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Que faut-il penser de l’euthanasie ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 août
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derniers jours” du présent système de choses (Mat. 24:3-34 ; II Tim. 3:1-5). Cela veut dire que l’ordre nouveau promis par Dieu deviendra une réalité dans cette génération. Quelle nouvelle réjouissante ! Tandis que nous attendons la réalisation de cette promesse, suivons ce conseil des Écritures : “Décharge-toi sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra.” — Ps. 55:22.
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1974 | 8 août
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Coup d’œil sur le monde
“La paix et les convictions”
Ouvrant dernièrement une conférence organisée à Paris par l’UNESCO sur le sujet “Les convictions des hommes constituent-elles une force historique capable d’aider à la paix ?”, M. René Maheu, directeur général de l’UNESCO, a déclaré : “Si la paix n’est pas un simple équilibre de la terreur, mais une projection de la justice organisée, seuls les hommes qui possèdent une conviction déterminée peuvent avoir une théorie de la paix. Les autres ne peuvent avoir qu’une technique de la paix.” Cette conférence, qui a duré quatre jours, a réuni des personnalités venues de vingt-six nations. Elles représentaient des idéologies philosophiques, religieuses et politiques diverses, sinon opposées. C’est ainsi que des prêtres et des juristes libanais s’en sont pris au sionisme et ont exigé une définition de l’agression. Le représentant d’Israël a parlé d’“arrogance” et de “slogans”. L’observateur du Vatican a proposé de créer une commission de contrôle des Nations unies pour vérifier si les droits de l’homme étaient respectés partout et par tous. L’Église continue donc à considérer l’ONU comme indispensable à la paix du monde. En tout cas, ce colloque convoqué par un organisme des Nations unies a donné un bien piètre exemple des possibilités humaines d’établir sur la terre une paix véritable. En effet, à l’issue des discussions les experts réunis ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une déclaration finale ! Il faut croire que les convictions des hommes, pour peu qu’elles ne soient pas fondées sur la vérité divine, sont plutôt un facteur de désunion que de paix.
Le pape se solidarise avec les travailleurs
Dans un “salut aux travailleurs” qu’il fit à l’occasion de la dernière fête du Travail, le pape Paul VI a dit : “L’Église voit les aspirations des travailleurs à la justice et au progrès avec une sympathie solidaire. Elle craint seulement que l’ardeur de leur lutte mette dans leurs cœurs l’esprit de haine, de vengeance et de violence et ferme leurs yeux à la vision des biens spirituels aussi nécessaires à leur vie que les biens économiques, et qui sont dignes de leur condition sociale. Le Christ fut pauvre. Le Christ fut, lui aussi, un travailleur. Le Christ a rencontré l’opposition et l’incompréhension de ses contemporains.” Le souverain pontife a cependant jugé bon de mettre en garde la classe ouvrière contre “l’esprit de violence et la fascination de la révolte”. Peut-être cette mise en garde s’adressait-elle également à certains prêtres, voire à certains évêques catholiques ! En effet, pendant la période des élections présidentielles françaises, le quotidien L’Aurore a pu titrer : “Plus à gauche que Mitterrand et le [parti communiste] lui-même, les prêtres du Programme commun.” Et Jean Bourdarias a pu écrire dans Le Figaro : “Les récents événements du Mozambique et du Portugal venant après ceux du Chili ont mis en évidence les distances que les Églises locales
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