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  • L’utilisation thérapeutique du sang — un débat passionné
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 septembre
    • L’utilisation thérapeutique du sang — un débat passionné

      PARCE que tel traitement médical est au goût du jour et qu’il est couramment pratiqué, le public a tendance à le considérer comme scientifique, comme la seule thérapeutique qui convienne à une maladie donnée. Quiconque en choisit une autre moins en vogue ou bien refuse celle qui jouit de la faveur générale s’expose à d’âpres critiques, au risque même d’être traîné dans la boue et persécuté.

      Illustrons notre propos: Pendant des siècles, la saignée fut une thérapeutique très en vogue, censée éliminer le “mauvais sang” et faciliter le rétablissement du malade. Cette vogue médicale se prolongea jusqu’au siècle dernier et même pendant une bonne partie de celui-ci. “La saignée jouissait d’une faveur incroyable”, écrit le docteur Shadman dans son livre Qui est votre médecin, et pourquoi? (angl.).

      Nombreux sont les malades qui pâtirent de cette pratique et même qui en moururent, tel George Washington, premier président des États-Unis. Ce dernier avait contracté une affection des voies respiratoires supérieures (apparemment une angine à streptocoques) et il mourut en décembre 1799, “saigné à mort par ses médecins”, affirme le docteur Shadman.

      Aucun des médecins de George Washington ne subit à l’époque la moindre critique, pas plus que durant la majeure partie du siècle suivant. Quant à ceux qui, au siècle dernier, mettaient en doute la valeur de la saignée, quel fut leur sort?

      On les diffama et on les persécuta. Christoph Hufeland, considéré comme “le plus éminent praticien de son temps en Allemagne”, était tout à fait pour la pratique alors populaire de la saignée. Voici ce qu’il écrivait en 1830: “Quiconque a négligé de pratiquer une saignée sur une personne qui risquait de suffoquer dans son propre sang (suivant les conceptions de l’époque sur les fièvres inflammatoires) est un meurtrier par omission.”

      Et pourtant, ces mêmes médecins sont regardés aujourd’hui comme des meurtriers pour avoir ‘saigné Washington à mort’. Aujourd’hui, la mode n’est plus à la saignée, mais à la transfusion de sang. D’ailleurs, un certain nombre de nos contemporains se sont vu traiter de “meurtriers” pour s’être opposés à ce que des membres de leur famille reçoivent des transfusions sanguines. De fait, l’utilisation thérapeutique du sang a soulevé un débat passionné.

      Est-​ce la bonne solution?

      Dans ce va-et-vient de la mode médicale, la tendance actuelle est à l’administration de sang, comme s’il s’agissait d’une panacée. Mais tel n’est pas le cas! Bien au contraire, cette pratique aggrave parfois l’état du patient et elle peut même le tuer. En mars 1977, une revue de vulgarisation médicale notait ceci: “On estime qu’au cours des dix dernières années, 30 000 personnes sont mortes d’hépatite sérique [maladie consécutive aux transfusions sanguines] et que des milliers d’autres souffrent de lésions hépatiques irréversibles consécutives à la transfusion de sang contaminé.”

      Chaque année, des milliers de personnes tombent malades ou meurent à cause d’une transfusion de sang. En outre, de nombreux patients présentent des réactions post-transfusionnelles qui s’avèrent parfois fatales. “Dans la région de Miami, note le docteur Gilpin, près d’une transfusion sur dix est suivie d’effets secondaires nuisibles.”

      De quelle importance sont les risques encourus par le patient? En avril 1976, une revue médicale américaine avançait l’idée que “l’estimation qui situe entre 3 000 et 30 000 le nombre des décès attribuables chaque année aux transfusions” se montre modeste. Et pourtant, elle ne concerne qu’un seul pays, les États-Unis! Dans ces conditions, peut-​on blâmer les personnes bien informées qui hésitent à l’idée de recevoir une transfusion de sang?

      Il est bien évident que si quelqu’un perd trop de sang, il en mourra. De l’avis de la majorité des médecins, seule une transfusion de sang peut éviter la mort à une telle personne. Même si cela s’avère exact, les Témoins de Jéhovah refusent les transfusions de sang, pour cette raison qu’ils respectent l’ordre que la Bible intime aux chrétiens de “s’abstenir (...) du sang”. (Actes 15:28, 29.) Par obéissance à ce commandement, ils rencontrent parfois des difficultés à cause de cette pratique médicale courante, ce qui soulève un débat passionné.

      Pourtant il existe d’autres formes de traitement qui ne présentent pas les risques inhérents à la transfusion de sang. Les Témoins de Jéhovah acceptent de telles thérapeutiques qui ont sauvé plus d’une vie. Peut-être beaucoup de médecins se croient-​ils bien informés sur le chapitre du sang, mais tous les aspects de la question ne leur sont pas forcément connus. D’ailleurs, nous vous invitons à examiner le témoignage d’un ancien chef de service d’un hôpital texan.

  • Ce que j’ai appris sur le sang
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 septembre
    • Ce que j’ai appris sur le sang

      témoignage d’un chirurgien

      J’EXERÇAIS mes fonctions de chirurgien dans un très bon service de Dallas, au Texas. Coiffé du bonnet réglementaire et revêtu d’une blouse stérile, j’étais dès 7 heures du matin en salle d’opération, mes confrères en face de moi. Je me souviens comme si c’était hier d’une césarienne que notre équipe a pratiquée en 1965.

      L’intervention se déroulait normalement. Roy avait pratiqué rapidement son incision, sans noter de saignement particulier. Sous nos yeux, derrière la paroi abdominale, se présentait un

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