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    • par le sang versé de Jésus Christ de sacrifice de sa vie humaine) (Mat. 26:28). Quand Dieu choisit quelqu’un pour qu’il ait part à l’appel spirituel ou céleste (Héb. 3:1), il l’admet dans son alliance conclue sur le sacrifice du Christ (Ps. 50:5; Héb. 9:14, 15, 26). Jésus Christ est le Médiateur de la nouvelle alliance (Héb. 8:6; 9:15) et la Postérité principale d’Abraham (Gal. 3:16). Par sa médiation, il aide ceux qui sont admis dans la nouvelle alliance à devenir partie intégrante de la véritable postérité d’Abraham (Héb. 2:16; Gal. 3:29), ce qui n’est possible que grâce au pardon de leurs péchés. Jéhovah, en effet, les déclare justes. — Rom. 5:1, 2; 8:33; Héb. 10:16, 17.

      Ces frères du Christ, oints et engendrés de l’esprit, deviennent des sous-prêtres pour le Grand Prêtre, une “prêtrise royale”. (I Pierre 2:9; Rév. 5:9, 10; 20:6.) Ils accomplissent une œuvre sacerdotale, un “service public” (Phil. 2:17), et sont appelés “serviteurs d’une nouvelle alliance”. (II Cor. 3:6, NW.) Ces appelés doivent suivre étroitement et fidèlement les traces de Christ jusqu’à ce qu’ils abandonnent leur vie dans la mort. Alors, Jéhovah fera d’eux un royaume de prêtres, qui auront part à la nature divine, et il les récompensera en leur accordant l’immortalité et l’incorruptibilité en tant que cohéritiers célestes du Christ (I Pierre 2:21; Rom. 6:3, 4; I Cor. 15:53; I Pierre 1:4; II Pierre 1:4). Cette alliance a pour but de tirer des nations un peuple pour le nom de Jéhovah qui devienne partie intégrante de la “postérité” d’Abraham (Actes 15:14). C’est avec les membres de ce peuple, qui constituent son “épouse”, que le Christ conclut une alliance pour le Royaume, afin qu’ils règnent avec lui (Jean 3:29; II Cor. 11:2; Rév. 21:9; Luc 22:29; Rév. 1:4-6; 5:9, 10; 20:6). En raison de son but, la nouvelle alliance doit rester en vigueur jusqu’à ce que tous les membres de “l’Israël de Dieu” aient ressuscité et revêtu l’immortalité dans le ciel.

      “L’ALLIANCE POUR UN ROYAUME” QUE JÉSUS CONCLUT AVEC SES DISCIPLES

      Jésus conclut cette alliance avec ses fidèles apôtres le 14 Nisan de l’an 33, après qu’il eut célébré le Repas du Seigneur. Il promit aux onze apôtres fidèles qu’ils seraient assis sur des trônes (Luc 22:28-30; comparez avec II Timothée 2:12). Plus tard, il révéla que cette promesse concernait tous les ‘vainqueurs’ engendrés de l’esprit (Rév. 3:21; voyez également Révélation 1:4-6; 5:9, 10; 20:6). Le jour de la Pentecôte, il inaugura cette alliance en leur faveur en oignant de l’esprit saint les disciples qui étaient présents dans la chambre haute de Jérusalem (Actes 2:1-4, 33). Ceux qui lui resteraient attachés malgré les épreuves et qui se soumettraient à une mort semblable à la sienne (Phil. 3:10; Col. 1:24) régneraient avec lui dans son Royaume. Cette alliance entre Jésus Christ et ces rois adjoints restera en vigueur à jamais. — Rév. 22:5.

      ALLIANCES CONCLUES PAR LES PATRIARCHES

      Selon toute apparence, Abraham contracta très tôt une alliance avec Mamré, Eschcol et Aner, des Amorites. La nature de leur alliance n’est pas précisée, mais ces trois alliés se joignirent à Abraham pour poursuivre des rois envahisseurs et délivrer son neveu Lot qui était tombé entre leurs mains (Gen. 14:13-24). Abraham résidait alors en étranger dans un pays dominé par de petits royaumes. Il se peut donc que ces rois aient exigé de sa part une déclaration solennelle sous la forme d’une alliance avant de lui permettre de résider en paix parmi eux. Cependant, Abraham évita de se créer des obligations inutiles envers ces chefs politiques, comme cela ressort clairement des paroles qu’il adressa au roi de Sodome et qui sont rapportées en Genèse 14:21-24. Plus tard, à Guérar, le roi philistin Abimélech rappela à Abraham qu’il résidait comme étranger en Philistie avec son consentement et il lui demanda de jurer par un serment qu’il se conduirait fidèlement envers lui. Abraham jura et, plus tard, après une querelle au sujet d’un puits d’eau, il contracta une alliance avec Abimélech. — Gen. 20:1, 15; 21:22-34.

      Isaac, le fils d’Abraham, vint lui aussi résider à Guérar, mais Abimélech lui demanda par la suite de quitter son voisinage immédiat, ce qu’il fit. De nouvelles querelles éclatèrent à propos du droit de puiser de l’eau. Alors, Abimélech et ses principaux compagnons vinrent vers Isaac pour lui demander un serment d’obligation et de conclure une alliance avec eux, sans doute le renouvellement de celle qui avait été conclue avec Abraham. Abimélech et Isaac se firent l’un à l’autre des déclarations sous serment qui devaient garantir la paix entre eux (Gen. 26:16, 19-22, 26-31; comparez avec Genèse 31:48-53). L’apôtre Paul écrit que ces anciens patriarches déclaraient publiquement qu’ils étaient des étrangers et des résidents temporaires, habitant sous des tentes, et qu’ils attendaient une ville qui a de vrais fondements et dont Dieu est le bâtisseur et l’auteur. — Héb. 11:8-10, 13-16.

      La situation était tout à fait différente quand la nation d’Israël entra en Canaan, la Terre promise. En effet, conformément à la promesse qu’il avait faite à leurs ancêtres, le Dieu Souverain avait donné aux Israélites le droit de propriété sur le pays. Ils n’y entraient donc pas comme des résidents étrangers. Aussi Jéhovah leur interdit-​il de contracter des alliances avec les nations païennes qui y habitaient (Ex. 23:31-33; 34:11-16). Les Israélites ne devaient se soumettre qu’aux lois et aux ordonnances de Dieu, et non à celles des nations qui allaient être chassées du pays (Lév. 18:3, 4; 20:22-24). Ils furent particulièrement mis en garde contre les alliances matrimoniales avec ces nations. De tels pactes les uniraient non seulement à des femmes païennes, mais aussi à leurs familles païennes avec leurs pratiques et leurs coutumes religieuses propres au faux culte, ce qui les entraînerait dans l’apostasie et dans un piège. — Deut. 7:2-4; Ex. 34:16; Josué 23:12, 13.

      ALLIANCES MATRIMONIALES

      Longtemps auparavant, Abraham avait insisté pour qu’on ne choisisse pas pour Isaac une femme d’entre les Cananéennes (Gen. 24:3, 4). Isaac donna des instructions identiques à Jacob (Gen. 28:1). Lorsque Dinah fut violée par Sichem, le Hivite, Hamor, le père du jeune homme, invita la famille de Jacob à s’allier à sa tribu par mariage. Les fils de Jacob n’agirent pas comme le laissait entendre leur réponse apparemment favorable, mais ils emmenèrent néanmoins captifs les femmes et les enfants hivites après avoir vengé l’honneur de Dinah (Gen. 34:1-11, 29). Plus tard, Juda prit pour femme une Cananéenne (Gen. 38:2). La femme de Joseph était égyptienne (Gen. 41:50), et Moïse épousa Zipporah, une Madianite (qualifiée de “cuschite” en Nombres 12:1). Toutefois, ayant été contractés avant que la Loi ne fût donnée aux Israélites, ces mariages n’en violaient pas les exigences. — Ex. 2:16, 21; Nomb. 12:1.

      Lors de la guerre contre Madian, les Israélites ne gardèrent en vie que les vierges (Nomb. 31:3, 18, 35). La Loi les autorisait à prendre pour femme une captive de guerre devenue orpheline (Deut. 21:10-14). Une fois qu’ils furent en Terre promise, les Israélites firent souvent peu de cas des avertissements divins sur les alliances matrimoniales avec des païens, ce qui leur valut des ennuis et les entraîna dans l’apostasie. — Juges 3:5, 6.

      Des alliances matrimoniales furent parfois conclues afin de parvenir à certaines fins. Par exemple, le roi Saül invita David à s’allier avec lui par mariage en lui donnant sa fille Mical pour femme (I Sam. 18:21-27). Une des six femmes qui, plus tard, donnèrent des fils à David alors qu’il était à Hébron, était la fille du roi de Guéschur (II Sam. 3:3). Certains considèrent que David s’allia par mariage à Guéschur pour affaiblir la position d’Isch-Boscheth, son rival, car le petit royaume de Guéschur était situé juste de l’autre côté de Mahanaïm, la capitale d’Isch-Boscheth. Dès le début de son règne, Salomon s’allia par mariage avec Pharaon en prenant sa fille pour femme (I Rois 3:1; 9:16). Ce mariage et bien d’autres avec des femmes moabites, ammonites, édomites, sidoniennes et hittites provoquèrent finalement la chute de Salomon dans l’idolâtrie la plus grave (I Rois 11:1-6). L’alliance que le roi Achab conclut avec le roi de Sidon en épousant sa fille Jézabel eut les mêmes conséquences désastreuses pour le royaume du nord, celui d’Israël (I Rois 16:31-33). Plus tard, Josaphat agit en insensé en s’alliant par mariage à la maison idolâtre d’Achab, ce qui eut pendant longtemps des conséquences néfastes pour le royaume de Juda. — II Chron. 18:1; 21:4-6; 22:2-4.

      Après l’exil, Esdras, fut scandalisé quand il constata que même les prêtres et les Lévites s’étaient alliés par mariage avec les Cananéens et d’autres peuples du pays. Mais les choses changèrent promptement (Esdras 9:1-3, 12-14; 10:1-5, 10-14, 44). Cependant aux jours de Néhémie, Tobiah l’Ammonite eut à son tour recours à des alliances matrimoniales pour nouer de solides relations avec la maison sacerdotale de Jérusalem. Il se constitua ainsi une puissante faction d’alliés parmi les nobles de Juda, au point que, transgressant la Loi (Deut. 23:3), le prêtre Éliaschib lui fit une salle à manger dans l’enceinte du temple. Indigné, Néhémie jeta hors de la salle à manger tout le mobilier de Tobiah. — Néh. 6:18; 13:4-9, 25-27.

      AUTRES ALLIANCES

      a. Les habitants de Gabaon ayant trompé les Israélites par une ruse, Josué et les chefs d’Israël firent une alliance avec eux. Bien que les Gabaonites fussent des Cananéens maudits, qui devaient être anéantis, les Israélites se jugeaient si tenus par leur alliance qu’ils les laissèrent en vie. Les Gabaonites subirent néanmoins les effets de la malédiction en ce qu’ils servirent comme abatteurs de bois et puiseurs d’eau pour l’assemblée d’Israël (Josué 9:15, 16, 23-27). b. Peu avant sa mort, Josué conclut une alliance avec Israël afin de servir Jéhovah (Josué 24:25, 26). c. À Mizpah, les anciens de Galaad conclurent avec Jephté une alliance aux termes de laquelle ils l’établiraient chef sur les habitants de Galaad si Jéhovah leur donnait la victoire sur les Ammonites (Juges 11:8-11). d. Jonathan et David conclurent entre eux une alliance personnelle (I Sam. 18:3; 20:11-17; 23:18) que Saül condamna parce qu’il la considérait comme une conspiration (I Sam. 22:8). e. Hiram, roi de Tyr, accorda son amitié à David quand celui-ci succéda à Saül; il ‘aima David’. (II Sam. 5:11; I Rois 5:1.) Ces relations amicales subsistèrent et, quand il monta sur le trône, Salomon se ligua avec Hiram qui s’engagea à fournir une grande partie des matériaux nécessaires à la construction du temple (I Rois 5:2-18). Selon les termes de ce contrat, des milliers d’ouvriers israélites furent autorisés à entrer au Liban et dans les forêts de ce pays. Hiram s’adressa à Salomon en l’appelant “mon frère”. (I Rois 9:13.) Tyr fournit aussi des matelots pour la flotte de Salomon qui mouillait à Ézion-Guéber (I Rois 9:26, 27). Quand, plus tard, le royaume de Tyr se retourna contre Israël et livra des exilés israélites à Édom, il fut accusé d’avoir violé “l’alliance des frères”. (Amos 1:9.) f. Alliance que le prêtre Jéhoïada conclut avec les chefs de la garde du corps carienne et des coureurs (II Rois 11:4; II Chron. 23:1-3). g. Alliance entre Jéhovah et les Israélites pour le renvoi de leurs épouses étrangères (Esdras 10:3). h. Jéhovah donne son serviteur comme alliance du (pour le) peuple (És. 42:6; 49:8). i. David conclut une alliance avec tous les anciens d’Israël à Hébron (I Chron. 11:3). j. Pendant le règne d’Asa, le peuple entra dans une alliance pour rechercher Jéhovah de tout son cœur et de toute son âme (II Chron. 15:12). k. Josias conclut une alliance avec Jéhovah pour garder ses commandements, tels qu’ils étaient consignés dans la Loi (II Chron. 34:31). l. Jéhovah parla des “fanfarons” qui dominaient Jérusalem en s’imaginant à tort qu’ils étaient protégés grâce à une “alliance avec la Mort”. — És. 28:14, 15, 18.

      ALLIANCES IMPRUDENTES AVEC D’AUTRES NATIONS

      Bien que les prophètes de Dieu les aient mis vigoureusement en garde contre la conclusion d’alliances avec d’autres nations, les rois de Juda et d’Israël, cédant ou à la peur ou à l’ambition, négligèrent souvent ces avertissements (És. 30:2-7; Jér. 2:16-19, 36, 37; Osée 5:13; 8:8-10; 12:1). Les conséquences finales de ces alliances furent toujours néfastes. Asa, roi de Juda, se servit des trésors royaux pour acheter Ben-Hadad, roi de Syrie, afin qu’il rompît son alliance avec Baascha, roi d’Israël (I Rois 15:18-20). Parce qu’il s’était “appuyé sur le roi de Syrie” plutôt que sur Jéhovah, Asa fut repris par le prophète Hanani qui lui dit: “Tu as agi sottement en cette occurrence, car désormais il y aura des guerres contre toi.” (II Chron. 16:7-9). Plus tard, Achab, roi d’Israël, fit une alliance avec Ben-Hadad, qu’il avait vaincu, ce qui lui valut de recevoir une condamnation semblable par un prophète de Dieu (I Rois 20:34, 42). Josaphat s’allia à Achab pour livrer une guerre funeste contre la Syrie. Après leur défaite, le prophète Jéhu dit à Josaphat: “Fallait-​il porter secours au méchant, et aimerais-​tu ceux qui haïssent Jéhovah? À cause de cela, il y a de l’indignation contre toi, venant de la personne de Jéhovah.” (II Chron. 18:2, 3; 19:2). Par la suite, Josaphat s’associa à Achaziah, méchant roi d’Israël, pour construire des navires. Mais la condamnation prophétique se réalisa quand les navires firent naufrage (II Chron. 20:35-37). En revanche, obéissant au conseil de Dieu, Amasiah, roi de Juda, décida sagement de renvoyer les mercenaires d’Israël qu’il avait pris à sa solde pour cent talents, bien que cela lui fît perdre cet argent. — II Chron. 25:6-10.

      Quand, au huitième siècle, l’Empire assyrien grandit et devint une puissance mondiale, son ombre menaçante incita les royaumes plus faibles à contracter de nombreuses alliances et à se liguer dans des conspirations (comparez avec Ésaïe 8:9-13). La fabrication de nouvelles armes de guerre parmi les nations augmenta aussi la peur (comparez avec II Chroniques 26:14, 15). Quand Pul (Tiglath-Piléser III), roi d’Assyrie, pénétra en Israël, le roi Ménahem lui offrit de l’argent (II Rois 15:17-20). Rezin, roi de Syrie, et Pécah, roi d’Israël, s’allièrent et conspirèrent contre Achaz, roi de Juda, qui, de son côté, utilisa les trésors royaux et ceux du temple pour acheter la protection du roi Tiglath-Piléser III, l’Assyrien, ce qui amena la chute de Damas, ville syrienne (II Rois 16:5-9; II Chron. 28:16). Osée, roi d’Israël, fit alliance avec So, roi d’Égypte, dans l’espoir tout à fait vain de rejeter le joug assyrien imposé par Salmanasar. Le seul résultat fut la chute d’Israël en 740 (II Rois 17:3-6). En revanche, bien qu’il fût faussement accusé de compter sur l’Égypte, le fidèle Ézéchias, roi de Juda, se reposa uniquement sur Jéhovah et fut sauvé malgré l’attaque de l’Assyrien Sennachérib. — II Rois 18:19-22, 32-35; 19:14-19, 28, 32-36; comparez avec Ésaïe 31:1-3.

      Dans les dernières années de son existence, le royaume de Juda oscilla entre l’Égypte et Babylone, ‘se prostituant’ avec les deux puissances (Ézéch. 16:26-29; 23:14). Il se trouva sous la domination de l’Égypte durant le règne de Jéhoïakim (II Rois 23:34), puis, peu après, sous celle de Babylone (II Rois 24:1, 7, 12-17). Sédécias, le dernier roi, tenta vainement d’affranchir Juda du joug babylonien en s’alliant à l’Égypte, ce qui provoqua la destruction de Jérusalem (II Rois 24:20; Ézéch. 17:1-15). Ces rois n’avaient pas écouté ce conseil divinement inspiré d’Ésaïe: “C’est en revenant et en vous reposant que vous serez sauvés. C’est dans le calme et dans la confiance que sera votre puissance.” — És. 30:15-17.

      Durant la période des Maccabées, les Juifs conclurent de nombreux traités et alliances avec les Syriens et les Romains pour obtenir des avantages politiques, mais Israël ne fut pas affranchi pour autant. Plus tard encore, les Sadducéens, secte religieuse, se firent les champions de la collaboration politique avec les Romains dans l’espoir d’obtenir finalement l’indépendance de la nation. Cependant, ni les Sadducéens ni les Pharisiens n’acceptèrent le message du Royaume que prêcha Jésus Christ. Au contraire, ils s’allièrent à Rome, en déclarant: “Nous n’avons de roi que César.” (Jean 19:12-15). Mais leur alliance politico-religieuse avec Rome aboutit finalement à la terrible destruction de Jérusalem en 70. — Luc 19:41-44; 21:20-24.

      Ces alliances politiques et religieuses sont représentées dans le symbolisme de la Révélation (17:1, 2, 10-18; 18:3; comparez avec Jacques 4:1-4). Ainsi, tout le récit biblique souligne ce principe énoncé par Paul: “Ne formez pas avec les incroyants un attelage mal assorti. En effet, quels rapports y a-​t-​il entre la justice et le mépris de la Loi? Ou quelle association y a-​t-​il entre la lumière et les ténèbres? (...) sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous.” — II Cor. 6:14-18.

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Almuggim
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    • ALMUGGIM

      (héb. ʼalmog).

      Un des arbres que Salomon demanda à Hiram de Tyr de lui fournir comme bois de construction pour le temple. Ce bois servit aussi à la fabrication de supports, d’escaliers, de harpes et d’autres instruments à cordes. — II Chron. 2:8, 9; 9:10, 11; I Rois 10:11, 12.

      On a traditionnellement identifié l’almuggim au santal rouge (Pterocarpus santalinus) que l’on trouve de nos jours en Inde et à Ceylan. D’autres, cependant, virent plutôt en cet arbre le santal blanc (Santalum album), peut-être parce que Josèphe écrivit que “ce bois ressemblait à celui du figuier, excepté qu’il était beaucoup plus blanc et plus éclatant”. (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. VIII, chap. II, par. 46.) Le santal rouge peut atteindre une hauteur de sept à neuf mètres. Son bois, à la texture très serrée, est brun rougeâtre et prend un beau poli.

  • Aloès, Bois d’aloès
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    • ALOÈS, BOIS D’ALOÈS

      (héb. ʼahâlîm [pluriel] et ʼahâlôth [pluriel], ʼahâlôth qetsiʽôth; gr. aloê).

      Variété d’arbre qui renferme une substance odoriférante ou aromatique qu’on utilisait comme parfum dans les temps bibliques (Ps. 45:8; Prov. 7:17; Cant. 4:14). La plupart des commentateurs identifient l’aloès de la Bible à l’Aquilaria agallocha, appelé parfois “bois d’aigle”, que l’on trouve aujourd’hui principalement en Inde et dans les régions voisines. Cet arbre, dont les branches se déploient largement, est très grand. Il dépasse parfois trente mètres de haut. Le cœur du tronc et des branches est imprégné de résine et d’une huile odoriférante, d’où l’on tire un parfum de très grand prix. C’est lorsqu’il commence à dépérir que le bois d’aloès devient le plus odoriférant. Aussi l’enterre-​t-​on parfois pour hâter sa corruption. On le vend dans le commerce très finement pilé sous le nom d’“aloès”.

      Quand le prophète Balaam déclara que les tentes d’Israël étaient “comme des aloès que Jéhovah a plantés, comme des cèdres auprès des eaux”, peut-être pensait-​il aux branches largement déployées de ces grands arbres qui faisaient qu’un groupe d’aloès

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