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Les baptistes s’inquiètent des problèmes de leur ÉgliseLa Tour de Garde 1972 | 1er juin
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rend-il quelqu’un réellement différent de ses semblables pour ce qui est de sa vie, de son sens des valeurs et de ses mœurs ?
Une femme de Macon (États-Unis), parlant de ses relations passées avec une Église baptiste, déclara qu’à cause de son emploi elle s’était rendu nettement compte que “les ‘colonnes de l’Église’ étaient aussi impures et pratiquaient autant de choses illégales que beaucoup de gens de l’extérieur”. Elle avait été déçue et avait cessé pendant un temps de s’intéresser à la Bible. Tout le monde n’est pas troublé à ce point, mais étant donné qu’“un peu de levain fait lever toute la pâte” beaucoup de personnes sincères se posent cette question : Que doit-on faire des membres de l’Église dont les paroles et la conduite sont contraires aux principes bibliques ? — Gal. 5:9, Sg.
L’Église primitive était-elle différente ?
Bien sûr, les chrétiens du premier siècle ont eu eux aussi leurs problèmes. Les baptistes peuvent invoquer les différends qui eurent lieu à cette époque-là à propos de questions doctrinales comme autant de raisons de ne pas être troublés par les différences de croyance qui existent à notre époque.
Il est vrai qu’il y eut parfois des différends parmi les premiers chrétiens à propos de certaines doctrines. Ce fut pour quelques-uns l’occasion de renoncer à leur bonne conduite. De faux enseignants se sont manifestés dans les Églises. Mais qu’ont fait les chrétiens du premier siècle pour résoudre ces problèmes ? Chaque Église a-t-elle décidé de ce qu’elle ferait ?
Lorsque l’apôtre Paul se trouvait à Antioche, une querelle éclata à propos de la circoncision : les convertis non juifs devaient-ils ou non être circoncis ? L’Église d’Antioche n’a pas réglé elle-même cette question et elle n’a pas permis que cette querelle provoque la division. Une délégation fut envoyée à Jérusalem pour soumettre la question aux apôtres et aux aînés de l’Église de cette ville. Pierre, Barnabas et Paul apportèrent leur témoignage. Les apôtres et d’autres aînés examinèrent attentivement les Saintes Écritures à ce sujet. Avec l’aide du “Saint-Esprit” ou esprit de Dieu, ils aboutirent à une conclusion unanime. Vous pouvez la lire dans le livre des Actes, au chapitre 15 Ac 15.
Il faut remarquer que la décision prise par les apôtres et les aînés de Jérusalem profita non seulement à l’Église d’Antioche, mais à toutes les autres. Dans Actes 16:4, 5 (Sg), nous lisons : “En passant par les villes, ils [Paul et Silas] recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Églises se fortifiaient dans la foi.”
Les apôtres ne sont plus avec nous aujourd’hui, mais nous possédons leurs écrits. N’est-il donc pas raisonnable de s’attendre à ce que les vrais chrétiens connaissent l’unité de croyance grâce à leur attachement fidèle à la Parole de Dieu ? La brochure baptiste Les vérités auxquelles nous adhérons (angl.) déclare : “Les baptistes croient que la Bible est le seul guide sûr en matière de foi et de pratiques religieuses. C’est à partir de ce Livre, — et non de conseils d’Église ou de credo humains, — que les baptistes ont formulé leurs doctrines fondamentales.”
Ceci soulève la question suivante : Si la Bible dit aux chrétiens de “tenir tous un même langage”, pourquoi doit-il être difficile à un baptiste qui se rend dans un autre lieu de trouver une Église baptiste qui enseigne exactement les mêmes doctrines que celle qu’il vient de quitter ? Cela veut-il dire que dans la pratique la Bible n’est pas vraiment considérée comme un “guide sûr” ?
Dans les Églises chrétiennes du premier siècle, ceux qui pratiquaient le vol, la fornication, l’adultère, l’ivrognerie et d’autres choses semblables n’étaient pas tolérés. À l’Église de Corinthe, l’apôtre Paul écrivit : ‘N’ayez pas de relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne ou ravisseur, et ne mangez pas avec un tel homme. (...) Ôtez le méchant du milieu de vous.’ (I Cor. 5:11-13, Sg). L’Église dont vous êtes membre suit-elle cette exhortation biblique ou bien permet-elle à des transgresseurs connus des justes commandements de Dieu de garder leur position privilégiée ou même d’exercer d’importantes fonctions religieuses ?
Au premier siècle, des mesures énergiques étaient prises contre les prétendus chrétiens qui répandaient de fausses doctrines. L’apôtre Paul donna cette instruction à Tite : “Après un ou deux avertissements, rejette l’hérétique.” (Tite 3:10, CT). Si elle était suivie dans les Églises baptistes de notre époque, le doyen d’une université baptiste pourrait-il dire que ces Églises sont “envahies et [que] leur témoignage est détruit par une vague d’infidèles” ?
Il est donc évident que la situation des chrétiens du premier siècle était très différente de celle qui existe parmi les membres des Églises baptistes. Les premiers chrétiens eurent à faire face à certains problèmes, mais ils savaient comment préserver l’unité de croyance et la pureté des congrégations, et ils agirent en conséquence. Grâce à leurs efforts, l’unité de croyance fut maintenue dans toutes les congrégations.
Si une telle unité n’est pas évidente dans votre Église, n’est-ce pas une preuve que vous devez faire quelque chose ? Il est vrai que le fait d’être membre d’une Église peut vous assurer une certaine position sociale, ce qui vous paraît peut-être très important. Mais ne serait-il pas raisonnable de faire des recherches pour voir s’il n’existe pas un groupe de chrétiens qui s’efforcent aujourd’hui de maintenir leur unité à l’exemple des premiers chrétiens ?
Rappelez-vous que le Seigneur Jésus-Christ désire avoir pour disciples des personnes qui sont vraiment attachées à ce qui est bien. À l’Église de Laodicée il fut dit : “Parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.” (Apoc. 3:16, Sg). Vous ne désirez certainement pas être membre d’une Église qui risque d’être rejetée par le Christ parce que ses ‘œuvres ne sont pas parfaites devant Dieu’. (Apoc. 3:2, Sg.) Ne serait-il pas vraiment sage de vous soucier du point de vue de Dieu à ce sujet plutôt que de celui de vos parents, de vos amis ou de vos voisins ?
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Que faut-il penser du flirt ?La Tour de Garde 1972 | 1er juin
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Conseils utiles pour les jeunes gens
Que faut-il penser du flirt ?
TOUTE personne normale attend de la vie qu’elle lui procure des joies véritables. La Bible nous montre que cela est légitime puisqu’elle inclut la joie dans les “fruits” de l’esprit de Dieu. — Gal. 5:22.
Dans les pays occidentaux en particulier beaucoup de jeunes gens pensent que le flirt entre personnes de sexe différent est le meilleur moyen de connaître ces joies. Ils s’arrangent souvent pour passer du temps avec une jeune personne de l’autre sexe sans être chaperonnés. Agirez-vous ainsi ?
Certains pensent que tout ce qui procure du plaisir est bon. Mais est-ce vrai ? Nous avons tous appris que ce qui procure du plaisir maintenant peut provoquer plus tard des douleurs. Ainsi, celui qui mange trop de sucreries peut ensuite être très malade.
Si vous comprenez l’importance de raisonner, vous ne voudrez pas considérer uniquement
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