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Ce qu’on dit aux témoins de Jéhovah, à leur sujetLa Tour de Garde 1962 | 15 octobre
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vous donner une réponse complète à ces questions bibliques. En fait, nous, l’église, nous sommes franchement responsables du peu de connaissances des gens au sujet de la Bible et je sais que nous aurons à subir le châtiment de Dieu pour cela. Mais si vous voulez en savoir davantage sur la vérité de la Bible, il y a dans votre ville des gens capables de vous dire là-dessus un tas de choses. Ces gens-là (témoins de Jéhovah), vous devriez les voir ! ” La femme avait commencé à étudier avec les témoins de Jéhovah mais le fait de constater combien leur enseignement différait de celui de l’Église catholique l’avait ébranlée. Dès lors, elle ne se fit plus le moindre scrupule d’étudier avec eux !
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Le paradis galiléenLa Tour de Garde 1962 | 15 octobre
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Le paradis galiléen
Jéhovah Dieu lui-même assura aux Israélites que le pays vers lequel il les conduisait était un pays où coulaient le lait et le miel. Et Moïse, dans son discours d’adieu, exalta devant le peuple les vertus de la terre dans laquelle ce dernier allait entrer. La Galilée était la contrée la plus belle et la plus fertile de toute la Palestine, et la plaine de Génézareth, la région la meilleure de la Galilée. L’historien Josèphe écrivit à son sujet :
“ Sa nature est merveilleuse autant que sa beauté ; son sol est si fertile que toutes espèces d’arbres peuvent s’y développer, et les habitants y plantent en conséquence toutes sortes d’arbres. L’air a une composition si heureuse qu’il convient à un grand nombre de variétés. Les noyers y abondent, en particulier, eux qui exigent pourtant un air plus froid ; les palmiers, qui ont besoin de chaleur pour se développer convenablement, s’y rencontrent auprès des figuiers et des oliviers lesquels demandent un climat plus tempéré. On peut appeler cette région un défi de la nature : elle force ces arbres, ennemis par nature, à s’accorder ensemble ; c’est une heureuse lutte des saisons, comme si chacune d’elles revendiquait son droit au pays ; non seulement ce dernier nourrit divers fruits d’automne au delà de toute attente, mais il en assure la longue conservation ; il fournit à l’homme les principaux fruits, les raisins et les figues sans interruption pendant dix mois de l’année, et les autres, au fur et à mesure qu’ils mûrissent ensemble tout le long de l’année car, outre la bonne température de l’air, le pays a, pour l’arroser, une source des plus abondantes. ” — Wars, tome III, 10:8.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1962 | 15 octobre
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Questions de lecteurs
● La Tour de Garde du 15 avril 1961, à la page 120, cite Marc 13:19, 20 concernant l’abrégement des jours de tribulation, et l’applique apparemment à l’abrégement d’Harmaguédon lui-même. Ces paroles de Jésus s’appliquent-elles à une fin prématurée de la guerre dans le ciel en 1918 ou à l’abrégement d’Harmaguédon, ou des deux même ?
Voici le texte de Marc 13:19, 20 (NW) : “ Ces jours seront des jours de tribulation tels qu’il n’y en a point eu depuis le commencement de la création de Dieu, et elle ne se reproduira pas. En fait, à moins que Jéhovah (Dieu) n’abrège les jours, aucune chair ne sera sauvée. Mais, à cause des élus qu’il a choisis, il a abrégé les jours. ” Cinq paragraphes après avoir cité ces paroles, La Tour de Garde dit (paragraphe 8) : “ (...) Dieu exécutera sa sentence sur les nations en ce jour qui est celui de leur jugement, car ce monde ou système de choses doit être détruit. Mais Dieu n’anéantira pas l’espèce humaine tout entière. Dieu sauvera quelque chair qui ne fait pas partie de ce monde, en abrégeant les jours de la grande tribulation. ”
Voici maintenant, en rapport avec ces mêmes troubles, le texte de Matthieu 24:21 : “ Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. ” Il s’agit de la grande tribulation qui vient sur l’organisation de Satan, qui fut centrée dans le ciel, où Satan avait son poste de commandement. C’est la tribulation sur l’organisation de Satan qui est abrégée. La manière dont Jésus s’exprime indique que Dieu a fixé une durée pour cette grande tribulation — qui est un tout — en déterminant à l’avance son commencement et sa fin. Une tribulation qui doit avoir lieu dans une période déterminée peut être abrégée de trois manières : 1) si la tribulation ne commence pas à la date qui a été fixée ; 2) si elle prend fin avant la date fixée ; 3) si la grande tribulation commence et se termine à la date fixée, mais si des tribulations intermédiaires n’ont pas lieu ou sont écartées. Ainsi la période de temps dans son entier, “ le temps de la fin ”, “ la conclusion du système de choses ”, reste de la même durée, mais la tribulation est abrégée par une interruption temporaire.
L’accomplissement de la prophétie divine indique que la dernière manière citée est celle par laquelle la “ grande tribulation ” est abrégée. D’après la Bible, l’année 1914 est une date fixée. Elle fut établie pour la “ fin des temps fixés des nations ” et pour la naissance du royaume messianique de Dieu dans les cieux (Luc 21:24 ; Apoc. 12:1-5). La naissance du Royaume dans les cieux signifie le début de la guerre dans le ciel contre le Diable et ses anges qui ont perdu leur sainteté. La “ grande tribulation ” commença par cette guerre dans le ciel contre l’organisation invisible du Diable. Elle eut naturellement ses effets sur la partie visible de l’organisation de Satan ici-bas sur la terre. Cette guerre amena l’expulsion de Satan et de ses démons hors du ciel et leur cercle d’activité fut limité à la terre. Leur action à l’égard de la terre ne fut pas restreinte, car le Diable et ses démons n’étaient pas encore jetés dans l’abîme (Apoc. 12:6-17). C’est ainsi que le temps de la grande tribulation sur l’organisation de Satan fut interrompu. Cela eut naturellement lieu en 1918.
Depuis lors, le Diable et ses démons ont commencé à rassembler les nations pour la guerre d’Harmaguédon. En même temps, ils se sont livrés à la persécution des fidèles témoins de Jéhovah. — Apoc. 16:13-16 ; 12:17.
Ainsi, puisque Dieu a fixé un temps pour la fin de cette “ grande tribulation ” qui s’abat sur l’organisation de Satan, plus longtemps durera cet intervalle, pendant lequel les témoins prêchent la bonne nouvelle du Royaume sur toute la terre en témoignage à toutes les nations, plus le temps pour la partie finale de la “ grande tribulation ” est repoussé vers la date terminale de cette époque, “ la conclusion du système de choses ”. Ceci abrège le temps toléré pour la partie finale de cette grande tribulation. Cette partie finale est généralement connue sous le nom du champ de bataille mentionné en Apocalypse 16:16, c’est-à-dire Harmaguédon.
Jésus compara cette bataille d’Harmaguédon au déluge des jours de Noé et il dit concernant son déclenchement : “ Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. ” (Mat. 24:36). Ainsi, tandis que nous savons que nous approchons rapidement de la bataille d’Harmaguédon, nous ne savons à quel moment elle commencera, ni quand elle prendra fin et, par suite, de quelle durée elle sera. Pour l’instant, nous avons reçu le commandement de prêcher la bonne nouvelle du Royaume en tous lieux, parce que “ la fin approche ”. Grâce à l’œuvre que nous accomplissons maintenant, quelque “ chair ” sera sauvée et ainsi la terre ne sera pas totalement dépeuplée. C’est donc un intervalle qui représente la vie et le salut pour ceux qui seront sauvés et qui survivront à Harmaguédon. Par ce laps de temps qui se déroule entre le commencement de “ la grande tribulation ” et sa fin, la “ grande tribulation ”, considérée comme un tout, est abrégée. Cet abrégement est pour notre salut. La Tour de Garde n’a pas dit que Dieu abrégerait Harmaguédon. Elle dit : “ Dieu sauvera quelque chair qui ne fait pas partie de ce monde, en abrégeant les jours de la grande tribulation. ” — Mat. 24:12, 22.
● Que pouvons-nous dire des animaux qui se trouvaient dans des terres isolées quand on lit que le déluge a recouvert la terre entière et que les seuls animaux terrestres qui survécurent furent ceux de l’arche ? — P. G., Angleterre.
La présence de certaines formes de vie animale, en Australie et en Nouvelle-Zélande par exemple, ne constitue pas un argument valable à opposer au récit biblique rapportant que toute la vie sur la terre fut balayée par le déluge, à l’exception de Noé et des animaux qui se trouvaient dans l’arche. Comment ces animaux auraient-ils pu émigrer du Mont Ararat, où l’arche échoua, vers d’autres continents
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