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  • Battage
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    • constamment broyaient petit à petit la paille et libéraient ainsi le grain de la bale. Ces animaux n’étaient pas muselés pendant qu’ils battaient le grain. — Deut. 25:4; Osée 10:11; I Cor. 9:9, 10.

      Les instruments de battage tirés par des bêtes permettaient de faire un travail plus rapide et plus efficace que ne pouvait le faire un animal avec ses seuls sabots (És. 41:15; Amos 1:3). Les machines utilisées en des temps moins reculés consistaient en une sorte de traîneau large, plat et lourd dont le dessous est garni de pierres aiguës ou de pointes de fer, ou encore d’un châssis auquel sont adaptés des cylindres armés de couteaux pour trancher et broyer les tiges. De tels traîneaux et rouleaux permettaient de battre une plus grande quantité de grain à chaque tour, et comme un siège était prévu pour le conducteur, son poids venait s’ajouter à celui de la machine et en augmentait l’efficacité. — Comparez avec Ésaïe 28:28.

      Une fois le grain convenablement battu et la paille remuée à plusieurs reprises, l’on procédait au vannage. — Voir VANNAGE.

      AUTRES USAGES

      Comme les aires de battage se trouvaient en plein air et qu’elles présentaient un sol nivelé, elles servaient souvent à d’autres usages. Les rites de deuil pour Jacob furent observés sur l’aire d’Atad, dans la région du Jourdain (Gen. 50:10, 11). À l’instigation de Jéhovah, David acheta l’aire de battage d’Araunah (Ornan); il y bâtit un autel sur lequel il offrit des sacrifices à Jéhovah (II Sam. 24:16-25; I Chron. 21:15-28). Plus tard, cette aire devint le site du temple de Salomon (II Chron. 3:1). Quand Josaphat et Achab se concertèrent sur l’opportunité d’une guerre avec la Syrie, leurs trônes avaient été installés sur une aire de battage, à l’entrée de la porte de Samarie. — I Rois 22:10.

      EMPLOI FIGURÉ

      Au sens figuré, ce que l’on fait subir aux gerbes sur l’aire symbolise parfaitement ce qui arrivera aux ennemis de Jéhovah: ils seront battus comme le grain et mis en pièces (És. 41:15; Jér. 51:33; Michée 4:12, 13; Hab. 3:12). Le battage symbolise aussi le traitement cruel auquel on peut soumettre autrui (Juges 8:6, 7, 15, 16; II Rois 13:7). La séparation du blé d’avec la bale peut aussi symboliser la séparation des justes d’avec les méchants au moyen du jugement de Jéhovah (Mat. 3:12). Enfin, un battage qui dure longtemps par suite de l’abondance des récoltes est un signe de prospérité et de bénédiction divine. — Lév. 26:5; Joël 2:24.

  • Baume, baume de Galaad
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    • BAUME, BAUME DE GALAAD

      (héb. bésém ou bôsém; tsorî).

      Le mot baume désigne un grand nombre de plantes, d’arbustes et d’arbres desquels on extrait une substance aromatique et habituellement oléagineuse et résineuse. On trouve des baumiers parmi les sapins, les pins, les peupliers et dans d’autres familles d’arbres. L’huile balsamique est utilisée en médecine (elle contient alors généralement de l’acide benzoïque ou cinnamique) et en parfumerie.

      Les Orientaux ont toujours accordé un grand prix aux arbres et aux plantes balsamiques. C’est en Exode 25:6 qu’est mentionnée pour la première fois l’huile de baumier, ou huile balsamique, en rapport avec la fabrication de l’huile d’onction sainte utilisée au tabernacle (également en Exode 35:8). Le mot hébreu (bésém) qu’on trouve dans ce texte vient d’une racine (bâsâm) qui signifie “être parfumé” ou “avoir une odeur suave”. Il est parfois traduit par “parfum”, “(odeur) suave” ou “aromate”, selon le contexte (Ex. 30:23; Cant. 4:10, 14, 16; 5:13; 6:2; 8:14). En Ésaïe 3:24, le parfum de l’huile de baumier est opposé à l’“odeur de moisi”.

      Le baume qui était utilisé au tabernacle, dans le désert, ne venait sans doute pas de la Palestine, mais peut-être de l’Égypte. Aux jours du roi Salomon, l’huile de baumier avait une telle valeur qu’elle figurait, avec l’or et les pierres précieuses, parmi les trésors que la reine de Schéba offrit à Salomon, et qu’elle était incluse dans les tributs que les rois de nombreux pays payaient au sage monarque de Jérusalem (I Rois 10:2, 10, 25; II Chron. 9:1, 9, 24). L’huile de baumier, ou huile balsamique, était également une des choses de valeur entreposées dans la maison du trésor du roi et qu’Ézéchias, agissant en insensé, montra aux envoyés du roi de Babylone (II Rois 20:13; II Chron. 32:27; És. 39:2). On s’en servit pour embaumer (mais pas à la manière des Égyptiens) le corps du roi Asa (II Chron. 16:14); notre mot “embaumer” vient d’ailleurs de l’hébreu bâsâm. Esther fut massée avec de l’huile de baumier odoriférante pendant les six mois qui précédèrent son entrée vers le roi Assuérus. — Esther 2:12.

      Il semble que le “baume [héb. tsorî] en Galaad” était d’une qualité exceptionnelle et possédait des vertus médicales particulières (Jér. 8:22; 46:11). Le mot hébreu utilisé ici vient d’une racine qui signifie “saigner”, peut-être en raison du procédé par lequel on extrayait ou “faisait saigner” la plante balsamique pour en extraire l’huile ou la résine. Ce baume est mentionné pour la première fois parmi les denrées que transportait la caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad, région transjordanienne, et à qui Joseph allait être vendu (Gen. 37:25-28). Plus tard, Jacob associa ce baume aux “plus beaux produits du pays” quand il donna à ses fils qui retournaient en Égypte un présent qu’ils devaient emporter avec eux (Gen. 43:11). D’après Ézéchiel 27:17, les riches marchands de Tyr importaient ce baume du royaume de Juda.

      On ne peut identifier avec certitude les plantes ou les arbres désignés par les mots bésém et tsorî. On a donné le nom de Galaad à un arbuste à feuilles persistantes, le Balsamodendron opobalsamum ou gileadense. On pratique des incisions au tronc ou aux branches pour faire couler sa résine oléagineuse jaune verdâtre qu’on récolte plus tard quand elle forme de petites boule de suc. Cet arbre particulier, qui se rencontre surtout dans le sud de l’Arabie, ne pousse pas en Palestine aujourd’hui. Mais l’historien juif Josèphe affirme qu’il était cultivé dans la région de Jéricho aux jours de Salomon, et le géographe grec Strabon écrit qu’il poussait près de la mer de Galilée au temps de l’empire romain.

      On avance aussi le nom d’une autre plante balsamique, un arbre toujours vert, le Pistacia lentiscus, qui produit une résine jaunâtre odoriférante qu’on appelle “mastic” ainsi qu’une huile médicinale que l’on extrait de son écorce, de ses feuilles et de ses baies. Les Arabes utilisent toujours le mastic pour parfumer leur café ou confiserie. Cet arbre est commun en Palestine et son nom arabe est très proche du mot hébreu tsorî.

  • Bavardage, calomnie
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    • BAVARDAGE, CALOMNIE

      Un bavard tient des propos abondants et futiles, ou répand des rumeurs non fondées. Par calomnie, on entend la diffamation, orale ou écrite, généralement motivée par la méchanceté.

      LE BAVARDAGE

      Tout bavardage n’est pas forcément mauvais ou nuisible. Il est parfois élogieux pour celui ou ceux dont on parle. Le bavard se borne peut-être à relater quelques faits insignifiants concernant telle ou telle personne, simplement parce qu’il s’intéresse aux autres et sans que cela soit répréhensible. Cependant, le bavard peut facilement se laisser aller à tenir des propos nuisibles qui engendrent des troubles, car il prononce quantité de paroles oiseuses. Les Écritures nous mettent en garde contre les propos futiles en soulignant le fait qu’il est très difficile de maîtriser sa langue, laquelle “est constituée monde d’injustice parmi nos membres, car elle salit tout le corps et embrase la roue de la vie sur terre”. Le rédacteur biblique souligne davantage encore le pouvoir destructeur de la langue en ajoutant qu’elle est “embrasée par la Géhenne”. (Jacq. 3:6.) Les Écritures révèlent à maintes reprises le danger de tenir des propos futiles et irréfléchis, et elles qualifient de stupide celui qui les prononce (Prov. 15:2). De tels propos sont aussi un piège pour celui qui les tient, car ils le mènent à la ruine (Prov. 13:3; 18:7). “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, dit le livre des Proverbes, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” (Prov. 10:19). L’Écriture nous met en garde contre les paroles futiles et irréfléchies, en disant que “celui qui garde sa bouche et sa langue, garde son âme de détresses”. — Prov. 21:23.

      L’apôtre Paul donna un conseil très ferme à Timothée, un surveillant, à propos de la conduite de jeunes veuves qui n’avaient pas de maison à entretenir et qui ne se dépensaient pas dans le service chrétien. Il écrit: “Elles apprennent aussi à être désœuvrées, à courir les maisons; et pas seulement désœuvrées, mais encore bavardes, se mêlant des affaires d’autrui, parlant de ce qu’il ne faut pas.” (I Tim. 5:13). C’était une conduite désordonnée. Le même apôtre parla de certains membres de la congrégation de Thessalonique qui “marchent dans l’indiscipline, qui ne travaillent pas du tout, mais qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas”. (II Thess. 3:11.) Quant à Pierre, il range celui “qui se mêle des affaires d’autrui” avec le meurtrier, le voleur et le malfaiteur, catégorie d’individus bien tristes. — I Pierre 4:15.

      En revanche, il n’est pas mal de faire part de certaines conditions qui affectent la congrégation à ceux qui, ayant reçu l’autorité nécessaire, ont la responsabilité d’exercer une surveillance sur celle-ci et de redresser les choses. Ce n’est ni du bavardage ni de la calomnie, comme le montre d’ailleurs le récit biblique relatif à la congrégation chrétienne de l’ancienne Corinthe. À cause de dissensions et parce qu’on rendait un honneur indu à certains hommes, des sectes avaient vu le jour, ce qui avait détruit l’unité de la congrégation. Conscients de cet état de choses, et parce qu’ils se préoccupaient de la condition spirituelle de la congrégation, des membres de la maison d’un certain Chloé révélèrent ces faits à l’apôtre Paul, alors absent de Corinthe. Celui-ci réagit promptement et, d’Éphèse, écrivit à la congrégation pour lui donner des conseils qui permettraient de redresser les choses. — I Cor. 1:11.

      LA CALOMNIE

      Le bavardage n’est pas forcément nuisible (bien qu’il puisse devenir de la calomnie ou y conduire), mais la calomnie, elle, est toujours néfaste. Motivée ou non par la méchanceté, elle blesse et provoque des disputes. Dans tous les cas, le calomniateur se place dans une mauvaise situation vis-à-vis de Dieu, car “quiconque sème des disputes entre frères” se range parmi ceux que Dieu hait (Prov. 6:16-19). Le mot grec traduit par “calomniateur” est “diabolos”, “accusateur”. La Bible utilise également ce terme pour donner le titre de “Diable” à Satan, le principal calomniateur de Dieu (Jean 8:44; Rév. 12:9, 10; Gen. 3:2-5). Ce mot désigne donc celui qui est à l’origine de la calomnie ou diffamation.

      Les calomnies sont une pierre d’achoppement pour les autres, notamment pour ceux qui en sont l’objet. La loi que Dieu donna à Israël incluait ce commandement: “Tu ne devras pas circuler parmi ton peuple pour calomnier. Tu ne devras pas te lever contre le sang de ton prochain.” (Lév. 19:16). Ce texte montre bien les conséquences mortelles de la calomnie, qui revient à verser le sang ou à ôter la vie de quelqu’un donc à commettre un meurtre. Le calomniateur engendre stupidement la haine; or, “quiconque hait son frère est un homicide”. (I Jean 3:15; Prov. 10:18.) De faux témoins ont bien souvent contribué à faire mettre à mort des innocents. — I Rois 21:8-13; Mat. 26:59, 60.

      Parfois, le calomniateur se complaît à révéler des propos confidentiels à des personnes qui ne sont pas en droit de les connaître (Prov. 11:13). Il se fait un malin plaisir de dévoiler les choses qui font sensation, des “potins croustillants”, comme il dit, mais celui qui l’écoute agit mal et se fait lui-​même du tort (Prov. 20:19; 26:22). Une personne se détournera peut-être de ses amis à cause de propos diffamatoires tenus contre eux par un calomniateur, et il en résultera des divisions et des disputes. — Prov. 16:28.

      Les Écritures annonçaient que les “derniers jours” seraient caractérisés par la présence notoire de calomniateurs (II Tim. 3:1-3). Si de tels individus, hommes ou femmes, se manifestent dans la congrégation chrétienne, ceux qui sont chargés de responsabilité doivent les reprendre et les discipliner (I Tim. 3:11; Tite 2:1-5; III Jean 9, 10). En suscitant des disputes (Prov. 16:28), les calomnies engendrent certaines “œuvres de la chair” (telles que les inimitiés, les disputes et les divisions) qui feront perdre le

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