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Gardez une bonne conscienceLa Tour de Garde 1965 | 15 avril
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jamais de chair, pour ne pas faire trébucher mon frère.” — I Cor. 8:12, 13 ; 10:24, 25, MN.
Le contraire peut également être vrai. Vous pouvez être troublé par un acte qui ne troublera pas un autre chrétien mûr. Cela ne signifie pas que vous devriez faire comme lui en transigeant avec votre conscience. Si vous jugez que c’est mal de faire une certaine chose, alors, ne la faites pas, pour autant que le fait de vous en abstenir ne constitue pas une violation des principes divins. Plus tard, quand vous verrez les choses de la même façon que votre frère chrétien, il sera temps à ce moment-là de faire comme lui, cette fois sans transiger avec votre conscience. Quand vous êtes dans l’incertitude, suivez la voix de votre conscience. Vous ne vous ferez aucun tort en vous gardant de faire une chose qui serait susceptible de vous donner des remords ; par contre, vous vous ferez du tort si vous ne tenez pas compte de l’avertissement, car vous fraierez la voie à de nouvelles blessures, plus graves, de votre conscience.
Que la conscience, quelle qu’elle soit, ne soit pas votre seul guide. Faites de sérieux efforts pour cultiver et garder une bonne conscience, avec l’aide de la Parole de Dieu. Veillez sur elle avec soin, même si vous êtes entouré de gens qui ont une mauvaise conscience. N’imposez pas silence à votre bonne conscience, comme quelques-uns l’ont fait, car cela signifierait le naufrage de votre foi et la perte de la faveur de Dieu (I Tim. 1:18-20). Si vous aimez ce qui est bien et que vous vouliez vivre dans l’ordre de choses nouveau et juste promis par Dieu, alors, par tous les moyens, “gardez une bonne conscience”. — I Pierre 3:16, MN.
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Franc-parler sur Nicée et la trinitéLa Tour de Garde 1965 | 15 avril
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Franc-parler sur Nicée et la trinité
L’ÉCRIVAIN et historien bien connu H. G. Wells, avait des idées très précises sur la doctrine de la trinité. Dans son ouvrage, God the Invisible King (Dieu, le Roi invisible), il a exposé les raisons de son rejet de la trinité. Il dit dans la préface : “L’auteur estime que le concile de Nicée qui, par la force, cristallisa les controverses de deux siècles en formulant le credo sur lequel toutes les Églises chrétiennes existantes sont bâties, fut, de tous les rassemblements religieux, l’un des plus désastreux et des moins respectables.”
En effet, H. G. Wells est d’avis que c’est à Nicée que tout le mal a commencé, et quiconque élevait la voix pour protester n’avait aucune chance de succès. Il ajoute : “À ce sujet, la destruction systématique, par les orthodoxes, de tous les écrits hérétiques, n’avait pas cette force de conviction sincère qui vient si naturellement à ceux qui ont réellement la connaissance de Dieu ; c’étaient des hurlements de dissension qui, si on les avait laissés s’exprimer, auraient gâté le bon travail.” L’empereur Constantin fut le premier à les faire cesser, car il voulait un empire uni à tout prix.
Mais s’il en est ainsi, comment une telle duperie a-t-elle subsisté au cours des siècles jusqu’à notre époque ? Wells répond à cette question ; il dit : “La grande majorité de ceux qui possèdent et répètent les credo chrétiens ont été, dès l’enfance, irréfléchie, amenés si insensiblement à les observer qu’ils n’ont qu’une très faible compréhension de la nature des déclarations auxquelles ils souscrivent. Ils parleront du Christ et de Dieu, et y penseront, d’une façon absolument incompatible avec la doctrine de la divinité trine sur laquelle, théoriquement, toutes les Églises font reposer leur structure.”
H. G. Wells croyait fermement que, pour comprendre Dieu, la trinité constituait la plus grande pierre d’achoppement. Il l’abandonna et fit connaître la raison de son rejet : “Par la foi nous disons de cet épouvantail empaillé, de cette accumulation incohérente des anciennes idées théologiques, la déité nicéenne : ‘Ce n’est certainement pas Dieu.’”
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