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  • L’exploration d’autres planètes
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 septembre
    • L’exploration d’autres planètes

      LES États-Unis comme l’Union soviétique ont envoyé des engins spatiaux dans le voisinage d’autres planètes. A-​t-​on lieu de croire que la vie y existe ? Qu’a-​t-​on appris au sujet de ces planètes ?

      En ce qui concerne les vols vers Mars, un savant qui a participé au projet Mariner 9 a dit : “Mars a ses caractéristiques propres. Cette planète ne ressemble ni à la Terre ni à la Lune.”

      À quoi ressemble donc la planète Mars ? Les photos de Mariner, prises à travers des filtres colorés, montrent que son sol est de couleur rouge. Cela confirme les observations faites depuis la Terre, à l’aide de télescopes. C’est pourquoi on parle de Mars comme de la “planète rouge”.

      Grâce à des milliers de photos retransmises par satellite, on a découvert sur Mars quatre grandes “provinces géologiques”. La première est une province volcanique dans l’hémisphère occidental de cette planète. C’est une région qui comprend au moins neuf très grands volcans. Ils sont dominés par le gigantesque Nix Olympica dont la base a une largeur de plus de 480 kilomètres et dont le pourtour supérieur atteint, estime-​t-​on, une hauteur plus de trois fois celle du mont Everest, qui culmine à 8 882 mètres.

      Une autre de ces provinces a un terrain très accidenté qui comporte de nombreux cañons. Le plus grand aurait dix fois la longueur du grand Cañon du Colorado et serait quatre fois plus profond. Autrement dit, il aurait plus de 3 800 kilomètres de long, environ 120 kilomètres de large et près de six kilomètres de profondeur.

      Une troisième région est fortement couverte de cratères et ressemble à la surface lunaire.

      La quatrième région est une étendue spectaculaire de terrasses et de gorges profondes rayonnant depuis le pôle sud.

      On a également découvert près du pôle sud, une petite “calotte glaciaire” de plus de 300 kilomètres de diamètre, qui subsiste même au plus fort de l’été. Certains savants pensent qu’elle n’est pas formée uniquement d’acide carbonique gelé (carboglace), mais qu’elle comprend une certaine proportion d’eau gelée.

      Quant à l’atmosphère de Mars, les explorations soviétiques de Mars 2 et de Mars 3 ont révélé qu’elle est 2 000 fois plus sèche que l’atmosphère terrestre. Comme le fait remarquer l’agence de presse soviétique Tass, c’est “une planète plus sèche que les observateurs terrestres ne s’y attendaient”. L’atmosphère près de la surface est formée principalement de gaz carbonique et son épaisseur est très mince, le centième de celle de l’atmosphère terrestre.

      Y a-​t-​il de l’eau à l’état liquide sur Mars ? Les savants estiment qu’il a dû y avoir de l’eau à une certaine époque, car, d’après eux, c’est sans doute la seule force capable de creuser de tels cañons et de sculpter de telles crêtes. Mais les connaissances de l’homme sont limitées, et d’autres forces peuvent être à l’origine des cañons. En tout cas, les savants pensent qu’il est physiquement impossible que l’eau subsiste actuellement à l’état liquide à la surface de Mars. L’atmosphère de gaz carbonique est si mince que la pression atmosphérique n’est pas suffisante pour maintenir l’eau à l’état liquide. Une goutte d’eau s’évaporerait instantanément.

      D’après les explorations soviétiques, la température de la planète se situe entre 100 degrés sous zéro et 12 degrés au-dessus. Le vaisseau spatial américain Mariner 9 a révélé qu’au début de l’après-midi, la température atteint à peu près 26 degrés au-dessus de zéro.

      Les vents atmosphériques sur Mars atteignent des vitesses allant jusqu’à 180 kilomètres à l’heure. Durant certaines tempêtes de poussière, on pense que les vents soufflent à 460 kilomètres à l’heure.

      En ce qui concerne les “canaux” de Mars, si controversés, en 1895, un astronome a suggéré qu’ils avaient été construits par des êtres intelligents pour transporter l’eau depuis la calotte glaciaire jusqu’aux déserts équatoriaux. Ces canaux sont longtemps restés une énigme. Qu’a donc découvert Mariner 9 ? Les analyses de plus de 7 000 images télévisées n’ont révélé aucun canal. Les mystérieux canaux étaient une illusion d’optique. The National Observer du 25 novembre 1972 explique : “Les vents violents chassent le sable fin et la poussière tout autour de la planète et, de ce fait, découvrent et recouvrent des endroits plus sombres. Il n’en faut pas plus pour que celui qui veut trouver des canaux les trouve effectivement.” Les cañons ont, eux aussi, contribué à faire croire qu’il y avait des canaux sur la “Planète rouge”.

      Mais a-​t-​on trouvé de la vie sur Mars ? Le Dr Rudolph A. Hanel du Centre de vol spatial Goddard, à Greenbelt, aux États-Unis, qui travailla au projet Mariner 9, a déclaré : “Nous n’avons vu aucun signe de vie sur Mars.”

      D’autres planètes

      L’Union soviétique a envoyé au moins dix missions vers la planète Vénus, entourée de nuages. En juillet 1972, la mission Venera 8 a pu larguer sur la surface de la planète un engin qui, pendant cinquante minutes, a transmis des signaux. Qu’a-​t-​on découvert ?

      D’après le périodique Time du 25 septembre 1972, “la plus importante des révélations de Venera, c’est qu’au moins une partie de la surface de Vénus ressemble à la surface terrestre pour ce qui est de sa composition chimique. Le spectromètre aux rayons gamma de Venera a déterminé que la zone d’atterrissage contenait du potassium radioactif, de l’uranium et du thorium, à peu près dans les mêmes proportions que de nombreuses roches volcaniques terrestres. Cela indique en outre que Vénus, comme la Terre, Mars et la Lune, est formée de couches différenciées ; autrement dit, la planète fut à un moment donné assez chaude pour que la matière qui la compose soit fluide. Pendant cette période, les éléments les plus lourds se sont enfoncés vers le noyau, tandis que les plus légers, emportant avec eux certains éléments radioactifs, remontaient vers la surface pour former une croûte”.

      L’atmosphère de la planète consiste principalement en gaz carbonique. Sa pression atmosphérique est quatre-vingt-dix fois, ou plus, celle de la terre.

      Une autre découverte concerne les couches de nuages qui entourent Vénus. Ces nuages sont si denses que les astronomes n’ont jamais vu la surface de la planète, malgré leurs puissants télescopes. La lumière du Soleil peut-​elle pénétrer l’épaisseur des nuages ? C’est là une question qui a longtemps été débattue. La mission soviétique Venera 8 avait emporté un photomètre d’une sensibilité particulière. Le Scientific American de novembre 1972 a déclaré : “Le photomètre a montré que la lumière solaire est fortement atténuée par l’atmosphère, (...) et que quelques rayons parviennent à atteindre la surface, du côté éclairé.” Le périodique Time dit de son côté : “Les savants soviétiques ont pu déterminer qu’environ deux tiers des radiations solaires qui frappent Vénus, traversent l’épaisse couche de nuages et parviennent à la surface.”

      On a découvert que sur Vénus les vents atteignent environ 170 kilomètres à l’heure à une altitude de quarante-cinq kilomètres. C’est à peu près la même vitesse que certains courants de la tropopause, dans l’atmosphère terrestre. Près de la surface, les vents ne soufflent qu’à environ six kilomètres à l’heure.

      On a également découvert que la planète ne se refroidit pas pendant sa période nocturne. L’atmosphère qui l’entoure crée un effet de serre et garde la chaleur pendant la nuit. Quelle est la température de Vénus, et pourrait-​on y vivre ?

      Les informations transmises par Venera 8 indiquent qu’à la surface de Vénus la température est d’environ 480 degrés, soit plus de 100 degrés au-dessus du point de fusion du plomb ! Il n’est pas étonnant que l’ouvrage Science Year pour 1972 déclare : “Les signaux reçus confirment les indications antérieures, c’est-à-dire qu’aucun être humain ne pourrait survivre sur Vénus à cause des températures élevées et des pressions atmosphériques écrasantes.”

      Actuellement, une sonde spatiale est en route vers Jupiter, la plus grande des neuf planètes de notre système solaire. Il s’agit de Pioneer 10, lancé le 2 mars 1972 depuis Cap Kennedy. Pioneer 10 ne doit pas atteindre le voisinage de Jupiter avant décembre 1973, car c’est un voyage d’environ 950 millions de kilomètres. On projette d’autres explorations de Jupiter. Selon un communiqué, “la NASA, se propose de rechercher la vie sur la planète en y envoyant un engin spatial en 1979”.

      Jusqu’à présent, grâce aux vols spatiaux, nous avons surtout appris que les planètes ne conviennent pas comme demeures pour les humains et qu’on n’y a trouvé aucune forme de vie. Néanmoins, les évolutionnistes continuent à rechercher la vie dans l’espace.

      Possède-​t-​on des renseignements de bonne source concernant la vie dans l’espace ? Peut-​on savoir d’une façon certaine si la vie existe ailleurs que sur la terre ?

  • La vie existe-t-elle en dehors de la terre ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 septembre
    • La vie existe-​t-​elle en dehors de la terre ?

      JUSQU’À présent, les explorations spatiales n’ont découvert aucun signe de vie sur les autres planètes de notre système solaire. De plus, on n’a trouvé dans l’espace aucun endroit permettant à la vie de subsister. Cependant, les savants évolutionnistes croient qu’il doit exister quelque part des planètes sur lesquelles abondent des créatures intelligentes. Est-​ce là un point de vue raisonnable ?

      Parmi les évolutionnistes eux-​mêmes, certains ne croient pas que la vie humaine puisse se développer sur d’autres planètes. L’astronome Carl Sagan, de l’Université Cornell, un porte-parole des évolutionnistes qui recherchent la vie extra-terrestre, admet :

      “Si on refaisait la terre complètement, avec des conditions physiques identiques et en laissant agir le hasard, on n’obtiendrait rien qui ressemblât même vaguement à des humains. L’histoire de notre évolution comporte trop d’accidents pour que des êtres semblables à des hommes puissent surgir dans n’importe quel autre endroit.” — “Time”, 13 décembre 1971, p. 55.

      S’il ‘est impossible que la vie intelligente se produise de nouveau sur la terre’, comment peut-​on penser qu’elle se développerait sur d’autres planètes, bien moins hospitalières ?

      On ne peut s’empêcher de songer à ce que disait un rédacteur du périodique Sciencea, avant même que la première fusée fût envoyée vers Mars, savoir : “En recherchant la vie sur Mars, nous pourrions bien nous faire passer pour les plus grands niais de tous les temps.”

      Jusqu’à ce jour, après de nombreuses explorations de Mars et des milliers de photos, on n’a pas l’ombre d’une preuve que la vie existe sur Mars, sur d’autres planètes du système solaire ou ailleurs dans l’univers.

      Les chrétiens surtout savent que même après un million d’atterrissages sur Mars, Vénus, Jupiter, Saturne ou n’importe quelle autre planète et leurs satellites, on ne décèlera aucune forme de vie en cours d’évolution. La vie et les créatures vivantes si complexes ont pour origine le Créateur, comme il nous le dit clairement dans sa Parole la Bible. Dépenser de l’argent avec comme objectif principal déclaré de vérifier le mythe de l’évolution est vraiment insensé (Prov. 1:7 ; 9:10). Ne vaudrait-​il pas mieux dépenser cet argent à étudier la vie sur la terre, planète unique, au lieu d’essayer de vérifier une théorie scientifique erronée sur l’origine de la vie ?

      L’homme est fait pour la terre

      La Bible dit de notre planète, et seulement de notre planète, que Dieu “l’a formée pour qu’elle fût habitée”. (És. 45:18.) Il y a longtemps, la Parole de Dieu a déclaré que les cieux appartenaient au Créateur, “mais il a donné la terre aux fils de l’homme”. (Ps. 115:15, 16.) La Bible montre donc que la Terre est unique parmi les planètes ; c’est vraiment une magnifique demeure dans l’espace ! L’astronaute Frank Borman a dit :

      “Quand on regarde notre Terre à plus de 200 000 kilomètres de distance, surtout à travers un horizon bombardé de météorites depuis des éternités, on s’aperçoit que dans l’univers, notre planète est la seule chose qui possède de la couleur. On ne sait pas si le bleu est de l’eau ou de la terre (...). Nous partageons une si belle planète (...). Le plus surprenant c’est que nous ne puissions pas apprécier ce que nous avons.”

      Une aussi belle demeure dans l’espace n’est pas apparue par hasard. De même que la Lune ne s’est pas trouvée sur orbite autour de la Terre par hasard, de même ce n’est pas par hasard non plus que la Terre tourne autour du Soleil. Juste avant le départ de la mission Apollo XVII vers la Lune, l’astronaute Eugene Cernan, lors de son second vol autour de notre satellite, s’exprima comme suit :

      “Quand on regarde vers la Terre, depuis la Lune, que l’on voit sa perfection, sa beauté et l’agencement logique de toutes choses, on comprend qu’elle n’est pas venue là par hasard. Elle se déplace avec grâce, et on a le sentiment de la voir comme Dieu, quel qu’il puisse être, devait la voir quand il l’a créée. Je suis impatient d’éprouver de nouveau ce sentiment.” — New York “Times”, 8 décembre 1972.

      Ce Dieu qui a créé la Terre, n’est pas un Dieu sans nom, puisqu’il dit dans la Sainte Bible : “Je suis Jéhovah, c’est là mon nom.” (Is. 42:8, Crampon 1905). Nous lisons encore : “Ah ! Seigneur Jéhovah, c’est toi qui as fait le ciel et la terre par ta grande puissance et ton bras étendu ; rien ne te sera impossible.” (Jér. 32:17, Crampon 1905). Au lieu de rechercher

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