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Le nom de Jéhovah est une tour forteLa Tour de Garde 1962 | 1er septembre
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victoire décisive à Harmaguédon. Puisque nous croyons en lui, nous tressaillons “ d’une joie indicible et pleine de gloire ”. — I Pierre 1:8, 9, Jé.
26 Qu’elle est grande cette joie ! C’est une joie qui ne se trouve que dans la tour forte du nom de Jéhovah. Elle est l’héritage de tous ceux qui restent dans cette tour, qui rendent témoignage loyalement aux desseins et au Royaume du Créateur fidèle, et qui défendent ses principes justes. À tous ceux-là, l’apôtre déclare : “ Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. ” — Phil. 4:4.
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L’amour ne se décourage pas facilementLa Tour de Garde 1962 | 1er septembre
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L’amour ne se décourage pas facilement
L’AMOUR use de longanimité ; (...) ; il supporte tout, (...), endure tout. ” Cela étant, l’amour ne se décourage pas facilement, et l’expérience suivante montrera qu’il en est bien ainsi à notre époque. — I Cor. 13:4, 7, Da.
Il y a quelques années, un témoin de Jéhovah, allant de maison en maison à Séoul, en Corée, rencontra un maître de maison qui parut très intéressé ; cet homme accepta un périodique mais feignit d’ignorer la suggestion qui lui était faite de verser, pour l’obtenir, une contribution. Peu désireux de l’embarrasser en insistant sur le paiement, le témoin lui laissa le périodique mais résolut de repasser pour voir s’il était vraiment intéressé.
Lorsqu’il revint, il sut pourquoi l’homme ne lui avait pas donné d’argent : il était assis à ce moment-là et avait de la peine à se lever car, ayant été blessé à la guerre de Corée, il portait deux jambes artificielles. Cet homme se montra vraiment intéressé ; il prit d’autres publications pour lesquelles il versa une contribution en y ajoutant celle qu’il devait pour le périodique reçu précédemment. Une étude biblique fut organisée, à laquelle assistèrent également trois autres amputés de guerre. Plus tard, deux d’entre eux prirent position pour Jéhovah en tant que ministres, voués et baptisés, de la bonne nouvelle. En dépit de leur handicap, ils s’engagèrent dans toutes les branches du ministère dans le champ bien que le terrain où ils travaillaient fût très accidenté.
Étant donné leur profond dévouement, ces deux Témoins parvinrent rapidement à la maturité. Le résultat de leur conduite pleine de zèle fut la formation d’une assemblée à Séoul, récemment. L’un d’eux a été nommé surveillant, l’autre désigné comme son assistant. Entre eux il n’y a qu’une seule jambe. Vraiment, l’amour ne se décourage pas facilement.
Un Témoin chinois de La Trinité offre un autre exemple. Son assemblée construisait une salle du Royaume ; il décida d’apporter sa contribution d’une manière quelconque, bien qu’il fût infirme, condamné à se déplacer dans une voiture de paralytique. Que pouvait-il faire ? Grâce à un système ingénieux s’adaptant à sa main paralysée, et avec l’aide d’une maman dévouée, il était capable de tenir un porte-plume et un pinceau ; il avait ainsi appris tout seul à écrire et à peindre.
Vers cette époque, la Société artistique de l’endroit recherchait une personne qui exposerait ses propres œuvres lors de l’inauguration de son nouveau Centre artistique. Le Chinois accepta de concourir ; en moins de trois mois, il fit pour cette exposition trente-trois tableaux, à l’huile et à l’aquarelle. Le soir même de l’ouverture, la moitié de ses toiles était vendue et, lors de la fermeture, il ne lui restait plus que deux ou trois tableaux. Une fois ses dépenses payées, il disposait, comme bénéfice net, d’une somme assez rondelette qu’il versa, à titre de contribution personnelle, à la caisse destinée à recueillir les fonds pour la construction de la salle du Royaume.
Au Guatemala, plusieurs ministres pionniers spéciaux à plein temps illustrent par leur exemple le même principe, à savoir que l’amour ne se décourage pas facilement. L’un d’eux, célibataire et sans grande instruction, fut envoyé dans une ville où il n’y avait encore aucun Témoin. Il vivait dans une cabane afin d’être à même de louer, avec ses maigres ressources, une petite chambre servant de salle du Royaume. Pour lui ce n’était rien de se lever aussi tôt que trois heures du matin pour étudier et préparer les réunions de l’assemblée, ou de parcourir seize à vingt kilomètres de routes poussiéreuses pour visiter les personnes de bonne volonté, ou encore de franchir de longues distances dans un vieil autobus
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