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  • g75 22/8 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1975
  • Intertitres
  • Déploiement militaire soviétique dans le monde
  • Le leadership américain — version révisée
  • L’Indonésie veut affirmer sa présence en Asie du Sud-Est
  • Conférence de l’ONU sur les droits de la mer
  • Vestige de démocratie directe en Suisse
  • Traditionalistes catholiques désavoués par la hiérarchie
Réveillez-vous ! 1975
g75 22/8 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Déploiement militaire soviétique dans le monde

Au mois d’avril dernier, l’Union soviétique organisa des manœuvres navales d’une ampleur jamais vue, dans l’Atlantique, en Méditerranée, dans le Pacifique et dans l’océan Indien. Les services de renseignements occidentaux ont également observé la présence, au large de Lisbonne, d’un sous-marin soviétique à propulsion nucléaire pendant toute la durée des préparatifs des élections au Portugal. Ce submersible n’a plus été repéré dès que les résultats des élections ont été connus. On a dit que ce sous-marin soviétique pouvait servir de relais de transmission d’informations vers la Russie, ou bien sa présence a pu être liée aux manœuvres navales de la marine soviétique. Un journal français a également fait état d’une nouvelle non confirmée selon laquelle une patrouille d’avions de combat soviétiques aurait remonté la vallée du Rhône, “avant de survoler la Suisse pour rejoindre la Tchécoslovaquie”. Quoi qu’il en soit, il est certain que l’URSS fait de plus en plus sentir sa présence militaire un peu partout dans le monde. Si bien que M. Kissinger a déclaré dernièrement : “L’intervention de la puissance militaire soviétique et son déploiement autour du monde nous préoccupent sérieusement.”

Le leadership américain — version révisée

Évoquant les sentiments des Américains après l’échec qu’ils avaient essuyé en Asie du Sud-Est, M. Kissinger a déclaré : “Nous sommes sortis du Viêt Nam divisés, pleins de méfiance et de méchanceté les uns envers les autres, ayant perdu confiance en la justesse de nos desseins. Il n’y a pas de priorité plus haute que celle de rétablir notre unité. Si nous persistons dans le cynisme, les récriminations et l’immobilisme, nous accroîtrons les doutes de nos amis et les tentations de nos adversaires à prendre des risques avec la paix mondiale. (...) Bien que nous ne soyons plus prédominants, nous ne pouvons échapper à notre rôle de leader. Bien que nous ne puissions imposer nos solutions, peu de solutions sont possibles sans nous.” Le secrétaire d’État américain a parlé des relations des États-Unis avec l’Union soviétique, se félicitant des résultats positifs obtenus sur le plan de la coopération économique et “dans les secteurs où nos intérêts vitaux s’affrontaient”, mais il a déploré l’opportunisme des Soviétiques dans “les secteurs périphériques”. Mettant en garde l’Union soviétique, M. Kissinger a ajouté : “Si notre affrontement sur les secteurs périphériques continuait et s’il s’aggravait, les progrès accomplis dans les autres secteurs de la détente seraient en danger. Les États-Unis sont décidés à maintenir ces relations soviéto-américaines sur la base du réalisme et de la réciprocité. Ils sont également déterminés à résister aux pressions ou à l’exploitation des conflits locaux.”

L’Indonésie veut affirmer sa présence en Asie du Sud-Est

L’Association des nations du Sud-Est asiatique compte comme membres l’Indonésie, les Philippines, Singapour, la Malaisie et la Thaïlande. À l’occasion de sa dernière réunion, tenue à Kuala-Lumpur, capitale de la Malaysia, M. Adam Malik, ministre indonésien des affaires étrangères, a déclaré : “L’Association des nations du Sud-Est asiatique doit désormais, plus que jamais, être placée sous le double signe de l’indépendance et du nationalisme.” Il a exprimé l’avis que depuis la chute des régimes soutenus par les États-Unis en Indochine, cette association doit jouer un rôle plus important, et il a nettement laissé entendre que l’Indonésie entend assumer la fonction de leader des pays non communistes de cette région. M. Malik a affirmé que l’avenir de l’association “doit être envisagé dans le contexte d’un recul de la présence américaine certes, mais également de la naissance d’un nouvel état d’esprit dans les pays de l’Asie du Sud-Est”. Il a ajouté : “Les événements d’Indochine n’ont pas été pour nous une surprise, sinon par leur rapidité. Ils constituent en réalité l’aboutissement logique d’un processus d’indépendance. La principale leçon que l’on peut en tirer ne fait que confirmer qu’il est inutile d’espérer une stabilité durable lorsqu’un gouvernement dépend totalement d’une puissance étrangère.” Manifestement, l’Indonésie, avec ses quelque 125 millions d’habitants, entend profiter de la situation pour accroître son influence dans cette région du monde.

Conférence de l’ONU sur les droits de la mer

Une nouvelle conférence des Nations unies sur le droit de la mer s’est tenue ce printemps à Genève. Ses travaux ont été présidés par trois commissions : les fonds marins au delà des juridictions nationales ; le droit de la mer ; la pollution, la préservation du milieu marin et les recherches scientifiques. En dépit d’un assez grand désaccord sur de nombreux points, deux propositions semblent être maintenant très largement acceptées : celles des 12 milles marins (22,200 km) pour les eaux territoriales, et celle des 200 milles marins pour la zone économique exclusive. Dans cette “zone”, l’État riverain aura des droits souverains sur l’exploitation des ressources de la mer et des gisements miniers du fond. Au delà de cette “zone économique”, les richesses minérales seraient le patrimoine de toute la communauté humaine, et les bénéfices de leur exploitation devraient profiter aux pays en voie de développement et à ceux qui sont sans littoral. Pour gérer ce patrimoine commun, la conférence propose la création d’un organisme international, qu’elle appelle “autorité”. Commentant ces propositions, Le Monde a écrit : “Toute cette ‘autorité’ suppose un personnel nombreux de fonctionnaires internationaux, peut-être même des laboratoires, des navires, des installations et des usines lui appartenant en propre. Dans le cas où ces dispositions seraient incluses dans la convention à conclure au cours d’une future conférence, on risque de voir se développer une énorme administration internationale aux frais de fonctionnement énormes, eux aussi. Dès lors, comment les pays en voie de développement — les ‘77’, qui sont en réalité cent cinq — partisans décidés de cette ‘autorité’, pourront-​ils espérer récupérer quelque argent de l’exploitation de la ‘zone’ ? Tous les bénéfices ne risquent-​ils pas d’être absorbés par le seul fonctionnement de cette tentaculaire ‘autorité’ ?” En effet, ces propositions paraissent assez utopiques dans ce monde où l’intérêt prime. Ces problèmes seront de nouveau discutés lors d’une nouvelle session de la conférence des Nations unies sur le droit de la mer, qui doit se réunir à New York du 29 mars au 21 mai 1976.

Vestige de démocratie directe en Suisse

On sait que dans l’antique cité-état d’Athènes, l’assemblée générale des citoyens (à l’exclusion des nombreux esclaves) se réunissait souvent à l’agora pour valider les décisions gouvernementales. En économie politique, c’est ce qu’on appelle la démocratie directe. Bien entendu, cette forme de démocratie pure est pratiquement inexistante aujourd’hui. “Pratiquement”, car elle avait survécu dans les trois cantons suisses de Glaris, Unterwald et Appenzell. Dans ces cantons, des assemblées générales du peuple (Landsgemeinden) se réunissaient une fois par an sur une prairie ou sur une place publique pour voter les lois, le budget et les révisions constitutionnelles. Les textes étaient préparés par un Conseil cantonal élu (assemblée politique plus restreinte). Cependant, même en Suisse, cette forme de “gouvernement par le peuple et pour le peuple” a été considérée par certains des gouvernants comme relevant du folklore, si bien qu’ils ont recommandé sa suppression. Ainsi, il y a quelques mois, le Parlement cantonal d’Unterwald a voté à une forte majorité la mise au rancart du système des assemblées générales du peuple. Mais les citoyens du demi-canton d’Obwald (Unterwald) ont décidé par 5 351 voix contre 4 094 de rejeter la proposition du Parlement cantonal et de maintenir l’institution séculaire de la Landsgemeinde. Ainsi, dans un monde où les gouvernements dits démocratiques deviennent de plus en plus autoritaires, un petit peuple a su garder un ultime vestige de la démocratie directe !

Traditionalistes catholiques désavoués par la hiérarchie

Au mois de décembre dernier, les autorités ecclésiastiques de Reims ont autorisé l’organisation à la cathédrale d’un concert pop, qui réunit quelque 5 000 jeunes venus même de Paris et dont certains n’ont pas hésité à fumer du haschisch. Considérant que ce haut lieu du culte avait été profané, un groupe de catholiques traditionalistes a décidé au mois d’avril de célébrer à la cathédrale une messe “expiatoire”. Mais l’autorisation d’organiser cette manifestation a été refusée par l’évêque et le curé archiprêtre qui avaient autorisé le concert pop. Les catholiques traditionalistes ont par conséquent été obligés de briser un carreau pour entrer dans l’édifice. Ils ont ensuite procédé à la bénédiction des piliers de la cathédrale, chanté en latin les litanies des saints et tenu une grand-messe selon le rite du pape Pie V. Mgr Ménager, l’évêque de Reims, a désapprouvé cette cérémonie, mais il n’a pas fait expulser les traditionalistes, “pour éviter des esclandres”.

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