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  • Faut-il être conformiste ou non ?
    La Tour de Garde 1972 | 15 novembre
    • tenue vestimentaire ou une coupe de cheveux particulière reflète un esprit de rébellion ? Dans ce cas, la question de savoir si l’on doit ou ne doit pas être conformiste est très sérieuse.

      La Bible nous parle d’une créature qui permit à l’orgueil de la dominer et de l’amener à se rebeller contre Dieu. Il s’agit de Satan le Diable, l’adversaire de Dieu. Désirons-​nous, par conformisme, lui ressembler d’une manière ou d’une autre et devenir en quelque sorte ses “enfants” ? (Jean 8:44 ; I Jean 3:10-12.) Ou bien désirons-​nous imiter le Fils de Dieu qui refusa de se conformer à la mauvaise conduite du monde malgré les pires pressions qu’il soit possible de subir ? Loin de s’être conformé au monde, Jésus a pu dire : “J’ai vaincu le monde.” — Jean 16:33.

      Il est rarement facile de refuser d’être conformiste. Mais rappelez-​vous que celui qui reste courageusement attaché à ce qu’il sait être juste est généralement admiré par beaucoup. Il est vrai que certains le dénigreront, mais c’est parce qu’ils voudront justifier leur mauvaise conduite en essayant de le rabaisser à leur niveau qui est bien bas. Toutefois, même ceux qui se moquent admirent souvent à l’intérieur d’eux-​mêmes la conviction d’un jeune homme ou d’une jeune femme qui adhère fermement à ce qu’il ou elle sait être juste et vrai. Ces gens souhaiteraient avoir la même force.

      Ainsi, plutôt que de nous conformer au présent monde, nous pouvons nous aussi ‘vaincre le monde’ et gagner la faveur de Dieu et le bonheur éternel que celle-ci peut nous procurer.

  • J’accepte l’instruction divine depuis ma tendre enfance
    La Tour de Garde 1972 | 15 novembre
    • J’accepte l’instruction divine depuis ma tendre enfance

      Raconté par Rose Cuffie

      DANS Proverbes 22:6, la Bible dit : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” Puisque le principe s’applique également aux filles, je m’estime heureuse d’avoir des parents qui ont suivi ce conseil.

      Je suis née dans l’île de la Trinité en 1919. Les témoins chrétiens de Jéhovah aidaient alors mes parents à étudier la Bible. C’est pourquoi ceux-ci ont commencé très tôt à élever leurs dix enfants selon la voie de Dieu.

      Pour nous instruire, nos parents se servaient très souvent d’images, comme celles qui se trouvent dans le “Scénario du Photo-Drame de la Création”, histoire illustrée de faits vécus racontée par la Bible. Par exemple, ils me montraient l’image représentant la construction de l’arche de Noé, puis me demandaient : Pourquoi Noé fut-​il sauvé du déluge ? J’étais donc très jeune quand j’ai appris que Noé et sa famille survécurent parce qu’ils étaient justes. Cela fit une impression durable sur moi ; je voulais ressembler à Noé, mais surtout pas aux gens qui périrent dans le déluge.

      Pour m’instruire, mes parents n’utilisaient pas seulement des images ; ils me racontaient aussi ce qui leur était arrivé, afin de m’aider à comprendre les principes bibliques. Par exemple, un de ces faits m’a appris que les vrais chrétiens ne transigent pas avec leur foi. J’avais cinq ans lorsque, cédant à la pression d’un ecclésiastique, le patron de mon père lui adressa cet ultimatum : “Je vous donne trente jours pour choisir entre Dieu et votre emploi.” Mon père lui a répondu que, sachant que Dieu occupait la première place, il ne lui fallait même pas un jour pour faire ce choix. Il fut aussitôt renvoyé et laissé sans ressources à Tobago, à plus de cent trente kilomètres au nord de la Trinité. Il était heureux de n’avoir pas fait de compromis. L’esprit de Jéhovah incita ses frères de la Trinité à lui fournir les moyens de revenir dans cette île.

      Le chant des cantiques à la louange de Jéhovah est un autre aspect de notre vie de famille que j’aimais beaucoup ; cela aussi a contribué à mon instruction. Mon père s’était procuré un des recueils de cantiques spécialement composé pour les enfants et publiés pour la première fois en 1925 par la Société Watch Tower ; c’était un petit livre à couverture rigide comprenant quatre-vingts cantiques accompagnés de musique et intitulé ”Cantiques du Royaume”. Mon père nous apprenait à les chanter, et au fur et à mesure que nous les connaissions nous les chantions à la maison.

      Je me souviens encore de quelques-unes des paroles du cantique intitulé “Si pauvre et nécessiteux que je sois”. Voici la première strophe : “Si pauvre et nécessiteux que je sois, le Dieu Tout-Puissant prend soin de moi. Il me procure le vêtement, l’abri, la nourriture. Il me donne tout ce que j’ai de bon.” La troisième strophe disait : “Bien que je souffre un peu ici, il a promis que la terre sourira. Quand l’actuel temps de détresse sera passé, enfin j’obtiendrai le bonheur.” Ce cantique m’a appris à remercier Dieu pour ce que je recevais et à espérer sa bénédiction.

      Mes parents ont utilisé un autre moyen plus important pour m’instruire : la fréquentation des réunions de la congrégation chrétienne. Nous y allions parfois à pied, parfois en voiture à cheval, décapotable, avec un siège mobile à l’arrière. Ces réunions ont joué un rôle important dans ma vie.

      Tandis que je réagissais favorablement à cette instruction divine, mon respect pour Jéhovah et ses desseins ne cessait de croître. Aussi étais-​je toujours heureuse d’accompagner ma mère dans l’œuvre de prédication de porte en porte. Au début, après qu’elle avait parlé, je tendais un livre, une brochure ou un prospectus à la maîtresse de maison. En 1933, j’ai commencé à prêcher seule. Puis, en mars 1939, j’ai fait l’offrande de ma personne pour servir Jéhovah et symbolisé ce vœu par le baptême.

      Sensible à cette formation selon la voie de Dieu, j’éprouvais un désir croissant de faire quelque chose pour mes semblables. Une occasion m’en a été offerte en 1943, lorsque je suis entrée comme employée de bureau pour un syndicat de Port of Spain. Se méprenant sur notre œuvre chrétienne, le gouvernement avait alors interdit nos publications bibliques. Toutefois, le bureau où je travaillais pouvait recevoir sans difficulté toutes sortes d’écrits étrangers. Je me faisais donc envoyer à l’adresse du bureau quelques exemplaires de La Tour de Garde par un témoin de l’île de Grenade. Bien que ces exemplaires ne fussent pas assez nombreux pour satisfaire tous les membres de la congrégation, j’ai aidé à en taper d’autres à la machine afin qu’un plus grand nombre d’entre nous reçoivent cette importante nourriture spirituelle.

      Je fais de la prédication à plein temps la carrière de ma vie

      En accord avec la première éducation donnée par mes parents je fréquentais régulièrement toutes les réunions de la congrégation chrétienne et lisais les ouvrages de la Société Watch Tower. Ces écrits, notamment La Tour de Garde de 1945 qui discutait le chapitre 12 du livre de l’Ecclésiaste, ont exercé une grande influence sur moi. J’ai été particulièrement impressionnée par les versets trois et cinq disant Ec 12:1, 3, NW : “Souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : Je n’y prends point de plaisir ; avant [le] temps où les gardiens de la maison tremblent, où les hommes forts se courbent, où celles qui moulent s’arrêtent parce qu’elles sont diminuées, où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis.”

      L’article montrait que les jeunes devraient servir Dieu avant que “les jours mauvais” arrivent, c’est-à-dire avant la vieillesse avec ses problèmes de santé. Comme j’avais vingt-six ans et que les jours de ma jeunesse approchaient de leur fin, je me disais que ce n’était pas le moment de tarder à suivre ce conseil. J’ai arrangé mes affaires pour faire de la prédication de la Parole de Dieu la carrière de ma vie.

      En août 1946, j’ai donc donné ma démission de mon travail profane et je suis entrée dans l’œuvre de prédication à plein temps à la Grenade. J’ai passé trois ans dans cette île, et deux personnes avec lesquelles j’étudiais ont été baptisées.

      En 1949, je me suis rendue à la Trinité pour assister à une assemblée chrétienne ; là, j’ai reçu une formule de demande d’inscription à Galaad, école de formation des missionnaires. Je l’ai remplie parce que je voulais faire tout ce que Jéhovah ordonnerait et que je considérais cette occasion de recevoir une formation en vue de l’œuvre missionnaire comme une preuve de la bénédiction de Jéhovah. Le 29 janvier 1950, j’ai quitté la Trinité

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