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  • Le culte qui procure la liberté
    La Tour de Garde 1967 | 1er mars
    • les hommes ne veulent pas accepter le contexte de ces paroles. Pourquoi cela ? Parce que Jésus limite l’application de ces versets à ceux qui deviennent ses disciples, et ces derniers doivent remplir certaines conditions. Souvenez-​vous de ce point, tandis que nous lirons Jean, chapitre huit, versets vingt-huit à trente-deux :

      16 “Jésus dit alors : ‘Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme [sur un poteau d’exécution pour qu’il meure], alors vous saurez que c’est moi [le Messie ou Christ promis], et que je ne fais rien de ma propre initiative ; mais selon que le Père m’a enseigné, je dis ces choses. Et celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas abandonné à moi-​même, parce que je fais toujours les choses qui lui plaisent.’ Comme il disait ces choses, beaucoup eurent foi en lui. Et Jésus dit encore aux Juifs qui l’avaient cru : ‘Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous fera libres.’”

      17. À qui les paroles de Jésus n’étaient-​elles pas adressées, et à quelle condition quelqu’un peut-​il obtenir cette liberté ?

      17 Notez bien ceci : La liberté qu’apporte la vérité est SOUS CONDITION. Jésus a dit : “Si vous demeurez dans ma parole.” S’ils faisaient cela, ils prouveraient qu’ils sont les vrais disciples de Jésus ; alors, suivant ce que celui-ci déclara à ses auditeurs, “vous serez vraiment mes disciples”. En ce cas, ils connaîtraient la vérité et la vérité les ferait libres. Ces paroles n’ont pas été adressées aux physiciens, aux philosophes ou aux enseignants païens de cette époque, mais plutôt au peuple de Jérusalem qui eut “foi en lui” et ‘crut en lui’. Ces hommes avaient la foi, ils croyaient que Dieu, le Père céleste de Jésus, l’avait envoyé sur terre afin d’accomplir une œuvre messianique en faveur du Royaume de Dieu, laquelle apporterait des bénédictions à toute l’humanité. S’étant mises à croire et à avoir foi en Jésus, ces personnes devraient décider si elles demeureraient dans sa parole, dans son enseignement, et elles apprendraient tout le reste de la vérité. Si elles agissaient ainsi, alors la promesse de Jésus s’accomplirait sur elles, elles connaîtraient la vérité et celle-ci les ferait libres.

      18. De quelle vérité s’agit-​il ici, et pourquoi ne peut-​on s’attendre à la recevoir des hommes de science et des enseignants ?

      18 Il ne s’agit pas là de la vérité en général, semblable à celle que les gens du monde apprennent. C’est la vérité qui provient d’une certaine source, par l’intermédiaire d’un canal d’instruction. La source n’est autre que Celui qui envoya Jésus-Christ sur terre comme Enseignant, autrement dit, le Père céleste, Jéhovah Dieu. Jésus déclara d’ailleurs à son sujet : “Selon que le Père m’a enseigné, je dis ces choses.” (Jean 8:28). Le canal d’instruction de Dieu est par conséquent son Fils, Jésus-Christ. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de demeurer dans la parole et l’enseignement de Jésus, afin de connaître la vérité et d’être libéré par celle-ci. Il s’ensuit que nous ne pouvons nous attendre aujourd’hui à obtenir cette vérité qui procure la liberté par l’intermédiaire des savants, des enseignants et des philosophes de notre vingtième siècle. Puisqu’ils ne nous ont pas procuré la liberté et qu’ils ne le peuvent pas, le monde entier des hommes n’a pas été vraiment libéré par eux. Puisqu’ils ne pourront jamais nous apporter la vraie liberté, en quoi consiste cette dernière ?

      19, 20. a) Pourquoi les auditeurs de Jésus furent-​ils blessés dans leur orgueil et leurs sentiments religieux en entendant les paroles du Christ concernant la vérité qui les ferait libres ? b) Selon Jésus, qui est esclave et a besoin d’être libéré ?

      19 Au cours d’une autre conversation que Jésus-Christ eut avec ses auditeurs, il expliqua ce qu’était cette liberté. De par leur naissance, ceux-ci étaient descendants d’un homme libre, le patriarche Abraham, qui était l’ami de Dieu. Ce dernier l’avait amené hors de Mésopotamie et fait entrer dans la Terre promise, en Palestine (Gen. 12:1-3 ; 15:1-7 ; II Chron. 20:7 ; Jacq. 2:23). Alors que les descendants d’Abraham séjournaient en Égypte et que les Égyptiens les opprimaient, Jéhovah Dieu les libéra du joug égyptien et les conduisit en Terre promise. Par l’entremise des prophètes de Dieu, ils reçurent les Écritures hébraïques inspirées, depuis le premier livre, la Genèse, jusqu’au trente-neuvième et dernier livre, Malachie. Ces livres révélaient le véritable et unique culte de Dieu à cette époque. Ainsi, lorsque Jésus dit à ses auditeurs qu’ils connaîtraient la vérité en demeurant dans sa parole et que cette vérité les ferait libres, ils furent blessés dans leur orgueil et leurs sentiments religieux. Voici ce que nous lisons :

      20 “Ils lui répondirent : ‘Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment dis-​tu : “Vous deviendrez libres” ?’ Jésus leur répondit : ‘En toute vérité je vous le dis : Tout pratiquant du péché est esclave du péché. Et l’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous fait libres, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la descendance d’Abraham ; mais vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne fait aucun progrès chez vous. Les choses que j’ai vues chez mon Père, je les dis.’” — Jean 8:33-38.

      21. De quoi les auditeurs juifs de Jésus devaient-​ils être libérés, et comment ont-​ils montré qu’ils étaient esclaves ?

      21 Il ressort clairement de ce passage que la liberté à laquelle Jésus faisait allusion était l’affranchissement du péché. Cela signifiait aussi l’affranchissement de la mort, car “le salaire que paie le péché c’est la mort”. (Rom. 6:23.) Les auditeurs de Jésus pouvaient être fiers d’être les descendants naturels d’Abraham ; toutefois, si l’un d’entre eux ne voulait pas que la parole de Jésus progresse en lui, et s’il désirait le tuer en l’élevant sur un poteau d’exécution afin qu’il meure, il ne serait pas un descendant libre d’Abraham. Il ne serait pas fils du Père céleste, Jéhovah Dieu. Ces auditeurs étaient à coup sûr profondément esclaves du péché et avaient par conséquent besoin d’être affranchis.

      22. a) Qu’auraient dû se rappeler les auditeurs juifs de Jésus à propos des enfants d’Abraham ? b) Que risquaient alors les Juifs ?

      22 Ces Juifs, qui se vantaient d’être la descendance d’Abraham, auraient dû se rappeler qu’Abraham avaient deux fils, le premier d’une esclave, Agar, et l’autre de sa femme libre, Sara. Par la suite, le fils de la servante, Ismaël, fut renvoyé de chez Abraham, tandis que le fils de la femme libre, Isaac, demeura dans la maison d’Abraham et devint son héritier et aussi l’héritier de la promesse que Jéhovah Dieu avait faite au patriarche. De même, les descendants juifs d’Abraham étaient des esclaves aux yeux de Dieu, et non des fils. Jésus était le Fils de Dieu et il était libre. Ainsi, les “esclaves” juifs risquaient de ne pas demeurer pour toujours dans la maison de Dieu et d’être renvoyés, chassés à l’exemple d’Ismaël. En qualité de Fils de Dieu libre et fidèle, Jésus demeurerait à juste titre pour toujours dans la maison de Dieu. C’est pourquoi il pouvait libérer les Juifs.

      23. À quelle condition seulement les Juifs pouvaient-​ils devenir libres ?

      23 Ce n’est qu’en acceptant la parole de vérité par l’intermédiaire de Jésus et en permettant à celle-ci de progresser en eux, que les Juifs seraient libres et deviendraient les fils libres de Dieu, habitant pour toujours dans la maison de Dieu et jouissant de la vie éternelle. Ils avaient besoin que le Fils de Dieu les affranchisse au moyen de sa vérité, et se sacrifie lui-​même en s’offrant comme rançon pour eux.

      L’HUMANITÉ ENTIÈRE EST DANS L’ESCLAVAGE

      24. Comment notre condition d’hommes mortels prouve-​t-​elle que nous sommes pécheurs, et par quel moyen seulement pouvons-​nous être faits libres pour la vie ?

      24 Qui, aujourd’hui, peut prouver qu’il n’est pas esclave du péché et qu’il ne reçoit pas le salaire que paie le péché, c’est-à-dire la mort ? Lénine reçut pleinement ce salaire, car il est mort, ce qui prouve qu’il était esclave du péché. Tant pis pour lui si Dieu et la résurrection des morts ne sont que des mythes. Tous les hommes nés du premier homme pécheur (Adam) sont pécheurs ; c’est la raison pour laquelle ils sont condamnés à mort. Nous avons donc tous besoin d’être affranchis du péché et de son châtiment, la mort. Le Fils de Dieu et sa vérité sont les seuls moyens par lesquels nous pouvons être libérés et obtenir la vie éternelle en tant qu’enfants libres du Dieu Tout-Puissant. — Rom. 5:12-18.

      25. Comment Paul décrit-​il sa propre condition physique et spirituelle dans Romains 7:19-25 ?

      25 L’apôtre chrétien Paul décrivit sa propre condition physique et spirituelle, quand il écrivit ces paroles à la congrégation primitive de Rome : “Car le bien que je désire je ne le fais pas, mais le mal que je ne désire pas, c’est ce que je pratique. Si donc ce que je ne désire pas, c’est ce que je fais, celui qui le produit, ce n’est plus moi mais le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi dans mon cas : que lorsque je désire faire ce qui est bien, ce qui est mal est présent chez moi. Je prends vraiment plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis au-dedans, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre à la loi de mon esprit et qui m’emmène captif à la loi du péché qui est dans mes membres. Homme misérable que je suis ! Qui me sauvera du corps qui subit cette mort ? Grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi donc avec mon esprit je suis, moi, esclave de la loi de Dieu, mais avec ma chair, de la loi du péché.” — Rom. 7:19-25.

      26. Si Paul était esclave du péché, pour qui cela est-​il d’autant plus vrai ?

      26 Or, si cela était vrai de l’apôtre chrétien Paul qui avait vu Jésus-Christ ressuscité et reçu en abondance les dons du saint esprit de Dieu, ce n’en est que plus vrai pour chacun d’entre nous.

      27. a) De quel système religieux les Juifs sont-​ils devenus les esclaves ? b) À quelle sorte de femme était donc comparable Jérusalem, leur capitale ?

      27 Outre l’esclavage du péché hérité et son châtiment, à savoir la mort, le monde des hommes est devenu esclave d’un culte appartenant au système de la fausse religion. Les Juifs avaient été libérés de l’Égypte antique et avaient reçu les déclarations sacrées de Dieu renfermées dans les trente-neuf livres des Écritures hébraïques inspirées. Cependant, ils devinrent esclaves d’un système religieux trompeur et hypocrite, que la sainte Bible appelle le judaïsme (Rom. 3:1, 2 ; Gal. 1:11-16). De même que l’ancien Pharisien Paul, tous les Juifs devaient être délivrés de ce système d’esclavage, le judaïsme. Seule la vérité enseignée par Jésus-Christ pouvait apporter cela, comme ce fut le cas pour Paul. De plus, la Loi de Dieu donnée aux Juifs par l’entremise du prophète Moïse condamnait ceux-ci à mort comme pécheurs, du fait qu’ils étaient incapables d’observer la Loi divine parfaite. C’est pourquoi Dieu pouvait les maudire. Ainsi, la Loi était pour eux un joug qu’ils n’étaient pas à même de porter seuls. Elle leur montrait qu’ils étaient pécheurs et méritaient la mort. Le judaïsme rendait encore cet esclavage plus pesant. Il s’ensuit que leur capitale, Jérusalem, n’était pas une mère entourée d’enfants libres, mais plutôt une esclave en captivité avec ses enfants. Quel culte leur procurerait la liberté ?

      28. a) Quel culte leur procurerait la liberté ? b) Aux enfants de quelle femme ceux qui acceptaient ce culte devenaient-​ils semblables, et, selon Paul, que devaient-​ils faire alors ?

      28 C’était le culte du seul vrai Dieu vivant, Jéhovah, au moyen de son Fils Jésus-Christ. Certains Juifs acceptèrent la vérité présentée par Jésus-Christ, demeurèrent dans celle-ci et lui permirent de progresser en eux. Ces hommes acquirent la vérité qui les fit libres ; ils apprirent le vrai culte pur qui donne la liberté. Désormais ils n’étaient plus les enfants de l’esclave mais de la femme libre, l’organisation spirituelle libre de Dieu. Ils étaient comme Isaac, le fils de la femme libre Sara, la femme d’Abraham. Il leur faudrait donc demeurer libres, en combattant pour garder cette liberté. Aussi l’apôtre Paul écrivit-​il à ses compagnons dans la foi qui connaissaient bien le judaïsme : “C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non d’une servante, mais de la femme libre. C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. Aussi tenez ferme, et ne vous laissez pas de nouveau mettre sous un joug d’esclavage.” — Gal. 4:31 ; 5:1.

      29. a) Malgré quels privilèges les Juifs sont-​ils devenus des esclaves spirituels ? b) Pourquoi les Gentils avaient-​ils encore plus besoin d’être libérés, et quand le Fils de Dieu a-​t-​il commencé à les libérer ?

      29 Ces paroles convenaient particulièrement bien aux Juifs circoncis selon la chair, qui étaient sortis du judaïsme et pratiquaient le vrai christianisme, le culte qui procure la liberté. La nation juive se trouvait en esclavage spirituellement, bien qu’elle possédât la Loi de Jéhovah Dieu et qu’elle eût contracté une alliance avec lui. Cela était encore bien plus vrai des non-Juifs, les Gentils incirconcis, qui n’avaient pas la Loi de Dieu et se trouvaient par conséquent en esclavage spirituellement. Si donc les Juifs avaient besoin d’être libérés, à combien plus forte raison les Gentils devaient-​ils obtenir une telle libération ! Pourquoi cela ? Eh bien, parce que les Gentils étaient esclaves d’une organisation religieuse plus vaste appelée Babylone la Grande, laquelle est l’empire mondial de la fausse religion. Ces Gentils, esclaves des faux dieux, autrement dit des démons, avaient besoin d’être aidés à se détourner de cette idolâtrie pour servir le Dieu vivant Jéhovah, le Père du Seigneur Jésus-Christ. Ce fut trois ans et demi après sa résurrection des morts que le Fils de Dieu commença à libérer les Gentils. En effet, il envoya son apôtre Pierre au port méditerranéen de Césarée, afin de convertir le centurion italien Corneille et les gens de sa maison. — Actes 10:1 à 11:18.

      30. a) Que doivent donc faire maintenant les Gentils qui ont été libérés ? b) Pourquoi ceux qui fréquentent les Églises de la chrétienté sont-​ils parmi les esclaves ?

      30 Ainsi, pour affranchir les Gentils du joug de la prostituée religieuse internationale qu’est Babylone la Grande, Christ les libéra. Il leur faut donc demeurer fermes dans le culte qui procure la liberté, et ne pas se laisser mettre de nouveau sous le joug de la religion. Cet esclavage concerne également les personnes qui fréquentent les Églises de la chrétienté. La chrétienté a été fondée au quatrième siècle de notre ère, à l’époque de l’empereur romain Constantin le Grand, et elle englobait les territoires qui forment aujourd’hui l’Espagne et le Portugal. Alors qu’il occupait encore la fonction païenne de pontifex maximus, l’empereur Constantin organisa le concile de Nicée, en Asie Mineure, et après que les évêques eurent discuté pendant des semaines, il établit la plus importante doctrine religieuse de la chrétienté. Il s’agit de la trinité, croyance selon laquelle il y a Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit, qui ne forment pas trois dieux mais un seul Dieu en trois personnes. En adoptant cette doctrine, la chrétienté a imité les païens.

      LA CHRÉTIENTÉ EST ESCLAVE DE CE MONDE

      31. Selon l’Encyclopédie de M’Clintock et Strong, comment la chrétienté est-​elle devenue esclave ?

      31 La chrétienté pensait peut-être qu’elle y gagnerait en se soumettant à la domination du pontifex maximus romain et en acceptant l’aide de l’État politique. Mais elle devint plutôt esclave, et cet esclavage occasionna continuellement des difficultés entre l’Église et l’État jusqu’à nos jours. L’Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong, volume II, page 488, déclare :

      “Cependant, les avantages assurés par ce changement avaient beau être nombreux sous divers rapports, il [le christianisme] ne tarda pas à souffrir d’être mis en contact étroit avec l’influence bienveillante du pouvoir séculier. La simplicité de l’Évangile se corrompit : on introduisit des cérémonies et des rites pompeux ; les enseignants du christianisme se virent décerner des honneurs séculiers et accorder une rémunération ; et le royaume du Christ fut dans une large mesure converti en un royaume de ce monde.”

      32. a) Eu égard à ce que Jésus déclara à Ponce Pilate, pourquoi la chrétienté ne fait-​elle pas partie du Royaume du Christ ? b) Qu’est-​ce qui peut libérer les gens qui fréquentent les églises de la chrétienté ?

      32 Cependant, Jésus-Christ déclara sans ambages au gouverneur Ponce Pilate, représentant du pontifex maximus romain, Tibère César : “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-​il, mon royaume n’est pas de cette source.” (Jean 18:36). Il s’ensuit donc que la chrétienté, qui a refusé la liberté, chrétienne et l’indépendance en faveur de l’union religieuse avec l’État, préférant dépendre de celui-ci, ne fait pas partie du Royaume de Christ. En conséquence, les gens qui fréquentent les Églises de la chrétienté où règne la confusion par suite des sectes religieuses divisées, ont besoin d’être affranchis de l’esclavage de la chrétienté. La chrétienté est la partie la plus éminente et la plus puissante de Babylone la Grande. Ce n’est donc ni la science moderne ni l’instruction fournie par le monde qui peut libérer les hommes, mais plutôt la vérité de Christ.

  • La liberté du culte
    La Tour de Garde 1967 | 1er mars
    • La liberté du culte

      1. a) Qu’a déclaré Jésus sur la position de ses disciples par apport au monde ? b) Que signifie pour les chrétiens le fait de ne pas être du monde ?

      JÉSUS-CHRIST dit que non seulement son Royaume, mais encore ses disciples, ne faisaient pas partie du monde. Dans la dernière prière qu’il prononça devant ses apôtres, Jésus dit à Dieu : “Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:14, 16). Précédemment, Jésus avait déclaré à ses disciples : “Si vous faisiez partie du monde, le monde serait épris de ce qui serait sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” (Jean 15:19). Le fait que les vrais disciples ne soient pas du monde ne signifie pas seulement qu’ils gardent une position neutre à l’égard des querelles, des controverses et des conflits qui opposent les nations du présent monde. Cela veut également dire qu’ils sont libres et ne dépendent pas du monde ; ils n’en sont donc pas esclaves. Le culte pur de Dieu qu’ils ont été amenés à pratiquer au moyen de la vérité les a libérés de l’oppression du présent monde corrompu.

      2. Cette liberté chrétienne dispense-​t-​elle de la soumission aux autorités supérieures, et jusqu’à quel point faut-​il être soumis ?

      2 Cependant, ne perdez jamais de vue ce point : La liberté que leur ont procurée la vérité et le culte véritable de Dieu ne les dispense certainement pas de la soumission aux “autorités supérieures” politiques du présent monde. Jésus déclara : “Rendez donc les choses de César à César,

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