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LonganimitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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fait à l’image et à la ressemblance de son Créateur, possède cette qualité dans une certaine mesure et il peut la développer en se conformant à la Parole de Dieu et en se laissant diriger par son esprit saint (Gen. 1:26, 27). Il est donc demandé aux chrétiens de cultiver et de manifester cette qualité (Col. 3:12), laquelle est une marque distinctive des serviteurs de Dieu (II Cor. 6:4-6). L’apôtre Paul écrit: “Usez de longanimité envers tous.” (I Thess. 5:14). Il montre qu’il est indispensable d’exercer cette qualité afin de plaire à Dieu, mais la longanimité n’est pas sincère si elle s’accompagne de murmures et de plaintes. Selon Paul, ce qui est louable, c’est d’être ‘longanime avec joie’. — Col. 1:9-12.
La récompense est grande pour ceux qui cultivent la longanimité et l’exercent en harmonie avec le dessein divin (Héb. 6:11-15). Ils ont la satisfaction d’imiter une qualité de Dieu, de faire sa volonté et d’avoir son approbation. De plus, leur longanimité portera du fruit en ce qu’ils aideront ainsi d’autres personnes à connaître Dieu et à obtenir la vie éternelle. — I Tim. 4:16.
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Lo-RuhamahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LO-RUHAMAH
(“celle à qui l’on n’a pas fait miséricorde”).
Fille enfantée par Gomer, la femme d’Osée. Jéhovah dit au prophète de donner ce nom à l’enfant, parce qu’il ne ‘recommencerait plus à faire miséricorde à la maison d’Israël’. Dieu signifierait ainsi qu’il rejetait Israël dans son ensemble (Osée 1:6-8). Quelque temps auparavant, à la naissance de Jizréel, il avait été précisé que Gomer ‘avait enfanté [à Osée] un fils’; mais à propos de Lo-Ruhamah, il fut seulement dit que Gomer “devint encore enceinte et enfanta une fille”, sans qu’il soit fait mention d’Osée. Ainsi, bien que le récit biblique ne le précise pas, on a émis l’idée que cette enfant était le fruit de l’adultère de Gomer et non la progéniture d’Osée (Osée 1:2, 3). En Osée 2:1, 23, il est fait allusion à son nom symbolique.
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LotAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LOT
(“couverture”).
Petit-fils de Térah et fils de Haran, frère d’Abraham (Abram), et par conséquent neveu d’Abraham. — Gen. 11:27.
Haran, père de Lot, mourut à Ur des Chaldéens; Lot quitta donc Ur en compagnie de Térah, d’Abram et de Saraï; puis il les suivit en Égypte d’où il remonta plus tard avec eux (Gen. 12:4, 5; 13:1). Comme les biens d’Abram et de Lot étaient devenus nombreux, lorsqu’ils revinrent en Canaan le pays ne leur permit pas d’habiter ensemble. Aussi il s’éleva une querelle entre leurs gardiens de troupeaux (Gen. 13:5-7). Ne souhaitant pas que cette querelle se prolonge, Abram suggéra qu’ils se séparent et il laissa le choix de la région à son neveu. Lot choisit une région bien arrosée, à savoir le district qui se situe sur le cours inférieur du Jourdain. Il transporta son camp à l’est et dressa finalement sa tente près de Sodome (Gen. 13:8-12). Mais Lot ne devint pas comme les Sodomites. C’était un “juste” qui, “à cause de ce qu’il voyait et entendait quand il habitait au milieu d’eux, (...) tourmentait de jour en jour son âme juste en raison de leurs actes commis au mépris de la loi”. — II Pierre 2:8.
Or il advint que quatre rois s’allièrent et entrèrent en campagne contre cinq rois locaux, y compris le roi de Sodome, qu’ils vainquirent; les vainqueurs pillèrent Sodome et emmenèrent Lot captif. Apprenant que Lot était aux mains des ennemis, Abram passa en revue 318 esclaves, battit les ravisseurs, reprit les biens et délivra Lot. — Gen. 14:1-16.
LOT EST VISITÉ PAR DES ANGES
Plus tard, quand deux anges visitèrent Lot juste avant la destruction de Sodome, celui-ci leur offrit l’hospitalité. Mais les hommes de la ville cernèrent la maison et exigèrent qu’on leur livrât les visiteurs à des fins immorales. Lot voulut protéger ses hôtes au point même de proposer aux hommes ses deux filles vierges. Rendus furieux, ces derniers vinrent se presser très fort contre Lot; là-dessus, les anges en visite firent rentrer celui-ci dans la maison et frappèrent de cécité les Sodomites. — Gen. 19:1-11.
Lot est délivré de Sodome
Les anges informèrent alors Lot que la clameur contre les habitants de Sodome était devenue forte devant Jéhovah et qu’ils avaient été envoyés pour ravager la ville. Obéissant à leurs instructions, Lot avertit ses futurs gendres qui, de toute évidence, avaient l’intention de prendre ses filles pour femmes, mais qui ne l’avaient pas encore fait (voir Genèse 19:8, 14). Cependant, ils ne l’écoutèrent pas (Gen. 19:12-14). Quand monta l’aurore, les deux anges pressèrent Lot de partir, hâtant les choses en le saisissant par la main; les anges l’autorisèrent à se réfugier dans la ville proche de Zoar. Dès que Lot fut dans cette ville, Jéhovah détruisit par le feu Sodome et Gomorrhe. Toutefois, la femme de Lot (dont les Écritures taisent le nom) désobéit; elle “se mit à regarder en arrière, de derrière lui”, peut-être avec regret pour les biens qu’ils avaient dû abandonner. Pour cela, “elle devint une colonne de sel”. — Gen. 19:15-26.
Puis Lot quitta Zoar et habita une grotte de la région montagneuse. Les futurs gendres de Lot ayant vraisemblablement péri à Sodome, ses deux filles étaient sans mari; elles amenèrent leur père, sans qu’il en ait conscience, à avoir des relations sexuelles avec elles, tandis qu’il était sous l’influence du vin. Elles agirent ainsi pour conserver de leur père une descendance. Après cela, chacune des filles eut un fils, dont sont issus les Moabites et les Ammonites. — Gen. 19:30-38; Deut. 2:9, 19.
UN AVERTISSEMENT
Jésus Christ attesta l’authenticité du récit biblique sur Lot. Il déclara qu’“aux jours du Fils de l’homme”, c’est-à-dire au cours de sa présence, la situation serait semblable à celle qui existait au temps de Lot, où les gens mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient et bâtissaient avec insouciance, jusqu’au moment où il tomba du ciel une pluie de feu et de soufre qui les détruisit tous. Christ expliqua que lors de sa présence il ne faudrait pas revenir vers les choses qui sont derrière, et il souligna les conséquences fâcheuses d’une telle attitude en se référant à un exemple frappant, disant: “Souvenez-vous de la femme de Lot.” — Luc 17:26-32.
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LotanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LOTAN
{Article non traduit.}
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Lotus épineuxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LOTUS ÉPINEUX
(héb. tsèʼèlim).
Arbrisseau ou petit arbre à ramure très fournie (Ziziphus lotus), dont la taille n’excède généralement pas un mètre cinquante. Ses feuilles petites, ovales et coriaces sont pourvues de deux épines à leur base. La seule mention de cet arbrisseau dans les Écritures se trouve en Job 40:21, 22. Ces versets nous dépeignent Béhémoth (l’hippopotame) couché à l’ombre des lotus épineux.
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LoupAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LOUP
Animal carnivore qui ressemble à un grand berger allemand, mais plus haut sur pattes; celles-ci sont également plus grosses, et il a une tête plus large et des mâchoires plus fortes. On rapporte qu’en Palestine et en Syrie les loups chassent habituellement en solitaires ou à deux ou trois, mais pas en bandes. Ils traquent leur proie pendant l’obscurité et demeurent à couvert durant le jour (Hab. 1:8; Soph. 3:3). Féroces, hardis et voraces, les loups tuent souvent plus de moutons qu’ils n’en peuvent dévorer ou emporter. Le berger des temps anciens devait donc se montrer courageux et plein de ressources pour protéger le troupeau de leurs méfaits. — Jean 10:12, 13.
C’est presque toujours dans des illustrations que la Bible fait mention du loup. Dans la prophétie qu’il prononça peu de temps avant sa mort, Jacob compara son fils Benjamin à un loup, ce qui constitue sans doute une référence à l’habileté au combat qui caractérisa les Benjaminites (Gen. 49:27; voir BENJAMIN No 2). Les princes de Juda sans scrupules (Ézéch. 22:27), les faux prophètes (Mat. 7:15), les farouches opposants au ministère chrétien (Mat. 10:16; Luc 10:3), ainsi que les faux enseignements qui menaceraient la congrégation chrétienne de l’intérieur (Actes 20:29, 30) sont comparés à des loups. Alors que le loup est bien connu pour ses méfaits (Jér. 5:6), les Écritures le décrivent vivant en paix avec l’agneau sous le règne du Messie. Tous deux se nourrissent ensemble. Nul doute que cette image prophétique s’applique en premier aux humains. — És. 11:6; 65:25.
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LucAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LUC
(gr. Loukas, apparemment diminutif affectueux des noms latins Lucius ou Lucanus).
Médecin, fidèle compagnon de l’apôtre Paul, rédacteur de l’Évangile qui porte son nom et des Actes des Apôtres. Il ressort de ses écrits que Luc était un homme instruit, et les termes médicaux qu’il emploie confirment sa formation de médecin. — Luc 4:38; Actes 28:8.
Luc ne se présente pas comme un témoin oculaire des événements de la vie du Christ qu’il rapporte dans son Évangile (Luc 1:2). Il semble donc qu’il ne devint croyant qu’après la Pentecôte de l’an 33.
Dans le livre des Actes, Luc parle de lui-même indirectement en utilisant le pronom “nous”. (Actes 16:10-17; 20:5 à 21:18; 27:1 à 28:16.) Il était avec Paul à Troas, au cours du deuxième voyage missionnaire de l’apôtre. De là, il l’accompagna à Philippes où il demeura peut-être jusqu’au retour de Paul, lors de son troisième voyage missionnaire. Luc se joignit de nouveau à l’apôtre quand celui-ci se rendit en Palestine, à la fin de ce voyage (Actes 21:7, 8, 15). Luc écrivit probablement son Évangile à Césarée, à l’époque où Paul était emprisonné dans cette ville (pendant deux ans environ, vers 56-58). Il accompagna l’apôtre quand celui-ci fut emmené à Rome pour y être jugé (Actes 27:1; 28:16) et c’est sans doute dans cette ville qu’il acheva le livre des Actes, vers l’an 61. En effet, ce récit couvre les événements jusqu’à cette date, mais il ne relate pas l’issue de la démarche de Paul auprès de César.
Quand Paul écrivit de Rome (vers 60-61) sa lettre aux chrétiens de Colosses, Luc se joignit à lui pour leur envoyer ses salutations. Dans cette lettre, il y est appelé “le médecin bien-aimé”. (Col. 4:14.) De même, quand Paul écrivit de Rome (vers 60-61) sa lettre à Philémon, il lui transmit également les salutations de Luc dont il parla comme d’un de ses “collaborateurs”. (Philém. 24; AV, Lucas.) La remarque de Paul “Luc seul est avec moi” montre à l’évidence que Luc lui resta attaché et qu’il était avec lui peu avant le martyre de l’apôtre. — II Tim. 4:11.
Certains biblistes soutiennent que Luc était un Gentil, un non-Juif. Pour cela, ils invoquent surtout Colossiens 4:11, 14 où Paul commence par mentionner les “circoncis” (v. 4:11) avant de parler de Luc (v. 4:14). Ils en ont déduit que celui-ci n’était pas circoncis, donc qu’il n’était pas juif. Mais cet argument n’est nullement concluant et il est en contradiction formelle avec Romains 3:1, 2 où Paul montre que Dieu a confié ses déclarations inspirées aux Juifs; or, Luc est l’un de ceux à qui ces déclarations sacrées ont été confiées.
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Luc (La bonne nouvelle selon)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LUC (LA BONNE NOUVELLE SELON)
Ce récit relate essentiellement les événements qui se rapportent au ministère terrestre de Jésus. Son but était de présenter les faits à Théophile avec exactitude et dans un ordre logique, afin de confirmer ce qui lui avait été enseigné oralement (Luc 1:3, 4). Toutefois, ce récit ayant été inclus dans le canon de la Bible, beaucoup d’autres personnes, juives et non juives, allaient certainement en tirer profit. Bien que par endroits les matières semblent surtout regroupées par sujets, le plan général de cet Évangile respecte l’ordre chronologique.
RÉDACTEUR ET DATE DE RÉDACTION
On attribue généralement la rédaction de ce récit au médecin Luc (Col. 4:14), bien que son nom n’y figure pas. C’est ce que confirment des documents remontant aussi loin que le deuxième siècle de notre ère, tel le canon de Muratori (vers 170) qui attribue à Luc cet Évangile. En outre, certaines caractéristiques de ce livre permettent de penser que son rédacteur était un médecin instruit. Son vocabulaire est plus riche que celui des trois autres Évangiles réunis. Les maladies que Jésus guérit sont souvent décrites avec plus de détails que dans les autres récits. — Voir Matthieu 8:14; Marc 1:30; Luc 4:38; Matthieu 8:2; Marc 1:40; Luc 5:12.
Luc acheva de toute évidence son Évangile avant d’écrire le livre des Actes (Actes 1:1, 2). Comme il avait accompagné Paul à Jérusalem à la fin de son troisième voyage missionnaire (Actes 21:15-17), il était bien placé pour reprendre avec exactitude tout ce qui avait trait à Jésus Christ, sur les lieux mêmes où le Fils de Dieu avait exercé son ministère. Après l’arrestation de Paul à Jérusalem et plus tard durant l’emprisonnement de l’apôtre à Césarée, Luc eut de nombreuses occasions d’interroger des témoins oculaires et de compulser divers documents. Il est donc raisonnable de conclure qu’il écrivit son Évangile à Césarée au cours des deux ans environ que Paul passa en prison (vers 56-58). — Actes 21:30-33; 23:26-35; 24:27.
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