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  • Choisissons une traduction de la Bible en langage moderne
    La Tour de Garde 1970 | 15 octobre
    • la traduction des mots techniques dont le sens précis reste pour ainsi dire inchangé ; il ne faut pas que la traduction estompe les nuances marquées par les différents mots employés dans le texte original. Dans le Nouveau Testament, les mots ‘Hadès’ et ‘géhenne’ n’ont pas le même sens. Le premier est l’équivalent grec du mot hébreu ‘schéol’, le monde des morts ; le second désigne le lieu de châtiment où iront finalement les méchants.” — Why So Many Bibles, American Bible Society.

      Toutefois, certaines traductions, telles que la Bible de Saci, sont doublement illogiques en ce sens qu’elles rendent par plusieurs mots, dont “enfer”, “tombeau” et “tombe”, le mot schéol ; d’autre part, elles traduisent les mots géénna et hadès par le même mot “enfer”. Parmi les traductions qui se montrent logiques sous ce rapport, citons la Bible de Darby et la Traduction du monde nouveau. — Mat. 5:22 ; 10:28 ; 11:23 ; 16:18.

      En outre, de nombreux traducteurs font preuve d’un manque de logique en ne faisant pas de distinction entre doulos, esclave, et diakonos, serviteur ou ministre. Dans les Écritures, les chrétiens sont désignés sous le nom d’esclaves parce qu’ils ont été achetés à un prix ; ils sont donc esclaves de Jéhovah et de Jésus-Christ, leurs Maîtres. Ce ne sont pas des domestiques loués, libres de s’en aller quand bon leur semble. Il est visible que le mot “esclave” ne plaît guère à bien des traducteurs, mais les rédacteurs de la Bible avaient de bonnes raisons de l’utiliser au lieu de “serviteur”. Parmi les rares traductions qui l’emploient de façon uniforme, citons la Traduction du monde nouveau. — Rom. 1:1 ; I Cor. 7:23.

      Ce sont là seulement quelques-uns des nombreux exemples que nous pourrions citer pour illustrer le manque de logique que trahissent parfois les traducteurs de la Bible. Ces exemples prouvent en outre combien la fidélité dans la traduction est importante si l’on veut que le lecteur saisisse le sens du texte original.

      Une traduction honnête

      La traduction de la Bible est loin d’être une tâche facile. Dans de nombreux cas, le bien-fondé d’une façon de traduire est relatif. Nous voulons dire que les témoignages ne sont pas toujours sans équivoque. Ainsi un grand nombre de manuscrits, parmi les plus anciens et les meilleurs, peuvent rendre un passage d’une certaine manière et d’autres, beaucoup moins nombreux, différemment tout en étant néanmoins très estimés.

      Cependant, les traducteurs trahissent parfois leur infidélité à l’original. Par exemple, d’après la version anglaise de la Catholic Confraternity, Jésus aurait dit à sa mère, aux noces de Cana : “Femme, que veux-​tu que je fasse ?” La version catholique de monseigneur Knox dit exactement le contraire : “Non, femme, pourquoi m’importunes-​tu à ce sujet ?” En français, la Bible du cardinal Liénart montre que Jésus s’adressait à sa mère dans un esprit tout à fait différent : “Qu’avons-​nous affaire ensemble, femme ?” Il est évident que la Confraternity s’est laissé influencer par des préjugés religieux. — Jean 2:4.

      À propos de Phillips, traducteur de la Bible, on nous apprend qu’il ne tient compte ni “de la première, ni de la deuxième, ni de la dernière règles que le traducteur se doit de suivre : la fidélité à l’original. Par exemple, pourquoi a-​t-​il jugé nécessaire de traduire Luc 24:49 de la façon suivante : ‘Maintenant je vous donne le [commandement] de [mon] Père’, alors que le texte dit clairement : ‘Et voici, j’envoie sur vous ce qui est promis par mon Père’ ? Dans II Timothée 4:8, l’allusion faite à la venue future du Seigneur : ‘À tous ceux qui ont aimé sa manifestation’ est perdue dans ce passage, traduit de la façon suivante : ‘Tous [ceux-là] qui ont aimé ce qu’ils ont vu de lui.’” Après avoir énuméré d’autres exemples, cette critique dit encore : “On pourrait citer d’autres exemples, mais ceux-là sont suffisants.” — Why So Many Bibles.

      Une autre traduction de la Bible en langage moderne à qui on peut reprocher son manque de fidélité par rapport à l’original est la New Translation of the Bible de Moffatt. À maintes reprises, ce traducteur modifie à son gré l’ordre des chapitres et des versets, tant dans les Écritures hébraïques que dans les Écritures grecques chrétiennes. En particulier, dans le livre d’Ésaïe, il donne prise à la critique, car il bouleverse comme il lui plaît l’arrangement des chapitres et des versets. La découverte du rouleau de la mer Morte, remontant à environ mille ans avant le texte massorétique, ne fournit au Dr Moffatt aucun moyen de justifier un tel procédé qui rend difficile la recherche de certains textes bibliques.

      Est-​ce une traduction utile ?

      Parfois, le traducteur consciencieux se croit autorisé à ajouter un mot ou deux pour rendre le sens plus intelligible. Cependant, en agissant ainsi, il risque d’induire en erreur le lecteur. Par exemple, la Bible de Saci a remplacé “il” par “Christ” dans I Jean 3:2, afin d’aider le lecteur. C’est une faute, car il n’est pas question ici de Jésus-Christ, mais de Jéhovah Dieu, comme l’indique le verset précédent 1Jn 3:1. Pareillement, dans I Timothée 6:15, la Today’s English Version a ajouté “Dieu” au texte, égarant ainsi le lecteur, car l’apôtre Paul parlait ici du Christ, “l’heureux et unique Potentat (...), le Roi de ceux qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui règnent en seigneurs”. — Comparer avec le 1Ti 6 verset 14.

      Les traductions en langage moderne peuvent être utiles quand elles tiennent compte du contexte et sont affranchies de préjugés religieux. Ainsi lisons-​nous dans Matthieu 26:26 (MN) : “Ceci signifie mon corps”, car c’est évidemment cela que Jésus voulait dire, puisqu’il avait encore son corps et que le pain ne pouvait donc pas être son corps au sens littéral. De même, quand le mot koïmaomaï, servant à désigner le sommeil, est employé pour parler de la mort, la Traduction du monde nouveau dit généralement : “il s’endormit [dans la mort]”, comme dans Actes 7:60. Les crochets indiquent que les mots “dans la mort” ne figurent pas dans l’original.

      D’autre part, cette traduction est très utile quand elle rend le mot kurios, signifiant “Seigneur” ou “maître”. Chaque fois qu’il est question de Jéhovah Dieu dans le contexte, elle rend le terme kurios par “Jéhovah”. Est-​ce une manière d’agir trop radicale ? Non, car c’est ainsi que de nombreuses versions hébraïques ont rendu kurios dans tous les cas, à l’exception d’un seul (Mat. 1:20, 22). L’emploi du nom Jéhovah est particulièrement approprié dans les Écritures grecques chrétiennes lorsqu’il s’agit de citations des Écritures hébraïques où figure le nom “Jéhovah”. — Mat. 3:3 ; 4:7, 10.

      De nos jours, l’étudiant de la Bible dispose de nombreuses traductions de la Bible en langage moderne, parmi lesquelles il peut choisir. Toutefois, le plus grand nombre d’entre elles ne renferment que les Écritures grecques chrétiennes. Certaines sont très appréciées du public pour leur élocution facile et les nombreux idiotismes heureux ou expressions bien choisies qu’elles renferment. Cependant, ces traductions s’exposent à faire des erreurs en prenant trop de libertés, soit à cause d’une mauvaise interprétation soit par suite de préjugés religieux. Étant donné que l’exactitude et la confiance qu’elle inspire sont les conditions premières requises d’une traduction en langage moderne, une traduction très littérale est, semble-​t-​il, préférable à toute autre, surtout pour les lecteurs convaincus que la Bible est la Parole inspirée de Dieu. À votre avis, quelle est la traduction la plus désirable ?

  • Pourquoi l’homme meurt
    La Tour de Garde 1970 | 15 octobre
    • Pourquoi l’homme meurt

      Walter Sullivan, rédacteur de la rubrique scientifique du New York Times, a fait cette remarque : “Les cellules de notre corps (à quelques exceptions près, par exemple, les cellules du cerveau) se réapprovisionnent constamment. Il semble que, sauf accident ou maladie, ce processus devrait se poursuivre indéfiniment ; mais, par suite de quelque influence subtile, ce processus de remplacement est imparfait. Cette influence, le principe même du vieillissement, est actuellement l’objet d’une étude poussée. Il n’est pas inconcevable qu’on puisse la contrôler.” Quelle est cette influence qui mène à la mort ? La Bible indique que c’est le péché (Rom. 5:12). Seul Dieu peut délivrer les humains obéissants de ses effets.

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