne faut pas s’opposer aux mauvaises actions de Jeannot, sans quoi certains caractères souhaitables n’apparaîtraient pas chez lui.” Dans l’éducation que vous donnez à votre enfant, allez-​vous suivre cette idée évolutionniste ou bien vous laisserez-​vous guider par la Parole de Dieu ?

2, 3. a) Comment la Bible nous dit-​elle de considérer les premières années de la vie d’un enfant ? b) Selon ce qui est écrit dans Marc 10:15, quand l’instruction religieuse d’un enfant doit-​elle commencer ?

² Absolument opposée à cette idée, la Bible indique que les premières années de la vie d’un enfant sont précieuses, importantes et critiques, et que les parents ne doivent pas perdre de temps. Rappelez-​vous que Jésus-Christ déclara : “Quiconque ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera en aucune façon.” (Marc 10:15). Le mot grec traduit par “petit enfant” est païdion. Il peut être utilisé pour désigner un enfant d’une douzaine d’années, comme dans Marc 5:40-42 où il est question d’une fillette ressuscitée par Jésus ; mais ce terme peut aussi s’appliquer à un enfant nouveau-né, comme dans le cas de l’enfant Jésus au moment où il fut visité par les bergers. — Luc 2:17.

³ Eu égard aux paroles de Jésus, il serait insensé d’attendre qu’un enfant ait dépassé la prime jeunesse pour commencer à penser sérieusement à lui donner l’instruction biblique indispensable. Les parents devraient alors dire : “Maintenant que tu n’es plus un petit enfant, fais seulement un retour en arrière comme si tu l’étais de nouveau, afin que tu puisses apprendre et accepter les vérités concernant le Royaume de Dieu.” Pourquoi ne pas l’instruire tandis qu’il présente encore les précieuses qualités propres au jeune enfant ? Pourquoi négliger les occasions qu’offre cette période très favorable, tandis que votre fils ou votre fille est un jeune enfant, humble, malléable, bien disposé et même impatient d’apprendre ? Quand devriez-​vous donc commencer à instruire votre enfant pour la vie dans la faveur de Dieu ? Dès sa naissance, et il n’y a pas de temps à perdre.

4. Dans quelle proportion le cerveau d’un enfant se développe-​t-​il dans les deux premières années de sa vie ?

⁴ Cela est-​il pratique et réaliste ? Certainement. Bien entendu, un nouveau-né peut respirer, digérer la nourriture, éprouver des sensations, pleurer, bâiller et dormir, mais il ne peut pas faire grand-chose d’autre. Cependant, seulement quelques jours ou quelques semaines plus tard, certaines impressions se fixent dans son esprit, et son intelligence se met à fonctionner. Une des plus grosses erreurs commises par des parents consiste peut-être à sous-estimer l’intelligence de leur enfant durant ses premières années. À la naissance, le cerveau d’un enfant est quatre fois moins lourd que lorsqu’il sera adulte. Cependant, le cerveau grandit si rapidement qu’après seulement deux ans, il atteint les trois quarts du poids d’un cerveau adulte.

5. a) Quelle remarque intéressante des chercheurs ont-​ils faite concernant l’augmentation de l’intelligence d’un enfant ? b) Montrez par un exemple les capacités intellectuelles d’un enfant.

⁵ L’intelligence de l’enfant grandit aussi. Les chercheurs croient que l’intelligence d’un enfant augmente autant durant ses quatre premières années qu’au cours des treize années suivantes. Certains disent que “les choses apprises par l’enfant avant son cinquième anniversaire sont parmi les plus difficiles qu’il abordera jamais”. Parmi ces choses, il faut citer le langage qui, selon une autre