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  • Les richesses de la pleine assurance de notre compréhension
    La Tour de Garde 1951 | 1er avril
    • Les richesses de la pleine assurance de notre compréhension

      “ Afin que leurs cœurs puissent être consolés, afin qu’ils puissent être harmonieusement réunis dans l’amour, en vue de toutes les richesses de la pleine assurance de leur compréhension, en vue d’une connaissance précise du saint secret de Dieu, c’est-à-dire Christ. ” — Col. 2:2, NW.

      1. Comment acquérons-​nous la pleine assurance de la compréhension ? Dans quel dessein ?

      JÉHOVAH Dieu désire que son peuple comprenne sa Parole écrite, la Bible. Par la compréhension, nous acquérons la pleine assurance de ce que nous croyons. C’est seulement lorsque nous comprenons que nous pouvons proclamer nos croyances à d’autres personnes et nous pouvons le faire avec la ferme conviction que nous possédons la vérité qui mérite d’être acceptée par tous. Il n’y a aucun intérêt à entendre quelque chose que l’on ne comprend pas, car en ce cas, cela ne nous dit absolument rien. Nous ne pouvons jamais faire ce qui est juste sans comprendre ce qu’est la volonté de Dieu. Nous serions plutôt certains d’agir en insensés à ses yeux, et cette manière d’agir ne gagnerait pas son approbation. Mais lorsque nous comprenons sa volonté, telle qu’elle est contenue dans ses instructions écrites, nous pouvons alors l’accomplir. Et, tandis que nous agissons ainsi, cela suscite en nous une pleine assurance d’espoir et nous pouvons nous tenir fermement à cette espérance jusqu’à la fin, jusqu’à ce que nous héritions ce que Dieu a promis et que nous récoltions sa bonne récompense pour notre service. Nous désirons comprendre comment l’approcher convenablement par la prière, et ce que nous devons lui demander, pour obtenir une réponse. Alors nous pouvons nous rapprocher de lui avec une entière assurance. Nous désirons comprendre d’une manière précise ce qu’est l’espérance qu’il a placée devant nous, afin que nous ne soyons jamais déçus par des fausses espérances, ayant dépensé inutilement tous nos efforts en suivant une fausse direction. (Héb. 6:11, 12 et 10:22, 23) C’est pourquoi nous ne pouvons nous permettre de sous-estimer les richesses de la pleine assurance de la compréhension.

      2. Pourquoi les Hébreux du temps de Néhémie avaient-​ils besoin qu’on leur traduise la Bible ?

      2 Pour la grande majorité des humains, la Bible, dans laquelle sont exprimés la volonté et les desseins de Dieu, est écrite en langues mortes : en hébreu et en grec ancien commun (koi·neʹ). Pour cette raison, la Bible originale a dû être traduite afin que nous sachions ce qu’elle dit. Et même alors, elle doit être traduite ou expliquée pour nous donner une compréhension de ce qu’elle dit. Déjà cinq siècles avant Christ, les Hébreux ou Israélites eux-​mêmes avaient dû traduire leurs propres Écritures hébraïques afin d’en saisir le contenu. Jérusalem avait été détruite et les survivants avaient été emmenés captifs à Babylone. Pendant leurs soixante-dix années d’exil, une nouvelle génération avait grandi. À cause de l’étroite relation de la nouvelle génération avec les Babyloniens, ils avaient perdu leur langue maternelle et en étaient venus à parler l’araméen, langue analogue à la langue hébraïque et lui étant apparentée. Celle-ci est la langue qu’ils parlaient lorsqu’ils furent rétablis dans leur patrie. Quatre-vingt-deux ans après leur restauration, le Gouverneur Néhémie réussit à reconstruire les murs de Jérusalem. Ce fut l’occasion d’une célébration au cours de laquelle le prêtre Esdras et d’autres Lévites lurent la Bible au peuple rassemblé. Mais pour que l’assistance dans son ensemble la comprenne, ces lecteurs devaient la leur interpréter. Nous lisons à ce sujet, en Néhémie 8:7, 8 : Ils “ expliquaient le sens de la loi au peuple tandis qu’il se tenait debout ; ils lisaient dans le livre, dans la loi de Dieu, traduisant au fur et à mesure qu’ils poursuivaient, expliquant le sens, de sorte que le peuple comprenait ce qui était lu. ” (Mo) Grâce à une traduction du texte de la Bible, de l’hébreu en araméen, sa langue, le peuple arrivait à comprendre ce qu’était la loi de Dieu.

      3. Pourquoi les traductions modernes de la Bible sont-​elles convenables aujourd’hui ? Quelle est la version unique en son genre parmi celle-ci ?

      3 Aujourd’hui, dans de nombreux pays, beaucoup de nos traductions de la Bible sont écrites dans une langue surannée ; de ce fait, elles ne sont pas pleinement compréhensibles, mais nécessitent une explication en termes modernes. La version anglaise catholique romaine de Douay, par exemple, fut achevée en 1610. La traduction populaire allemande de Martin Luther fut achevée en 1534 mais il la révisa lui-​même plus tard. La plus populaire édition de la Bible en anglais, la Version du Roi Jacques ou Version autorisée, fut publiée en 1611. Ainsi, ces versions de la Bible sont âgées de plusieurs siècles et depuis lors, les langues ont subi de grands changements, tant pour la signification des mots que pour les formes d’expression. En outre, notre compréhension du sens de l’original hébreu, araméen et grec de la Bible s’est améliorée, ce qui rend possible une traduction plus précise. Avec juste raison, bon nombre de traductions qui font usage des avantages d’aujourd’hui ont paru en langues modernes, et toutes celles-ci jettent une lumière plus vive sur les pages des saintes Écritures. Au moment où paraît cet article, la version la plus récente en anglais, et sans doute la seule en son genre à paraître, est celle intitulée : “ Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes ”, présentée pour la première fois dans l’après-midi du mercredi 2 août 1950, pendant les huit jours de l’Assemblée internationale des Témoins de Jéhovah pour l’Accroissement de la Théocratie, au Yankee Stadium de New-​York. Une lecture de cette version faite par le Comité de traduction de la Bible du Monde Nouveau ajoute considérablement à nos ‘ richesses de la pleine assurance de notre compréhension ’ de la Parole de Dieu. Ses caractéristiques frappantes sont nombreuses. Tandis qu’ici nous prenons note de quelques-unes d’entre elles, il serait bien pour tout lecteur possédant un exemplaire de cette nouvelle version de l’avoir sous la main pour le consulter.

      DISCERNER LES SENS DU MOT

      4. Comment cette version fait-​elle une distinction entre les mots traduits par monde ?

      4 Dans la Version du Roi Jacques, aussi bien que dans d’autres versions anciennes, une mauvaise compréhension a été occasionnée par la traduction de deux ou plusieurs mots différents du texte original grec par un même mot anglais. Cependant, la Traduction du Monde Nouveau maintient les distinctions subtiles entre les mots originaux et, par là, aide à l’interprétation correcte des Écritures. Prenons par exemple le mot “ monde ”. Dans la Version du Roi Jacques et la Version Segond il est employé pour traduire quatre mots grecs différents : ai·onʹ, gē, kosʹmos et oi·kou·meʹnē. Dans la prophétie de Jésus sur la fin de l’organisation de ce monde, les quatre mots se rencontrent. Ni la Version du Roi Jacques ni la Version Segond ne font une différence pour trois d’entre eux ; elles les rendent tous les trois par “ monde ”. Mais remarquez comment la nouvelle version rend le passage de Matthieu 24:3, 14, 21 ; 25:34, NW, où l’on rencontre ces trois mots : “ Tandis qu’il était assis sur la montagne des Oliviers, les disciples s’approchèrent de lui en particulier, disant : ‘ Dis-​nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la consommation du [ai·onʹ] système de choses ? ’ ” Jésus leur répondit : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans la [oi·kou·meʹnē] terre habitée tout entière, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin définitive. ” “ Car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du [kosʹmos] monde jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en aura plus. ” “ Venez, vous qui avez la bénédiction de mon Père, héritez le royaume préparé pour vous dès la fondation du [kosʹmos] monde ”. Une telle traduction ne peut, en aucun cas, amener les lecteurs à la conclusion que c’est notre terre littérale qui doit arriver à une fin, mais il s’agit du système de choses. Que le terme “ terre ”, rendu par “ monde ” en Apocalypse 13:3 dans la Version du Roi Jacques et dans celle des Moines de Maredsous peut être employé dans un sens symbolique, cela nous est montré par la nouvelle traduction : “ Et toute la terre [gē] suivait la bête sauvage avec admiration. ” (NW) Ici, bien entendu, le mot terre représente les hommes qui habitent sur la terre. Ainsi, nous voyons que seul le mot [kosʹmos] est traduit par monde d’un bout à l’autre de la nouvelle version. La seule exception où ce mot n’est pas traduit par monde se trouve où I Pierre 3:3 applique kosʹmos à la parure des femmes.

      5. Quelle amélioration apporte-​t-​elle sur la première traduction du mot gentils ?

      5 Le nom gentil(s) a été abandonné et la force du mot original est mise en évidence en le rendant par “ nations ”, “ homme des nations ”, ou “ personnes des nations ”. (Mat. 24:14 ; 18:17 ; 6:7, NW) Notons ce seul exemple dans le commandement final que Jésus donna à ses disciples : “ Allez donc, faites des disciples parmi les personnes de toutes les nations, les baptisant [les personnes, et non les nations] au nom du Père, du Fils et du saint esprit. ” — Mat. 28:19, NW.

      6. Comment met-​elle en relief de cinq façons le sens de “ pneuma ” ?

      6 Le sens fondamental du mot pneuʹma est celui de force active invisible, et la nouvelle traduction le met en relief de cinq façons. La première lui donne le sens d’une force invisible en action, que ce soit le vent ou un esprit impersonnel ; nous lisons : “ Le vent souffle là où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-​il de tout homme qui est né de l’esprit. ” (Jean 3:8, NW) La deuxième lui donne le sens d’une personne invisible céleste : “ Dieu est un Esprit. ” (Jean 4:24, NW) La troisième lui donne le sens d’une attitude mentale ou d’une inclination. Alors que la Version du Roi Jacques et celle de Segond disent : “ Que le Seigneur soit avec ton esprit ! ”, la nouvelle version dit : “ Que le Seigneur soit avec l’esprit que tu montres. ” (II Tim. 4:22, NW ; aussi Phil. 4:23, NW) La quatrième lui donne le sens d’une force agissante ou qui inspire. Au lieu d’utiliser l’expression vague “ en esprit ”, Jean est amené à dire : “ Par inspiration, il m’est arrivé d’être dans le jour du Seigneur. ” (Apoc. 1:10, NW) Cela montre que Jean se trouvait sous la puissance de l’esprit. La cinquième lui donne le sens d’une déclaration inspirée par une source invisible : “ Bien-aimés, ne croyez pas à toute expression inspirée, mais éprouvez les expressions inspirées pour voir si elles ont Dieu pour auteur, car beaucoup de faux prophètes sont allés dans le monde... cela est l’expression inspirée de l’antéchrist dont vous avez appris la venue. ” (I Jean 4:1-3, NW) “ Et je vis trois expressions inspirées impures qui ressemblaient à des grenouilles, sortir de la bouche... Ce sont, en fait, des expressions inspirées par des démons et elles accomplissent des signes, et ils sortent vers les rois de la terre habitée tout entière afin de les assembler pour la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant. ” — Apoc. 16:13, 14, NW.

      7. Comment fait-​elle une différence entre les conditions de bonheur et de bénédiction ?

      7 La Version du Roi Jacques traduit deux mots grecs différents par “ béni ”. La nouvelle version les différencie toujours et rend l’un (ma·kaʹri·os) par “ heureux ”. Dans le sermon sur la montagne, par exemple, nous lisons : “ Heureux sont ceux qui sont conscients de leur besoin spirituel, puisque le royaume des cieux leur appartient. Heureux les affligés puisqu’ils seront réconfortés. ” Et ainsi de suite ; par conséquent, nous ne pouvons continuer à les appeler plus longtemps “ béatitudes ”, en accord avec la Vulgate latine. Nous devons les appeler : états de bonheur ou félicités. (Mat. 5:3-12, NW) Conformément à cela, on entend Marie, la mère humaine de Jésus, déclarer : “ Mon âme magnifie Jéhovah,... car voici ! Désormais, toutes les générations me diront heureuse. ” (Luc 1:46-48, NW) Nous lisons de même, le “ Dieu heureux ” et l’“ heureux et unique Souverain ”. (I Tim. 1:11 ; 6:15, NW) Dieu et son Fils sont heureux !

      8. Comment montre-​t-​elle l’ancienneté des témoins de Jéhovah ?

      8 Dans les versions du Roi Jacques et de Crampon, le fait que l’écrivain emploie brusquement le mot “ témoins ”, en Hébreux 12:1, a conduit à diverses interprétations, beaucoup croyant qu’il parle de spectateurs, témoins d’une compétition sportive. Mais la nouvelle version montre que le verbe analogue, ayant le sens de “ porter témoignage ”, est employé quatre fois dans le chapitre précédent où il parle de la foi et où il dit : “ Au moyen de ceci, un témoignage était porté aux hommes des temps anciens. ” Il mentionne spécialement Abel et Énoch comme ayant reçu ce témoignage, et termine le chapitre en disant : “ Et cependant tous ceux-ci, bien qu’un témoignage leur eût été porté par leur foi, n’obtinrent pas l’accomplissement de la promesse, car Dieu prévoyait quelque chose de meilleur pour nous. ” Il commence alors le chapitre suivant en disant : “ Ainsi donc, puisque nous avons une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetons, nous aussi, tout fardeau et le péché qui nous entrave si aisément, et courons la course avec endurance. ” (Héb. 11:2, 4, 5, 39, 40 ; 12:1, NW) Ainsi, nous prenons conscience du fait que l’écrivain fait allusion aux témoins de Jéhovah depuis Abel jusqu’à Jean-Baptiste. De cette façon, nous apprenons que les témoins de Jéhovah n’eurent pas leur origine en 1931, date à laquelle leur nom scriptural fut proclamé publiquement lors de notre congrès international à Colombus, Ohio, afin de nous distinguer des centaines de sectes qui se disent chrétiennes.

      9, 10. Comment met-​elle en relief la promotion du sage et fidèle esclave ?

      9 Des versions modernes rendent plusieurs mots grecs par “ maison ”, y compris le mot qui n’apparaît qu’une fois, en Matthieu 24:45. Mais ici, la nouvelle version fait une nette distinction en traduisant le texte ainsi : “ Qui est réellement l’esclave fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques [oi·ke·teiʹa] pour leur donner la nourriture au temps convenable ? ” (NW) Le texte analogue de Luc 12:42 étend encore le sens du mot domestiques en employant les mots “ corps des serviteurs ” montrant ainsi ce que signifie le mot “ domestiques ”. Il semble n’y avoir qu’une seule autre traduction anglaise qui soit d’accord avec la traduction “ domestiques ” et c’est celle de Murdock d’après la version Syriaque. La traduction du syriaque par A. S. Lewis le rend par “ compagnons ”, c’est-à-dire compagnons esclaves. Toutes les autres versions indifféremment le traduisent par “ maison». Mais la traduction française de Osty 1949 est d’accord pour le traduire par “ domestiques ”; il en est de même des traductions allemandes de Luther et de Perk (1947), l’Elberfeld, et également les traductions espagnoles de Nácar-Colunga (1948) et de Bover-Cantera (1947), ainsi que l’Hispano-américaine et la traduction portugaise de J. F. D’Almeida.

      10 Avec cette traduction précise, nous pouvons apprécier la manière dont notre Seigneur élève cette organisation consacrée au service, et il la dépeint comme étant l’“ esclave fidèle et prudent ” à cette fin du monde. Avant d’être élevé, l’esclave est seulement établi sur les “ domestiques ” ou “ corps de serviteurs ” du Seigneur, pour leur donner la nourriture spirituelle au temps convenable ; et ainsi, nous pouvons voir comment quelqu’un se trouvant dans sa position pouvait mal tourner et commencer à battre ses compagnons esclaves. Mais quelle position la prudente organisation esclave obtint-​elle pour nourrir fidèlement tous les domestiques du Seigneur ? La prophétie de Jésus sur la fin du monde répond : “ Heureux est cet esclave que son maître, à son arrivée, trouve faisant ainsi. En vérité je vous le dis, il l’établira sur [quoi ?] TOUS ses biens ”. (Mat. 24:46, 47, NW ; Luc 12:43, 44) Et maintenant, les faits montrent que Jésus a promu de cette façon la classe ointe de ses esclaves depuis 1919.

      L’ÉTAT DE MORT, L’“ ENFER ”, ET L’ÂME

      11. Comment montre-​t-​elle que l’état de mort est semblable au sommeil ?

      11 Jésus comparaît la mort à un sommeil. Parlant de la mort de son cher ami, il dit : “ Lazare, notre ami, est allé se reposer, mais je vais par là pour le réveiller du sommeil. ” Puis, à titre d’explication, il dit franchement à ses disciples : “ Lazare est mort. ” (Jean 11:11-14, NW) Notre nouvelle version montre où le verbe “ dormir ” signifie la mort. Concernant le moment où le martyr Étienne fut lapidé et eut prononcé ses dernières paroles, nous lisons : “ Et après avoir dit ceci, il s’endormit dans la mort. ” De même David “ s’endormit dans la mort et fut couché avec ses pères ”. Quant à une femme, “ si son mari s’endort dans la mort, elle est libre de se marier avec qui elle veut. ” Aux chrétiens, l’apôtre dit : “ Nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment dans la mort afin que vous ne soyez pas affligés exactement comme l’est le reste de ceux qui n’ont pas d’espérance. ” Et ceux qui nous raillent aujourd’hui à cause de notre avertissement sur la fin du monde ont été prédits comme nous, disant : “ Voyons, depuis le jour où nos pères se sont endormis dans la mort, toutes choses se poursuivent exactement comme depuis le commencement de la création. ” — Actes 7:60 ; 13:36 ; I Cor. 7:39 ; I Thess. 4:13 ; II Pi. 3:4, NW.

      12. Quant à l’“ enfer ”, quels sont les trois mots grecs qu’elle distingue ? Comment ?

      12 S’accordant avec le fait que l’état de mort de ceux qui sont rachetés par Jésus est semblable à un sommeil, la nouvelle version établit une nette distinction entre trois mots grecs différents qu’elle rend respectivement par Hadès, Géhenne et Tartare. La Version du Roi Jacques traduit les trois mots par l’unique terme “ enfer ”. À cause de cela, beaucoup ont été amenés à prononcer un sermon sur le feu de l’enfer, à la grande confusion et à l’angoisse de ceux qui ont perdu des bien-aimés. Le mot “ enfer ”, avec la terreur dont le clergé religieux l’a rempli, n’apparaît pas dans la Traduction du Monde Nouveau. Son appendice contient une explication lumineuse de ce que sont le Hadès, la Géhenne et le Tartare en montrant leur signification limitée et leurs différences.

      13. À quoi montre-​t-​elle que ces trois mots grecs s’appliquent et ce qu’ils signifient ?

      13 Les notes marginales en bas de la traduction montrent que le Hadès correspond au “ Sheʹol ” hébreu et s’applique à la tombe commune de l’humanité rachetée par Christ, et un jour, elle sera entièrement vidée par la résurrection de tous ceux qui se trouvent dans leurs tombes respectives. De là, Pierre applique la prophétie à Jésus, alors qu’il se trouvait dans la tombe commune de l’humanité : “ Tu n’abandonneras pas mon âme dans le Hadès. ” Il ajoute que là le prophète David “ vit à l’avance et parla au sujet de la résurrection de Christ, qui n’était pas non plus abandonné dans le Hadès ”. (Actes 2:27, 31, NW) Plus tard, Jésus dit à Jean : “ J’ai les clés de la mort et du Hadès. ” La vision de l’époque où il emploie ces clés dit : “ Et la mort et le Hadès rendirent les morts qu’ils contenaient et ils furent jugés individuellement selon leurs actions. Et la mort et le Hadès furent jetés dans le lac de feu. Cela signifie la seconde mort, le lac de feu. ” Cela veut dire la mort ou la fin du Hadès. Le “ lac de feu ” symbolique correspond à la Géhenne et représente la destruction éternelle. Jésus nous le dit par ces paroles : “ Ne devenez pas craintifs devant ceux qui peuvent tuer le corps mais ne peuvent tuer l’âme ; mais soyez plutôt dans la crainte de celui qui peut détruire à la fois l’âme et le corps dans la Géhenne. ” Jésus fait un contraste entre la vie et la Géhenne, car être condamné à la Géhenne signifie être privé de toute vie. (Mat. 10:28 ; 18:9 ; 23:33 ; Marc 9:43-47, NW) Le troisième terme, Tartare, s’applique uniquement aux anges déchus et non à nous, humains. Se trouvant une seule fois en II Pierre 2:4, il décrit la présente condition de déchéance de ces anges, condition qu’ils doivent à leur rébellion pécheresse contre Jéhovah Dieu.

      14. Comment met-​elle en relief la mortalité de l’âme humaine ?

      14 Dans un texte qui vient d’être cité, Jésus déclarait que Dieu avait le pouvoir de détruire à la fois le corps humain et l’âme dans la Géhenne. Cela nous rend conscients du fait terrible que l’âme humaine est destructible et nullement immortelle comme l’enseignent les philosophes païens Pythagore, Socrate et Platon. Un relief exceptionnel est donné à la vérité chrétienne sur la mortalité et la destructibilité de l’âme humaine, dans la nouvelle version de la Bible qui traduit avec logique le mot grec psy·cheʹ par le même mot “ âme ” dans les 102 cas où le mot grec apparaît. Cela n’est pas une maladresse, mais révèle clairement comment le clergé de la chrétienté, en lieu et place de la vérité chrétienne, a adopté et enseigné des mensonges païens sur l’âme humaine.

      15. Comment l’appendice montre-​t-​il les caractéristiques du mot “ âme ” ?

      15 L’appendice groupe les cas où l’on rencontre le mot psy·cheʹ dans différents sous-titres pour montrer que l’âme est distincte de l’esprit et que les personnes vivantes ou les créatures sont elles-​mêmes des âmes. On lit par exemple en I Corinthiens 15:45 (NW) : “ Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. ” Et I Pierre 3:20 (NW) dit : “ La patience de Dieu attendait aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche dans laquelle quelques personnes, à savoir huit âmes, furent transportées saines et sauves à travers l’eau. ” Mais, au sujet de la mortalité de l’âme humaine, écoutez ces autres paroles de Jésus : “ Est-​il permis de faire une bonne action ou du mal, de sauver ou de tuer une âme le jour du sabbat ? ” (Marc 3:4 ; Luc 6:9, NW) De même : “ Quiconque cherche à garder son âme sauve pour lui-​même, la perdra, mais quiconque la perd la préservera vivante. ” “ Celui qui aime son âme la détruit ; mais celui qui hait son âme dans ce monde la sauvegardera pour la vie éternelle. ” (Luc 17:33 ; Jean 12:25, NW ; comparez avec Josué 10:28, 30, 32, 35, 37, 39 ; 11:11) “ Mon âme est profondément attristée, même à la mort. ” (Mat. 26:38 ; Marc 14:34, NW) Et de même avec beaucoup d’autres passages des écritures. Mais cette doctrine chrétienne selon laquelle notre âme meurt et les morts sont inconscients et inactifs est en pleine harmonie avec la réconfortante doctrine de la résurrection. w 15/10/50.

  • Autre enrichissement de la compréhension
    La Tour de Garde 1951 | 1er avril
    • Autre enrichissement de la compréhension

      1. Comment la nouvelle traduction a-​t-​elle apporté un soin particulier au verbe grec ?

      L’UNE des plus importantes parties du discours dans n’importe quelle langue, c’est le verbe. C’est sans aucun doute la partie du discours la plus difficile à apprendre. Pour enrichir pleinement notre compréhension des Écritures grecques chrétiennes, le traducteur doit comprendre cette partie compliquée de la langue grecque : le verbe. Il possède une quantité de voix, de temps et de modes. Un certain nombre de distinctions entre tout cela était en train de disparaître dans les jours de Jésus et de ses apôtres, à cause de la disparition progressive du grec classique et de la popularité croissante du grec commun ou koi·neʹ. Cependant, le traducteur moderne ne peut se permettre d’être négligent ou vague quant à la nuance exacte de la signification d’un verbe. En grec, les temps du verbe expriment non seulement le moment d’une action ou d’un état, mais aussi le genre d’action, soit qu’elle commence, qu’elle continue, qu’elle se répète, ou qu’elle se termine à un certain point. L’attention portée sur de tels sens contenus dans les formes du verbe conduit à une traduction précise et à une subtilité d’expression. Pour certains lecteurs cela peut sembler être une traduction libre plutôt qu’une traduction littérale, mais à vrai dire, tel n’est pas le cas. Un bref examen de quelques cas montrant l’attention portée par la Traduction du Monde Nouveau à la force descriptive du verbe donnera des éclaircissements.

      2. Comment cette traduction rend-​elle le présent historique du verbe ?

      2 Il semble que, sauf dans le livre de l’Apocalypse, la Traduction du Monde Nouveau a abandonné le présent historique et en a rendu tous les cas par des verbes au temps passé. Ainsi, là où la Version du Roi Jacques et celle de Darby disent : “ Alors le diable le laisse [présent historique] et voici, des anges s’approchèrent et le servirent, ” et nous lisons maintenant : “ Alors le Diable le laissa et voici ! des anges vinrent et commencèrent à le servir. ” (Mat. 4:11, NW) Remarquez cette expression : “ commencèrent à le servir, ” au lieu de “ servirent ”. C’est que le verbe “ servir ” est employé à l’imparfait et ici il indique le commencement d’une action qui se prolonge pendant un certain temps.

      3. Comment la traduction rend-​elle le présent pour montrer l’action continue et l’ordre de cesser ?

      3 Une belle traduction du temps présent qui indique une action du passé se poursuivant encore nous est donnée en Jean 5:17. La Version du Roi Jacques et la Version Synodale disent : “ Mon Père travaille jusqu’à présent, et je travaille, moi aussi. ” Mais la nouvelle version dit : “ Mon Père a continué à travailler jusqu’à présent et je continue à travailler. ” (NW) Une autre bonne traduction du temps présent qui indique la durée ou la continuité d’action se trouve en Jean 17:3 qui dit : “ Ceci signifie la vie éternelle, qu’ils reçoivent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” (NW) Non seulement parvenir à leur connaissance, mais continuer à les connaître ou plutôt, le fait de recevoir la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ donne comme résultat la vie éternelle. En Matthieu 16:4 nous trouvons un présent continu : “ Une génération méchante et adultère continue à chercher un signe. ” (NW) La traduction du temps présent des verbes sous forme de commandement est intéressante. Par exemple : “ Continuez à aimer vos ennemis et à prier pour ceux qui vous persécutent. ” “ Continuez donc à chercher premièrement le royaume. ” (Mat. 5:44 ; 6:33, NW) “ Enfin, frères, continuez à prier pour nous. ” (II Thess. 3:1 NW) En tant que commandements négatifs : “ Cessez de juger afin que vous ne soyez pas jugés. ” (Mat. 7:1, NW) Jésus dit à Marie de Magdala : “ Cesse de t’agripper à moi. Car je ne suis pas encore monté au Père. ” (Jean 20:17, NW) Et l’homme dans son lit dit à l’ami qui frappe à sa porte, à minuit : “ Arrête de m’importuner. ” (Luc 11:7, NW) Dans ces cas, l’action s’est poursuivie et ici l’ordre est d’arrêter ou de cesser.

      4. Comment la traduction montre-​t-​elle que l’imparfait exprime un essai d’action ?

      4 Considérons maintenant l’imparfait : il peut exprimer non seulement le début d’une action qui se poursuit, mais aussi l’essai de faire quelque chose. Par conséquent, au lieu de voir Jean empêcher un homme, nous lisons : “ Jean dit : ‘ Instructeur, nous avons vu un homme chassant des démons par l’emploi de ton nom et nous avons essayé de l’en empêcher parce qu’il ne suit pas avec nous. ’ Mais Jésus lui dit : ‘ Hommes, n’essayez pas de l’en empêcher. ’ ” (Luc 9:49, NW) De même, Abraham ne sacrifia pas réellement son fils Isaac, mais nous lisons : “ C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac lorsqu’il fut mis à l’épreuve et que celui qui avait joyeusement reçu les promesses, s’efforça d’offrir son fils unique. ” — Héb. 11:17, NW.

      5. Que veut dire “ aoriste ” ? Comment la traduction rend-​elle ce temps du verbe ?

      5 Le grec a aussi un temps particulier appelé l’“ aoriste ” qui signifie “ indéterminé ” en ce qui concerne le temps. Les verbes au temps aoriste peuvent être rendus de diverses façons, selon leur contexte. Il est intéressant parfois de faire une différence entre ceux-là et les verbes au présent ou ceux qui expriment une action ou un état comme achevé au moment où l’on parle ou dont on parle, tel que le plus-que-parfait. Le temps aoriste peut marquer un fait défini de quelque chose à un moment indéterminé du passé. C’est pourquoi nous lisons en Matthieu 3:17 : “ Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé. ” (NW) Il peut encore indiquer une action habituelle ou proverbiale, comme en Jean 15:6 (NW) au sujet de la vigne et des sarments : “ Si quelqu’un ne demeure pas en union avec moi, il est jeté dehors comme un sarment et est desséché. ” (Également en Matthieu 11:19 ; Luc 7:35 NW) Il y a ensuite le temps aoriste de celui qui écrit une lettre. Au moment où il écrit, il se réfère à son action d’écrire comme étant déjà dans le passé, parce qu’il en sera ainsi lorsque ses lecteurs recevront sa lettre ; mais aujourd’hui nous le mettons au présent comme en I Jean 2:13, 14, NW, “ Je vous écris, jeunes enfants, parce que vous êtes parvenus à connaître le Père. Je vous écris, pères, parce que vous êtes parvenus à le connaître, ” etc. À l’impératif, l’aoriste, contrairement au présent, indique l’ordre de faire quelque chose qui n’est pas encore commencé ou entrepris, une action faite à un certain moment. Par exemple : “ Dites à la fille de Sion : ‘ Voici ! ton Roi vient à toi ’. ” (Mat. 21:4, NW) De même : “ Ne devenez pas craintifs devant ceux qui peuvent tuer le corps mais ne peuvent tuer l’âme. ” (Mat. 10:28, NW) Et aussi : “ Ne donnez pas ce qui est saint à des chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux. ” — Mat. 7:6, NW.

      6. Comment la nouvelle traduction montre-​t-​elle la différence entre l’aoriste et le temps présent quant à l’exécution d’une action et la pratique de quelque chose ?

      6 Plutôt que d’indiquer l’exercice régulier de quelque chose, le temps aoriste peut marquer l’exécution d’une seule action de ce genre. Ainsi, nous entendons le Diable dire à Jésus sur la montagne de la tentation : “ Toutes ces choses, je te les donnerai, si tu te prosternes et me fais un acte d’adoration. ” (Mat. 4:9, NW) Et Jean nous écrit : “ Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne commettiez pas un péché. Et cependant, si quelqu’un commet vraiment un péché, nous avons un aide auprès du Père, Jésus-Christ, un juste. ” (I Jean 2:1, NW) Mettez en contraste cet acte de péché isolé avec l’emploi du présent dont Jean se sert pour dire : “ Tous ceux qui demeurent en union avec lui ne pratiquent pas le péché ; aucun de ceux qui pratiquent le péché ne l’a vu, ou ne parviendra à le connaître. Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, exactement comme celui-là est juste. Celui qui pratique le péché tire son origine du Diable, parce que le Diable a péché dès qu’il commença. ” “ Toute personne ayant été née de Dieu ne pratique pas le péché, mais Celui qui est né de Dieu veille sur lui et le méchant n’assujettit pas son étreinte sur lui. ” — I Jean 3:6-8 ; 5:18, NW.

      DIFFICULTÉS DOCTRINALES RÉSOLUES

      7. Que signifie “ périphrastique ” ? Comment le montre Luc 21:17 ?

      7 Une autre remarque au sujet des verbes en ce qui concerne la manière détournée ou périphrastique de dire les choses. Un examen consciencieux de cette forme nous conduit souvent à saisir la pensée juste de l’original et nous préserve des erreurs. Dans les cas analogues à la forme périphrastique nous le trouvons traduit d’une manière toute simple en Matthieu 24:9 (NW) : “ Vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom ”; mais en Luc 21:17 (NW) le sens périphrastique est mis davantage en évidence en ces termes : “ Vous serez des sujets de haine, de toutes personnes, à cause de mon nom. ”

      8. Comment une fausse doctrine est-​elle ainsi démentie en Matthieu 16:19; 18:18 ?

      8 Quatre autres cas, lorsqu’ils sont bien traduits, détruisent une fausse doctrine qui a été construite sur eux. En Matthieu 16:19 (NW) Jésus dit à Pierre : “ Je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre aura été lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre aura été délié dans les cieux. ” En Matthieu 18:18 (NW) Jésus dit à tous ses apôtres : “ En vérité, hommes, je vous le dis : Quelles que soient les choses que vous puissiez lier sur la terre, elles auront été liées dans le ciel et quelles que soient les choses que vous puissiez délier sur la terre, elles auront été déliées dans le ciel. ” Ainsi, Jésus ne disait pas à Pierre et aux autres apôtres que le ciel attendrait leur décision, l’approuverait ensuite sur terre et s’y conformerait. Non, mais tout ce que Pierre et ses compagnons, les apôtres, pouvaient décider sur la terre, ce serait la chose qui avait déjà été liée ou déliée dans le ciel, et Pierre et ses compagnons exprimeraient simplement la décision préalable du ciel. Ainsi, le ciel ne serait pas dirigé par la terre mais les apôtres sur la terre seraient dirigés théocratiquement du ciel. Et ainsi, par la simple traduction de la forme périphrastique du verbe, sans insertion de mots supplémentaires, la Traduction du Monde Nouveau résout une erreur doctrinale.

      9. Comment la nouvelle traduction aide-​t-​elle à surmonter ce qui semble être une contradiction entre Actes 9:7 et 22:9 ?

      9 Une bonne traduction nous aide aussi à surmonter ce qui semble être une contradiction entre Actes 9:7 et 22:9, pour savoir si les hommes qui étaient avec Saul de Tarse entendirent quelque chose de surnaturel quand Jésus glorifié se montra à Saul sur le chemin de Damas. Cette difficulté est surmontée en tenant compte du cas grammatical du mot voix qui est le complément du verbe “ entendre ”. Ce mot voix (pho·nēʹ) peut aussi bien signifier son que voix et est traduit de deux manières. En Actes 9:4 (NW) nous lisons : “ Il tomba à terre et entendit une voix lui dire : ‘ Saul, Saul, pourquoi me persécutes-​tu ? ’ ” Là, le mot voix est à l’accusatif et Paul entendit ce que la voix disait. Mais au Ac 9 verset 7 le mot voix est passé au génitif pour montrer que ses compagnons entendirent de la voix. C’est pourquoi nous lisons maintenant : “ Les hommes qui voyageaient avec lui demeuraient muets, entendant bien le son d’une voix, mais ne voyant personne. ” (NW) Mais entendirent-ils avec Paul ce que cette voix disait ? Non ! Car en Actes 22:9 Paul dit : “ Les hommes qui étaient avec moi virent bien la lumière mais n’entendirent pas la voix [accusatif] de celui qui me parlait. ” (NW) Il voulait dire que, bien qu’entendant le son, les hommes n’entendaient pas ce que la voix lui disait. Ils ne captèrent pas son message. Mais au Ac 22 verset 7 Paul nous dit que lui-​même entendit non seulement le son de la voix, mais comprit aussi ce qu’elle disait : “ Je tombai à terre et j’entendis une voix [génitif] me dire : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-​tu ? ” (NW) Aussi, dans la note marginale, elle donne une explication alternative pour montrer que les hommes de Paul n’entendirent pas en ce qu’ils “ n’entendirent pas avec compréhension ”. Comparez avec I Corinthiens 14:11, NW.

      POUR UNE PLUS GRANDE CLARTÉ

      10. Quelles citations montrent la manière dont elle rend le verbe grec pour “ justifier ” ?

      10 Au début, ceux qui ont été pendant longtemps passionnés pour la Version du Roi Jacques, Crampon ou Synodale pourraient se plaindre de la disparition de termes et de phrases familiers. Mais en temps voulu, ils verront que le changement de noms, de termes et d’expressions rend la signification plus claire. Prenez ce mot “ justifié ”. Très peu de personnes en connaissent la signification biblique. La Traduction du Monde Nouveau rend le verbe grec par “ déclarer (ou prouver) juste ; déclarer innocent ; acquitter ”. Romains 3:4 dit maintenant : “ Que Dieu soit reconnu pour vrai, bien que tout homme soit reconnu menteur, ainsi qu’il est écrit : Afin qu’il soit prouvé que tu es juste dans tes paroles et que tu puisses triompher lorsque tu es jugé. ” (NW) Paul déclare : “ Je ne me sens coupable de rien. Cependant, ce n’est pas cela qui prouve que je suis juste, mais celui qui m’examine, c’est Jéhovah. ” (I Cor. 4:4, NW) Jésus déclare : “ Les œuvres de la sagesse prouvent qu’elle est juste. ” Et : “ Tes paroles prouveront que tu es juste, et par tes paroles tu seras condamné. ” (Mat. 11:19 ; 12:37 ; Luc 7:35, NW) Pour montrer notre justification par la foi dans le sacrifice de Jésus, Paul dit : “ De toutes les choses dont vous ne pouviez être déclarés innocents par la loi de Moïse, quiconque croit est déclaré innocent par Celui-ci. ” (Actes 13:39, NW) Aux chrétiens qui meurent d’une manière sacrificatoire avec Jésus, Paul dit également : “ Celui qui est mort a été acquitté de son péché. En outre, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. ” — Rom. 6:7, 8, NW.

      11. Comment la parenté entre la justice et la foi est-​elle plus nettement démontrée ?

      11 Les paroles suivantes décrivent la manière dont notre justification est acquise par la foi dans le sang de Christ : “ Par conséquent, maintenant que nous avons été déclarés justes à cause de la foi, jouissons de la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Par conséquent, combien plus, depuis que nous avons été déclarés justes maintenant par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. ” (Rom. 5:1, 9, NW) Que Dieu justifie, nous le lisons par ces paroles : “ Ceux qu’il a appelés sont ceux qu’il a déclarés aussi être justes... Qui déposera une accusation contre les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les déclare justes. ” (Rom. 8:30, 33, NW) En français, la parenté entre les mots d’origine latine croire et foi n’est pas si évidente, mais en grec on voit nettement qu’il existe une liaison entre les mots signifiant “ foi ” et “ croire ”, car ils proviennent de la même racine. La Traduction du Monde Nouveau s’efforce de mettre cette parenté en évidence en rendant le verbe “ croire ” aux endroits appropriés par “ exercer la foi ; placer sa foi ; reposer sa foi ”. De là, remarquez avec quelle netteté la justification par la foi est rendue dans cette traduction : “ Si, par exemple, Abraham fut déclaré juste à cause de ses œuvres, il aurait sujet à se glorifier ; mais non avec Dieu. Car que dit l’écriture ? Abraham exerça la foi en Jéhovah et cela lui fut compté à justice... pour celui qui ne travaille pas mais place sa foi en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée à justice. ” (Rom. 4:2, 3, 5, NW) De même, au lieu des traductions du Roi Jacques et de Segond qui disent : “ J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. ” II Corinthiens 4:13 dit maintenant : “ Mais puisque nous avons le même esprit de foi duquel il est écrit : ‘ J’ai exercé la foi, c’est pourquoi je parle, ’ nous aussi, nous exerçons la foi et c’est pourquoi nous parlons. ” — NW.

      12. Comment le rapport entre la foi et la justice est-​il clairement mis en évidence en Romains 10:4, 8-11 ?

      12 Le rapport inséparable de la foi avec la justification et la justice est encore mis clairement en évidence dans cette traduction en Romains 10:4, 8-11 (NW) : “ Christ est la fin définitive de la Loi, afin que quiconque exerce la foi puisse obtenir la justice. Mais que dit-​elle ? “ La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur ”; c’est-à-dire, la “ parole ” de la foi, que nous prêchons. Car si tu proclames publiquement cette “ parole qui est dans ta bouche ” que Jésus est le Seigneur, et que tu exerces la foi dans ton cœur, croyant que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est avec le cœur que quelqu’un exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche quelqu’un fait une proclamation publique pour le salut. Car l’Écriture dit : Aucun de ceux qui reposent leur foi sur lui ne sera déçu. ”

      RELIGION

      13. Pourquoi trouvons-​nous l’expression “ établissement légal ” en Philippiens 1:7 ? À quel titre de brochure sert-​elle de base ?

      13 À l’assemblée internationale de 1950 des témoins de Jéhovah au Yankee Stadium, New-​York, nous fut remis l’inestimable document légal, la brochure de 96 pages intitulée : “ Défense et Établissement Légal de la Bonne Nouvelle ”. Qu’il soit dit en passant que ce titre est basé sur les paroles de Paul, alors en prison à Rome, paroles rapportées en Philippiens 1:7 (NW) : “ Vous tous qui partagez avec moi la bonté imméritée, aussi bien dans mes chaînes de prison que dans la défense et l’établissement légal de la bonne nouvelle. ” Le lecteur peut se demander pourquoi le mot grec (be·baiʹo·sis) est traduit ici par “ établissement légal ”. Nous remarquons qu’en Hébreux 6:16 (NW), le mot a encore une nuance légale et il est traduit par “ garantie légale ”. Cependant, “ Le Vocabulaire du Testament Grec (angl.) ” de Moulton et Milligan (1914) montre que c’est un mot technique ayant trait à des tribunaux judiciaires, et ayant un rapport semblable en Philippiens 1:7. Le Dr Adolphe Deissmann, un pionnier dans l’étude des anciens papyrus manuscrits, était d’avis que “ le mot doit toujours être lu en ayant le sens technique à l’esprit ” (page 108). Les papyrus découverts depuis que le travail de pionnier de Deissmann fut publié appuient sa proposition de plusieurs exemples. Aussi pouvons-​nous nous rendre compte d’après les paroles de Paul qu’il était en prison à Rome, combattant pour établir légalement le droit de prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu et le droit de faire circuler librement l’évangile comme toutes les religions païennes de l’empire romain.

      14. À la page 75, que dit la brochure sur la Société et les témoins ?

      14 À la page 75 de la brochure Défense et Établissement Légal de la Bonne Nouvelle, nous lisons l’une des décisions prises au sujet de la Watch Tower Bible & Tract Society après plusieurs années de combat devant les tribunaux : “ Il a été proposé que la Watch Tower Society et les témoins de Jéhovah soient une organisation religieuse légale et que leurs représentants consacrés à la prédication de l’évangile soient légalement reconnus comme des ministres de la religion, ce qui leur donne droit à tous les privilèges accordés à toutes les organisations religieuses et à tous les ministres. ”

      15. Qu’indiquent les notes marginales sur Jacques 1:26, 27, Actes 26:5 et Colossiens 2:18 ? Et que signifie le mot grec ?

      15 Cette décision intéressante nous fait nous tourner vers la Traduction du Monde Nouveau pour avoir des éclaircissements au sujet de la religion. Le mot n’apparaît nulle part dans le corps principal du texte mais apparaît d’une manière explicative dans les notes marginales. Par contraste avec la Version du Roi Jacques et celle de Segond, avec leurs termes “ religieux ” et “ religion ”, nous trouvons maintenant “ adorateur formaliste ” et “ forme d’adoration ” en Jacques 1:26, 27 : “ Si un homme quelconque pense de lui-​même qu’il est un adorateur formaliste et ne tient toutefois pas sa langue en bride, mais continue à tromper son propre cœur, la forme d’adoration de cet homme est inutile. La forme d’adoration pure et sans tache aux yeux de notre Dieu et Père consiste en ceci : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder soi-​même sans tache du monde. ” (NW) Les notes marginales montrent que les versions en vieux latin disent ici religiosum esse (être religieux) et religio (religion). Paul montre en Actes 26:5 que le mot grec (thres·keiʹa) signifie ici “ forme d’adoration ”: “ J’ai vécu en pharisien, selon la secte la plus sévère de notre forme d’adoration. ” (NW) Ici la note marginale montre que les textes en vieux latin disent sectam nostrae religionis (secte de notre religion). En Colossiens 2:18 il parle aussi d’“ une forme d’adoration des anges ” et la note marginale indique que les versions en vieux latin disent religione angelorum (une religion des anges).

      16. Comment les premiers chrétiens parlant le latin employèrent-​ils le mot religio ? Paul l’employa-​t-​il devant le tribunal ?

      16 D’après cela, il est évident que les premiers chrétiens parlant le latin employèrent religio (religion) comme équivalent du mot grec (thres·keiʹa). Sans aucun doute, au tribunal romain devant lequel Paul comparut, le terme latin religio était appliqué à la forme d’adoration de Paul, le christianisme. Mais Paul ne fit pas d’objection car il comprenait le sens du mot généralement admis. Nous ne savons pas s’il continua son combat au tribunal romain en latin ou en grec et s’il appliqua lui-​même le terme religio à sa forme d’adoration de Jéhovah Dieu. Il était là pour combattre en faveur du droit à l’existence et de l’expansion de sa forme d’adoration à l’égal de n’importe quelle religio de ce temps.

      17. Paul était-​il discourtois dans ses premières paroles aux Athéniens, sur la colline de Mars ? En quel terme latin légal a-​t-​il combattu pour le christianisme ?

      17 Nous trouvons le gouverneur romain Festus, devant qui Paul comparut au tribunal, se référant à l’adoration juive comme à une “ adoration de la divinité ” lorsque Festus dit au roi Agrippa : “ Ils avaient tout simplement quelques discussions avec lui touchant leur propre adoration de la divinité et touchant un certain Jésus qui était mort mais que Paul affirmait être vivant. ” (Actes 25:19, NW) La note marginale nous montre ici que cette expression “ adoration de la divinité ” est presque la même expression que celle employée par Paul lorsqu’il s’adressa aux Athéniens sur la colline de Mars et dit : “ Hommes athéniens, je vois qu’en toutes choses vous semblez vous être adonnés plus que les autres à la crainte des divinités. ” (Actes 17:22, NW) Et pour illustrer ce fait Paul fit allusion à l’autel qu’il avait trouvé et sur lequel était inscrit : “ À un Dieu inconnu ” et il leur montra que cette Divinité inconnue était son propre Dieu. Par conséquent, Paul, plein de tact, n’offensait pas ces hommes cultivés de la haute cour, en disant qu’ils avaient, plus que d’autres, la crainte des démons, employant le mot “ démons ” dans son sens moderne choquant. La note marginale indique que “ l’on pensait, non discourtoisement, que les démons étaient des divinités ”. Ainsi, Festus appliqua l’expression grecque (dei·si·dai·mo·niʹa) à la croyance juive, mais non d’une manière discourtoise. Si donc Paul combattit pour le christianisme avec le terme légal religio qui lui était appliqué de son temps, nous pouvons aussi le faire de nos jours, sans inconvénient. Il s’ensuit par conséquent que la proposition soumise à la page 75 de la brochure légale est correcte.

      LES SENS DE “ TOUT ”

      18. Quel est le sens de “ tout ” qui est cité en premier lieu et où est-​il ainsi employé ?

      18 L’un des mots qui a été la cause de grandes difficultés dans la compréhension est le petit mot “ tout ”. Que comprend le mot “ tout ”? Le texte grec l’emploie dans trois sens, ainsi que l’expose la Traduction du Monde Nouveau : (1) dans le sens de “ tout ”, une totalité comprenant toute chose et tout le monde ; (2) dans le sens de tous genres, espèces ou sortes de personnes ou de choses ; et (3) dans le sens de chaque autre ou toute autre personne ou chose. Quand Jésus dit que le royaume des cieux est semblable à un marchand qui, ayant trouvé une perle de grande valeur “ s’en alla, vendit promptement tout ce qu’il avait, et l’acheta, ” il voulait dire toutes choses sans aucune exception. (Mat. 13:45, 46, NW) Où Paul dit en parlant du Fils de Dieu, Jésus-Christ : “ Lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-​même sera également soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu puisse être toutes choses pour tout le monde, ” Paul voulait dire toutes choses et toutes personnes sans exception. (I Cor. 15:28, NW) Ceci est le premier sens du mot.

      19. Quel est le deuxième sens de “ tout ”, et où est-​il ainsi employé ?

      19 Ceux qui croient au salut universel de toutes les personnes, y compris le Diable lui-​même, protesteront contre le deuxième sens. Mais nous ne pouvons l’omettre si nous sommes d’accord que les Écritures forment un ensemble harmonieux. Remarquez comment la Traduction du Monde Nouveau harmonise les Écritures en disant que seuls ceux qui acquièrent la connaissance et exercent la foi jusqu’à la fin seront sauvés : “ La véritable lumière [Jésus] qui éclaire chaque sorte d’homme, était sur le point de venir dans le monde. ” Les propres paroles de Jésus également : “ Moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai à moi les hommes de toutes sortes. ” (Jean 1:9 ; 12:32, NW) De même : “ Heureux serez-vous quand on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement contre vous toutes sortes de mauvaises choses à cause de moi. ” (Mat. 5:11, NW) Puis la prophétie de Joël qui s’est accomplie le jour de la Pentecôte : “ Dans les derniers jours, Dieu dit : Je répandrai de mon esprit sur chaque sorte de chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des songes ; et même sur mes esclaves, hommes et femmes, je répandrai de mon esprit en ces jours-là et ils prophétiseront. ” (Actes 2:16-18, NW) Paul dit que les chrétiens devraient prier “ pour toutes sortes d’hommes ”, puis il ajoute : “ Cela est juste et agréable aux yeux de notre Sauveur, Dieu, dont la volonté est que toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité. ” — I Tim. 2:1-4, NW, ainsi que 1Ti 2:6, note marginale e.

      20. Ainsi, comment est traduit Romains 5:18, 19 et pourquoi à juste titre ?

      20 Mais que dire au sujet de Romains 5:18, 19 ? direz-vous. La traduction nous dégage de toute nécessité d’une longue explication : “ Ainsi donc, comme par une seule faute la conséquence fut, pour les hommes de toutes sortes, la condamnation, de même, par un seul acte de justification, la conséquence est, pour les hommes de toutes sortes, qu’ils soient déclarés justes. Car comme par la désobéissance du seul homme beaucoup furent constitués pécheurs, de même aussi, par l’obéissance de la seule personne beaucoup seront constitués justes. ” (NW) Ainsi, le fait que beaucoup mais non tous les hommes sans exception seront constitués justes concorde avec le fait analogue que la conséquence de l’acte de Christ envers les hommes de toutes sortes est qu’ils soient déclarés justes pour la vie. Tout ceci s’harmonise avec le raisonnement de Paul à ce sujet : non seulement les Juifs naturels, mais les personnes de toutes les autres nations, les personnes de toutes sortes, auront une occasion de salut. Mais tous les hommes ne sont pas sauvés.

      21. Quel est le troisième sens de “ tout ” et où est-​il ainsi employé ?

      21 Voyons maintenant le troisième sens de “ tout ”. Cela ravage les arguments des trinitaires. Cependant ce sens de “ tout autre ” ou “ chaque autre ” est parfaitement grammatical et scriptural. Remarquez les paroles de Jésus montrant cela : “ Continuez donc à chercher premièrement le royaume et sa justice et toutes ces autres choses vous seront données par surcroît. ” Puis dans sa prophétie sur la fin du monde : “ Remarquez le figuier et tous les autres arbres. ” (Mat. 6:33 ; Luc 21:29 ; également Lc 13:2, 4, NW) Ensuite, l’illustration du corps par Paul : “ Si un membre souffre, tous les autres membres souffrent avec lui ; ou si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui. ” (I Cor. 12:26 ; également 1Co 6:18, NW) Quant à la glorification de Christ, Paul dit : “ Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné avec bienveillance le nom qui est au-dessus de tout autre nom. ” — Phil. 2:9, NW.

      22, 23. Comment les trinitaires raisonnent-​ils sur Colossiens 1:15-20 et comment la nouvelle traduction anéantit-​elle leur argument ?

      22 Mais maintenant, les trinitaires s’opposent à vous par les paroles de Paul en Colossiens 1:15-20 selon la Version du Roi Jacques et celle de Crampon. Ils prétendent que si Jésus-Christ fut avant toutes choses et que toutes choses subsistent en lui et furent créées par lui et pour lui, il doit alors être exactement le même que le Tout-Puissant, le Dieu Très-Haut ou être une seule personne avec Dieu. Mais nous devons mettre ces versets en harmonie avec toutes les autres écritures, disant que Jésus-Christ était le Fils de Dieu et une de Ses créations. C’est pourquoi le mot grec doit être traduit ici dans le sens de “ tout autre ”. Remarquez alors comment la Traduction du Monde Nouveau anéantit l’argument des trinitaires :

      23 “ Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création, car par son intermédiaire toutes les autres choses furent créées, dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et invisibles,... Toutes les autres choses ont été créées par lui et pour lui. De même, il est avant toutes les autres choses, il a été employé pour donner l’existence à toutes les autres choses et il est la tête du corps, l’assemblée. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il puisse devenir celui qui est premier en toutes choses, car Dieu trouva bon que toute plénitude habitât en lui, et que par lui toutes les autres choses soient réconciliées avec lui-​même, en faisant la paix par le sang qu’il versa sur le bois de torture, aussi bien pour les choses qui sont sur la terre que pour celles qui sont dans les cieux. ” (NW) En accord avec cela, l’Apocalypse 4:11 (NW) nous dit que Jéhovah Dieu “ créa toutes choses ”, y compris son Fils unique engendré, Jésus-Christ. — Voir aussi Jean 3:31, NW.

      POUR UN SEUL DIEU TRÈS-HAUT ET TOUT-PUISSANT

      24. Le nom de Jéhovah s’applique-​t-​il à Jésus ? Comment votre réponse est-​elle démontrée ?

      24 Le simple fait de considérer ce qui précède prouve que la Traduction du Monde Nouveau établit une nette distinction entre Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, car ce sont deux personnes séparées et distinctes, l’Une, le Créateur et l’autre, une créature à l’image de Dieu. En rétablissant le nom Jéhovah à l’endroit qu’il occupe à juste titre dans les Écritures grecques, cette traduction montre que le nom Jéhovah ne s’applique pas à Jésus. Par exemple, les trinitaires sont enclins à rattacher à Jésus une citation de Joël 2:32 citée en Romains 10:13. Mais si nous lisons maintenant dans la Traduction du Monde Nouveau les versets 9 et 13 de Romains 10, nous voyons la fausseté de ce raisonnement. Nous lisons les versets comme suit : “ Car si tu proclames publiquement cette “ parole qui est dans ta bouche ” que Jésus est le Seigneur, et que tu exerces la foi dans ton cœur, croyant que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé. ” (NW) Nous remarquons que le Ro 10 verset 9 ne dit pas que pour être sauvé on doit proclamer publiquement que Jésus est Jéhovah mais qu’il est le Seigneur, ou Maître. La note marginale montre que “ Seigneur ” ne signifie ni ne s’applique ici à Jéhovah et que même les versions hébraïques ne le traduisent pas par Jéhovah. Par conséquent, pour être sauvé, c’est le nom de Jéhovah que nous devons invoquer, car c’est Lui qui releva le Seigneur Jésus d’entre les morts. Tout le contexte de ces écritures concorde avec cela Nous pourrions aussi nous référer aux Actes 2:21, 24-36 pour prouver que Jéhovah et Jésus sont distincts et que le nom divin ne s’applique pas au Fils Jésus. Il n’y a qu’un seul Dieu très-haut et tout-puissant et c’est Jéhovah, le Père de notre Seigneur Jésus.

      25. Quelles autres caractéristiques de la traduction n’avons-​nous pas la place de traiter maintenant ? À qui et dans quel but recommandons-nous son emploi ?

      25 Mais la place nous manque pour parler des autres caractéristiques saillantes de cette Traduction du Monde Nouveau, la manière dont elle élimine les faux passages qui ne se trouvent pas dans les plus anciens et authentiques manuscrits grecs ; la manière et la raison pour lesquelles elle omet le mot “ croix ” en faveur de l’expression “ bois de torture ”, comment elle donne le fond hébreu aux Écritures grecques chrétiennes ; comment elle met en valeur la seconde présence du Christ ou par·ou·siʹa avec le pouvoir du Royaume. Mais, pour avoir de plus amples renseignements sur ses caractéristiques, nos lecteurs peuvent se référer à notre article du 15 janvier 1951 sur la “ Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes ”. Après avoir minutieusement examiné et scruté cette remarquable traduction, nous en recommandons l’emploi dans l’étude de la Bible à tous ceux qui recherchent la vérité et la vie. Par elle, ils sont certains de gagner les richesses de la pleine assurance de leur compréhension. w 15/10/50.

  • L’œuvre des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1951 | 1er avril
    • L’œuvre des témoins de Jéhovah

      Extrait de l’Annuaire 1951 (angl.)

      LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

      Marc, l’écrivain de la Bible qui rédigea la seconde épître de la vie de Jésus-Christ, commence ainsi son récit : “ Commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ. ” Il savait que ce qu’il avait à dire de Jésus-Christ était une bonne nouvelle. C’était la nouvelle d’un salut éternel et de la façon dont il était possible de l’obtenir par Jésus-Christ le Sauveur. C’est aussi la bonne nouvelle de Christ comme Roi qui réconforte aujourd’hui les personnes qui ont faim et soif. L’écrivain Matthieu a dit : “ Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! ” — Mat. 5:6.

      Jéhovah pourvoit à toute chose afin de satisfaire les besoins de ceux qui ont faim et soif. Ces personnes de bonne volonté se nourrissent des provisions bénies du Seigneur qui leur apportent le vrai bonheur et leur montrent également le privilège qu’ils ont de vivre comme chrétiens parmi la société du Monde Nouveau. Les témoins de Jéhovah en Amérique veulent porter cette bonne nouvelle à l’immense population qui vit sur ce sol fécond. Il semble parfois que le niveau de vie élevé, tout le confort et la vitesse à laquelle ils se déplacent, ne leur laissent pas le temps de considérer la Parole de Dieu, et cela est vrai pour la majorité. Les habitants des États-Unis sont attirés par le gain personnel en essayant de prendre de l’avance, et par conséquent, la concurrence est acharnée. Comme la plupart des gens du monde, leurs vies sont tellement remplies qu’ils pensent pouvoir remettre à plus tard l’étude de la Bible et la connaissance de leur Créateur, c’est-à-dire lorsqu’ils seront âgés et ne pourront plus participer à l’activité du monde.

      Mais parmi les 150 000 000 de personnes qui vivent aux États-Unis, des milliers sont déjà fatiguées des promesses que leur font les politiciens. Ils ne sont vraiment pas satisfaits des faux enseignements religieux. Ils sont lassés en essayant de se maintenir avec le monde commercial, et maintenant, ils écoutent ce que la Bible dit au sujet d’une vie éternelle dans le calme et la paix. Au cours des douze derniers mois, un bon accroissement a été réalisé dans le travail de témoignage aux États-Unis d’Amérique, et cela réjouit le cœur de tous les autres témoins du monde qui voient les grands progrès réalisés dans le rassemblement de ces “ autres brebis ”. Ce qui est arrivé aux États-Unis d’Amérique au cours de ces douze derniers mois devrait convaincre chacun que le travail n’est pas terminé dans son propre pays. Lorsqu’en douze mois, 16 000 nouveaux proclamateurs du Royaume commencent à prêcher l’évangile dans une nation, on se demande : L’œuvre de la prédication de la bonne nouvelle est-​elle terminée ? Certainement pas ! Car si 16 000 personnes sont venues en une année, combien de milliers viendront encore à la vérité pendant les quelques années qui restent ?

      Avec plus de ministres dans le champ, davantage de personnes seront touchées, plus de temps sera consacré aux études bibliques à domicile et aux visites complémentaires chez ceux qui ont montré de l’intérêt pour le Royaume ; aussi la fin définitive n’est-​elle pas encore là, mais nous en approchons rapidement. Aux États-Unis, il y a encore beaucoup à faire et il en est de même sur toute la terre. La filiale des États-Unis prend à cœur les intérêts des groupes et s’occupe des milliers de pionniers qui travaillent dans le pays, mais elle prépare également des millions de livres, de brochures, de Bibles et de périodiques pour nous ici, et pour les filiales de la Société dans d’autres pays. Le rapport du serviteur de filiale pour l’année de service 1950 nous informe de ce qui s’est passé à l’imprimerie et dans le champ, et nous pourrons donc voir comment l’accroissement de la Théocratie se poursuit aux États-Unis.

      En considérant la grande prospérité théocratique qui règne dans l’imprimerie de la Watchtower et dans le service dans le champ de la prédication de la Parole, chacun est saisi d’une profonde gratitude envers un Dieu juste.

      L’IMPRIMERIE

      À l’imprimerie, le moment le plus important de l’année de service 1950 se produisit vers la fin de l’hiver, lorsque les entrepreneurs du bâtiment de la nouvelle imprimerie dirent : “ C’est terminé ! ” Le visage illuminé de joie et remerciant notre juste Maître et Pourvoyeur, nous avons

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