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  • La découverte de la Bible
    La Tour de Garde 1957 | 1er août
    • Mais pendant des générations, les fonctionnaires de la bibliothèque du Vatican s’opposèrent de toutes les manières à ce qu’il fût étudié.

      IL NE FUT PAS À LA DISPOSITION DES TRADUCTEURS DE LA BIBLE DU ROI JACQUES

      Quelle signification ces découvertes de la Bible, ainsi que d’autres, ont-​elles pour nous ? La voici : Les traducteurs de la King James Version, la Bible la plus répandue dans le monde parlant l’anglais, n’avaient pu consulter ces anciens manuscrits. Même le manuscrit d’Alexandrie ne fut pas entre les mains des traducteurs de Bible avant 1628, après que la Bible du Roi Jacques de 1611 eut été publiée. Ainsi, c’est après l’année 1611 que les bases étaient posées pour la production d’une Bible plus exacte et plus compréhensible que la Autorized Version.

      La traduction des Écritures grecques de la Bible du Roi Jacques, par exemple, reposait sur des manuscrits du douzième et du quinzième siècle. Quelle différence avec les manuscrits du quatrième siècle dont on dispose aujourd’hui ! Et, naturellement, plus un manuscrit est ancien, plus il est probable, en règle générale, qu’il soit exempt d’erreurs. À travers les siècles, la copie de la Bible se faisant à la main, il était inévitable que des erreurs de copistes se glissassent dans le texte. La traduction King James reposait ainsi sur un texte grec gâté par des fautes qui auraient été évitées si les manuscrits du quatrième et du cinquième siècle avaient été à la disposition des traducteurs.

      En dépit de la nécessité d’avoir de nouvelles traductions de la Bible en anglais, ce ne fut pas avant le vingtième siècle qu’une intense activité fut réalisée sous ce rapport. Depuis 1900, presque tous les ans on vit la publication d’une nouvelle traduction de la Bible en anglais. Pourquoi une telle activité intense ne commença-​t-​elle pas plus tôt ? Parce que les découvertes les plus sensationnelles se sont produites pendant la seconde moitié du dix-neuvième siècle ainsi que pendant le nôtre. Par exemple, une découverte des plus extraordinaires fut faite par les Égyptiens bêchant dans un vieux cimetière près de Fayum. Ils mirent au jour des jarres remplies de livres faits de papyrus. Un Américain vivant en Angleterre, Chester Beatty, acheta la plupart de ces papyrus. Quand leur contenu fut annoncé en 1931, les savants furent stupéfaits. Il y avait trois codex ou volumes en forme de livres constitués par des manuscrits des Écritures chrétiennes ! Il y avait un texte grec de cent ans plus vieux que le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus ! Ces papyrus, contenant surtout des fragments des épîtres de Paul, sont connus sous le nom de collections Chester Beatty.

      NOUVELLE LUMIÈRE SUR LES LANGUES BIBLIQUES

      Il existe une autre raison importante pour laquelle la nécessité de nouvelles traductions ne fut pas pleinement appréciée avant ces dernières années : Jusqu’à la fin du siècle passé les savants avaient une compréhension un peu vague du grec dans lequel la Bible avait été écrite. Dans les années 1890, les archéologues découvrirent toutes sortes de documents en Égypte. Des tas de décombres enfouis depuis longtemps à l’extérieur des anciennes villes on sortit des quantités de papyrus de toutes sortes : lettres, lois, actes, contrats, pétitions, invitations, voire copies de pièces de théâtre et poèmes. Ces papyrus étaient écrits en grec. Ce ne fut pas avant 1895 que les érudits comprirent de quel grec il s’agissait. C’était le même genre de grec dans lequel la Bible était écrite.

      Pourquoi une telle découverte fut-​elle vitale ? Parce que les érudits avaient pensé que le grec de la Bible était d’un genre particulier. Ils savaient que ce n’était pas le grec classique ou même le grec littéraire du premier siècle de notre ère. Ils l’appelaient le “ grec biblique ”. De nombreux savants croyaient si fermement que le grec biblique était un jargon unique qu’un savant allemand déclara que c’était une langue miraculeuse, langue imaginée par le saint esprit. Mais les découvertes faites en Égypte révélèrent autre chose !

      Les documents relatifs à la vie quotidienne, mis au jour en Égypte, fournirent la clef pour comprendre le grec biblique. On découvrit que le grec de tous ces documents n’était pas le grec classique ou littéraire mais celui de la Bible ! Et le grec des documents était la langue de tous les jours des gens du premier siècle ! Ainsi les Écritures grecques chrétiennes étaient écrites dans le grec koinè ou commun parlé par le peuple. Le grec biblique n’était pas après tout un jargon unique. Les écrivains de la Bible avaient consigné le message de Dieu dans la plus simple de toutes les langues, celle du commun peuple.

      Cette connaissance vitale du grec biblique ne fut pas à la disposition des traducteurs de la Bible King James. C’est pourquoi de nombreux passages de cette version paraissent bizarres ou sont difficiles à comprendre. Par exemple, I Pierre 2:2 parle du “ lait sincère de la parole ”. D’après les papyrus exhumés en Égypte, on découvrit que le mot traduit ici par “ sincère ” était fréquemment employé en grec koinè pour caractériser la nourriture ou la boisson pures. C’est pourquoi les traducteurs modernes nous donnent une traduction plus compréhensible, rendant ce passage ainsi : “ le lait non falsifié de la Parole ”.

      Un autre exemple se trouve dans Matthieu 6:27 où, selon la Bible King James (ou selon la Version de Lausanne), Jésus pose la question : “ Qui d’entre vous, par des soucis, peut ajouter à sa stature une seule coudée ? ” (La). Les personnes normales s’inquiètent-​elles de grandir de quarante-cinq centimètres ? Cette traduction a vraiment peu de valeur. Que s’est-​il passé ? Quand les traducteurs de la Bible King James arrivèrent au mot grec, ils consultèrent leurs dictionnaires de grec classique et trouvèrent le mot “ stature ”. Selon le grec classique, ils avaient raison, mais ils ignoraient que la Bible fut écrite en grec commun. Les savants actuels savent que ce mot particulier était employé couramment après les temps classiques et qu’il signifiait alors “ durée de vie ”. C’est pourquoi les traductions modernes rendent ainsi la question de Jésus : “ Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? ” (Segond, NW, Jé, NC, Li).

      Une nouvelle lumière éclaire non seulement la langue grecque mais également l’hébreu. La connaissance de l’hébreu possédée par les érudits de notre temps est beaucoup plus grande que celle dont disposaient les traducteurs de la King James Version. Les traducteurs de la Bible peuvent donc nous donner aussi une traduction plus compréhensible des Écritures hébraïques.

      “ UNE DÉCOUVERTE SENSATIONNELLE ”

      Les découvertes ont également dissipé les erreurs et les obscurités du texte hébreu en nous donnant des rouleaux ou fragments plus anciens que ceux sur lesquels la Bible King James s’appuyait. Jusque dans ces dernières années, les savants ne possédaient pas de manuscrits des Écritures hébraïques antérieurs au neuvième siècle de notre ère. Pendant 336 ans, de 1611 à 1947, on ne découvrit pour ainsi dire aucun nouveau témoignage permettant de corriger les sources du texte hébreu que l’on possédait déjà. Puis, en 1947, survint ce qu’un archéologue appela “ une découverte sensationnelle ”.

      Deux Bédouins étaient sortis à la recherche d’un bouc égaré dans le désert sauvage et pierreux aux environs de la mer Morte. Ils lancèrent une pierre dans la petite ouverture d’un rocher et entendirent des sons qui leur firent penser à une chambre. Ils découvrirent une grotte à l’intérieur de laquelle ils aperçurent trois grandes jarres. En regardant dedans, ils virent de longs objets ronds enveloppés dans de la toile. Espérant trouver un trésor, ils déchirèrent les enveloppes et, à leur désappointement, ils trouvèrent des rouleaux au lieu de joyaux. Ils les vendirent à l’archevêque du monastère de Saint-Marc à Jérusalem.

      Mais les découvertes de 1947 n’en étaient qu’à leur commencement. En 1949, la grotte fut redécouverte et explorée. On découvrit des centaines de fragments de rouleaux. De 1952 à 1953, d’autres grottes furent explorées. On trouva tant de fragments de manuscrits que chacun des livres des Écritures hébraïques, excepté peut-être celui des Chroniques, était représenté.

      Le plus important de tous les rouleaux était un rouleau complet d’Ésaïe du deuxième siècle environ avant J.-C. Il y avait aussi un commentaire sur le livre d’Habakuk ; il nous donne le plus ancien texte que nous possédions de ce livre. En effet, les rouleaux sont près de mille ans plus anciens que les manuscrits hébraïques sur lesquels la King James Version repose.

      Les rouleaux ont déjà été utilisés. Par exemple, l’étude complète du rouleau d’Ésaïe permet aux traducteurs actuels de corriger une erreur de copiste dans Ésaïe 3:24. La King James Version dit : “ Il y aura (...) brûlure au lieu de beauté. ” Les traductions modernes faites avant 1947 emploient des expressions telles que : “ une marque au fer rouge ” (Jé), “ une marque ” (Li), “ une marque flétrissante ” (Segond) au lieu de brûlure. Cependant, ce n’est pas clair. Comme l’édition 1956 de The Encyclopedia Americana l’explique, le mot anglais “ branding ” (“ marque au fer rouge ”) donne au mot commun hébraïque ki un sens (...) qu’il n’a nulle part ailleurs dans la Bible. Le Rouleau de la mer Morte contient un mot supplémentaire à la dernière ligne, qui permet de la traduire ainsi : “ au lieu de beauté (il y aura) la honte. ”

      Certaines questions se posent maintenant à nous : Devons-​nous tirer profit de toute cette richesse stupéfiante de nouvelles connaissances au sujet de la Bible ? Doit-​elle contribuer à une meilleure compréhension de la Parole de Dieu ? Comment pouvons-​nous alors, individuellement, découvrir cette Bible plus compréhensible ?

      Une grande partie de ces connaissances nouvelles ont déjà été appliquées. Les traducteurs en langues modernes emploient non seulement la langue commune du peuple d’aujourd’hui, mais ils nous procurent aussi des Bibles plus exactes, ce qui signifie plus compréhensibles. Vous pouvez donc découvrir la Bible plus compréhensible en obtenant un exemplaire en langue moderne pour votre étude personnelle. Ne permettez pas à un prétendu amour des mots familiers ou des effets poétiques de vous lier à l’emploi exclusif d’une version donnée (telle que, pour les lecteurs de langue anglaise, la King James Version). Selon les traducteurs de cette “ Traduction autorisée ” eux-​mêmes, pour citer encore quelques termes de leur préface tombée presque dans l’oubli, réfléchissons à ces questions : “ Le royaume de Dieu consiste-​t-​il en mots et en syllabes ? Pourquoi leur serions-​nous assujettis alors que nous pouvons être libres ? ”

  • Vos oreilles et vos yeux sont-ils heureux ?
    La Tour de Garde 1957 | 1er août
    • prédit que connaîtrait Sion ? Voir et entendre la vérité dans Sion signifie pour vous que vos yeux et vos oreilles sont bénis. Voir et entendre le résultat de vos efforts en aidant d’autres à saisir la vérité et à entrer dans Sion signifie que vos oreilles et vos yeux sont doublement bénis. “ Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, et ton cœur bondira et se dilatera, quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, quand les trésors des nations viendront à toi. ” — És. 59:20 ; 60:5.

      “ C’est là l’œuvre de Yahvé, elle est admirable à nos yeux. ” (Ps. 118:23, Jé). Oui, nous lui rendons l’hommage et la louange pour toutes ces faveurs. Nous pouvons seulement être employés par lui, si nous restons humbles devant lui et à l’égard de nos frères. Nous accomplissons tous la même œuvre et devons faire face aux mêmes exigences. Personne ne devrait s’attendre à une préférence spéciale. Réjouissons-​nous donc quand Jéhovah bénit nos travaux, mais laissons-​le nous exalter au temps et de la façon qu’il lui plaît. — Luc 14:11.

      Que dire des futures perspectives ? Dans le monde de Satan, il y a aujourd’hui peu de choses qui sont une bénédiction pour les yeux et les oreilles, que ce soit littéralement ou figurativement. Si vous habitez une grande ville, il n’y a guère de choses qui réjouissent l’œil — d’interminables bâtiments, une file continue d’autos et un tel vacarme que vous pouvez à peine vous entendre parler.

      Quel contraste quand vous jetez un regard sur les conditions qui prévaudront dans la “ nouvelle terre ”, telles qu’elles sont décrites dans les deux derniers chapitres de l’Apocalypse, et qui prévalent déjà d’une manière spirituelle dans la société du Monde Nouveau ! Quelle reposante et pacifique perspective s’ouvre devant vos yeux quand vous contemplez une longue et tranquille avenue d’arbres ! Pas de circulation bruyante, mais soudain un charmant oiseau passe rapidement devant vos yeux, éclair d’or, tandis qu’il vole vers son nid à travers les arbres. Est-​ce un tableau de la pleine campagne ? Au contraire, cela décrit le “ chemin large ” de la ville elle-​même, de la “ nouvelle Jérusalem ”. Au lieu d’une route dure en macadam où les autos luttent de vitesse, il y a un fleuve, “ un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal ”. Et regardez les arbres qui le bordent ; ce sont des “ arbres de Vie qui fructifient (...) une fois chaque mois ”. — Apoc. 22:1, 2, Jé.

      La vie éternelle dans le bonheur et la paix, voilà ce dont la famille humaine a un grand besoin, et c’est justement cette bénédiction dont on a tant parlé qui rend si attrayante la perspective de la “ nouvelle terre ”. Heureux êtes-​vous et bénis sont vos oreilles et vos yeux si vous êtes déjà un membre de la société du Monde Nouveau, apprenant non seulement à voir les beautés de la vérité, à entendre en y prêtant attention les instructions vivifiantes sortant “ du trône de Dieu et de l’agneau ”, mais aussi à apprendre comment ouvrir les yeux des aveugles, les oreilles des sourds qui sont de bonne volonté, en les invitant à venir avec vous à Sion, la “ montagne de Jéhovah ”, afin qu’il nous enseigne ses voies et que nous marchions dans ses sentiers. — És. 2:3, AC ; És 35:5 ; Apoc. 22:1.

      Ces bienfaits iront-​ils en augmentant pour prendre fin lorsque les mille ans se termineront, comme cela se produit souvent avec une œuvre musicale que vous avez particulièrement goûtée ? Vous pressentez la fin grâce à la tension qui augmente, puis vient le puissant accord final, qui vous laisse l’impression que quelle que soit l’intensité avec laquelle vous avez goûté cette mélodie, vous n’en entendrez plus aucune note, que le plaisir que vous avez éprouvé est fini. Mais il n’en sera pas ainsi quand le Christ remettra le Royaume à son Père. Oui, il y aura une fin pour ceux qui se joindront à la rébellion finale décrite dans Apocalypse 20:7-10. Mais pour ceux qui seront en parfait accord avec le Juge suprême, ils ne craindront pas que tout soit perdu dans une fin impressionnante.

      Et pour quelle raison cette musique prendrait-​elle irrévocablement fin ? Il n’en sera rien, mais quand arrive le dernier mouvement, et que la charmante mélodie continue irrésistiblement, ayant triomphé de toutes les complications menaçantes de l’accord mineur, alors, soudainement, l’orchestre élève le thème à une clef supérieure, mais avec une variante dans l’harmonie, et, tandis que vous écoutez, extasié, le solo de violon s’élève, à une hauteur incroyable, sur un ton d’une douceur inexprimable, tandis que l’accompagnement se réduit à un souffle qui agite à peine les feuilles de la forêt, mais toujours avec ce changement d’harmonie, vous laissant l’impression délicieuse que ses possibilités ne sont nullement épuisées et qu’il y a encore bien des choses dont vous pouvez jouir. Il en sera ainsi à la fin des mille ans de la domination du Royaume. Les trésors de Jéhovah ne seront jamais épuisés.

      En attendant, comme l’apôtre le déclare, Dieu a maintenant révélé par son esprit bien des choses merveilleuses auxquelles vous pouvez goûter réellement (I Cor. 2:10). C’est le moment où vous pouvez voir et entendre, pénétrer ces choses que les prophètes et les hommes justes du passé ont si ardemment désiré voir et entendre. C’est le moment de prendre garde à l’invitation et d’étendre cette dernière à “ celui qui veut ”, afin qu’avec vous, il “ prenne de l’eau de la vie, gratuitement ”. (Apoc. 22:17.) Si vous participez activement à ces choses, vos oreilles et vos yeux sont richement bénis en vérité.

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