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  • Prudents comme des serpents au milieu des loups
    La Tour de Garde 1956 | 15 juin
    • prudents comme les serpents et innocents comme les colombes parmi les loups. Nous serons fidèles au dessein de Dieu que nous proclamerons et auquel nous collaborerons. Nous serons fidèles à sa Parole que nous publierons dans toute sa pureté et nous ne prêcherons aucun mensonge en son nom. Nous serons fidèles à son esprit que nous ne mettrons jamais à l’épreuve par une conduite hypocrite au sein de l’organisation. Mais nous permettrons que son esprit nous pousse à suivre une voie véridique devant toutes les brebis. À ces brebis, nous dirons la vérité en vue de leur édification et de leur protection et nous ne les livrerons jamais aux loups. Comme des brebis parmi les loups, nous prêcherons sous la garde de notre Berger jusqu’à ce que les loups soient détruits et que toutes les brebis soient en sécurité sur de verts pâturages, au bord des eaux tranquilles du monde nouveau.

  • 3e partie : Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955
    La Tour de Garde 1956 | 15 juin
    • 3e partie : Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955

      Dallas, Texas, 13-17 juillet 1955

      LE MARDI 12 juillet, dans la soirée, 500 amis environ se trouvaient à l’aéroport de Dallas pour accueillir à leur descente d’avion le président de la Société et ses deux compagnons de voyage qui arrivaient de Los Angeles. Des photographes étaient sur les lieux pour filmer l’événement, et KRLD-TV télévisa l’arrivée ce soir-​là. Près de trente-cinq journaux étrangers à la ville avaient publié à l’avance des nouvelles touchant l’assemblée qui se tiendrait au Cotton Bowl. Célèbre dans tous les états-Unis, le Cotton Bowl est le second des stades du Sud, il contient 75 347 places assises. C’est là que les témoins de Jéhovah de nombreux pays devaient se rencontrer pendant cinq jours au cours de la quatrième des assemblées de 1955. Outre le Cotton Bowl, le grand pavillon à bestiaux, près de Fair Park, devait être utilisé pour une assemblée simultanée en espagnol. Les amis de tous les pays de l’Amérique latine étaient invités à y assister. Aussi le programme était-​il imprimé en anglais et en espagnol.

      À cause de l’ardente chaleur d’un soleil brûlant d’après-midi, chaleur à laquelle on s’attendait dans le Cotton Bowl non abrité, aucune réunion n’était prévue pour l’après-midi. Les après-midi étaient réservées au service dans le champ, et les réunions du président avec les serviteurs de district, de circuit et de groupe, tenues habituellement le matin, le furent sous abri au début de l’après-midi. Toutes les sessions de l’assemblée étaient fixées pour le matin et le soir. Le caractère pratique de cette disposition fut mieux apprécié lorsque la température s’éleva à 38 degrés le premier après-midi, et monta à 40 degrés le lendemain après-midi. À l’assemblée de Vancouver (B.C.), des milliers de témoins de Jéhovah avaient bravé le froid et la pluie ; à Dallas, ils bravèrent la chaleur et une pluie torrentielle. Ici également, l’assemblée eut un caractère international ; elle comptait dix délégués de Hawaï et des frères d’Argentine, de l’Inde, de l’Alaska, de Haïti, du Mexique, du Guatemala, du Nicaragua, du Salvador, de Cuba et de Porto-Rico, outre ceux de quarante États de l’union américaine.

      Ruisselant de sueur, le président prononça son discours d’ouverture, dans le Cotton Bowl, le matin, devant un auditoire de 8 172 personnes. Au même moment, le même discours était fait en espagnol par le vice-président à 745 des “ brebis ” de Jéhovah, au Livestock Pavilion. Ce qui faisait un total de 8 917 pour ces deux discours simultanés. Au lieu de diminuer, l’assistance s’éleva à 10 658 pour la session du soir. Au cours de la dernière demi-heure, le président parla au Pavilion au moyen d’un interprète, à 980 personnes. Il répondit d’abord à des questions bibliques préparées par écrit et adressa ensuite des paroles improvisées sur des choses qu’il jugeait utiles, ce qu’ils apprécièrent vivement. À leur grande surprise et pour leur joie il leur remit la brochure “ Cette bonne nouvelle du Royaume ” en espagnol.

      Disons en passant que ce soir-​là, loin, vers l’est, dans la ville de New-​York, 500 délégués à destination d’Europe prenaient le train pour Québec pour s’embarquer sur deux paquebots affrétés par la Watch Tower Society, l’“ Arosa Star ” et l’“ Arosa Kulm ”. Les frères de New-​York qui devaient rester à la maison assistèrent en grand nombre à leur départ. De toutes les directions, d’autres frères convergeaient vers la ville de Québec, et le lendemain après-midi, jeudi 14 juillet, le “ Star ” et le “ Kulm ” descendaient le fleuve Saint-Laurent, ayant à bord 1 589 joyeux congressistes qui se rendaient à l’assemblée internationale de Londres, en Angleterre.

      Ce jeudi matin, à Fort Worth, Texas, deux stations télévisaient certaines des activités du congrès de Dallas. Le soir, des nuages annonciateurs d’orage vinrent rafraîchir l’atmosphère, il y eut des éclairs et un fort vent. Pendant un moment, le Cotton Bowl fut transformé en un “ bol de poussière ” et il fut nécessaire d’attacher les choses qui se trouvaient sur l’estrade des orateurs. À partir de ce moment, la température, à l’assemblée, se modéra quelque peu. L’assistance du soir, aux deux assemblées, anglaise et espagnole, fut de 13 426, et tous se délectèrent de la fête spirituelle. Cette assemblée fut l’objet de l’attention internationale car des messages, télégrammes et câblogrammes, émanant de frères de l’Amérique latine et de pays éloignés, y compris l’Orient, ne cessèrent d’arriver, apportant des salutations et assurant l’assemblée de leurs prières.

      Le vendredi matin on comptait quatre-vingt-sept baptisés de langue espagnole sur les 468 qui furent immergés. À cause de la distinction raciale qu’on observe encore dans cette région, les trente-cinq candidats d’origine africaine furent immergés dans la piscine de Exline Park, tous les autres dans celle de Randall Park. Mais peu importe le lieu où l’on est baptisé ; quel qu’il soit, le symbole du baptême indique la même obéissance à la volonté divine. Pareillement, l’assemblée de Dallas était une assemblée internationale, bien que la différence de langue séparât les 1 738 assistants de langue espagnole du samedi soir des 14 341 assistants de langue anglaise assemblés près de là, au Cotton Bowl. Parmi les télégrammes reçus ce samedi, deux offraient un intérêt particulier : le premier, de l’“ Arosa Kulm ”, transmit aux congressistes de Dallas le bon souvenir des 795 passagers à bord ; le second, de l’“ Arosa Star ”, annonçait également que les 794 passagers à bord étaient de cœur et d’esprit auprès des 16 079 personnes réunies ici. Les deux bateaux affrétés pour se rendre en Angleterre quittaient alors les côtes du Labrador.

      Tard, dans la soirée du samedi, il se mit à pleuvoir, et le dimanche matin, le ciel était fort nuageux. Ce matin-​là, six délégués intéressants se trouvaient parmi les congressistes. À Seagoville, à quelque vingt kilomètres au sud-est de Dallas, six jeunes témoins de Jéhovah étaient détenus dans une maison de correction fédérale, parce qu’ils maintinrent fermement leur intégrité envers lui. On adressa au directeur de la prison une requête pour qu’il leur fût permis d’être amenés à l’assemblée toute proche afin de participer aux sessions du dimanche matin. Le directeur s’adressa au directeur de l’Office des prisons à Washington, qui leur donna l’autorisation. C’est ainsi que huit sièges étaient réservés au Cotton Bowl ; le directeur de la prison et un garde amenèrent les six jeunes hommes à l’assemblée où ils occupèrent les sièges réservés. Après les “ paroles finales ” du président, le groupe tout entier fut conduit à la cafétéria où un dîner gratuit leur fut offert. Vingt jeunes gens environ qui travaillaient volontairement dans la cafétéria reconnurent le directeur, lui serrèrent la main et lui exprimèrent leur appréciation pour la gentillesse avec laquelle il les avait traités quand ils étaient à Seagoville. Il fut très impressionné par leur attitude amicale. La police à Fair Park fut aussi impressionnée par la coopération peu ordinaire et la propreté des congressistes. Un agent de police avoua qu’il ne s’était jamais intéressé à nous auparavant. “ Vous avez vraiment quelque chose de particulier, vous autres ! ” ajouta-​t-​il. Mais les préjugés religieux réduisirent la publicité dans les journaux à environ 13 mètres de colonnes.

      Disons en passant que ce jour-​là, pendant que se déroulait l’assemblée de Dallas, deux “ Flying Tigers ” prirent l’air à l’aéroport Idlewild de la ville de New-​York, bondés de congressistes qui profitaient des premiers vols à travers l’Atlantique pour assister à l’assemblée de Londres, la semaine suivante.

      La conférence publique : “ Conquête prochaine du monde — par le Royaume de Dieu ” était annoncée pour huit heures du soir, en anglais et en espagnol. Au cours de la demi-heure qui la précédait, des nuées d’orage menaçantes s’approchèrent, venant du sud-ouest, et s’étendirent au-dessus de Dallas. Tous les autres nuages s’unirent à elles pour former au-dessus de la ville une seule masse, noire comme de l’encre, d’où jaillissaient des éclairs. On peut s’imaginer l’effet que cela eut sur les milliers de personnes qui, parmi le public, pensaient assister à la conférence dans le Cotton Bowl en plein air, sans toit. C’est pourquoi il n’y eut que 14 845 assistants à la conférence du président dans le Bowl et 1 508 pour le même discours prononcé en espagnol par le vice-président, dans le Pavilion. Dès que le président eut commencé à parler sous la tente non fermée de l’estrade, une pluie serrée se mit à tomber. Heureusement, il avait mis son manteau de pluie et ses caoutchoucs, mais, devant lui, des milliers de personnes allèrent se mettre à l’abri dans les corridors, sous les stands. Beaucoup, cependant, restèrent assis sous la pluie avec leurs parapluies, les regards fixés sur l’orateur qui surmontait cette soudaine difficulté en s’efforçant de faire de ce puissant discours le meilleur de tous. La pluie tombait avec fracas sur le toit de tôle au-dessus de lui, produisant un bruit de fond dans les hauts-parleurs, mais le message fut transmis sans interruption jusqu’à la remise de la brochure gratuite à cet auditoire fidèle. Au Pavilion, la brochure fut remise en espagnol et fit jaillir de grands applaudissements qui durèrent jusqu’au moment où l’orateur, accompagné du président, se rendit à l’aéroport pour rentrer à New-​York. Alors, les congressistes s’en allèrent pour faire part des bienfaits reçus à ceux qui étaient restés à la maison, laissant derrière eux les neuf groupes de Dallas qui comptent plus de 700 ministres actifs du Royaume et dont c’était maintenant le privilège de tirer profit de tous les bons effets que l’assemblée avait produits sur les habitants du Grand Dallas.

  • 4e partie : Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955
    La Tour de Garde 1956 | 15 juin
    • 4e partie : Les assemblées du “ Royaume triomphant ” de 1955

      Ville de New-​York, N. Y., 20-24 juillet 1955

      Le fait que, pour la troisième fois en cinq ans, les témoins de Jéhovah furent invités à tenir leur assemblée internationale de 1955 dans le grand stade de la ville de New-​York, administré par l’équipe de base-ball “ Yankee ”, prouve qu’ils y sont les bienvenus. En plaisantant dans le langage du base-ball, le New York Times publia une vue partielle de l’immense foule réunie là, le jour de l’ouverture, sous le titre : “ Les témoins de Jéhovah apportent un travail d’équipe d’un genre différent au Yankee Stadium. ” Au-dessous était imprimée la légende suivante : “ La seconde base étant transformée en une chaire bordée de fleurs, les témoins de Jéhovah ouvrent leur “ Assemblée du “ Royaume triomphant ”. ”

      Oui, ce fut un travail d’équipe théocratique de la société du Monde Nouveau qui fit tous les préparatifs pour cette assemblée, arrangea et équipa ensuite le stade pour une rencontre de cinq jours, et, finalement, fit se dérouler l’assemblée jusqu’à sa conclusion heureuse. Elle se révéla la plus grande des cinq assemblées d’été du continent nord américain, et l’assistance dépassa les prévisions. Bien qu’internationale, ce n’était pas une assemblée mondiale ; c’est pourquoi aucune ville de roulottes ne fut nécessaire cette fois comme en 1950 et 1953. Le Yankee Stadium fut assez grand pour contenir toute l’assistance.

      Ouverte officiellement par un discours de bienvenue retentissant du serviteur de la filiale du Canada, P. Chapman, cette cinquième assemblée de la série se déroula avec un enthousiasme et une verve qui montrèrent que les assemblées ne perdaient nulle part de leur intérêt. Nombreux étaient les missionnaires et délégués, venus de pays étrangers, qui relatèrent leurs expériences, et la liste des orateurs était des plus variées. Le fait que l’assemblée se tenait dans la ville de New-​York permit à de nombreux membres du bureau de la Société de figurer sur le programme, en dehors de N. H. Knorr, le président. Le jour de l’ouverture, l’assistance s’éleva à 29 972, ce qui laissait prévoir une grande affluence pour le dimanche, qui constituerait le point culminant.

      De nombreux frères parlant le français étaient présents, originaires surtout de la province de Québec, Canada, ainsi que beaucoup de frères de langue espagnole. C’est pourquoi des réunions en français et en espagnol, de deux heures chacune, étaient prévues et furent tenues aux extrémités opposées du grand stade, dans les tribunes inférieures, le jeudi, vendredi et dimanche. À la première des réunions en français, il y eut 375 assistants et 245 à celle qui se tint en même temps en espagnol.

      La station de radio WBBR de la Watch Tower Society avait un service au centre de l’entresol du grand stade et enregistra certains discours sélectionnés. Elle commença à les retransmettre dans ses émissions à partir de jeudi matin.

      Ce fut vers deux heures de l’après-midi, ce jeudi-​là, que le président de l’assemblée ouvrit un câblogramme de la filiale de la Société à Londres, en Angleterre, et le lut : “ Décision défavorable. Tous trois contre nous. ” Ainsi, ce jour-​là, les trois juges de la cour d’appel, la seconde division de la Cour suprême à Édimbourg, Écosse, confirmait la décision prise en janvier par le juge de première instance, Lord Strachan, contre les témoins de Jéhovah, à savoir, que le jeune témoin, pionnier et en même temps serviteur du groupe de Dumbarton, n’était pas un “ ministre régulier ”, comme l’entend la loi de 1948 sur le service national, et n’était donc pas exempt du service militaire. Il nous restait maintenant comme seule démarche à entreprendre celle de faire appel à la Chambre des Lords britannique. Ce jugement adverse contre les témoins de Jéhovah en Grande-Bretagne fournit au conseiller légal et avocat de la Société, H. C. Covington, un excellent fond sur lequel s’appuyer quand il s’adressa à l’assemblée, le soir même, à 7 h 30, sur le sujet : “ L’activité et la vie opposées à l’inactivité et la mort. ” En l’introduisant, le président temporaire annonça à l’assemblée le jugement défavorable rendu ce jour-​là et fit remarquer que, si la Chambre des Lords ne nous donnait pas satisfaction, il ne nous resterait plus que d’en appeler à la plus haute cour de l’univers, celle du Dieu vivant, Jéhovah, où nous, ses témoins, gagnerions sûrement. Bien que ce mois de juillet fût le plus chaud que New-​York eût enregistré et que la température s’élevât à 35 degrés, faisant de cette journée la plus chaude de l’année jusqu’alors, l’assistance augmenta encore et atteignit le nombre de 32 045 lors de ce puissant discours.

      Le vendredi matin, les congressistes se réjouirent de voir que 1 374 assistants se présentaient pour le baptême, dans les conditions requises, nombre bien supérieur à celui qu’on avait escompté. Le soir, après avoir livré la nouvelle brochure contre le spiritisme à la publicité devant ses 34 258 auditeurs, le président adressa quelques paroles spécialement aux nouveaux baptisés, les assurant que cette brochure leur serait une aide particulière, maintenant qu’ils avaient pris position pour Jéhovah contre Satan le Diable et ses démons. Ce jour-​là, l’assemblée comptait parmi les actualités, même dans le quartier chinois de New-​York, et le Chinese Journal faisait paraître un assez grand article sur l’assemblée.

      Ce soir-​là, le bateau “ Arosa Star ”, affrété par la Société, jetait l’ancre à Southampton, Angleterre, avec ses 794 passagers, y compris deux instructeurs de l’École biblique de Galaad et le serviteur de la ferme du Royaume où se trouve l’école. C’est pourquoi ces derniers ne pouvaient assister à l’assemblée du Yankee Stadium. Un peu plus tard encore, l’autre paquebot, l’“ Arosa Kulm ”, entrait dans le même port avec ses 795 passagers.

      L’assemblée du Yankee Stadium se déroula selon le programme des autres assemblées d’été, mais le samedi matin, il y eut quelque chose de particulier, la cérémonie de la remise des diplômes à la 25e classe de l’École biblique de la Watchtower.

      À 10 h 15, la cérémonie commença, dirigée par le président, frère Knorr. Sur l’herbe, à droite de la plate-forme, étaient assis les 102 élèves de la classe, en plein soleil, sous un ciel d’azur, sans nuages. À l’école, la plupart des étudiants avaient appris l’espagnol, d’autres, venus du Canada, avaient appris le français et six autres encore le japonais, sous la direction d’un camarade étudiant, un ancien bouddhiste japonais. Le professeur d’espagnol fut introduit en premier et leur parla ainsi : “ Vous n’avez pas à

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