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    • Jéhovah, Asa fut repris par le prophète Hanani qui lui dit: “Tu as agi sottement en cette occurrence, car désormais il y aura des guerres contre toi.” (II Chron. 16:7-9). Plus tard, Achab, roi d’Israël, fit une alliance avec Ben-Hadad, qu’il avait vaincu, ce qui lui valut de recevoir une condamnation semblable par un prophète de Dieu (I Rois 20:34, 42). Josaphat s’allia à Achab pour livrer une guerre funeste contre la Syrie. Après leur défaite, le prophète Jéhu dit à Josaphat: “Fallait-​il porter secours au méchant, et aimerais-​tu ceux qui haïssent Jéhovah? À cause de cela, il y a de l’indignation contre toi, venant de la personne de Jéhovah.” (II Chron. 18:2, 3; 19:2). Par la suite, Josaphat s’associa à Achaziah, méchant roi d’Israël, pour construire des navires. Mais la condamnation prophétique se réalisa quand les navires firent naufrage (II Chron. 20:35-37). En revanche, obéissant au conseil de Dieu, Amasiah, roi de Juda, décida sagement de renvoyer les mercenaires d’Israël qu’il avait pris à sa solde pour cent talents, bien que cela lui fît perdre cet argent. — II Chron. 25:6-10.

      Quand, au huitième siècle, l’Empire assyrien grandit et devint une puissance mondiale, son ombre menaçante incita les royaumes plus faibles à contracter de nombreuses alliances et à se liguer dans des conspirations (comparez avec Ésaïe 8:9-13). La fabrication de nouvelles armes de guerre parmi les nations augmenta aussi la peur (comparez avec II Chroniques 26:14, 15). Quand Pul (Tiglath-Piléser III), roi d’Assyrie, pénétra en Israël, le roi Ménahem lui offrit de l’argent (II Rois 15:17-20). Rezin, roi de Syrie, et Pécah, roi d’Israël, s’allièrent et conspirèrent contre Achaz, roi de Juda, qui, de son côté, utilisa les trésors royaux et ceux du temple pour acheter la protection du roi Tiglath-Piléser III, l’Assyrien, ce qui amena la chute de Damas, ville syrienne (II Rois 16:5-9; II Chron. 28:16). Osée, roi d’Israël, fit alliance avec So, roi d’Égypte, dans l’espoir tout à fait vain de rejeter le joug assyrien imposé par Salmanasar. Le seul résultat fut la chute d’Israël en 740 (II Rois 17:3-6). En revanche, bien qu’il fût faussement accusé de compter sur l’Égypte, le fidèle Ézéchias, roi de Juda, se reposa uniquement sur Jéhovah et fut sauvé malgré l’attaque de l’Assyrien Sennachérib. — II Rois 18:19-22, 32-35; 19:14-19, 28, 32-36; comparez avec Ésaïe 31:1-3.

      Dans les dernières années de son existence, le royaume de Juda oscilla entre l’Égypte et Babylone, ‘se prostituant’ avec les deux puissances (Ézéch. 16:26-29; 23:14). Il se trouva sous la domination de l’Égypte durant le règne de Jéhoïakim (II Rois 23:34), puis, peu après, sous celle de Babylone (II Rois 24:1, 7, 12-17). Sédécias, le dernier roi, tenta vainement d’affranchir Juda du joug babylonien en s’alliant à l’Égypte, ce qui provoqua la destruction de Jérusalem (II Rois 24:20; Ézéch. 17:1-15). Ces rois n’avaient pas écouté ce conseil divinement inspiré d’Ésaïe: “C’est en revenant et en vous reposant que vous serez sauvés. C’est dans le calme et dans la confiance que sera votre puissance.” — És. 30:15-17.

      Durant la période des Maccabées, les Juifs conclurent de nombreux traités et alliances avec les Syriens et les Romains pour obtenir des avantages politiques, mais Israël ne fut pas affranchi pour autant. Plus tard encore, les Sadducéens, secte religieuse, se firent les champions de la collaboration politique avec les Romains dans l’espoir d’obtenir finalement l’indépendance de la nation. Cependant, ni les Sadducéens ni les Pharisiens n’acceptèrent le message du Royaume que prêcha Jésus Christ. Au contraire, ils s’allièrent à Rome, en déclarant: “Nous n’avons de roi que César.” (Jean 19:12-15). Mais leur alliance politico-religieuse avec Rome aboutit finalement à la terrible destruction de Jérusalem en 70. — Luc 19:41-44; 21:20-24.

      Ces alliances politiques et religieuses sont représentées dans le symbolisme de la Révélation (17:1, 2, 10-18; 18:3; comparez avec Jacques 4:1-4). Ainsi, tout le récit biblique souligne ce principe énoncé par Paul: “Ne formez pas avec les incroyants un attelage mal assorti. En effet, quels rapports y a-​t-​il entre la justice et le mépris de la Loi? Ou quelle association y a-​t-​il entre la lumière et les ténèbres? (...) sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous.” — II Cor. 6:14-18.

  • Allon
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    • ALLON

      {Article non traduit.}

  • Allon-Bacuth
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    • ALLON-BACUTH

      {Article non traduit.}

  • Almodad
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    • ALMODAD

      {Article non traduit.}

  • Almon
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    • ALMON

      {Article non traduit.}

  • Almon-Diblathaïm
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    • ALMON-DIBLATHAÏM

      {Article non traduit.}

  • Almuggim
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    • ALMUGGIM

      (héb. ʼalmog).

      Un des arbres que Salomon demanda à Hiram de Tyr de lui fournir comme bois de construction pour le temple. Ce bois servit aussi à la fabrication de supports, d’escaliers, de harpes et d’autres instruments à cordes. — II Chron. 2:8, 9; 9:10, 11; I Rois 10:11, 12.

      On a traditionnellement identifié l’almuggim au santal rouge (Pterocarpus santalinus) que l’on trouve de nos jours en Inde et à Ceylan. D’autres, cependant, virent plutôt en cet arbre le santal blanc (Santalum album), peut-être parce que Josèphe écrivit que “ce bois ressemblait à celui du figuier, excepté qu’il était beaucoup plus blanc et plus éclatant”. (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. VIII, chap. II, par. 46.) Le santal rouge peut atteindre une hauteur de sept à neuf mètres. Son bois, à la texture très serrée, est brun rougeâtre et prend un beau poli.

  • Aloès, Bois d’aloès
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    • ALOÈS, BOIS D’ALOÈS

      (héb. ʼahâlîm [pluriel] et ʼahâlôth [pluriel], ʼahâlôth qetsiʽôth; gr. aloê).

      Variété d’arbre qui renferme une substance odoriférante ou aromatique qu’on utilisait comme parfum dans les temps bibliques (Ps. 45:8; Prov. 7:17; Cant. 4:14). La plupart des commentateurs identifient l’aloès de la Bible à l’Aquilaria agallocha, appelé parfois “bois d’aigle”, que l’on trouve aujourd’hui principalement en Inde et dans les régions voisines. Cet arbre, dont les branches se déploient largement, est très grand. Il dépasse parfois trente mètres de haut. Le cœur du tronc et des branches est imprégné de résine et d’une huile odoriférante, d’où l’on tire un parfum de très grand prix. C’est lorsqu’il commence à dépérir que le bois d’aloès devient le plus odoriférant. Aussi l’enterre-​t-​on parfois pour hâter sa corruption. On le vend dans le commerce très finement pilé sous le nom d’“aloès”.

      Quand le prophète Balaam déclara que les tentes d’Israël étaient “comme des aloès que Jéhovah a plantés, comme des cèdres auprès des eaux”, peut-être pensait-​il aux branches largement déployées de ces grands arbres qui faisaient qu’un groupe d’aloès ressemblait à un campement de tentes (Nomb. 24:6). Toutefois, ce texte a suscité certaines discussions, car l’Aquilaria agallocha, que l’on identifie à l’aloès, n’existe pas aujourd’hui en Palestine. Évidemment, cela ne prouve pas qu’il n’y poussait pas il y a plus de 2 500 ans. D’autre part, Balaam pouvait faire allusion à ces arbres sans que pour autant on les rencontrât là où il prononça ces paroles. Si les “cèdres” mentionnés aussitôt après étaient des cèdres du Liban, ces arbres non plus ne poussaient pas dans la région où Balaam prononça ces mots. Il pouvait en aller de même pour les aloès. Balaam avait peut-être vu ces arbres là où il résidait, près de l’Euphrate (Nomb. 22:5), même si, aujourd’hui, on n’en trouve plus dans cette région du monde. Quoi qu’il en soit, quand les autres textes mentionnent l’aloès, c’est de la substance odoriférante qu’ils parlent, substance qui pouvait très bien avoir été importée.

      Après la mort de Jésus Christ, Nicodème apporta “un rouleau de myrrhe et d’aloès” qui pesait environ cent livres romaines (à peu près 32 kilogrammes), afin de préparer le corps de Jésus avant de l’ensevelir (Jean 19:39). Puisque, selon Hérodote, historien grec, le bois d’aloès valait autrefois son poids d’or, le don de Nicodème représentait une somme d’argent très importante, même si la proportion de myrrhe, moins onéreuse, n’est pas précisée. Certains identifient l’“aloès” de ce texte à une plante de la famille des liliacées qui porte aujourd’hui le nom scientifique Aloe vera ou Aloe Succotrina. Mais le produit tiré des feuilles de cette plante (un suc visqueux) est essentiellement purgatif et est utilisé par les vétérinaires pour soigner les chevaux. C’est pourquoi la plupart des commentateurs modernes considèrent que l’aloès apporté par Nicodème est le même parfum que celui dont parlent les Écritures hébraïques.

  • Alpha
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    • ALPHA

      {Article non traduit.}

  • Alphabet
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    • ALPHABET

      Nom qui désigne le système de signes graphiques servant à la transcription des sons d’une langue. Il est formé des deux premières lettres grecques, alpha et bêta, qui viennent elles-​mêmes des deux lettres hébraïques aleph et beth.

      ORIGINE

      Il existe de nombreuses théories sur l’origine de l’alphabet. Les cunéiformes sumériens et babyloniens, les hiéroglyphes “hittites” et les systèmes d’écriture égyptiens ont été proposés comme autant de sources possibles. Toutefois, David Diringer, autorité notoire, écrit dans son livre (The Story of the Aleph Beth, 1958, p. 31): “Aujourd’hui, on s’accorde généralement à penser que tous les alphabets existants ainsi que ceux qui sont tombés en désuétude viennent d’un seul et unique alphabet originel.” À la page 39, il cite ces paroles de G. River: “[l’alphabet] est un don, mais pas le seul, des Sémites à l’humanité”, puis il ajoute: “C’est cet alphabet qui est devenu l’ancêtre de tous les systèmes d’écriture alphabétique que le monde a connus.”

      Pour ce qui est des découvertes archéologiques, et d’après les méthodes de datation utilisées par les archéologues, citons parmi les exemples d’alphabets les plus anciens conservés jusqu’à ce jour les inscriptions découvertes à Serabit el-Khadem, dans le Sinaï, qui, croit-​on, datent du dix-neuvième ou du dix-huitième siècle avant notre ère, les tablettes d’argile ougaritiques, trouvées à Ras Shamra, en Syrie, qui présentent un alphabet cunéiforme et qui dateraient du quinzième ou du quatorzième siècle avant notre ère, ainsi que les inscriptions de Byblos, en Phénicie, qui remonteraient à environ 1100 avant notre ère, les lettres phéniciennes sont presque identiques à celles de l’ancien hébreu, mais très différentes des caractères des inscriptions mises au jour au Sinaï. Les plus anciens documents en caractères hébraïques que nous possédions sont une inscription incomplète trouvée à Lachis, datée du douzième ou du onzième siècle avant notre ère, le “calendrier” dit de Guézer (voir CALENDRIER), qui remonterait au onzième ou dixième siècle avant notre ère, l’ostracon de Samarie qui porte une inscription en une très belle écriture cursive, c’est-à-dire tracée à la main courante, que l’on date du règne de Jéroboam II (844-​803 av. n. è.), et l’inscription du tunnel de Siloam, qui remonte de toute évidence au règne d’Ézéchias (745-​716 av. n. è.). Il faut cependant attendre le troisième siècle avant notre ère pour disposer d’une abondante récolte de documents écrits en hébreu ancien.

      En raison de ces découvertes, on a tendance à considérer que les alphabets phénicien et sinaïtique sont antérieurs à l’hébreu. Évidemment, cette conclusion ne s’impose pas forcément. Ainsi, dans le livre susmentionné, Diringer soulève cette question: “Est-​il possible que les anciens Hébreux, qui ont donné au monde la Bible et le monothéisme, lui aient également donné l’alphabet? Cette possibilité existe assurément.” (The Story of the Aleph Beth, p. 37). La rareté relative des inscriptions en hébreu ancien ne s’oppose pas à cette éventualité, car, contrairement aux autres peuples de l’Antiquité, les Hébreux n’étaient pas enclins à ériger des monuments ni à faire des inscriptions pour commémorer les exploits de leurs rois ou de leurs héros. D’autre part, et contrairement à l’Égypte, la Palestine n’a pas un climat ni un sol qui favorisent la conservation des écrits sur papyrus.

      L’ordre de succession des lettres de l’alphabet hébreu nous est clairement indiqué par les poèmes acrostiches que l’on trouve dans les Psaumes (34, 111, 112, 119, etc.), dans les Proverbes (31:10-31) et dans les Lamentations, chapitres 1 à 4 (à part une inversion des lettres aïn et pé dans les Lm chaps 2-4). Dans ces textes, chaque vers, distique ou strophe commence par une lettre différente de l’alphabet qui comptait, comme aujourd’hui, vingt-deux lettres, uniquement des consonnes, lesquelles correspondaient probablement à quelque vingt-huit sons. Selon toute apparence, ce n’est qu’au sixième siècle de notre ère que fut mis au point un système de signes pour indiquer les sons vocaliques. Des savants juifs, connus sous le nom de Massorètes, utilisèrent sept “points-voyelles” différents, simples ou combinés, pour indiquer les sons vocaliques.

      LA THÉORIE DE L’ÉCRITURE PICTOGRAPHIQUE

      La théorie courante, qui veut que l’alphabet hébreu

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