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Comment s’explique la splendeur des tons d’automneRéveillez-vous ! 1979 | 22 octobre
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brun, jaune et or typiques du spectacle de l’automne. Le brun se trouve en général sur les cellules âgées; il apparaît dans un processus similaire à celui qui a lieu lorsqu’une pomme entaillée brunit au contact de l’air. Chez le hêtre et certains chênes, ce brun est foncé parce que les cellules sont toujours bien en vie, en dépit de leur âge, au moment où le pigment se forme.
D’un autre côté, certaines feuilles ne virent au brun que lorsqu’elles sont sur le point de mourir ou qu’elles sont déjà tombées à terre. Ce brun et certains jaunes sont les seules couleurs d’automne que l’on observe dans la plupart des pays où poussent des arbres à feuilles caduques. Comment se fait-il que si peu d’endroits jouissent de la palette complète des tons d’automne?
Une minorité de privilégiés
Seules quelques régions de la terre offrent les conditions qui autorisent ce chatoiement de couleurs. Il faut d’abord une grande quantité et une grande variété d’arbres à feuilles caduques dotés génétiquement de la propriété de synthétiser les pigments qui vont donner toutes leurs couleurs aux feuilles. En effet, beaucoup d’espèces d’arbres ne produisent pas d’anthocyane. Il faut également des journées d’automne ensoleillées et un air vif. Peu d’endroits au monde remplissent toutes ces conditions, et la plupart d’entre eux se trouvent dans l’hémisphère nord.
L’Europe occidentale possède d’immenses forêts d’arbres à feuilles caduques, de même que la Chine, la Corée et une partie du Japon. On y rencontre de splendides couleurs d’automne. Néanmoins, de l’avis général, c’est au sud-est du Canada et dans l’est des États-Unis que se manifeste le plus beau foisonnement de couleurs. La grande diversité des essences d’arbres qui peuvent prendre une couleur rouge ainsi que le climat idéal de l’automne concourent certainement à l’apparition de ces tons chamarrés d’une beauté à couper le souffle.
Dans ces régions, les paysages d’automne sont tels que chaque année les touristes affluent. On publie régulièrement des communiqués indiquant la palette des couleurs dans telle ou telle région. Les petites routes paisibles de la campagne sont envahies par les automobiles.
Mais tous ces amateurs ont raison de tomber en admiration devant le spectacle de la nature. Son auteur est un chimiste sans égal, le Créateur, qui seul est capable de conférer tant de splendeur à ce qui ne serait autrement que le banal processus de survie des arbres à l’entrée de l’hiver.
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Le plus grand cerisier du JaponRéveillez-vous ! 1979 | 22 octobre
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Le plus grand cerisier du Japon
Une expédition menée dans une forêt domaniale des environs d’Okuchi, dans le district de Kagoshima (Japon), a permis de vérifier l’exactitude de rapports selon lesquels un gigantesque cerisier poussait là. On le découvrit, à l’écart d’une route forestière, dans une région située à six cents mètres au-dessus du niveau de la mer. Effectivement, ses dimensions sont impressionnantes. Sa circonférence est de 22,20 mètres à la base et de 10,90 mètres à un mètre de hauteur. Son tronc atteint 24 mètres de haut, tandis que ses branches se déploient jusqu’à 28 mètres. On estime qu’il a 600 ans. Jusqu’à cette découverte, qui date de 1977, le plus grand cerisier connu au Japon était le “Jindaï Sakura” de Mukawa, près de Yamanashi. II atteint 13 mètres de haut, avec une circonférence de 10,60 mètres (13 mètres à la base). Ce cerisier-là aurait 1 000 ans.
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