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  • “Que ton Nom soit sanctifié” — mais quel nom?
    Le nom divin qui demeure à jamais
    • “Rire”, rappelait que les parents âgés de cet homme avaient ri quand on leur avait annoncé qu’ils allaient avoir un enfant (Genèse 17:17, 19; 18:12). Un autre personnage était nommé Ésaü, “Velu”, à cause de son physique, mais aussi Édom, “Rouge” ou “Roux”, parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse pour un “roux”, un ragoût de lentilles rouge (Genèse 25:25, 30-34; 27:11; 36:1). Bien qu’il fût de peu le cadet, son frère jumeau Jacob lui avait ainsi acheté ce droit, et il avait reçu de leur père la bénédiction destinée au premier-né. Or le nom qu’il portait depuis sa naissance voulait dire “Qui tient le talon”, ou “Qui supplante”. (Genèse 27:36.) Dans le même ordre d’idées, le nom de Salomon, roi sous lequel Israël a connu la paix et la prospérité, avait le sens de “Pacifique”. — I Chroniques 22:9.

      Aussi lit-​on dans le Nouveau Dictionnaire Biblique (éditions Emmaüs, page 532): “À l’époque bibl[ique], on attribue au nom une importance considérable. Il y a une relation directe entre le nom et la personne, ou la chose nommée; le nom participe en quelque sorte à son essence, qu’il a pour but de révéler. Il exprime la personnalité.”

      Si, par l’intermédiaire d’un ange, Dieu a fait savoir à la mère de Jean le Baptiste et à celle de Jésus comment elles devaient appeler leur fils, c’est qu’il attache du prix aux noms (Luc 1:13, 31). D’ailleurs, il lui est même arrivé de donner à telle ou telle personne un nom qui devait se substituer ou s’ajouter à celui qu’elle portait déjà, pour définir le rôle qu’elle devait jouer à l’avenir dans son dessein. Par exemple, quand il a prédit que son serviteur Abram (“Père élevé”) deviendrait la souche de nombreuses nations, il a transformé son nom en Abraham (“Père d’une multitude”). De même, il a changé le nom de Saraï (“Querelleuse”), femme d’Abraham, en Sara (“Princesse”), parce qu’elle allait donner le jour à la postérité d’Abraham. — Genèse 17:5, 15, 16; voir Genèse 32:28; II Samuel 12:24, 25.

      Jésus, lui aussi, reconnaissait toute la valeur des noms. La preuve en est qu’il a mentionné celui de Pierre lorsqu’il lui a confié une mission spéciale (Matthieu 16:16-19). Et il n’est pas jusqu’aux créatures spirituelles qui n’aient des noms. La Bible nous en présente deux, à savoir Gabriel et Michel (Luc 1:26; Jude 9). Enfin, quand l’homme donne un nom à des choses inanimées comme les étoiles, les planètes, les villes, les montagnes et les cours d’eau, il ne fait qu’imiter son Créateur. Effectivement, la Bible nous apprend que Dieu appelle tous les corps célestes par leur nom. — Ésaïe 40:26.

      Ainsi donc, Dieu accorde de l’importance aux noms, et il a doté l’homme du désir d’identifier les personnes et les objets en les nommant. C’est pour cela que les anges, les humains, les animaux, les étoiles et bien d’autres choses portent un nom. Mais serait-​il logique que l’Être à qui tous doivent leur existence se soit oublié dans la distribution? Certainement pas. Qui plus est, cela serait incompatible avec cet appel du psalmiste: “Que toute chair bénisse son saint nom [celui de Dieu] jusqu’à des temps indéfinis, oui, à jamais!” — Psaume 145:21.

      À ce sujet, The New International Dictionary of New Testament Theology (Nouveau dictionnaire théologique international du Nouveau Testament, tome II, page 649) fait cette remarque: “L’une des caractéristiques fondamentales et essentielles de la révélation biblique réside en ce que Dieu n’est pas dépourvu de nom: Il possède un nom personnel par lequel il peut et doit être invoqué.” C’est évidemment à ce nom-​là que Jésus pensait lorsqu’il a invité ses disciples à prier en disant: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” — Matthieu 6:9.

      Compte tenu de tout ce qui précède, il importe que nous connaissions le nom de Dieu. Le connaissez-​vous?

      Quel est le nom de Dieu?

      Aussi étonnant que cela puisse paraître, la plupart des centaines de millions de gens qui fréquentent les Églises de la chrétienté auraient probablement du mal à répondre à cette question élémentaire. Quelques-uns affirmeraient sans doute que Dieu s’appelle Jésus Christ. Cependant, Jésus ne s’adressait sûrement pas à lui-​même quand il a dit: “J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde.” (Jean 17:6). En effet, il priait Dieu qui se trouvait “au ciel”, comme un fils qui parle à son père (Jean 17:1). C’est donc le nom du Père céleste de Jésus qui devait être “sanctifié”.

      Pourtant, ce nom-​là est absent de bien des versions modernes des Écritures, et il est rarement utilisé dans les églises. Dès lors, au lieu d’être “sanctifié” il a été caché à des millions de lecteurs de la Bible. Pour vous donner une idée du sort qu’on lui a fait, nous reproduisons ci-dessous quatre traductions d’un passage où il devrait apparaître. Vous le retrouverez en Psaume 83:19 [83:18 dans la Traduction du monde nouveau].

      “Qu’ils sachent que tu portes le nom de SEIGNEUR, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre!” (Traduction Œcuménique de la Bible, 1977).

      “Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Éternel, tu es le Très-Haut sur toute la terre!” (La Bible, par Louis Segond, 1910).

      “Qu’ils le sachent: toi seul as nom Yahvé, Très-Haut sur toute la terre.” (La Bible de Jérusalem, version catholique, 1973).

      “Qu’ils sachent que ton nom, que toi seul, Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre!” (La Sainte Bible, par A. Crampon, 1905).

      Pourquoi le nom de Dieu n’est-​il pas le même dans ces différentes versions? Dieu s’appelle-​t-​il SEIGNEUR, l’Éternel, Yahvé ou Jéhovah? Ces termes sont-​ils équivalents?

      Pour répondre à cette question, il nous faut nous souvenir qu’à l’origine la Bible n’a pas été écrite en français. Ses rédacteurs étaient israélites, et ils se sont généralement exprimés dans l’hébreu ou dans le grec de leur temps. Aujourd’hui, bien sûr, la majorité des gens ne savent pas lire ces langues anciennes. Cependant, la Parole de Dieu a été traduite dans une foule de langues vivantes, de sorte que nous pouvons nous servir de multiples versions pour la découvrir.

      Les chrétiens ont beaucoup de respect pour la Bible. Ils croient avec raison que “toute Écriture est inspirée de Dieu”. (II Timothée 3:16.) Aussi ceux qui entreprennent de traduire ce livre se chargent-​ils d’une lourde responsabilité. En effet, s’ils changent ou omettent délibérément une partie des Écritures, c’est la Parole inspirée de Dieu qu’ils falsifient. Ce faisant, ils tombent sous le coup de cet avertissement biblique: “Si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies qui sont écrites dans ce rouleau; et si quelqu’un retranche quelque chose aux paroles du rouleau de cette prophétie, Dieu retranchera sa part des arbres de vie.” — Révélation 22:18, 19; voir aussi Deutéronome 4:2.

      Il n’y a pas de doute que la plupart des traducteurs de la Bible révèrent les Écritures et désirent sincèrement les rendre accessibles à leurs contemporains. Seulement, ils ne sont pas inspirés par Dieu. En outre, ils ont le plus souvent des opinions bien arrêtées en matière de religion et ils se laissent parfois guider par leurs idées ou par leurs préférences personnelles. Enfin, comme tous les humains, ils ne sont pas à l’abri des erreurs de jugement.

      Par conséquent, nous sommes en droit de nous interroger sur un certain nombre de points fondamentaux. Quel est vraiment le nom de Dieu? Pourquoi toutes les traductions de la Bible n’appellent-​elles pas le Créateur de la même manière? Lorsque nous aurons trouvé une réponse satisfaisante à ces questions, nous pourrons revenir au problème qui nous préoccupait en premier lieu, savoir: Pourquoi la sanctification du nom de Dieu est-​elle si importante?

  • Le nom divin — sa signification et sa prononciation
    Le nom divin qui demeure à jamais
    • Le nom divin — sa signification et sa prononciation

      L’UN des rédacteurs de la Bible demanda un jour: “Qui a recueilli le vent dans le creux des deux mains? Qui a enveloppé les eaux dans un manteau? Qui a fait se lever toutes les extrémités de la terre? Quel est son nom et quel est le nom de son fils, si tu le sais?” (Proverbes 30:4). En ce qui nous concerne, comment pouvons-​nous connaître le nom de Dieu? C’est là une question capitale. La création prouve avec force que Dieu existe, mais elle ne nous découvre pas son nom (Romains 1:20). Au reste, il nous serait impossible de savoir quel est ce nom si le Créateur lui-​même ne nous l’avait dévoilé. Heureusement, il l’a fait dans les pages de la Sainte Bible, le livre dont il est l’Auteur.

      En une circonstance mémorable, Dieu a prononcé son nom à plusieurs reprises en présence de Moïse. Celui-ci a rédigé un récit de l’événement qui fait toujours partie des Saintes Écritures (Exode 34:5). Mieux encore, l’Être suprême est allé jusqu’à écrire son nom de son propre “doigt”. Effectivement, après avoir énuméré de vive voix à Moïse les préceptes que nous appelons aujourd’hui les Dix Commandements, il les a miraculeusement couchés sur un document. Nous lisons: “Dès qu’il eut fini de parler avec lui au mont Sinaï, il donna à Moïse deux tablettes du Témoignage, tablettes de pierre écrites du doigt de Dieu.” (Exode 31:18). Or il est à remarquer que le nom divin apparaît huit fois dans le texte original de ce Décalogue (Exode 20:1-17). Ainsi, le Créateur a révélé son nom à l’homme, tant verbalement que par écrit. Alors, quel est ce nom?

      En hébreu, il s’orthographie יהוה. Ces quatre consonnes qu’on désigne communément par le mot “Tétragramme” se lisent de droite à gauche. Dans notre alphabet, on peut les transcrire YHWH ou JHVH. Ce mot revient près de 7 000 fois dans le texte de base des Écritures hébraïques (l’“Ancien Testament”).

      Ce vocable est une forme du verbe hawah (הוה), qui se traduit par “devenir”, et il signifie “Il fait devenir”a. Il présente donc le Créateur comme l’Être qui réalise progressivement ses promesses et qui accomplit immanquablement ses desseins. Seul le vrai Dieu peut porter un nom si riche de sens.

      Vous souvenez-​vous des différentes façons dont le nom divin était rendu en Psaume 83:18 (ou 19), selon ce que nous avons lu dans la section précédente (page 5)? Deux des traductions citées le remplaçaient purement et simplement par

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