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  • La religion perd du terrain dans le Sud des États-Unis
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
    • La religion perd du terrain dans le Sud des États-Unis

      DEPUIS plus de deux siècles, le Sud des États-Unis était le bastion de la pensée protestante conservatrice. Les baptistes, les méthodistes et d’autres groupements religieux “fondamentalistes” ont eu une telle influence dans cette région qu’elle a été appelée le “Bible Belt” (c’est-à-dire la “Ceinture biblique”).

      Mais actuellement, le front solide que formaient les Églises du Sud semble se disloquer. En 1971, seule l’Église baptiste connut un certain accroissement, c’est-à-dire 1,2 pour cent. Cela représente une augmentation de seulement un dixième de un pour cent par rapport à l’accroissement de la population. L’augmentation en 1972 fut un peu plus importante.

      Cependant, ces Églises doivent faire face à bien d’autres problèmes. Lors d’une conférence évangélique, un ancien président du Conseil des baptistes du Sud déclara qu’une “marée de paganisme, d’hédonisme et d’athéisme (...) menaçait l’Église”. Le Statesman d’Austin (Texas) cita ses propos, disant : “Alors que l’Église doit faire face aux épreuves les plus graves qu’elle ait connues, elle se trouve elle-​même particulièrement malade et faible. (...) Nous serons bientôt témoins de la disparition de l’Église [baptiste].”

      On entend des déclarations semblables concernant d’autres groupements religieux. Certains ont le sentiment qu’il est impossible de ranimer l’Église ‘agonisante’. Les prêtres eux-​mêmes se sentent frustrés par l’effondrement de la religion dans le Sud. Ken Forshee, de l’Église chrétienne de Highland Hills, à Oklahoma City, a interrogé des prêtres de vingt-cinq églises des environs. Voici ses conclusions :

      “Pour chaque homme qui retire satisfaction de son ministère, trois l’abandonneraient volontiers s’ils avaient la moindre idée de ce qu’ils pourraient faire d’autre. Cela représente un des problèmes les plus critiques de l’Église d’aujourd’hui.”

      Rex Vaughan, un confrère de Forshee, parle “d’un grand désespoir tant parmi le clergé que parmi les laïques, d’un manque de vision concrète et de moyens”.

      Mais pourquoi ce “manque de vision concrète” ou de “satisfaction” et ce sentiment de “désespoir” dans cette partie des États-Unis que l’on considérait comme un bastion de la religion “fondamentaliste” ? Parce que dans cette région en particulier, les Églises doivent affronter de graves problèmes. Citons notamment les divers changements résultant de l’intégration raciale. Pour comprendre les effets de cette dernière, faisons un bref retour en arrière dans l’histoire du Sud des États-Unis.

  • La question raciale ébranle les Églises du Sud des États-Unis
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
    • La question raciale ébranle les Églises du Sud des États-Unis

      AU DÉBUT du dix-neuvième siècle, les mêmes Églises s’établirent aussi bien dans le Nord que dans le Sud. L’esclavage également apparut dans les deux parties du pays. Toutefois, dans le Nord, l’esclavage des Noirs n’eut guère de succès, car on mettait surtout l’accent sur le commerce, l’industrie et l’expansion vers l’Ouest. Par contre, dans le Sud, où le coton était la base de l’économie, l’esclavage permettait de bénéficier d’une main d’œuvre bon marché.

      Si le pays était divisé politiquement sur la question de l’esclavage, il l’était également du point de vue religieux. Les Églises du Nord condamnaient l’esclavage comme ‘impie’, alors que les Églises du Sud estimaient qu’il était ‘saint’. Elles citaient des passages bibliques isolés de leur contexte pour justifier l’esclavage des Noirs. En 1844, cette question produisit une scission entre l’Église méthodiste du Nord et celle du Sud ; un an plus tard, l’Église baptiste connut la même séparation. Puis, en 1861, quand commença la guerre de Sécession, les presbytériens furent divisés par la ligne de démarcation politique, dite ligne Mason-Dixon, entre le Nord et le Sud.

      S’il faut en croire E. M. Poteat Jr, ministre de l’église baptiste Pullen Memorial de Raleigh, en Caroline du Nord, les Églises du Sud participèrent elles-​mêmes au commerce des esclaves. Il dit : “Non seulement des chrétiens possédaient des esclaves pour la gloire de Dieu, mais les Églises elles-​mêmes faisaient progresser le Royaume des cieux en louant des esclaves qui étaient devenus la propriété personnelle de la Maison de Dieu.”

      L’esclavagisme prit donc fortement racine dans les États du Sud. Toutefois, n’oublions pas que si l’esclavage des Noirs avait été un succès économique dans le Nord, les Églises de cette région l’auraient sans doute soutenu avec autant de passion que l’on fait celles du Sud.

      Préventions raciales après la guerre de Sécession

      Après la guerre de Sécession et la défaite des États du Sud en 1865, le clergé s’attacha à ce qui lui appartenait en propre : le protestantisme du Sud. “Si nous ne pouvons pas avoir notre indépendance politique, établissons au moins notre indépendance intellectuelle”, proclamait avec instance un prédicateur méthodiste du Mississippi, quand eut pris fin la Confédération sudiste. Dans son livre Le protestantisme blanc dans le Sud au vingtième siècle (angl.), K. K. Bailey dit : “Les chefs sudistes étaient convaincus que la religion blanche du Sud était plus pure que son homologue du Nord.”

      Après la guerre de Sécession, les esclaves noirs, quoique légalement affranchis restaient socialement frappés d’ostracisme. Les extrémistes maintenaient la suprématie blanche. Même des prédicateurs méthodistes et baptistes étaient enrôlés dans le redoutable Ku Klux Klan, qui harcelait les Noirs affranchis. Des dizaines d’années après la proclamation d’émancipation, en 1863, la majeure partie de la population noire du Sud croupissait toujours dans la misère et l’analphabétisme.

      Par conséquent, ces parias noirs n’avaient pas assez d’instruction pour lire la Bible. Comme ils n’étaient généralement pas les bienvenus dans les églises blanches, ils organisèrent leurs propres services. Au début, ceux-ci se limitaient à des causeries et à des cantiques. Les Noirs composèrent leurs propres chants, les “negro-spirituals”. Le sermon n’était souvent qu’une histoire biblique transmise de père en fils, et, de ce fait, considérablement enjolivée.

      Mais, même si les Blancs avaient permis aux Noirs de fréquenter leurs églises, cela n’aurait guère été du goût de ces derniers. C’est ce que dit l’auteur du livre Deep South : “Le christianisme personnifié par les baptistes et les méthodistes anglo-saxons était la seule religion qu’ils [les Noirs] connaissaient. Comme elle était étroitement associée au maître et propriétaire blanc, ils craignaient d’être obligés de passer l’éternité là où un Dieu de race blanche leur ferait subir les mêmes cruautés et les mêmes injustices qu’ils avaient toujours connues.”

      L’histoire des États-Unis montre que les Noirs ne désiraient pas avoir affaire à un Dieu blanc raciste. La plupart préféraient leur propre religion.

      Les Églises du Sud et les changements modernes

      Puis, en 1954, la situation dans le Sud a commencé à changer de façon spectaculaire. La cour suprême des États-Unis a supprimé la ségrégation dans les écoles. Dès lors, les Noirs ont secoué le “Bible Belt”. Les murs qui emprisonnaient l’esprit et les pensées des Noirs depuis une centaine d’années s’effondrent, et l’on voit surgir une nouvelle génération formée dans les collèges. Elle élève la voix pour demander l’égalité avec les Blancs.

      Les anciens arguments religieux en faveur de la suprématie blanche ont perdu de leur force devant la législation fédérale et les mouvements de protestation soutenus par toute la nation. Beaucoup de gens ont abandonné les Églises qui avaient autrefois des conceptions racistes. Cependant, les changements radicaux de ces dernières années n’ont pas laissé indemnes les Églises noires du Sud.

      Les temples noirs sont en effet devenus des lieux de réunion où l’on organise des manifestations. Les prédicateurs noirs prennent la tête dans la lutte pour la justice sociale et recherchent même des fonctions politiques, depuis celle de conseiller municipal jusqu’à celle de sénateur.

      De plus, le Noir moyen est devenu plus matérialiste, résultat des revendications pour l’égalité. L’U.S.News & World Report écrivit : “Le clergé noir sent grandir l’indifférence religieuse parmi les gens pour qui l’Église noire a été pendant un temps le soutien principal de leur vie.” (25 septembre 1972). Il est vrai que dans le Sud, de nombreux Noirs sont restés profondément religieux et respectent la Bible. Mais les changements soudains dans la situation sociale et religieuse ont fait naître un nouvel état d’esprit. Selon la remarque d’un Blanc, à présent le Noir du Sud “n’a pratiquement aucun sentiment de culpabilité quand il décide d’abandonner l’Église pour devenir agnostique ou athée”.

      L’intégration et la montée de la puissance noire sont en partie responsables du recul de la religion, “blanche” et “noire”, dans le Sud des États-Unis. Mais quels autres facteurs ont encore contribué à ébranler le front religieux autrefois si solide dans les États du Sud ?

      [Carte, page 5]

      (Voir la publication)

      LE “BIBLE BELT”

  • L’ignorance de la Bible, — un autre facteur de décadence
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
    • L’ignorance de la Bible, — un autre facteur de décadence

      DURANT les années 1950, les Églises américaines connurent un accroissement rapide. Les congrégations grossirent. De nouvelles Églises prirent naissance en se détachant des religions principales. ‘La conversion du monde au Royaume de Dieu’, projet chimérique, ne sembla jamais aussi près de la réalité que dans le “Bible Belt”. Mais au début des années 1960, la religion commença à perdre de sa vigueur. Dans le Sud, comme on vient de le voir, de nombreux fidèles et des ministres du culte tournèrent plutôt leur attention vers les questions sociales et politiques.

      Mais que devenaient ceux qui recherchaient sincèrement la nourriture spirituelle au sein des Églises ? Leur a-​t-​on enseigné clairement que la Bible est la Parole de Dieu et leur a-​t-​on montré comment s’en servir comme guide dans la vie ? Les chefs des Églises répondent eux-​mêmes à cette question. Carl Bates, ancien président du Conseil des baptistes du Sud, a reconnu : “Nous avons élevé une génération de baptistes presque totalement ignorante de nos doctrines.” Et le Dr K. L. Chafin, baptiste également, déclara : “Ils ne savent pas comment énoncer leurs croyances.”

      Pourquoi ce manque de connaissance biblique ?

      Pourquoi les membres des Églises sont-​ils “presque totalement ignorants” et incapables d’“énoncer leurs croyances”, qui devraient être fondées sur la Bible ? Le clergé n’aurait-​il aucune nourriture biblique substantielle à offrir à ses ouailles ? Le clergé du Sud croit-​il réellement que la Bible est “inspirée de Dieu”, suivant en cela l’exemple de l’apôtre Paul ? — II Tim. 3:16.

      L’ouvrage en douze tomes Broadman Bible Commentary rédigé par des biblistes baptistes répond notamment à ces questions. Il jette un tel doute sur l’authenticité de la Bible que pendant plusieurs années, il suscita des discussions orageuses parmi les baptistes du Sud. Mais à présent, de moins en moins d’ecclésiastiques émettent des protestations. Le Christian Century écrivit ce qui suit concernant les séances de travail du Conseil des baptistes du Sud, pour 1972 :

      “La question qui avait menacé de susciter les pires clameurs au cours des délibérations du Conseil des baptistes du Sud, — l’enquête interminable sur l’ouvrage en 12 tomes ‘Broadman Bible Commentary’ et sur ses rédacteurs, — fut réglée avec seulement une petite plainte. (...) [Les conservateurs] soumirent une résolution exigeant de retirer de la circulation et de réécrire l’ouvrage à cause de son incompatibilité avec la croyance baptiste en l’infaillibilité absolue de la Bible.”

      La plupart des délégués étaient-​ils disposés à rejeter cet ouvrage qui met en doute “l’infaillibilité absolue de la Bible” ? Voulaient-​ils qu’il soit remanié parce qu’ils sont de fidèles adeptes de la Bible ? Le rapport continue en ces termes :

      “Les [délégués] refusèrent, par un nombre écrasant de voix, d’exiger le retrait de l’ouvrage (...). Bien qu’on ne fit pas le compte, la résolution a été repoussée à une proportion de 4 pour 1.”

      Peut-​on s’attendre à ce que les membres des Églises soient capables d’“énoncer leurs croyances” quand leurs pasteurs sont divisés sur des questions aussi fondamentales que “l’infaillibilité absolue de la Bible” ? Lorsqu’on met les Écritures en doute, il est normal qu’il en résulte une grande variété de croyances. Mais l’incertitude ne se limite pas à la croyance.

      Dans sa conduite aussi, le chrétien devrait prendre la Bible pour guide. Or, on constate que dans ce domaine également il n’y a aucune certitude.

      L’exemple suivant illustre bien la confusion existante. Deux membres du clergé baptiste furent interrogés par un organisme d’enquêtes de Géorgie. On leur demanda si celui qui vote, qui accomplit un service militaire, qui salue les emblèmes nationaux, qui se livre à des activités interconfessionnelles, qui participe à des cérémonies patriotiques et qui soutient l’ONU, fait “partie du monde” ? L’un des pasteurs répondit “oui” à tous les points. L’autre répondit “non”, également à tous les points. Pourtant, l’un des deux a noté sur le questionnaire qu’il avait reçu que “Dieu n’est pas un Dieu de confusion”.

      C’est vrai, il n’y a pas de confusion en Dieu ni en sa Parole, la Bible. Mais manifestement la confusion règne parmi le clergé baptiste. Le croyant moyen n’a évidemment pas des conceptions plus claires. Il n’est pas étonnant que beaucoup de laïques “presque totalement ignorants” abandonnent leur Église.

      Le fait de ne pas suivre les principes moraux de la Bible a également suscité la division chez les méthodistes à propos d’une question importante.

      Les méthodistes et l’homosexualité

      La Bible est très claire concernant l’homosexualité. Nous lisons en effet : “Ne vous abusez pas. (...) Ni adultères, ni hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront le royaume de Dieu.” (I Cor. 6:9, 10). Pourtant, quand on demanda à quatre pasteurs méthodistes de la région d’Atlanta si l’homosexualité était une transgression des principes bibliques, un seul répondit oui !

      En 1971, le périodique The Texas Methodist organisa un sondage parmi les membres de cette Église concernant l’homosexualité. Sur les 533 réponses à la question “Croyez-​vous qu’on peut être à la fois chrétien et homosexuel ?”, il y eut 41 pour cent de “oui”. En outre, 60 pour cent des pasteurs répondirent “oui”. Certains parlaient même de l’homosexualité comme étant “naturelle”.

      Une lettre adressée à ce périodique par un membre âgé de l’Église méthodiste montre à quel point la question de l’homosexualité a divisé cette Église dans cette région. Il dit entre autres choses : “Je suis méthodiste depuis plus de soixante-dix ans et je n’avais jamais vu des choses aussi dégoûtantes que celles qui se passent dans notre Église et qui semblent être admises par les dirigeants. Il n’est pas étonnant que tant de personnes s’en aillent.”

      L’hypocrisie

      Il existe une autre raison pour laquelle tant de gens, surtout des jeunes, se détournent des religions “formalistes” du Sud des États-Unis. Cette raison nous est donnée par Paul H. Johnson de l’église baptiste de Martin Street à Raleigh, en Caroline du Nord. Nous citons : “Beaucoup de jeunes gens voient les chrétiens prêcher une chose et en pratiquer une autre.”

      Pendant longtemps, les Églises du “Bible Belt” ont imposé des règles strictes à leurs membres, leur défendant de fumer ou de consommer des boissons alcooliques. Cependant, les gens croyaient-​ils vraiment à ces enseignements ? Maintenant encore, plus de 90 pour cent de l’énorme récolte de tabac des États-Unis provient des États du Sud. Quant au Kentucky, il est toujours un des principaux producteurs de whisky. Doit-​on s’attendre à ce qu’aujourd’hui la jeunesse intelligente ignore des contradictions aussi flagrantes ?

      Elle ne peut pas ignorer non plus l’hypocrisie qui règne au sein même des Églises. Une dame de Decatur, en Géorgie, déclara : “Je suis fille d’un pasteur baptiste. Cela signifiait pas de fards, pas de bijoux, pas de cartes dans la maison, pas de danses d’aucune sorte, pas de cheveux courts pour les filles, pas de musique le dimanche et absolument pas d’alcool ni de tabac. ‘Non’ était le refrain habituel. Mais quand j’ai eu une douzaine d’années, je me suis rendu compte que chacun disait une chose, mais en faisait une autre. Surtout mon père. Il prêchait le dimanche contre ce qu’il faisait durant toute la semaine.” Cette hypocrisie est encore une raison pour laquelle beaucoup de personnes se sont détournées des Églises du Sud.

      Parce qu’elles n’ont pas foi en la Bible et n’adhèrent pas fermement à ses enseignements, ces Églises connaissent la division, l’incertitude et l’hypocrisie. De plus, le nombre de leurs membres diminue. Cependant, beaucoup de gens sincères se demandent si la situation religieuse du Sud des États-Unis ne présente vraiment aucun aspect positif.

  • La vérité biblique progresse dans le Sud des États-Unis
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
    • La vérité biblique progresse dans le Sud des États-Unis

      DERNIÈREMENT, le Dr H. L. McManus, historien baptiste de l’Université Mercer de Macon, en Géorgie, attira l’attention sur le seul signe de santé spirituelle dans le Sud des États-Unis (et d’ailleurs dans le monde). Il parla des témoins de Jéhovah comme d’une organisation destinée à devenir ‘une Église importante’, et de leur ‘accroissement phénoménal’.

      Les chiffres que nous citons ici concernent quinze États appartenant à cette région appelée traditionnellement “Bible Belt”. Ils révèlent en effet, comme le déclare le Dr McManus, un ‘accroissement phénoménal’.

      Année : 1961 1971 1972

      Nombre de témoins : 70 926 115 730 120 425

      Pourquoi les témoins de Jéhovah ont-​ils connu une augmentation aussi spectaculaire ? Un autre pasteur baptiste, C. Earl Cooper, de l’église Riverside à Jacksonville, en Floride, en donna l’explication dans un sermon. Nous citons :

      “Les témoins croient à la Bible (...) du début jusqu’à la fin, ‘non en une partie, mais dans son entier’. Si vous [les baptistes] croyiez à votre religion autant qu’eux croient à la leur, si vous vous attachiez au réalisme avisé de votre religion autant qu’ils le font eux-​mêmes pour leur religion, si les dix millions de baptistes du Sud croyaient à leur religion comme eux croient à la leur, alors ils révolutionneraient l’Amérique du Nord.”

      Des milliers de gens ont constaté que les “témoins croient à la Bible” et ils se sont alors détournés des Églises traditionnelles qui n’adorent Dieu que des lèvres. Beaucoup de ces gens désiraient ardemment comprendre la Bible et en faire le guide de leur vie, mais avant d’avoir rencontré les témoins de Jéhovah, ce livre était pour eux comme fermé.

      Un homme de Columbia, en Caroline du Sud, mit en contraste les cinquante années passées dans les églises du “Bible Belt” avec ce qu’il avait appris en fréquentant les témoins. “Tandis que j’étudiais avec les témoins de Jéhovah, dit-​il, je songeais aux écoles du dimanche [de mon ancienne Église], où l’on se contentait de faire l’appel et de passer deux plateaux pour la collecte, où l’on n’ouvrait jamais la Bible. Je restais assis à écouter, mais je n’ai jamais rien appris concernant la Bible. Quand je suis allé dans une Salle du Royaume des témoins de Jéhovah, j’ai entendu un excellent discours biblique. J’ai pu vérifier de nombreux passages des Écritures et j’ai vraiment acquis une connaissance exacte et une bonne intelligence de la Bible.”

      Naturellement, cet homme a constaté que les témoins de Jéhovah non seulement étudiaient la Bible, mais y croient et la mettent en pratique. Par exemple, ils ne passent pas de “plateaux pour la collecte” et n’estiment pas les membres de la congrégation selon leurs richesses. Au contraire, ils suivent le principe biblique qui veut que les dons soient volontaires. Nous lisons en effet dans II Corinthiens 9:7: “Que chacun fasse comme il l’a résolu dans son cœur, non à regret ou par contrainte, car Dieu aime un donateur joyeux.”

      La vérité concernant les morts

      Des centaines de gens, qui fréquentent les églises du Sud et désirent croire à la Bible, sont troublés à cause de l’enseignement du “feu de l’enfer”. Une dame de Houma, en Louisiane, expliqua le sentiment de frustration qu’elle éprouvait auparavant, à cause de cette doctrine du “feu de l’enfer”. Elle dit : “On m’avait enseigné que Dieu est amour, comme le déclare Jean 3:16. Pourtant, l’Église dit qu’il existe un enfer brûlant. Cela ne semblait pas logique de la part d’un Dieu d’amour. J’avais récemment perdu un membre de ma famille que j’aimais beaucoup et je m’inquiétais à son sujet. Ce fut une joie pour moi d’apprendre quelle est, selon la Bible, la condition des morts et de connaître l’espoir merveilleux de la résurrection.” La Bible déclare en effet, dans Ecclésiaste 9:5, que ‘les morts ne savent rien’ et qu’ils sont endormis en attendant la résurrection. Cette vérité très simple attire les gens au cœur honnête, comme ce fut le cas de cette dame. Elle sait à présent qu’un Dieu d’amour ne tourmente personne dans un “enfer de feu” éternel.

      Une autre dame, à Daraville, en Géorgie, avait perdu sa mère. Elle demanda à son pasteur baptiste si cette dernière (qui n’était pas membre de l’Église de cet ecclésiastique) était en “enfer”. En rapportant cet entretien, elle conclut : “Quand j’entendis ses ‘peut-être’ et ses ‘je ne sais pas’, je finis par comprendre que cet homme ne connaissait rien à la Parole de Dieu, la Bible. J’ai décidé d’envoyer tout promener, le prédicateur, l’Église, tout.”

      Quelque temps après, elle reçut la visite des témoins de Jéhovah. À présent, non seulement elle connaît la condition des morts, mais elle sait comment la Bible aide les vivants. Elle déclare : “J’apprends maintenant quel est le mode de vie chrétien. Les témoins de Jéhovah considèrent vraiment Dieu comme l’Autorité suprême sur toutes les questions, que le problème soit grave ou non. La Bible a réponse à tout et je l’étudie, afin d’aider d’autres personnes, qui sont dans la situation qui était la mienne auparavant.”

      La morale biblique

      Les principes moraux de la Bible qu’observe réellement l’organisation des témoins de Jéhovah ont attiré des centaines de gens.

      Un homme, qui avait été membre du conseil d’administration d’une église baptiste en Louisiane, rapporte ce qui suit : “Lors d’une réunion des administrateurs, l’adjoint du pasteur nous informa que nous devrions montrer aux jeunes garçons comment commettre la fornication sans que leurs partenaires deviennent enceintes.” Cet homme quitta l’Église.

      Il poursuit alors son récit en disant : “Ma femme commença à étudier avec les témoins et elle fut impressionnée par leur pureté morale. On m’invita aux réunions, et j’ai immédiatement remarqué l’esprit fraternel qui y régnait. J’ai appris également que ceux qui se conduisaient mal étaient exclus. J’avais enfin trouvé une organisation qui avait des principes moraux très élevés.” Cet homme a accepté les principes moraux de la Bible et est devenu témoin de Jéhovah.

      Les prophéties bibliques

      D’autres personnes sont heureuses d’apprendre les prophéties de la Bible. L’apôtre chrétien Pierre montre que les chrétiens font bien ‘de prêter attention à la Parole prophétique’. — II Pierre 1:19.

      Mais, dans la plupart des Églises du Sud des États-Unis, on ne tient généralement pas compte des prophéties. Selon un pasteur de l’“Église du Christ”, en Géorgie, les prophéties ‘laissent le champ libre à toutes sortes de spéculations subjectives’.

      Cependant, les conditions mondiales actuelles sans précédant ne sont clairement comprises qu’à la lumière des prophéties bibliques. (Voir Matthieu, chapitre 24 ; Marc, chapitre 13, et Luc, chapitre 21.) De plus, ce sont les prophéties qui parlent aux chrétiens de l’ordre nouveau et juste dans lequel la volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au ciel (Mat. 6:9 ; Rév. 21:1-4). Beaucoup de personnes constatent que les témoins chrétiens de Jéhovah espèrent sincèrement connaître ce nouveau système de choses parce qu’ils croient à la Parole de Dieu tout entière. Elles apprennent à partager la même espérance et deviennent, elles aussi, témoins de Jéhovah.

      Comme le montrent ces quelques exemples, la vérité de la Parole de Dieu, enseignée par les témoins de Jéhovah, s’étend rapidement dans le Sud des États-Unis, comme d’ailleurs dans le reste du monde. Alors que les Églises voient le nombre de leurs membres diminuer, les témoins connaissent un grand accroissement. Fait plus important, leur prospérité spirituelle grandit grâce à l’intelligence de la sainte Parole de Dieu. Pourquoi ne pas examiner par vous-​même les raisons de cet accroissement ? Où que vous habitiez, prenez contact avec les témoins de Jéhovah et étudiez la Vérité avec ce peuple dont les croyances et la vie sont basées sur la Bible.

  • “Soyez féconds, multipliez” — à quel rythme ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
    • “Soyez féconds, multipliez” — à quel rythme ?

      Le commandement : “Soyez féconds, multipliez” a été donné par le Créateur aussi bien aux animaux qu’aux hommes (Gen. 1:22, 28). Chacun sait que pour les humains, il s’écoule neuf mois entre la conception et la naissance. Mais qu’en est-​il des autres créatures terrestres ? Voici les chiffres que donnent diverses autorités en la matière : Les bactéries, 20 minutes à plusieurs jours ; les poules, 21 jours ; les souris, 20 à 21 jours ; les canes, 23 à 30 jours ; les lapines, 30 à 34 jours ; les cobayes, 68 à 71 jours ; les truies, 114 jours ; les brebis, 146 jours ; les vaches, 270 jours ; les juments, 330 à 380 jours ; les éléphants, 607 à 641 jours ; les baleines, 330 à 550 jours (suivant les espèces).

      En général, la période de gestation est d’autant plus longue que l’animal est plus grand.

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