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  • La supériorité raciale existe-t-elle?
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 avril
    • les hommes originaires de la même tribu afin d’éviter des soulèvements en masse. Les membres d’une même famille étaient dispersés et les trafiquants ou leurs nouveaux maîtres changeaient leur nom. Le but était de rendre les Noirs subordonnés et obéissants. Ces procédés altéraient la personnalité et brisaient si bien le caractère que finalement, comprenant la futilité de toute résistance, beaucoup de Noirs se mettaient à agir comme s’ils étaient réellement inférieurs.

      Les lois sur l’esclavage étaient faites de telle manière qu’elles les tenaient fermement assujettis. L’Encyclopédie américaine déclare:

      “Les esclaves ne pouvaient ni être propriétaires de biens, ni disposer d’armes à feu, ni faire du commerce, ni quitter la plantation de leur propriétaire sans son autorisation, ni témoigner à un procès sauf contre d’autres Noirs, ni signer un contrat, ni apprendre à lire et à écrire, ni se réunir sans la présence de Blancs. (...) Le meurtre ou le viol d’un esclave ou d’un Noir libre par un Blanc n’était pas considéré comme un délit grave.” — Vol. XX, 1959, p. 67.

      Dans la plupart des États esclavagistes, quiconque apprenait à lire et à écrire à un Noir était passible d’une amende, du fouet ou de la prison.

      En 1808, les États-Unis interdirent le commerce des esclaves. Toutefois, le trafic continua en dépit de la loi, puisque la demande d’esclaves était plus grande que jamais. Cette situation mena à la pire iniquité: la production d’esclaves à des fins commerciales. Voici ce qu’explique l’Encyclopédie américaine:

      “Un marché intérieur d’esclaves fort lucratif et organisé sur une grande échelle se développa et donna lieu à quelques-uns des épisodes les plus cruels et les plus impitoyables du système esclavagiste, tels que la reproduction d’esclaves dans les États plus anciens pour leur vente dans le sud, et la dislocation continuelle des familles, leurs membres étant vendus séparément.” — Vol. XX, 1959, p. 67.

      Effectivement, l’opinion selon laquelle les Noirs n’étaient pas “des hommes” conduisit des Blancs à les faire reproduire et à les vendre comme s’ils n’étaient que du bétail. Puis, brusquement, l’esclavage fut totalement aboli aux États-Unis, en 1865. Mais la mentalité demeurait et on fit en sorte que les Noirs restent “à leur place”, c’est-à-dire subordonnés aux Blancs, par les lois sur la ségrégation et par d’autres moyens.

      Le lynchage par pendaison constituait un important instrument de dissuasion. Il y eut en moyenne 166 lynchages par an entre les années 1890 et 1900. D’autre part, comme l’indique l’Encyclopédie américaine, “l’exploitation sexuelle de la femme noire par l’homme blanc continua à être tolérée. Les Noirs étaient traités avec discrimination et avec une extrême injustice par la police et, fréquemment, par les tribunaux”. — Vol. XX, 1959, p. 70.

      Est-​ce là de l’histoire ancienne? Certainement pas. Les grands-parents de beaucoup de Noirs contemporains ont été esclaves, et des personnes encore vivantes aujourd’hui ont appris de la bouche même d’anciens esclaves ce qu’était leur vie à cette époque-​là. Même dans les années 1950, les films et les émissions de radio et de télévision américains représentaient toujours les Noirs dans une position inférieure, leur rôle étant invariablement celui de serviteurs des Blancs.

      Dans l’ensemble, d’ailleurs, les Noirs n’apparaissaient nulle part, ni dans les revues, ni à la télévision, ni dans les journaux, sauf dans les histoires criminelles. Ils faisaient l’objet de discrimination dans tous les domaines, recevaient une éducation de second ordre, étaient exclus de certains types d’emplois et privés de beaucoup d’autres facilités dont pouvaient jouir les Blancs. Les bonnes situations leur étaient inaccessibles à peu près partout, ce qui ôtait à la plupart d’entre eux tout espoir de pouvoir améliorer leur sort.

      Étant donné ces faits, peut-​on s’attendre à voir les Noirs en général réussir aussi bien que les Blancs dans les études ou dans d’autres domaines? Serait-​il juste de les considérer comme inférieurs parce qu’ils ne répondent pas à certains critères? Que se passe-​t-​il lorsqu’on leur donne leur chance?

      L’occasion et les motivations

      Avant 1947, les Noirs ne pouvaient pas faire partie des grandes équipes de base-ball. Cette année-​là, comme les tensions raciales étaient très vives, un Noir fut autorisé à jouer dans une de ces équipes. Bientôt, les Noirs ne tardèrent pas à exceller dans ce sport. En 1971, les “Pittsburgh Pirates” furent champions du monde; or, au cours d’un match, cette équipe présenta neuf joueurs, tous Noirs. On retrouve une situation similaire dans d’autres sports, ce qui amena le New York Times à dire l’année dernière que “le basket-ball professionnel est pratiquement un sport noir”.

      Que faut-​il en conclure? Que les Noirs sont physiquement et biologiquement supérieurs aux Blancs? Ou que lorsque l’occasion leur en est offerte et qu’ils disposent de l’instruction et des motivations nécessaires, les Noirs peuvent réussir? De toute évidence, c’est la deuxième hypothèse qui est la bonne. Les hommes d’une certaine race ne naissent pas avec un talent de sportif, de musicien, d’homme de science, de professeur d’université ou autre. Ces choses s’apprennent.

      C’est une erreur de classer hâtivement les races, de prétendre qu’une race est naturellement bornée et lente, qu’une autre est agressive et active, qu’une autre encore est douce et docile, etc. Les races sont ce qu’elles sont, essentiellement à cause de l’éducation, de la formation et des motivations qu’on leur donne. Par exemple, on a souvent dit que la caractéristique des Chinois était la douceur et la docilité naturelles, mais maintenant que ceux-ci ont été instruits et conditionnés pendant plusieurs décades sous le régime communiste, bien peu de gens penseraient que c’est ce qui les caractérise de nos jours.

      Malgré tout, beaucoup continuent de croire que naturellement et biologiquement les Noirs ont l’esprit lent et sont moins intelligents que les Blancs. Cette assertion repose-​t-​elle sur des preuves sérieuses?

  • Les Blancs sont-ils plus intelligents que les Noirs?
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 avril
    • Les Blancs sont-​ils plus intelligents que les Noirs?

      OUI, répondent beaucoup de gens. En tant que race, les Blancs ont été dotés d’une plus grande intelligence que les Noirs.

      C’est ce qu’affirma avec force William Shockley, lauréat du prix Nobel de physique. Il déclara: “Mes recherches m’ont amené à conclure avec certitude que le déficit intellectuel et social du Noir américain est d’origine génétique.”

      Le professeur Arthur Jensen, de l’université de Berkeley (Californie), est l’un des principaux défenseurs de l’opinion selon laquelle, en

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