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  • Joab
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    • pris “la ville des eaux” (expression désignant probablement la partie de la ville abritant sa réserve en eau ou le fort qui la protégeait). Cette partie vitale étant prise, la capitale ne pouvait plus tenir bien longtemps; la reddition était inévitable. Au lieu d’intensifier le siège et de s’emparer de la ville lui-​même, Joab (était-​ce par respect pour le roi, pour le bien d’Israël ou pour sa propre promotion?) manifesta envers son souverain terrestre le respect qui lui revenait. Il préférait, déclara-​t-​il, que le roi oint de Jéhovah s’empare de la ville royale ennemie et retire la gloire de cet exploit, même si lui, Joab, avait fait l’indispensable travail préliminaire. — II Sam. 12:26-31; I Chron. 20:1-3.

      Il participe à la mort d’Urie

      C’est pendant le siège de Rabbah que David envoya une lettre à Joab par l’intermédiaire d’Urie pour qu’il place ce dernier au cœur de la bataille, de sorte qu’il soit tué. Joab coopéra pleinement, mais dans son rapport au roi sur l’issue des combats, il se servit adroitement de ce fait afin que David ne puisse lui reprocher d’avoir perdu des hommes en les envoyant trop près de la muraille de la ville. Dans ce rapport, Joab disait: “Certains des serviteurs du roi sont morts, et ton serviteur Urie, le Hittite, est mort aussi.” Ainsi que Joab l’avait prévu, la réponse de David n’exprimait pas le mécontentement, mais au contraire elle l’encourageait. — II Sam. 11:14-25; voir DAVID.

      Il aide Absalom, puis s’oppose à lui

      C’est Joab qui envoya à David une femme de Técoa à qui il ‘mit des paroles dans la bouche’ pour demander le retour d’Absalom, lequel avait été banni trois ans plus tôt pour avoir tué Amnon, son demi-frère. La requête fut entendue, et Joab ramena Absalom à Jérusalem. Cependant, David ne voulut pas le voir. Deux ans après, Absalom demanda par deux fois à Joab de venir, car il voulait qu’il aille trouver le roi en son nom. Joab refusa. Finalement, Absalom fit incendier le champ d’orge de Joab. Celui-ci, furieux, alla le voir aussitôt. Absalom put alors lui donner la raison de son geste et le persuader de voir le roi pour obtenir qu’il lui accorde de nouveau sa faveur. — II Sam. 13:38; 14:1-33.

      Bien que Joab eût défendu la cause d’Absalom et obtenu son retour, lorsque celui-ci se rebella il soutint David. Le roi plaça Joab à la tête d’un tiers de ses hommes et lui donna ordre de traiter Absalom avec douceur. Mais, pendant le combat, Joab désobéit à l’ordre de David et ne tint pas compte de l’avis d’un soldat. Il tua Absalom (II Sam. 18:1-17). Comme en d’autres occasions, il fit passer son propre jugement avant les ordres théocratiques qui lui avaient été transmis par le roi oint de Dieu. Toutefois, il eut plus tard le courage de parler franchement à David quand ce dernier mettait en danger l’unité du royaume parce qu’il menait deuil pour Absalom. — II Sam. 19:1-8.

      IL PERD PUIS RETROUVE SON COMMANDEMENT

      Sans doute parce que Joab lui avait désobéi en tuant Absalom, David le remplaça par Amasa à la tête de l’armée (II Sam. 19:13). Amasa ne fut cependant pas le général qu’avait été Joab. Lorsque David lui ordonna de rassembler les hommes de Juda pour combattre un rebelle, Schéba, fils de Bicri, Amasa convoqua Juda, mais il tarda au delà du temps que lui avait fixé David. L’affaire étant urgente, David envoya Abischaï à la poursuite de Schéba en lui disant que c’était “pour qu’il ne trouve pas pour lui des villes fortifiées et ne s’échappe pas devant nos yeux”. Dans la bataille qui s’ensuivit, Joab semble avoir pris le commandement comme lorsqu’il était chef de l’armée. Il mit le siège devant Abel de Beth-Maacah, et, sur son ordre, les habitants de la ville lancèrent la tête de Schéba par-dessus le mur. Joab épargna la ville, se retira et retourna à Jérusalem. — II Sam. 20:1-7, 14-22.

      Il tue Amasa

      Pendant qu’il poursuivait Schéba, Joab commit un péché grave. Alors qu’Amasa (qui était son cousin — II Sam. 17:25; I Chron. 2:16, 17) venait à sa rencontre près de Gabaon, Joab fit tomber son épée hors de son fourreau. L’ayant ramassée, il la tint dans sa main gauche tandis qu’il saisissait la barbe d’Amasa de sa main droite, comme pour l’embrasser. Amasa ne se méfiant pas, Joab le tua d’un coup d’épée. Il est vrai que Joab pouvait se défier d’Amasa parce qu’il avait commandé l’armée rebelle d’Absalom, mais quoi qu’il en soit, Joab l’opportuniste a profité d’une situation critique pour tuer son rival et assouvir son ambition. David a peut-être différé d’agir à l’encontre de Joab parce qu’Amasa s’était rallié à Absalom et que Joab avait récemment combattu l’armée d’Absalom placée sous le commandement d’Amasa. Conformément à ses vœux ambitieux, Joab fut de nouveau placé à la tête de l’armée. — II Sam. 20:8-13, 23.

      Pourquoi David ne fit-​il pas mourir Joab lorsque celui-ci assassina Abner et pourquoi le rétablit-​il dans ses fonctions de général après qu’il eut assassiné Amasa, qui avait été nommé à sa place? La Bible ne le dit pas. Si c’est parce qu’il n’eut pas la force d’appliquer la loi, ce fut peut-être à cause du rôle important et de l’influence de Joab et de sa famille dans l’armée. Mais il peut y avoir d’autres raisons que la Bible ne rapporte pas. En tout cas, il ne faut pas oublier qu’il ne lui pardonna pas. Il chargea Salomon, son fils et successeur, de veiller à ce que Joab payât pour ses mauvaises actions.

      Il fait un recensement incomplet

      Plus tard, Satan incita David à faire un recensement du peuple, en violation de la loi. Joab, qui lui en avait fait vainement le reproche, n’acheva pas cette tâche. Il n’enregistra pas les tribus de Lévi et de Benjamin, “car la parole du roi avait été détestable pour Joab”. — I Chron. 21:1-6; II Sam. 24:1-9.

      Il se joint à Adonijah dans sa tentative pour s’emparer du trône

      Quand David fut devenu vieux, Joab, qui l’avait servi jusque-​là, l’abandonna et prit le parti d’Adonijah qui conspirait contre le roi, son père (I Rois 1:18, 19). Peut-être a-​t-​il agi ainsi en pensant qu’une fois Adonijah devenu roi, ce serait lui qui exercerait la réalité du pouvoir. Ou bien était-​il plus sûr de garder sa position avec Adonijah qu’avec Salomon. Mais lorsqu’il apprit que Salomon avait été fait roi par David, il abandonna Adonijah (I Rois 1:49). Plus tard, quand Adonijah fut tué, Joab courut à la tente de Jéhovah et saisit les cornes de l’autel (I Rois 2:28). Ce ne fut pas un asile pour lui, car c’était un meurtrier volontaire; aussi Salomon envoya-​t-​il Bénaïah pour le mettre à mort en cet endroit. Ainsi, Salomon obéit à David qui, sur son lit de mort, lui avait ordonné de ne pas laisser les cheveux gris de Joab descendre en paix au Schéol, à cause de la dette de sang dont il s’était chargé en tuant Abner et Amasa, “deux hommes plus justes et meilleurs que lui”. Joab fut enseveli dans sa maison, au désert, et Bénaïah fut placé à la tête de l’armée. — I Rois 2:5, 6, 29-35; 11:21.

      Le soixantième psaume, de David, est consacré dans ses derniers versets (8-12 Ps 60:8-12) à la victoire de Joab sur les Édomites. — Voir le titre de ce psaumePs 60:sus.

  • Joachaz
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    • JOACHAZ

      (“Jah saisit”).

      1. Autre forme du nom d’Achaziah, qui succéda à Joram, son père, comme roi de Juda à la fin du dixième siècle avant notre ère (II Chron. 21:16, 17; 22:1). Cette forme différente, que l’on trouve aussi dans le texte massorétique en II Chroniques 25:23, est simplement obtenue en déplaçant le nom divin (Jah), qui sert de préfixe au lieu de suffixe, sans que cela change la signification du nom. Ce roi de Juda est appelé une fois Azariah. — II Chron. 22:6b; voir ACHAZIAH No 2.

      2. Roi d’Israël; fils et successeur du roi Jéhu. Joachaz régna pendant dix-sept ans, de 876 jusque vers 860 avant notre ère (II Rois 10:35; 13:1). Quand il succéda à son père sur le trône, une bonne partie du royaume était sous la domination du roi syrien Hazaël de Damas, qui avait pris à Jéhu tout le territoire d’Israël à l’est du Jourdain (II Rois 10:32-34). Parce que Joachaz faisait ce qui est mauvais à ses yeux, Jéhovah permit que Hazaël continuât d’opprimer Israël durant tous les jours de Joachaz, dont il réduisit l’armée à cinquante cavaliers, dix chars et dix mille hommes de pied. Finalement, Joachaz rechercha la faveur de Jéhovah qui, à cause de son alliance conclue avec Abraham, Isaac et Jacob, ne permit pas à la Syrie de supprimer complètement Israël (II Rois 13:2-7, 22, 23). À sa mort, Joachaz fut enseveli à Samarie, et Joas, son fils, lui succéda sur le trône. — II Rois 13:8, 9; II Chron. 25:17.

      3. Roi de Juda; quatrième fils et successeur de Josias. Le nom de sa mère était Hamutal (II Rois 23:31). Selon quelques manuscrits, Esdras et Jérémie l’appellent Schallum, ce qui, de l’avis de certains, était peut-être son nom avant son accession au trône (I Chron. 3:15; Jér. 22:11). Après que le pharaon égyptien Nécoh eut mis à mort son père, Joachaz (qui n’était toutefois pas l’aîné des fils de Josias encore en vie) fut apparemment choisi par le peuple pour lui succéder. — II Rois 23:29, 30.

      Joachaz était âgé de vingt-trois ans quand on le fit roi. Il régna pendant trois mois au début de l’année 628 avant notre ère, et fit ce qui est mauvais. Nécoh l’emprisonna alors à Riblah. Il fut ensuite emmené en Égypte, où il mourut en captivité, ainsi que l’avait annoncé le prophète Jérémie. — II Rois 23:31-34; Jér. 22:10-12.

  • Joachaz, II
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    • JOACHAZ, II

      {Article non traduit.}

  • Joah
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    • JOAH

      {Article non traduit.}

  • Joanan
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    • JOANAN

      {Article non traduit.}

  • Joas
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    • JOAS

      (“Jéhovah est fort” ou “Jéhovah a donné”).

      1. Roi de Juda pendant quarante ans, de 898 à 858 avant notre ère. Il était le plus jeune fils d’Achaziah, roi de Juda; sa mère était Zibiah, de Béer-Schéba. — II Rois 12:1; I Chron. 3:11.

      La mort d’Achaziah fournit à Athalie, grand-mère de Joas et femme particulièrement méchante, un prétexte pour se faire reine. Afin que personne ne puisse par la suite contester sa prise du pouvoir, elle extermina tous les fils d’Achaziah, à l’exception du jeune Joas qui, à l’époque, était un nourrisson de moins d’un an. Il échappa au massacre parce que sa tante, Jéhoschéba, la femme du grand prêtre Jéhoïada, le prit avec sa nourrice et les cacha dans le temple pendant six ans. — II Rois 11:1-3; II Chron. 22:10-12.

      Quand l’enfant fut âgé de sept ans, Jéhoïada mit dans le secret cinq chefs auxquels il fit voir pour la première fois l’héritier légal du trône. Il équipa ensuite les cinq cents hommes sous le commandement de ces chefs en leur remettant des armes et des boucliers pris dans le temple, et il leur ordonna de se tenir autour de Joas lors de son couronnement dans la cour du temple. Quiconque tenterait d’empêcher le déroulement de la cérémonie devrait être mis à mort (II Rois 11:4-12, 21; II Chron. 23:1-11). Ayant entendu les cris du peuple, Athalie accourut en criant: “Conspiration! Conspiration!” On la fit promptement sortir et on la mit à mort à l’entrée de la porte des chevaux. Jéhoïada conclut alors une alliance de fidélité entre Jéhovah et le peuple d’une part, et le roi nouvellement intronisé d’autre part. Ensuite, les Israélites démolirent la maison de Baal, brisèrent ses autels et ses images, et tuèrent même Mattan, le prêtre de Baal. — II Rois 11:13-20; II Chron. 23:12-21.

      Le jeune roi Joas prospéra aussi longtemps que le grand prêtre Jéhoïada était en vie et qu’il agissait envers lui comme un père et un conseiller. Marié à vingt et un ans, il eut deux femmes, dont une qui avait pour nom Jéohaddan, et par elles il devint père de fils et de filles. De cette manière, la lignée de David conduisant au Messie fut de nouveau affermie après avoir été près de s’éteindre. — II Rois 12:1-3; II Chron. 24:1-3; 25:1.

      La maison de Jéhovah avait grandement besoin d’être réparée, pas simplement à cause de son âge (elle n’avait pas plus de cent cinquante ans), mais parce qu’elle avait été négligée et pillée pendant le règne d’Athalie. Joas pressa les Lévites de réunir l’argent nécessaire aux réparations en allant de ville en ville dans tout Juda. Cependant, ils n’agirent pas avec empressement, et le travail ne fut pas réalisé (II Rois 12:4-8; II Chron. 24:4-7). On prit donc d’autres dispositions pour rassembler et gérer les fonds. Le peuple réagit favorablement, si bien que les travaux de réparation progressèrent jusqu’à leur achèvement. — II Rois 12:9-16; II Chron. 24:8-14.

      Après la mort du fidèle grand prêtre Jéhoïada à l’âge de cent trente ans, les princes du royaume détournèrent peu à peu le roi Joas et le peuple du culte de Jéhovah et les entraînèrent à adorer les idoles païennes et les “poteaux sacrés”, des symboles phalliques. Jéhovah suscita des prophètes pour les mettre en garde, mais ils refusèrent de les écouter (II Chron. 24:15-19). Joas alla jusqu’à tuer Zacharie, le fils de Jéhoïada, parce que Dieu s’était servi de lui pour demander, sur un ton de reproche: “Pourquoi passez-​vous outre aux commandements de Jéhovah?” Les

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