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Transformés par le pouvoir de la Parole de DieuLa Tour de Garde 1969 | 15 mars
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Transformés par le pouvoir de la Parole de Dieu
L’APÔTRE Paul a donné le conseil suivant : “Soyez transformés en renouvelant votre esprit”, soyez “renouvelés dans la force qui actionne votre esprit”, en revêtant “la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte est renouvelée”. (Rom. 12:2 ; Éph. 4:23 ; Col. 3:10.) L’application de ces paroles produit-elle aujourd’hui des résultats ? Le récit suivant, rapporté par un témoin de Jéhovah, nous fournira la réponse :
“Alors que je travaillais comme secrétaire dans une grande maison de commerce, mon travail m’a mis en contact avec un jeune homme, représentant typique du présent système de choses. Il fumait sans arrêt, et sous le coup de l’irritation, son langage devenait exécrable. Ses manières étaient grossières et ses réponses extrêmement mordantes. Il passait ses soirées et ses week-ends en mauvaise compagnie dans des lieux de débauche.
“Un jour, à midi, il est entré dans mon bureau où, pour être seule et pouvoir étudier, je prenais habituellement mon repas. Après avoir tourné en rond pendant quelques instants, comme s’il pensait à quelque chose, il m’a dit : ‘Puis-je vous poser une question ?’ Sur ma réponse affirmative, il approcha une chaise du bureau et me demanda quelle était ma religion. Sur le moment, je n’ai pas compris pourquoi il me posait cette question, mais plus tard, j’ai réalisé qu’il avait remarqué que mon comportement était différent de celui des autres employés.
“Quand je lui ai dit que j’étais témoin de Jéhovah, il n’a pas réagi, car son visage est resté impassible. Il m’a avoué qu’il n’avait jamais entendu parler des témoins de Jéhovah et qu’il désirait savoir ce qui les rendait si différents des membres des autres religions. Je lui ai expliqué que les différences portaient sur de nombreux points. Néanmoins, j’ai surtout attiré son attention sur l’espérance de la vie éternelle sur la terre soumise au Royaume de Dieu. À l’aide de ma Bible, je lui ai donné les preuves de ce que j’avançais. Ce fut bientôt l’heure de reprendre le travail, mais le lendemain, il est revenu afin de poursuivre la discussion. Plus tard, sa collègue de travail m’a parlé de sa réaction suite à notre premier entretien. Il lui avait confié qu’il avait passé toute l’heure du repas à parler de religion avec moi. Quand elle lui a demandé à quelle religion j’appartenais, il lui a répondu : ‘Je ne m’en souviens pas exactement ; toujours est-il que quelle qu’elle soit, je sais qu’elle en a une !’
“Quelque temps après, comme il était sur le point de quitter son emploi, je lui ai proposé d’avoir une étude régulière de la Bible à son domicile. J’ai pris des dispositions pour que le ministre responsable de la congrégation des témoins de Jéhovah de son voisinage lui rende visite et lui vienne en aide. Il n’a pas eu besoin de le faire, car, de lui-même, le jeune homme a cherché la Salle du Royaume et s’est arrangé pour avoir une étude de la Bible.
“Comme j’étais heureuse de le voir assister à toutes les sessions de notre assemblée de circonscription ! Imaginez ma joie lorsque j’ai appris qu’il avait fait sa première allocution à l’École du ministère théocratique dans sa congrégation. Peu de temps après, il s’est fait baptiser. Une nouvelle joie me fut accordée lorsque, un peu plus tard, je l’ai entendu prononcer son premier discours public. Tandis que j’étais assise à l’écouter, je ne pouvais m’empêcher de le revoir tel qu’il était quand il travaillait avec moi, avec ses mauvaises habitudes et son langage grossier. J’avais devant moi la même personne, mais cette fois, transformée par la puissante Parole de Dieu en un ministre qualifié. Il a continué de faire des progrès au point qu’il consacre maintenant tout son temps à l’œuvre consistant à aider ses semblables à ‘revêtir la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables’. — Éph. 4:24.”
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“Célébrons la fête (...) avec (...) vérité”La Tour de Garde 1969 | 15 mars
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“Célébrons la fête (...) avec (...) vérité”
TROIS fois par an les Israélites des temps anciens se rassemblaient pour célébrer leurs fêtes annuelles, à savoir : la fête des Pains sans levain, la fête des Semaines et la fête des Huttes ou de la Récolte. De la même manière, les serviteurs de Jéhovah de notre époque se rassemblent trois fois par an à l’occasion de deux assemblées de circonscription et d’un rassemblement plus important : l’assemblée de district, nationale ou internationalea.
Nombre de ces témoins auront sous peu leur assemblée annuelle, aussi font-ils bien de s’interroger : Me suis-je préparé en vue du congrès ? Ai-je arrangé mes affaires pour qu’il me soit possible d’être présent tous les jours que durera ce festin spirituel ? Suis-je prêt à assurer dans une certaine mesure le succès de l’assemblée en assistant à toutes les sessions, en prêtant une oreille attentive à tout ce qui se dira et à tout ce qui se fera, en prenant des notes, en participant au service volontaire, en prêchant et en contribuant aux dépenses que nécessitent ces rassemblements, selon la prospérité que Jéhovah m’accorde ? À l’instar de Joseph, père nourricier de Jésus, qui, en l’an 12 de notre ère, monta à Jérusalem avec toute sa famille pour assister à la fête, ai-je pris des dispositions pour que tous les miens soient présents à l’assemblée ? Me serait-il possible d’emmener d’autres personnes ?
Notre foi est réellement stimulée lorsque nous lisons, dans l’Annuaire des témoins de Jéhovah pour 1968 (angl.), les efforts accomplis par certains chrétiens pour assister aux assemblées. Au Congo, “nombre d’entre eux ont parcouru à pied trois cents kilomètres, et même davantage, pour partager la nourriture spirituelle servie lors de ces rassemblements”. (Pages 112 et 113.) Deux ministres pionniers spéciaux du Pérou ont descendu une rivière de la jungle à bord d’un petit canot à moteur. Il leur a fallu onze jours pour effectuer le voyage au cours duquel ils ont dû affronter des rapides traîtres, des tourbillons et des insectes voraces. À Lesotho, en Afrique du Sud, deux témoins ont fait à pied cent trente kilomètres à travers les montagnes et dans la neige pour assister à leur assemblée, tandis qu’une chrétienne, bien qu’enceinte de six mois, en parcourait quarante dans les mêmes conditions pour aller à la sienne.
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