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  • Les aqueducs — exploits du génie civil
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau sortant à gros bouillons pour communiquer la vie éternelle.” — Jean 4:13, 14.

      Cette “eau” représente les dispositions divines nous permettant d’obtenir la vie éternelle par Jésus-Christ. Beaucoup de gens ont déjà trouvé cette “eau” symbolique pour leur joie éternelle. Nous espérons que vous aussi, vous aurez la curiosité de rechercher cette “eau de la vie”. — Rév. 22:1.

  • Comment la chrétienté est devenue trinitaire
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Comment la chrétienté est devenue trinitaire

      DEPUIS le concile œcuménique Vatican II, il devient de plus en plus évident que l’Église catholique se divise en deux camps. D’un côté, il y a ceux qui ne désirent aucun changement, et de l’autre, ceux qui en attendent davantage avec impatience. Une publication jésuite déclare : “Certains catholiques pensent que les changements sont trop rapides et vont trop loin, et qu’ils iront encore plus loin et se feront encore plus rapidement. Pour d’autres, les changements sont trop limités et trop tardifs, et il n’y a aucun espoir d’en accélérer le rythme.”

      Le premier concile œcuménique de l’Église catholique eut lieu à Nicée, en 325 de notre ère ; lui aussi donna le départ à une grande controverse au sein de l’Église. Quel en était l’objet ? La doctrine de la trinité.

      Commentant la situation, un historien moderne écrivit : “Les deux groupes de théologiens avaient une telle influence qu’ils scindèrent pratiquement le christianisme en deux camps qui rivalisèrent dans les domaines théologique et politique pendant deux siècles [et même davantage]. Il y avait le groupe ‘orthodoxe’ conduit par Athanase, archidiacre de l’église d’Alexandrie, et les ariens, nom emprunté à Arius, diacre de la même église (...). Les disciples d’Athanase étaient partisans de la trinité ; les ariens, unitariens.” À l’ouest, dans la partie latine, avec Rome pour capitale, la plupart des gens étaient partisans d’Athanase, tandis que la partie orientale et grecque de l’Empire romain était en majorité favorable à Arius et eut finalement pour capitale Constantinople.

      Que croyaient les ariens ? Ils étaient attachés à la “doctrine selon laquelle Christ le Fils est inférieur à Dieu le Père et de substance différente parce qu’il a été créé par Dieu et est venu à l’existence après Dieu”a.

      Que croyaient les partisans de la trinité ? Selon leur doctrine on définit aujourd’hui la trinité comme la “personnalité triple de l’unique Être divin” dans laquelle ‘Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit’ sont dits être de la même substance, coégaux et tous trois incréés et tout-puissants.

      Cependant, on admet généralement que l’enseignement de la trinité s’est développé graduellement. Ainsi, le cardinal Newman écrivit que les credo antérieurs à Constantin ne faisaient pas mention d’une telle trinité. Il dit : “Ils parlent, il est vrai, d’une Trinité ; mais que les trois personnes soient une, coéternelles, égales, tout incréées, toutes puissantes, tout incompréhensibles, cela n’est pas établi, et ne pourrait jamais être conclu d’après ces premiers symboles.” — Développement de la doctrine chrétienne, traduction de L. Boyeldieu d’Auvigny, page 13.

      Une autorité moderne et importante de l’Église catholique parle dans le même sens : “Il est difficile, dans cette deuxième moitié du vingtième siècle, de présenter un récit clair, objectif et franc de la révélation, de l’évolution doctrinale et de l’élaboration du mystère de la Trinité. (...) On ne devrait pas parler de l’enseignement de la Trinité dans le Nouveau Testament sans de sérieuses réserves. (...) Pour trouver une croyance sans réserve à la Trinité, il faut quitter la période du christianisme primitif et se placer dans le dernier quart du quatrième siècle.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIV, page 295.

      Constantin et Nicée

      Constantin affirma s’être converti au prétendu christianisme, sans doute pour des raisons plus politiques que religieuses. La division doctrinale de l’Église l’inquiétait, car il voyait là une menace pour l’unité de son empire. C’est pourquoi, en sa qualité de pontifex maximus, c’est-à-dire chef principal de la religion, il réunit le premier concile œcuménique à Nicée, en l’an 325 de notre ère. Bien qu’il ne fût pas encore baptisé, il présida ce concile auquel assistèrent seulement 318 évêques ; avec leur suite, il dut y avoir entre 1 500 et 2 000 assistants.

      Pendant environ deux mois, trinitaires et ariens se querellèrent, les premiers utilisant souvent une tactique extrêmement intolérante. Remarquant que les trinitaires étaient en majorité, Constantin décida en leur faveur. Il “fit cesser l’opposition parmi les évêques et exigea la signature de tous sous peine d’être exilés. Seuls deux évêques de Libye refusèrent ; avec Arius et les prêtres qui lui restèrent fidèles, ils furent exilés en Illyricum”, territoire correspondant à la Yougoslavie occidentale d’aujourd’hui. Les écrits d’Arius furent saisis et brûlés, et on interdit à chacun d’en posséder sous peine de mort.

      Cependant, le triomphe d’Athanase et des trinitaires fut de courte durée. Ayant pris le parti des trinitaires pour des raisons certainement politiques, Constantin était tout aussi prêt à changer de camp lorsque la situation politique l’exigerait. C’est ce qui se produisit quelques années plus tard quand Constantin fit de Byzance sa capitale et construisit la ville portant son nom, Constantinople. Dans cette région, les ariens étaient puissants, et les évêques n’avaient signé la déclaration de Nicée que sous l’effet de la peur.

      Eusèbe de Nicomédie, évêque de Constantinople, était partisan d’Arius ; il réussit à persuader Constantin de changer de camp. Ce fut au tour des trinitaires d’être bannis. En 335, Constantin exila Athanase à Trèves, en Gaule. Peu après, immédiatement avant sa mort, Constantin fut baptisé par l’évêque arien Eusèbe.

      Constantin abandonna l’empire à ses héritiers, plusieurs neveux et ses trois fils, Constantin II, Constance et Constant. Ses fils se débarrassèrent d’abord des autres héritiers, puis se livrèrent bataille. Finalement, ce fut Constance, arien convaincu, qui l’emporta et s’appropria peu à peu la domination de tout l’empire, tant à l’est qu’à l’ouest, après la mort de ses frères partisans de la trinité. Pour

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