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PithomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PITHOM
Une des deux villes-entrepôts que les Israélites ont bâties alors qu’ils étaient esclaves en Égypte; l’autre était Ramsès (Ex. 1:11). On pense généralement que le mot Pithom doit être apparenté au mot égyptien Pr-Tm, qui signifie “maison (du dieu) Tem”. C’est pourquoi on a suggéré deux sites pour Pithom, tous deux sur le ouadi Tumilat, dans la région orientale du delta.
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PithonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PITHON
{Article non traduit.}
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PitiéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PITIÉ
Voir MISÉRICORDE.
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PlaieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLAIE
Les mots de la langue originale rendus par “plaie” ou “fléau” désignent souvent une intervention de Jéhovah Dieu pour punir des rebelles qui murmurent (Nomb. 16:41-50) ou qui refusent d’accomplir sa volonté (Zach. 14:12, 15, 18), ceux qui font un usage profane d’une chose sacrée (I Sam. 5:1 à 6:4) ou qui s’en prennent à ses oints (Gen. 12:17; Ps. 105:15), ou encore l’infidélité et la transgression de sa loi (Lév. 26:21; Nomb. 14:36, 37; 31:16; Deut. 28:59-61; I Chron. 21:17, 22; II Chron. 21:12-15). Ces punitions pouvaient être administrées par des anges ou des hommes (II Sam. 24:17; Jér. 19:1-8; 25:8, 9; 49:17; 50:13, 14). Pour que Dieu fasse cesser les plaies, il fallait les prières d’intercession de ses serviteurs ou les prières sincères des pécheurs repentants. — Gen. 20:17, 18; I Rois 8:37, 38; II Chron. 6:28, 29.
Une plaie pouvait aussi être la conséquence naturelle du péché de quelqu’un (Prov. 6:32, 33). Ou bien une maladie, comme “la plaie de la lèpre”. (Lév. 13:2.) Ou encore un malheur résultant d’événements imprévus. — Ps. 38:11; 73:5, 14.
Les plaies que Jéhovah a fait venir sur l’Égypte pour la châtier, au temps de Moïse, étaient des manifestations de sa grande puissance. Elles ont également eu pour résultat la proclamation de son nom parmi les nations (Ex. 9:14, 16). Des générations plus tard, d’autres peuples parlaient encore de leurs effets (Josué 2:9-11; 9:9; I Sam. 4:8; 6:6). En outre, ces plaies ont prouvé que les dieux de l’Égypte étaient impuissants. — Ex. 12:12; Nomb. 33:4; voir DIEUX ET DÉESSES, page 394.
Les plaies mentionnées dans le livre de la Révélation sont manifestement des expressions de la colère de Dieu et annoncent symboliquement le résultat ou les conséquences de ses décisions judiciaires. — Rév. 9:18, 20; 11:6; 15:1, 6, 8; 16:9, 21; 18:4, 8; 21:9; 22:18.
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PlaineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLAINE
Étendue de terre relativement plate, contrastant avec un pays vallonné ou montagneux. Les Écritures hébraïques emploient différents termes très clairs pour parler de divers types de pays ou les décrire.
Le mot hébreu ʽaravah est à la fois le nom d’une région particulière et un terme qui décrit un certain type de terrain (voir ARABAH). Employé sans article défini, le mot ʽaravah désigne une plaine désertique ou steppe, comme celle de Moab ou de Jéricho (Nomb. 22:1; 35:1; Josué 5:10; 13:32; Jér. 52:8). Bien qu’il puisse y avoir des rivières qui fournissent une certaine quantité d’eau à la région, l’utilisation du mot ʽaravah indique généralement qu’il s’agit d’une plaine aride. Si donc la plaine du Saron, fertile et bien arrosée, devenait une plaine déserte, ce serait vraiment un changement radical (És. 33:9). Pareillement si des torrents jaillissaient dans la plaine désertique. — És. 35:1, 6; 51:3.
Le mot biqʽah désigne une large plaine entourée de montagnes. Il vient d’une racine qui signifie “fendre, déchirer, diviser”. L’expression “vallée-plaine” en est une traduction fidèle. Même aujourd’hui la large vallée-plaine entre le Liban et l’Anti-Liban est appelée Békâa (Josué 11:17). Dans les Écritures, le mot biqʽah ou “vallée-plaine” est souvent mis en opposition avec les montagnes ou les collines (Deut. 8:7; 11:11; Ps. 104:8; És. 41:18), ou avec le sol bosselé ou accidenté (És. 40:4). Le mot araméen apparenté qu’on rencontre en Daniel 3:1 et qui est fréquemment traduit tout simplement par “plaine” désigne l’endroit où Nébucadnezzar avait fait dresser l’image d’or.
Une longue plaine basse est désignée par le mot hébreu ʽémèq. Ce terme signifie “une vallée longue et large entre deux rangées de collines parallèles, mais de moindre étendue que ce que désigne le mot précédent [biqʽah] (...). [ʽémèq] emporte l’idée de faible altitude et de largeur plutôt que d’une vallée encaissée et fermée”. (Cyclopædia M’Clintock et Strong, t. X, p. 703.) Ce mot hébreu s’applique à différents lieux comme “la Basse Plaine d’Achor”, “la basse plaine d’Aijalon” et “la basse plaine de Réphaïm”. — Josué 7:26; 10:12; I Chron. 11:15.
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Plante vénéneuseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLANTE VÉNÉNEUSE
Bien que certains biblistes aient proposé de rendre le mot hébreu roʼsh (ou rôsh) par ciguë, coloquinte ou pavot, il n’est pas possible d’identifier cette plante avec certitude. Le terme hébreu désigne parfois 1) une plante amère et vénéneuse (Lament. 3:5, 19), 2) un poison ou “venin” (Deut. 32:33; Job 20:16) ou, quand il s’applique à l’eau, 3) une eau empoisonnée (Jér. 8:14; 9:15; 23:15). Il est employé symboliquement pour représenter la perversion de la justice (Osée 10:4; Amos 6:12) et les apostats. — Deut. 29:18; voir Actes 8:23; Hébreux 12:15.
Une prophétie relative au Messie annonçait qu’on lui donnerait une “plante vénéneuse” pour nourriture (Ps. 69:21). Elle trouva son accomplissement quand on offrit à Jésus Christ du vin mêlé de fiel avant de le mettre au poteau. Toutefois, après l’avoir goûté, Jésus refusa ce narcotique qui était probablement destiné à adoucir ses souffrances. En rapportant l’accomplissement de cette prophétie, Matthieu (27:34) employa le mot grec kholê (fiel), terme déjà utilisé par la Septante en Psaume 69:21. Comme, d’autre part, l’Évangile de Marc mentionne la myrrhe (Marc 15:23), on a émis l’idée que, dans ce cas, la “plante vénéneuse” ou le “fiel” était de la “myrrhe”. Il se peut également que le narcotique ait contenu à la fois du fiel et de la myrrhe.
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PlataneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLATANE
(héb. ʽarmôn).
Le nom de cet arbre en hébreu vient manifestement de la racine ʽarah signifiant “nudité” ou du mot ʽaram qui veut dire “dépouillé”. En Genèse 30:37, 38, on voit Jacob qui place des bâtons provenant de cet arbre, et d’autres arbres également, devant les troupeaux de Laban, à Haran en Syrie. Nous y lisons que Jacob “y écorça des entailles blanches, en mettant à nu les endroits blancs”. Le platane (Platanus orientalis) perd chaque année son écorce extérieure par bandes, laissant voir l’écorce intérieure lisse et blanchâtre.
Le platane est majestueux et s’élève à une hauteur de 21 mètres ou plus. Ses branches s’étendent largement et ses grandes feuilles vert foncé, semblables à celles de la vigne, fournissent une ombre épaisse. La circonférence du tronc atteint souvent 12 mètres. C’est donc un arbre digne d’être comparé, bien qu’il ne l’égale pas, au majestueux cèdre du Liban qu’Ézéchiel a pris comme symbole de Pharaon et de ses troupes. — Ézéch. 31:8.
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Plateau, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLATEAU, I
{Article non traduit.}
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Plateau, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLATEAU, II
{Article non traduit.}
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PlâtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLÂTRE
Enduit pour les murs et les cloisons, qui était généralement fait d’argile mêlé de paille. Parfois le mélange comprenait de la chaux, des cendres, des fragments de poteries pulvérisés, des coquillages ou du calcaire broyés. — Lév. 14:42; Ézéch. 13:10-16; Dan. 5:5.
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PleursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLEURS
Voir DEUIL.
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PlombAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLOMB
Un des métaux les plus lourds, dont la densité est de 11,34. C’est donc avec juste raison que Moïse déclara poétiquement dans son chant de triomphe que les Égyptiens s’étaient “enfoncés comme du plomb” dans la mer Rouge (Ex. 15:10). On utilisait ce métal d’un gris terne pour lester les lignes et les filets de pêche, et pour faire des couvercles pesants. Le mot hébreu traduit par “fil à plomb” en Amos 7:7, 8 peut signifier “plomb” ou “étain”. En Actes 27:28, le mot grec pour “sonde” vient d’une racine qui veut dire “lever le plomb”. Pour rendre une gravure sur pierre plus durable et plus lisible, on versait parfois dessus du plomb liquide, procédé qui remontait au moins aux jours de Job (Job 19:23, 24). Il est question de “soudure” (héb. dèvèq) en Ésaïe 41:7 au sujet de la fabrication d’idoles, mais on ignore si elle s’effectuait au plomb et à l’étain, comme aujourd’hui.
La principale source de plomb était la galène, sulfure naturel de plomb. Elle était exploitée dans l’Arabah, entre l’extrémité sud de la mer Morte et le golfe d’Aqaba. Elle provenait également de Tarsis (l’Espagne) (Ézéch. 27:12). On fondait le minerai de plomb dans des fourneaux, comme pour les autres métaux (Jér. 6:29; Ézéch. 22:18-20; voir Nombres 31:22, 23). La première étape de l’affinage consistait à transformer le sulfure de plomb en oxyde de plomb, lequel servait parfois à vernir des poteries, comme en témoignent des découvertes archéologiques faites en Égypte et à Ninive. — Voir AFFINAGE, AFFINEUR.
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PluieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLUIE
La pluie est une phase très importante du cycle au cours duquel l’eau qui s’évapore des terres et des mers du globe s’élève dans l’atmosphère, puis se condense et retombe sur le sol, fournissant ainsi l’humidité nécessaire à la vie animale et végétale. La Bible parle de la pluie en rapport avec ce cycle si sûr et si judicieusement conçu. — Job 36:27, 28; Eccl. 1:7; És. 55:10.
Il fut un temps, au début de l’aménagement de la planète, où “Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre”, mais “une brume montait de la terre et elle arrosait toute la surface du sol”. De toute évidence, c’était au début du troisième “jour” de création, avant l’apparition de la végétation (Gen. 2:5, 6; 1:9-13). Dans le récit biblique, c’est à l’occasion du déluge qu’il est fait mention pour la première fois d’une chute de pluie. Alors “les écluses des cieux s’ouvrirent”, et “la pluie torrentielle sur la terre dura quarante jours et quarante nuits”. — Gen. 7:11, 12; 8:2.
SA FORMATION
Parmi les questions que Jéhovah posa à Job pour souligner les limites de la connaissance humaine en ce qui concerne les forces et les lois qui régissent la création et la terre, il y avait celle-ci: “Existe-t-il un père pour la pluie?” (Job 38:28). Bien que les météorologistes aient beaucoup étudié la formation de la pluie, le livre Le monde dans lequel nous vivons (angl., 1955, p. 79) fait cette remarque: “Le processus qui permet à un nuage de faire de la pluie demeure obscur; il semblerait que plusieurs mécanismes interviennent.”
JÉHOVAH EST LA SOURCE DE LA PLUIE
Jéhovah n’était pas un simple “dieu de la pluie” pour Israël, à la différence de Baal dont les Cananéens pensaient qu’il apportait la saison des pluies quand il s’éveillait à la vie. Les Israélites fidèles reconnaissaient que c’était Jéhovah, et non Baal, qui pouvait empêcher la précieuse pluie de tomber. Ceci fut clairement démontré quand Jéhovah causa une sécheresse en Israël alors que le culte de Baal était à son apogée aux jours du prophète Élie. — I Rois 17:1, 7; Jacq. 5:17, 18.
C’est Jéhovah qui prépare la pluie pour la terre (Ps. 147:8; És. 30:23). Il “a ouvert un canal pour le flot”, peut-être en ce sens que les nuages canalisent la pluie pour qu’elle tombe sur certaines parties du globe (Job 38:25-27; voir Psaume 135:7; Jérémie 10:13). Son pouvoir de maîtriser la pluie en harmonie avec son dessein est une des choses qui distinguait Jéhovah des idoles inanimées qu’adoraient les nations autour d’Israël (Jér. 14:22). Les Israélites purent mieux encore s’en rendre compte en Terre promise que lorsqu’ils étaient en Égypte, pays où la pluie était très rare. — Deut. 11:10, 11.
Quand ils prêchèrent aux Grecs de Lystres, Paul et Barnabas leur expliquèrent que les pluies bienfaisantes étaient un témoignage en faveur du “Dieu vivant” et une manifestation de sa bonté (Actes 14:14-17). Jésus fit remarquer que ce ne sont pas seulement les bons et les justes qui profitent de la pluie bienfaisante, mais tous les hommes et que, par conséquent, cette marque d’amour de la part de Dieu devrait servir de modèle aux humains. — Mat. 5:43-48.
LA PLUIE EN TERRE PROMISE
L’été et l’hiver, les deux principales saisons en Terre promise, pourraient assez bien s’appeler la saison sèche et la saison des pluies. Il pleut très peu de la mi-avril à la mi-octobre, époque durant laquelle a lieu la moisson. Comme le montre Proverbes 26:1, pendant cette période les chutes de pluie sont choses anormales (voir I Samuel 12:17-19). Durant la saison des pluies, celles-ci ne tombent pas constamment. Elles alternent avec des jours ensoleillés. Comme elles se produisent en hiver, ces pluies peuvent être glaciales (Esdras 10:9, 13), aussi un abri confortable est-il fort apprécié. — És. 4:6; 25:4; 32:2; Job 24:8.
La Bible mentionne souvent “la pluie d’automne [précoce], et la pluie de printemps [tardive]”. (Jér. 5:24; Joël 2:23, 24.) Jéhovah promit aux Israélites fidèles
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