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AbsalomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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royal, Absalom passa sous les basses branches d’un grand arbre. Il se prit probablement la tête dans une branche fourchue, si bien qu’il resta suspendu à l’arbre. L’homme qui rapporta à Joab dans quelle situation il avait vu Absalom déclara qu’il ne désobéirait pas à l’ordre de David en tuant Absalom, pas même pour “mille pièces d’argent”. Mais Joab n’eut pas les mêmes scrupules. Il enfonça trois dards dans le cœur d’Absalom, après quoi dix hommes de Joab se joignirent à leur chef pour partager la responsabilité de la mort d’Absalom. Le corps de celui-ci fut ensuite jeté dans une cavité qu’ils recouvrirent d’un monceau de pierres, indiquant par là qu’Absalom ne méritait pas une sépulture. — II Sam. 18:6-17; comparez avec Josué 7:26; 8:29.
Quand des messagers rejoignirent David à Mahanaïm, il demanda avant toute autre chose des nouvelles de son fils. Ayant appris la mort d’Absalom, il monta dans la chambre du toit et là, tout en marchant, il pleura en disant: “Mon fils Absalom, mon fils Absalom! Ah! que ne suis-je mort à ta place, Absalom, mon fils, mon fils!” (II Sam. 18:24-33). Seule l’intervention de Joab, qui parla sans ambages au roi, amena David à surmonter le grand chagrin que lui avaient causé la conduite funeste et la mort tragique d’Absalom, jeune homme d’une grande beauté et plein de ressources, mais qui, poussé par l’ambition, combattit l’oint de Dieu et alla au désastre. — II Sam. 19:1-8; comparez avec Proverbes 24:21, 22.
D’après sa suscription, le Psaume 3:sus aurait été écrit par David au moment de la révolte d’Absalom.
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Absalom (Monument d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABSALOM (MONUMENT D’)
Colonne érigée par Absalom dans la “Basse Plaine du Roi”, appelée aussi “Basse Plaine de Schavéh”, près de Jérusalem (II Sam. 18:18; Gen. 14:17). Il érigea ce monument parce qu’il n’avait pas de fils qui pût garder son nom vivant après sa mort. Il semble en effet que ses trois fils, mentionnés en II Samuel 14:27, soient morts jeunes. Cependant, Absalom ne fut pas enseveli dans ce monument, car son cadavre fut jeté dans une cavité, dans la forêt d’Éphraïm. — II Sam. 18:6, 17.
Dans la vallée du Cédron, il y a une colonne taillée dans le rocher qu’on appelle “Tombeau d’Absalom”. Mais son architecture révèle qu’il date de l’époque gréco-romaine, peut-être du temps d’Hérode. Il n’y a donc aucune raison d’associer le nom d’Absalom à ce tombeau.
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AbsintheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABSINTHE
Ce terme désigne un grand nombre de plantes, souvent ligneuses, à l’odeur très aromatique et au goût amer. On trouve plusieurs variétés d’absinthe en Palestine, notamment dans les régions arides. Les Écritures comparent à l’absinthe les conséquences de l’immoralité (Prov. 5:4) ainsi que les traitements cruels que les Babyloniens allaient infliger à Juda et à Jérusalem (Jér. 9:15; 23:15; Lament. 3:15, 19). Elles se servent également de l’image de cette plante à propos de l’injustice (Amos 5:7; 6:12) et des apostats (Deut. 29:18). En Révélation 8:11, ce nom sert à désigner une substance amère et toxique.
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AcaciaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACACIA
(héb. shittâh, shittîm).
Quand la Bible parle de cet arbre, c’est presque uniquement en rapport avec les pérégrinations des Israélites dans le désert et avec son utilisation comme matériau pour la construction du tabernacle portable, lequel fut d’ailleurs construit dans le Sinaï. Il doit donc s’agir d’un arbre qui poussait très bien dans le désert où séjournèrent les Israélites et duquel on pouvait tirer de grandes planches (d’environ 4,5 mètres de long selon Exode 36:20, 21). Puisqu’il n’est pratiquement plus question de cet arbre dans le récit biblique des événements postérieurs à l’entrée en Terre promise, on en conclut qu’il n’était pas commun dans toute la Palestine. Les caractéristiques se rapportent davantage à l’Acacia seyal et à l’Acacia tortilis qu’à n’importe quel autre arbre de la région. Ces acacias sont de nos jours encore très courants dans le Négueb et dans le Sinaï. On en trouve aussi quelques-uns dans la vallée du Jourdain, au sud de la mer de Galilée, mais pas dans la partie septentrionale de la Palestine.
Il est digne de remarque que seyal est un mot arabe qui signifie “torrent”. Or, cet acacia pousse dans les ouadis qui se transforment en torrents durant la saison des pluies, ouadis que l’on trouve dans des régions habituellement arides et désertiques: autour de la mer Morte et, plus au sud, dans le désert d’Arabie et dans le Sinaï. Aussi lit-on dans la prophétie de Joël (3:18): “Une source sortira de la maison de Jéhovah, et elle devra irriguer le ouadi des Acacias”, endroit qui, de toute évidence, était le plus souvent aride. En Ésaïe 41:19, Jéhovah déclare: “Dans le désert je mettrai le cèdre, l’acacia, et le myrte, et l’arbre à huile.” Cette parole prophétique annonce que trois arbres, qui poussent normalement dans un sol riche et fertile, voisineront avec l’acacia, qui, lui, aime le désert, et cela grâce à l’intervention de Dieu pour irriguer le sol. — És. 41:17, 18.
L’hébreu shittâh vient d’une racine qui signifie “transpercer”. Il désigne donc un arbre épineux. Ce terme convient fort bien à l’acacia dont les branches, qui se déploient largement, sont couvertes d’épines. Les branches de cet acacia se mêlent généralement à celles des acacias voisins, si bien qu’ils constituent ensemble des bosquets, d’où sans doute l’utilisation dans presque tous les cas du pluriel shittîm. L’acacia peut atteindre de 6 à 8 mètres de haut, mais on ne le trouve bien souvent qu’à l’état d’arbrisseau. Son feuillage plumeux est doux au toucher. Il a des fleurs jaunes et odorantes, et ses fruits sont enfermés dans des gousses incurvées et effilées. Son écorce noire et rugueuse entoure un bois dur et compact à la texture serrée qui ne craint pas les ravages des insectes. Étant donné ces caractéristiques et le fait qu’il pousse dans le désert, l’acacia convenait particulièrement comme matériau pour la construction du tabernacle et la fabrication de son mobilier. Il servit notamment à la fabrication de l’arche de l’alliance (Ex. 25:10; 37:1), de la table du pain de présentation (Ex. 25:23; 37:10), des autels (Ex. 27:1; 37:25; 38:1), des barres servant à porter ce mobilier (Ex. 25:13, 28; 27:6; 30:5; 37:4, 15, 28; 38:6), des colonnes pour le rideau et le voile (Ex. 26:32, 37; 36:36), ainsi que des cadres (Ex. 26:15; 36:20) et de leurs traverses (Ex. 26:26; 36:31).
Le bois d’acacia est aujourd’hui encore très apprécié en ébénisterie en raison de sa texture serrée, de sa couleur brun-jaune et de sa durabilité. Les anciens Égyptiens utilisaient l’acacia pour les sarcophages où ils déposaient les momies et pour construire leurs barques. Certaines variétés fournissent au commerce la gomme arabique.
[Illustration, page 24]
Branche d’“acacia seyal” avec ses longues épines et son fruit.
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AcanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACAN
(ACAR, I Chron. 2:7) (tourment, tourmenteur).
Fils de Carmi, de la maison de Zabdi, de la famille de Zérah, de la tribu de Juda. Quand les Israélites traversèrent le Jourdain, Jéhovah leur ordonna formellement de veiller à ce que les prémices de la conquête, la ville de Jéricho, deviennent “une chose vouée à la destruction; elle appartient à Jéhovah”. Tout son argent et son or devaient entrer dans le trésor de Jéhovah (Josué 6:17, 19). Mais Acan enterra secrètement sous sa tente un vêtement coûteux de Schinéar, un lingot d’or de cinquante sicles et deux cents sicles d’argent qu’il avait trouvés (Josué 7:21). En réalité, il avait volé Dieu. Étant donné que son ordre formel avait été transgressé, quand les Israélites attaquèrent Aï, la ville suivante, Jéhovah leur retira sa bénédiction, et ils furent vaincus. Qui était coupable? Personne n’ayant avoué, tout Israël fut mis à l’épreuve. Tribu par tribu, puis famille par famille de la tribu de Juda et enfin homme par homme de la famille de Zabdi, on s’approcha de Jéhovah jusqu’à ce que Acan, la cause du tourment, ‘fût pris’. (Josué 7:4-18.) C’est alors seulement qu’il avoua son péché. L’exécution de la sentence ne tarda pas. Acan, sa famille et tout son bétail furent d’abord lapidés à mort, après quoi, avec tous les autres biens d’Acan, ils furent brûlés dans la vallée d’Achor, nom qui signifie lui aussi “tourment”. — Josué 7:19-26.
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Acan, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACAN, II
{Article non traduit.}
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AcarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACAR
{Article non traduit.}
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AccadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACCAD
(forteresse).
Une des quatre villes fondées par Nimrod et qui constituèrent “le commencement de son royaume”. (Gen. 10:10.) On a identifié Accad (ou Akkad) à l’antique ville d’Agadé qui, d’après les découvertes archéologiques, était située sur l’Euphrate, près de Sippar, à environ cinquante kilomètres de Babylone, là où le Tigre et l’Euphrate coulent à très peu de distance l’un de l’autre. Toutefois, la situation précise d’Accad est inconnue.
Le terme Akkad est également utilisé pour désigner toute la partie septentrionale de la région du monde qui fut appelée plus tard Babylonie. Akkad semble avoir joué un rôle très important en tant que ville royale ou principale de cette région sous le règne d’un roi nommé Sargon (pas celui d’Ésaïe 20:1). La partie méridionale de la Mésopotamie était, quant à elle, connue sous le nom de Sumer. La Babylonie étendit sa domination au delà de ces deux régions, mais, dans les textes babyloniens, le roi de Babylone continue d’être appelé “roi d’Akkad” jusqu’à la chute de Babylone en 539. D’après le cylindre de Cyrus, le conquérant de Babylone se donnait le titre de “Roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad”.
Les Akkadiens semblent avoir surpassé les Sumériens pour ce qui est de la sculpture et de l’art des sceaux. Aujourd’hui, par “akkadien” on entend l’ancienne écriture cunéiforme assyrienne et babylonienne.
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Accident, accidentelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACCIDENT, ACCIDENTEL
{Article non traduit.}
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AccoAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ACCO
(chaleur étouffante; sable chaud).
Ville portuaire située à l’extrémité nord de la baie d’Acco (ou Acre), large golfe en forme de croissant, dont la pointe méridionale, à quelque 13 kilomètres plus au sud, est constituée par le mont Carmel qui s’avance profondément dans la Méditerranée. Situé à environ 50 kilomètres au sud de Tyr, Acco fut le plus important port maritime de la côte palestinienne, qui n’en comptait guère, jusqu’à ce que Hérode le Grand eût créé le port artificiel de Césarée en faisant construire des digues. Le port d’Acco n’avait pas la qualité de ceux de Phénicie, plus au nord, et n’offrait qu’un abri médiocre contre les vents de la mer, mais il occupait une position stratégique non loin de la voie d’accès à la très fertile plaine d’Esdrelon. D’autre part, plusieurs routes commerciales le reliaient à la Galilée, à la vallée du Jourdain et à d’autres lieux à l’est. On exportait depuis Acco du bois, des objets d’art et des céréales.
Acco faisait partie du territoire de la Terre promise attribué à la tribu d’Aser, mais celle-ci n’expulsa pas les Cananéens qui y habitaient (Juges 1:31, 32). Cette ville n’est mentionnée qu’une seule fois dans les Écritures hébraïques, mais son nom apparaît plus souvent dans les textes profanes. Par exemple, on le trouve plusieurs fois dans les lettres d’el-Amarna. D’autres textes révèlent qu’Acco fut prise par les rois assyriens Salmanasar, Sennachérib et Assurbanipal. Les livres apocryphes mentionnent également cette ville comme un centre d’opposition durant la domination des Maccabées (I Maccabées 5:15, 22, 55; 12:45-48; 13:12). Son nom avait alors été changé en celui de Ptolémaïs, en l’honneur d’un des Ptolémées, rois d’Égypte.
L’empereur Claude éleva Ptolémaïs (Acco) au rang de colonie romaine. Aux jours des apôtres, il y avait un groupe de chrétiens dans cette ville. Revenant de son troisième voyage missionnaire, Paul accosta à Acco et il y resta un jour, durant lequel il visita les frères, avant de se rendre à Césarée puis à Jérusalem. — Actes 21:7.
De nos jours, Acco est éclipsée par la ville moderne d’Haïfa, à l’autre extrémité de la baie.
[Illustration, page 25]
Quartier, face à la mer, de la ville qui occupe aujourd’hui le site de l’ancienne Acco.
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BronzeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRONZE
Voir CUIVRE.
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