¹⁹ À ce propos, nous désirons remercier tous les chrétiens qui ont envoyé des contributions à la Watch Tower Bible and Tract Society pour l’aider dans l’œuvre d’expansion de la prédication et l’enseignement. Sans leurs contributions, cette grande œuvre de prédication n’aurait pu s’accomplir sur une aussi grande échelle que celle où elle se fait actuellement.

20. Que désirent faire maintenant tous ceux qui aiment la vérité ?

²⁰ La Parole de Dieu est puissante. Elle est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants. Quand un homme prend le temps de lire la Parole, de l’étudier avec un chrétien et qu’il y croit, cet homme amasse un trésor dans son cœur. Jésus a dit : “ L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur (...) car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. ” Que tous ceux qui aiment la vérité appliquent leur cœur à la Parole divine car “ ce n’est pas ici une parole vaine ” mais c’est votre vie.

Pourquoi croyez-​vous à la Trinité ?

PENDANT des siècles, des millions d’hommes ont cru à la doctrine de la trinité, qui enseigne que “ dans le Dieu unique il y a Trois Personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ces Trois Personnes étant effectivement distinctes l’une de l’autre. C’est ainsi que, d’après les termes du symbole d’Athanase : Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu ”. (Encyclopédie catholique, angl.) Croyez-​vous à cette doctrine ? Pourquoi ?

Beaucoup de personnes pensent que la trinité est un enseignement chrétien, fondé sur la Parole de Dieu, la Bible. Cependant, certains écrivains catholiques romains, des premiers siècles, n’hésitèrent pas à admettre que la trinité ne pouvait être prouvée par l’Écriture seule. On cite le cardinal Hosius qui aurait dit : “ Nous croyons à la doctrine d’un Dieu triple, parce que nous l’avons reçue par la tradition, quoiqu’elle ne soit pas du tout mentionnée dans l’Écriture. ” (Conf. Cathol. Fidei, chap. XXVI). D’autres personnes sont tout aussi franches pour déclarer que la trinité est d’origine païenne. Dans son livre Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall déclare : “ Jésus-Christ n’a jamais mentionné semblable phénomène, [et] le mot “ trinité ” n’apparaît nulle part dans le Nouveau Testament. ” Weigall dit que l’idée d’une trinité coégale “ d’origine entièrement païenne ne fut adoptée par l’Église [catholique romaine] que 300 ans après la mort de notre Seigneur ”.

À la page 166 de son livre, Weigall fait brièvement l’historique de la doctrine de la trinité en disant : “ Au IV^e siècle avant Jésus-Christ, Aristote écrivait au sujet du nombre trois : “ Il n’y a pas de grandeurs autres que celles-là, parce que trois est tout et que trois renferme toutes les dimensions possibles. Servons-​nous de ce nombre dans l’adoration des dieux. En effet, ainsi que le disent les Pythagoriciens, l’univers entier et toutes les choses dont il est composé sont déterminés par ce nombre trois. À les entendre, la fin, le milieu et le commencement forment le nombre de l’univers, et ces trois représentent le nombre de la triade. ” (...) Les anciens Égyptiens, dont l’influence sur la pensée religieuse primitive fut profonde, classaient en général leurs divinités par groupes de trois. Il y eut la trinité d’Osiris, Isis et Horus, celle d’Amen [ou Amon], Mout et Khons(ou, celle de Khnoum(ou), Sati et Anoukît [ou Anouké]. Parmi les nombreux exemples de cette conception théologique, citons aussi la trinité hindoue de Brahma, Siva et Vichnou. Les premiers chrétiens, cependant, n’appliquèrent pas ce dogme à leur propre foi. Ils rendaient un culte à Dieu le Père et à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et ils reconnaissaient en outre l’existence mystérieuse et indéfinie du Saint-Esprit. Mais ils ne songeaient pas à faire de ces trois entités un véritable amalgame. Le credo des apôtres, qui se trouve être le plus ancien article de la foi chrétienne, n’en fait pas mention. ”

Pourtant, il existe des gens qui affirment que la doctrine de la trinité est une doctrine chrétienne, fondée sur les saintes Écritures. Examinons-​la brièvement pour voir ce qu’il en est.

Tout d’abord, les mots “ trinité ”, “ triple ”, “ Homme-Dieu ”, “ première personne ”, “ deuxième personne ”, “ troisième personne ”, “ trois personnes ”, n’apparaissent nulle part dans le texte inspiré des Bibles, qu’elles soient catholiques ou protestantes. Nulle part dans la Bible, nous ne trouvons des expressions telles que “ Dieu le Fils ”, ou “ Dieu le Saint-Esprit ”, mais nous y lisons plutôt “ le Fils de Dieu ”, “ l’esprit de Dieu ”, ou simplement “ saint esprit ”. Nulle part dans l’Écriture, Dieu n’est révélé en trois personnes, mais toujours comme un Dieu unique. Or, si les termes mêmes qu’il faut pour énoncer la doctrine de la trinité n’apparaissent pas dans les saintes Écritures, comment pouvons-​nous supposer que la doctrine s’y trouve, ou qu’elle soit enseignée par elles ? C’est chose impossible.

Il existe trois textes (I Jean 5:7, Sacy ; Mat. 28:19 ; II Cor. 13:14) qui parlent du Père, du Fils et du saint esprit pour les rattacher d’une manière formelle, mais pas un seul de ces passages ne parle d’une trinité. Si la doctrine de la trinité était la doctrine centrale de la religion “ chrétienne ”, pourquoi — sur 31 173 versets contenus dans la Bible — trois seulement emploieraient-​ils Père, Fils et saint esprit pour les rattacher d’une manière formelle, et encore que l’un de ces passages, I Jean 5:7, soit reconnu apocryphe ? Jean écrivit cette épître en grec, au premier siècle, mais I Jean 5:7 ne se trouve dans aucun manuscrit grec antérieur au XV^e siècle. Au sujet de ce verset, l’évêque Lowth dit ceci : “ Je crois qu’il n’y a personne parmi nous qui, étant un peu versé dans la critique sacrée et faisant preuve de bon sens, serait disposé à défendre l’authenticité du verset I Jean 5:7. ” Dans son Commentaire (angl.), le Dr Adam Clarke conclut une longue dissertation sur ce verset, par ces mots : “ En résumé, il ne repose sur aucune autorité qui soit suffisante pour établir l’authenticité d’une partie quelconque de la révélation que l’on dit venir de Dieu. ” C’est pourquoi I Jean 5:7 est rejeté par tous les érudits impartiaux de la Parole de Dieu.

Quant à Matthieu 28:19 et II Corinthiens 13:14, ces passages ne disent rien au sujet de trois personnes coégales qui formeraient un seul Dieu. Ils ne disent pas que chacun, dont il est fait mention, est lui-​même un Dieu. Ils ne disent pas que tous trois sont égaux en substance, en puissance et en éternité. Ils ne disent pas qu’il faut adorer les trois. Puisqu’ils ne disent pas ces choses, ils n’enseignent donc pas la trinité, car toutes ces affirmations sont faites au sujet de la trinité. Dans ses Conférences sur la doctrine chrétienne (angl.), Peabody, qui jouit d’une grande réputation, dit à la page 41 : “ Je suis préparé à déclarer, sans craindre d’être contredit, que la doctrine de l’égalité du Père, du Fils et du Saint-Esprit ne peut être trouvée dans aucun ouvrage chrétien authentique datant des trois premiers siècles, et que, dans aucun ouvrage chrétien authentique datant des deux premiers siècles, l’on ne peut trouver aucune déclaration de doctrine se référant à la nature divine qui soit équivalente ou qui se rapproche ou qui s’accorde avec la doctrine moderne de la Trinité. ” Pourquoi en est-​il ainsi ? Parce que la doctrine de la trinité est d’origine païenne, selon les déclarations des historiens. Les premiers chrétiens qui vivaient au premier siècle n’y croyaient pas. Ils n’adoraient pas de dieu triple. Il n’y a absolument aucune raison scripturale de croire à la trinité. La tradition à elle seule n’est pas une raison suffisante, parce que Jésus déclara que la parole de Dieu est rendue inopérante à cause de la tradition. — Mat. 15:6, NC.

Les fidèles serviteurs de Dieu croyaient en un Dieu unique : “ Jéhovah, notre Dieu, est seul Jéhovah ”, dit Moïse. (Deut. 6:4, AC). Jésus-Christ déclara la même chose dans Marc 12:29 (Da). Il est sérieux que nous adorions le vrai Dieu Jéhovah, car il n’y a point de salut dans un autre dieu : “ Quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé ”, dit Pierre. Invoquez-​le, adorez Jéhovah, acquérez la connaissance du vrai Dieu et de Jésus-Christ, car cela signifie la vie éternelle. — Actes 2:21, Rilliet, n. m. ; Jean 17:3, NW.

Communications

PRÉSENTEZ LA GUÉRISON AUX NATIONS — Apoc. 22:2.

La guérison spirituelle, qui conduit à la vie éternelle dans le monde nouveau de la justice, est maintenant offerte aux gens de toutes les nations. Aucune nationalité n’en est exclue. Du royaume céleste de Jéhovah Dieu et son Fils oint sort un fleuve guérisseur dont tous sont invités à boire. Oui, “ que celui qui le désire reçoive gratuitement de l’eau de la vie ! ” (Apoc. 22:17, NC). Tous les hommes y sont conviés, quel que soit leur race, couleur ou credo. La proclamation du Royaume apporte aux personnes honnêtes les eaux vivifiantes de la vérité divine. Au cours de ce mois les témoins de Jéhovah continueront à visiter les gens dans leurs foyers pour leur offrir un périodique dispensateur de la santé spirituelle — La Tour de Garde. Les nouveaux abonnés recevront aussi trois brochures traitant de sujets bibliques. Tous les amis de la justice sont invités à présenter la guérison aux nations.

TEXTES QUOTIDIENS POUR AVRIL

Les ministres ordonnés font briller leur lumière. — Mat. 5:16.

1 Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. — Jean 18:36, NW. wF 1/12/60 17

2 Celui qui fréquente les sages devient sage. — Prov. 13:20. wF 1/7/60 1-3a

3 La patience de Dieu attendait aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche dans laquelle quelques personnes, à savoir huit âmes, furent transportées saines et sauves à travers l’eau. — I Pierre 3:20, NW. wF 15/9/60 4

4 L’homme tortueux sème la querelle ; le délateur (calomniateur, NW) jette la brouille entre amis. — Prov. 16:28, Jé. wF 1/10/60 9

5 Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi (...) car nous sommes frères. — Gen. 13:8. wF 1/11/60 7, 8

6 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. — Mat. 5:14. wF 15/2/60 1, 2a

7 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. — Mat. 10:37. wF 15/1/61 5

8 Paul (...) discuta avec eux, d’après les Écritures, expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts. — Actes 17:2, 3. wF 1/2/61 10-12a

9 La forme d’adoration pure et sans tache aux yeux de notre Dieu et Père, la voici : (...) se garder pur du monde. — Jacq. 1:27, NW. wF 15/12/60 10, 11

10 Souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse. — Eccl. 12:3 12:1, NW. wF 15/1/61 6

11 Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-​le comme un père ; exhorte les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté. — I Tim. 5:1, 2. wF 15/10/60 16

12 Les fruits de l’esprit ce sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. — Gal. 5:22, 23, Sy. wF 15/6/60 6, 7

13 Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu’ils puissent voir vos œuvres justes et donner gloire à votre Père. — Mat. 5:16, NW. wF 15/2/60 2, 3a

14 Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre peine : nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous, nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. — I Thess. 2:9. wF 1/9/60 28

15 Exhortez-​vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. — Héb. 3:13. wF 15/7/60 15

ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU

19 mars : Construisez pour l’avenir. Page 68.

26 mars : Manifestez les fruits de l’esprit, § 1-19. Page 71.

2 avril : Manifestez les fruits de l’esprit, § 20-23, et Appliquez votre cœur. Page 74.