-
Son existence préhumaineLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
-
-
62. D’après les prières de Jésus, quelles relations le liaient à Dieu ?
62 Étant donné les rapports qui l’unissaient à Dieu, ceux de Fils à Père, Jésus pria Dieu en ces termes : “ Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” (Jean 17:1-3). Ainsi, Jésus ne prétendait pas être lui-même “ le seul vrai Dieu ”.
63. Pourquoi les Juifs voulaient-ils lapider Jésus, et quelle citation fit-il des Psaumes pour montrer que leur action ne se justifiait pas ?
63 Mais ne faisons-nous pas abstraction ici de Jean 10:30-39, où il est dit que les Juifs voulaient lapider Jésus parce qu’il avait déclaré : “ Moi et le Père nous sommes un. ” Non, nous n’oublions pas ce passage. Les Juifs, qui croyaient au Dieu unique Jéhovah, désiraient lapider Jésus non parce qu’il enseignait une trinité dont il aurait été lui-même un tiers, mais parce qu’il se disait le Fils de Dieu, le Fils de leur Dieu Jéhovah. Aux Juifs qui tenaient des pierres à la main, Jésus demanda : “ Je vous ai fait voir quantité d’œuvres bonnes, qui sont du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? ” Les Juifs lui répondirent : “ Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème, précisément parce que, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu [dieu, Torrey]. ” Sur ce, Jésus renvoya les Juifs à leurs propres Écritures saintes et, citant Psaume 82:6, il leur fit le raisonnement suivant : “ N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a appelé “ dieux ” ceux à qui fut adressée la parole divine, — et l’Écriture ne peut pas être abrogée, — à moi que le Père a consacré pour m’envoyer dans le monde, vous dites : Tu blasphèmes ! parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ; mais, si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, du moins croyez-en ces œuvres, et vous saurez de science sûre que le Père est en moi et que je suis dans le Père. ” — NC.
64. a) L’argument de Jésus reposait sur quel fait ? b) Qui est appelé “ dieux ” dans le Psaume 82 ?
64 L’argument utilisé ici par Jésus prouve qu’il ne prétendait pas être Dieu, car si telle avait été sa prétention, les Juifs auraient eu raison de le lapider pour blasphème. Mais l’argument de Jésus reposait précisément sur le fait qu’il se disait moindre que Dieu. À l’appui de son raisonnement, Jésus cita le Psaume 82, dont les versets 1, 2, 6, 7 déclarent : “ Dieu [ʼÈlohim] se lève dans l’assemblée divine : au milieu des dieux [ʼèlohim] il rend la justice. Jusques à quand jugerez-vous injustement, et prendrez-vous parti pour les méchants ? (...) J’ai dit : Vous êtes des dieux [ʼèlohim] et les fils du Très-Haut, vous tous. Cependant vous mourrez comme le commun des mortels, et comme le premier venu des princes vous tomberez. ” (NC). Dans ce psaume le Dieu Très-Haut s’adresse aux juges injustes de la terre, à de simples hommes, et les appelle “ dieux ” ou ʼèlohim en hébreu. Il leur dit de réformer leurs mœurs judiciaires. Devant la carence de ces juges, le Dieu Très-Haut se lève pour juger les peuples de la terre.
65. Quel sera le sort de ces juges, malgré leur nom de “ dieux ”, et qui fut mis à mort à cause de tels “ dieux ” juifs ?
65 Ces juges ont beau être appelés “ dieux ” et “ fils du Très-Haut ” ou fils de Dieu, cela ne les sauvera pas. Ils ne possèdent pas l’immortalité. Ils sont mortels et ils mourront tout comme les autres hommes. Ils tomberont comme d’autres princes de la judicature terrestre, lors de l’exécution des jugements divins. Les paroles prononcées par Dieu les condamnent. Ce furent de tels dieux humains parmi les Juifs qui firent mettre Jésus à mort par les Romains. — Ex. 22:28, GV ; Jé, n. m.
66, 67. Que ne se disait pas Jésus, et que n’affirma-t-il pas aux Juifs à propos de son Père et de lui-même ?
66 Jésus fit remarquer à ceux qui voulaient le lapider qu’il ne prétendait pas être Dieu, ni même un dieu, bien que d’autres hommes, des juges israélites, soient appelés “ dieux ” dans Psaume 82:6. Jésus venait de dire aux Juifs que Dieu était son Père, laissant entendre par là que lui-même était le Fils de Dieu. Il leur avait dit : “ Personne ne les ravira [mes brebis] de ma main. Mon Père, ce qu’il m’a donné est plus précieux que tout, et personne ne peut le ravir de la main de mon Père. Moi et mon Père, nous sommes un. ”
67 L’argument utilisé par Jésus immédiatement après cette déclaration prouve qu’il ne prétendait pas être Dieu et qu’il ne disait pas non plus que lui et son Père céleste étaient un seul Dieu, un Dieu trinitaire composé du Père, de lui-même et d’une troisième personne, “ Dieu le Saint-Esprit ”. Jésus ne déclara pas : “ Moi, le Père et le Saint-Esprit, nous sommes un. ” Il ne fit aucune mention du “ Saint-Esprit ”. — Jean 10:28-30, Li.
68. Par son emploi de Psaume 82:6, comment Jésus prouva-t-il qu’il ne prétendait pas être Dieu en disant : “ Moi et le Père nous sommes un ? ”
68 Jésus maintenait qu’en disant “ Moi et le Père nous sommes un ”, il ne prétendait pas être Dieu. En effet, il soutenait devant ces Juifs qu’il disait être moindre que Dieu, son Père. Il leur rappela que dans le Psaume 82:6, leur propre loi qualifiait de “ dieux ” les juges humains condamnés par “ la parole divine ” et que ce passage de l’Écriture ne pouvait pas être abrogé. Les Juifs ne pouvaient nier l’existence de ce passage et ils ne pouvaient l’ôter de leurs Écritures inspirées. Et cependant, quand Jésus-Christ, qui avait accompli tant d’œuvres merveilleuses parmi les Juifs, déclara que Dieu était son Père et que lui-même était simplement le Fils de Dieu, ils l’accusèrent de blasphème et voulaient le lapider. Pourtant, les hommes que le Psaume 82 qualifie de “ dieux ” étaient moindres que Jésus car celui-ci avait été sanctifié et envoyé dans le monde par le Père céleste. Si Asaph pouvait composer un psaume où les juges humains d’Israël sont appelés “ dieux ” sans qu’il y ait blasphème, il y en avait moins encore quand Jésus se déclara seulement le Fils de Dieu et non un dieu. — Voir le titre du Psaume 82.
69. a) Jusqu’ici, que n’avons-nous pas trouvé relativement à Jésus-Christ dans les écrits de Jean ? b) Pourquoi le lecteur est-il invité à nous suivre dans notre examen des écrits de Jean ?
69 Ainsi, pas une seule fois jusqu’ici nous n’avons trouvé dans les écrits de Jean un endroit où Jésus-Christ se dit Dieu ou permet aux autres de l’appeler Dieu. Mais les défenseurs de la Trinité répondront sans doute que nous n’avons pas encore examiné dans les écrits de Jean tous les textes qui se rapportent à ce sujet, qu’il en existe d’autres où Jésus se dit Dieu et se laisse appeler Dieu, et que ces passages prouvent le bien-fondé de la traduction suivante de Jean 1:1, que l’on trouve dans tant de Bibles : “ Et la Parole [ou le Verbe, Logos] était Dieu. ” Aussi, les trois parties suivantes de notre étude de “ La Parole ” seront-elles consacrées à ces textes et nous invitons le lecteur à les examiner avec nous.
-
-
Témoins à l’écoleLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
-
-
Témoins à l’école
LEÇON DE LANGUE
LES parents d’une jeune élève de quatrième, à New York, nous écrivent l’expérience suivante : “ La classe avait étudié les langues et l’origine des différentes langues. Les élèves eurent à rédiger un exposé à ce sujet. Tandis que ses compagnes épuisaient toutes les matières contenues dans l’encyclopédie, notre fille, grâce à son étude de la Bible, savait où trouver la vérité. Elle rédigea une dissertation où elle expliquait ce qui se passa à l’époque de la construction de la tour de Babel. Également, elle se procura auprès du serviteur aux publications la brochure “ Cette bonne nouvelle du Royaume ” en cinquante langues et emporta le tout à l’école afin de prouver ce qu’elle avançait. La rédaction et la diversité des langues illustrée par les brochures firent sur la maîtresse une si vive impression qu’elle dressa un étalage où elle plaça toutes les
-