BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’unification du monde est-elle pour bientôt?
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 juin
    • L’unification du monde est-​elle pour bientôt?

      DROGUE

      CRIMINALITÉ

      TERRORISME

      GUERRE

      NATIONALISME

      HAINE

      ÉGOÏSME

      L’HUMANITÉ aurait tout intérêt à ce que le monde soit uni. Mais n’est-​ce là qu’une utopie, un rêve, ou bien existe-​t-​il de bonnes raisons de penser que cet objectif est enfin à notre portée?

      Si vous êtes de ces gens qui voyagent beaucoup, vous avez certainement remarqué combien il est difficile de gérer convenablement son budget en passant d’un pays à l’autre, surtout lorsqu’il faut jongler avec les taux de change pour savoir ce que représentent dans votre monnaie d’origine les deutsche marks que vous avez convertis en lires, puis en livres anglaises ou en dollars, voire en yens. Nul doute qu’après vous être livré à un tel calcul mental, vous ne soyez pleinement conscient des avantages qu’apporterait l’unification du monde, ne serait-​ce qu’en instituant une monnaie commune.

      Que dire également de ces vérifications de passeport fastidieuses ainsi que des contrôles douaniers qui n’en finissent plus? Si le monde était uni, on éviterait toutes ces contraintes et ces pertes de temps. C’en serait fini des “Veuillez ouvrir vos valises”, “Combien de temps comptez-​vous séjourner ici?”, “À quel endroit?”, “Pour quelle raison?”; oui, toutes ces questions qui vous feraient presque passer pour un indésirable n’auraient plus lieu d’être.

      Certes, il y a des problèmes autrement plus graves que ces inconvénients, somme toute mineurs, mais l’unification du monde les résoudrait eux aussi. Alors, il n’y aurait plus de divergences politiques, plus de critiques ni d’échanges acerbes, avec tout leur cortège de représailles, qui vont de l’embargo économique et au contrôle des changes jusqu’à la rupture des relations diplomatiques, voire à la guerre, avec tout ce qu’elle comporte de misère et de souffrances inutiles.

      Vous représentez-​vous les sommes d’argent énormes qui pourraient être affectées ailleurs qu’à la défense nationale si les différends politiques prenaient fin? Il y aurait alors largement de quoi fournir à chacun un logement décent, un emploi correct et d’excellentes conditions de travail. Les régions défavorisées pourraient devenir habitables, et il y aurait encore de quoi bâtir des routes, construire des hôpitaux et améliorer le système scolaire. Oui, la liste de tout ce qui deviendrait possible est pratiquement illimitée.

      Vu les nombreux bienfaits qui découleraient de l’unification du monde, on comprend que l’on ait tenté à plusieurs reprises d’y parvenir. Ces efforts furent d’ailleurs couronnés de succès, tout au moins en partie, avec l’unification de peuplades éparses pour former de grandes puissances. Ainsi se sont constitués successivement le Saint-Empire romain, l’Empire britannique et, plus récemment, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.

      D’autres tentatives, qui ne répondaient pas forcément à un objectif d’intégration politique, n’en ont pas moins contribué à étendre l’unité de pensée et d’action entre certains groupements nationaux. Citons par exemple la Ligue arabe et l’Organisation des Nations unies.

      Nombreux sont ceux pour qui l’unification mondiale n’en reste pas moins une utopie. Ils ne manquent pas de faire observer que le Saint-Empire romain ainsi que l’Empire britannique ont fini par se disloquer avec le temps et que même des gouvernements fédéraux stables rencontrent des problèmes, par exemple au Canada où l’on redoute que le Québec fasse sécession.

      Il apparaît donc que l’unification du monde, pour désirable qu’elle soit, se heurte à un courant de forces qui s’y opposent. Abba Eban, ex-ministre des affaires étrangères de l’État d’Israël, fit cette remarque: “L’un des paradoxes de notre temps, c’est que, parallèlement à la recherche de formes d’intégration élargies, telles que les Nations unies, le Marché commun, l’Organisation des États d’Amérique ou l’Organisation de l’Unité africaine, il se produit une véritable prolifération de petits États souverains.” Les quatorze années qui se sont écoulées depuis que ces paroles ont été prononcées n’ont fait que confirmer leur justesse, puisque beaucoup de nouvelles nations sont apparues, telles que l’Angola, le Bangladesh et le Botswana, pour ne citer que ces trois-​là. Aujourd’hui, les Nations unies comptent 150 États membres, le plus haut chiffre jamais atteint.

      Est-​il réaliste de parler d’unification mondiale, alors qu’on assiste à une telle recrudescence du nationalisme? Eh bien oui! Nous considérons que l’unification mondiale est non seulement souhaitable et possible, mais qu’elle est même inéluctable. Nous pensons également qu’elle apportera à l’humanité des bienfaits dont on ne peut actuellement que rêver.

      Mais une question demeure, c’est de savoir comment au juste cet objectif sera atteint. En Europe occidentale, beaucoup semblent considérer que la construction de l’Europe politique serait un pas en avant dans la bonne direction. Mais un tel projet, à supposer qu’il aboutisse, s’avérerait-​il être un progrès décisif? L’unification du monde deviendrait-​elle grâce à lui un objectif enfin réalisable? Laissons parler quelques faits.

  • L’Europe politique — un pas dans la bonne direction?
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 juin
    • L’Europe politique — un pas dans la bonne direction?

      PENDANT des siècles, l’Europe représenta le centre de la civilisation et de la culture dans le monde. Elle fut en effet le théâtre de la Renaissance; elle vit éclore la révolution industrielle et organisa les grandes explorations vers des terres “inconnues” qui devinrent par la suite des colonies dont certains des habitants furent convertis au christianisme, ou tout au moins à ce que l’on appelait ainsi par opposition au paganisme. Même aujourd’hui, l’influence de l’Europe se fait encore sentir en maintes régions de la terre.

      C’est ce qui explique pourquoi tant de gens pensent qu’une union européenne, voire des “États-Unis d’Europe”, auraient une influence bénéfique sur le reste du monde. Serait-​ce là un pas dans la bonne direction, c’est-à-dire dans le sens de l’unification du globe?

      Les tentatives d’unification

      En 1849 se tint à Paris un congrès présidé par Victor Hugo, dont l’objectif était d’instaurer une paix universelle par la création d’États-Unis d’Europe. Plus tard, dans un esprit identique, le comte Coudenhove-Kalergi, un Autrichien, fonda l’union Pan-Européenne, qui ne connut guère plus de succès.

      À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe était divisée en deux blocs politiques. Aussi l’idée d’une unification refit-​elle surface dans les pays d’Europe occidentale, au grand dam des pays de l’Est qui voyaient là une manœuvre politique des Occidentaux pour s’opposer au bloc communiste. L’idée d’une “Europe politique” resterait donc confinée aux nations occidentales.

      Une première étape fut franchie en 1949, lorsque dix de ces nations occidentales décidèrent de fonder le Conseil de l’Europe, “dans le but de sauvegarder et de promouvoir les idéaux et les principes qui font partie de leur héritage commun ainsi que de favoriser le progrès économique et social”. Bien que dépourvu de tout pouvoir exécutif, ce Conseil permit un échange de vues et offrit une tribune aux États membres qui désiraient exprimer leur opinion ou faire connaître leurs suggestions.

      “Le premier pas a été fait, et il n’y a que le premier pas qui coûte”, déclara Churchill à propos de ce Conseil. La réflexion est juste, dans la mesure où ce pas est effectué dans la bonne direction. Mais est-​ce bien le cas? Il semble que, pour les nations d’Europe qui se sont jointes à ce Conseil qui comporte à l’heure actuelle 20 membres, la réponse soit affirmative.

      En 1951, à l’initiative de Robert Schumann, alors ministre français des affaires étrangères, cinq des dix nations réunies à l’origine, en l’occurrence la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg se joignirent à l’Allemagne fédérale pour former la CECA ou Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui consistait à mettre en commun ces produits de base, sous la coupe d’une autorité multinationale.

      Cette initiative rencontra un tel succès que les Six entreprirent de franchir une nouvelle étape en 1957. Cette année-​là marqua en effet la naissance de la CEE, la Communauté économique européenne, ainsi que de l’Euratom ou CEEA, la Communauté Européenne de l’énergie atomique. En janvier 1973, la Communauté fut élargie à neuf membres, avec l’admission du Danemark, de l’Irlande et de la Grande-Bretagne. Cet élargissement du “Marché commun” fut considéré comme un progrès considérable vers une unification ultérieure, tant politique qu’économique.

      Qu’en pense le public?

      L’opinion publique est moins sensible aux implications politiques d’une telle union qu’aux résultats concrets qui en découlent. La ménagère est ravie de disposer d’un plus grand choix d’aliments, et grâce aux accords commerciaux passés à un tarif avantageux entre le Marché commun et les autres pays, les prix des produits étrangers ont tendance à baisser.

      Les voyageurs apprécient de disposer d’une plus grande liberté de mouvement d’un État à l’autre. Quant aux gouvernements, ils se montrent désireux de coopérer plus étroitement dans la lutte contre leurs problèmes communs, tels que le terrorisme, l’inflation, le chômage ou la crise de l’énergie. Actuellement, un projet est en cours pour la constitution d’un permis de conduire européen, et l’on parle de plus en plus d’une monnaie européenne (l’écu).

      Dans son numéro de juillet 1977, Euro-Baromètre, revue de la Commission des communautés européennes, publia le résultat de plusieurs sondages effectués à six mois d’intervalle à partir de 1973. Il apparaît que “dans l’ensemble de la Communauté, les opinions ont très peu changé (...): Six personnes sur dix (57 pour cent) considèrent que la Communauté est ‘une bonne chose’, et un peu plus d’une personne sur dix (14 pour cent) estime que c’est ‘une mauvaise chose’. (...) On continue d’observer de grandes divergences d’opinion d’un pays à l’autre, mais moins qu’en 1973”. L’article soulignait également que 42 pour cent des personnes interrogées souhaitaient voir s’accélérer le mouvement en faveur de l’unification de l’Europe, alors que 34 pour cent préféreraient qu’il se poursuivre au rythme actuel. Les partisans d’un ralentissement ne représentaient que 11 pour cent de l’échantillon sondé.

      L’avenir en deux étapes

      Parmi les institutions officielles de la Communauté il y a le Parlement européen, qu’il ne faut pas confondre avec le Conseil de l’Europe mentionné plus haut. Cette assemblée sert de caisse de résonance aux problèmes de la Communauté. Mais son influence est réduite, car elle ne dispose d’aucun pouvoir législatif. Jusqu’à présent, chaque pays était représenté par des députés nommés par son Parlement. Mais, en 1976, il a été décidé de procéder au printemps 1978 à des élections générales de ces députés au suffrage direct. À la suite de quelques problèmes rencontrés dans le choix de la procédure électorale, ce délai fut prorogé d’un an, jusqu’à ce mois-​ci, avec les élections prévues du 7 au 10 juin.

      Au début, le public ne montra que peu d’intérêt pour ces élections. D’après un sondage, seulement 28 pour cent des Allemands envisageaient de se rendre aux urnes. Les adversaires des élections disaient qu’elles ne constituaient qu’une expérience politique sans signification et qu’elles ne parviendraient pas à modifier la situation générale. Par contre, leurs partisans pensent que ces élections présentent avant tout l’intérêt d’attirer l’attention du public sur le Parlement européen et de faire sentir aux élus qu’ils sont redevables envers leurs électeurs. Quoi qu’il en soit ces élections auront sans aucun doute contribué efficacement au mouvement général en faveur de l’intégration des pays du Marché commun dans des États-Unis d’Europe.

      Une autre étape, qui en est encore au stade des pourparlers, est l’admission dans le Marché commun de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce, initiative qui, de l’avis de certains, ne ferait que mettre en péril l’équilibre actuel. Bien que le roi Juan Carlos d’Espagne ait déclaré à l’occasion de son couronnement que “l’Europe serait incomplète sans les Espagnols”, on observe de part et d’autre certaines réticences à s’engager dans cette voie. Les membres du Marché commun font observer que le chômage est déjà suffisamment élevé chez eux pour qu’ils n’admettent pas des pays encore plus durement touchés. On a donc envisagé des négociations qui porteraient sur une période de dix ans, délai jugé évidemment inadmissible par les partisans d’une intégration plus rapide.

      Beaucoup ne se privent pas de dire qu’au lieu d’augmenter les chances de réaliser son unification politique, l’élargissement de l’Europe ne ferait que les compromettre. Voici par exemple, sous la plume de J. Cole, une opinion parue dans le quotidien britannique The Observer: “L’élargissement signifie probablement l’abandon à long terme de tout espoir (ou de toute crainte) de voir naître une fédération européenne, et, à plus bref délai, d’une éventuelle union économique et monétaire.”

      D’autres obstacles

      Le plus gros obstacle qui s’oppose à toute unification réelle est sans nul doute le nationalisme. Il ne faut pas confondre la coopération politique entre des pairs, pour des avantages commerciaux réciproques, avec l’abandon de la souveraineté nationale ou d’une partie de celle-ci. De fait, beaucoup d’accords ont été passés avec la condition implicite, et parfois explicite, de respecter chaque souveraineté nationale sans empiéter sur elle. L’une des leçons de l’Histoire est justement que les nations et les chefs d’États souhaitent rarement se départir de leur souveraineté au profit d’autrui.

      Même les nations dotées d’une forme de gouvernement identique ou d’une idéologie commune ne souhaitent pas particulièrement être réunies sous un gouvernement unique. C’est ainsi que la Chine et l’Union soviétique ont développé chacune de leur côté leur conception du communisme. Il n’y a sans doute jamais eu de relations plus intimes entre deux puissances mondiales que celles qui unissent les États-Unis et la Grande-Bretagne. Est-​ce pour autant qu’un projet d’unification politique rencontrerait l’unanimité et remporterait un succès immédiat sous la houlette d’un “Président d’Angleterre” ou d’une “Reine des États-Unis”?

      L’Europe politique, si jamais elle apparaît un jour, constituera sans aucun doute un pas de géant en faveur de l’unification du monde. Mais, pour qu’il y ait unification politique, il faut nécessairement que disparaisse d’abord le nationalisme. Or ce dernier a la vie dure!

      Une autre objection est celle-ci: Le ciment de l’unité doit nécessairement être une loi identique reconnue par tout le monde et observée par chacun sans exception. Cela suppose au départ une règle de conduite identique pour tous ainsi que des convictions morales semblables. Or l’unité peut-​elle vraiment exister, aussi longtemps que des individus ou des nations continuent d’établir leurs propres règles de conduite, chacun à sa manière? Cette divergence d’opinions et de règles de conduite rend l’apparition d’une législation commune extrêmement aléatoire. D’ailleurs, qui aurait le poids et la sagesse nécessaires pour imposer des critères auxquels chacun désirerait se soumettre de plein gré?

      Prenant la parole à Bruxelles, en février 1978, le docteur Owen, ministre des affaires étrangères du gouvernement travailliste britannique, déclara que “le fédéralisme intégral”, conception à laquelle certains restent attachés, “est un noble idéal, mais que la plupart d’entre nous, en Grande-Bretagne, le jugeons irréaliste, voire mythique. Nous ne voyons pas concrètement comment neuf nations aux traditions politiques, sociales et culturelles différentes (...) pourraient se fédérer, quelque délai politique raisonnable qu’on leur donne”.

      Voici quelques lignes relevées dans le mensuel allemand Unsere Arbeit, sous le titre “Demain, l’Europe”: “La route qui mène à une union européenne comportant une assemblée législative et un gouvernement autonome ainsi qu’une banque centrale et tous les attributs d’un État souverain est une voie ardue et pleine d’obstacles. Même le Marché commun à partir duquel la fédération s’est constituée, (...) n’est pas à l’abri des critiques.”

      La revue Time considère qu’après plus de 20 ans d’existence, la Communauté ressemble “plus à un adolescent retardé qu’à un adulte mûr” et que “les progrès qui restent à accomplir pour parvenir à une Europe véritablement unifiée sont peut-être encore plus incertains maintenant qu’à l’aube de cette expérience magnifique. Chaque fois qu’un État membre y trouve son intérêt sur le plan national, il n’hésite jamais à contourner les institutions de la Communauté”.

      Sans nier les résultats acquis, il est certain que la construction de l’Europe rencontre des problèmes considérables, problèmes qui sont, sous bien des rapports, identiques à ceux qu’affronte à l’échelle du globe l’Organisation des Nations unies. Aussi, tournons-​nous à présent vers cet organisme, afin de voir si l’unification du monde a progressé tant soit peu grâce à lui.

      [Carte, page 8]

      (Voir la publication)

      Pays du Marché Commun

      1 Italie

      2 France

      3 Allemagne fédérale

      4 Belgique

      5 Pays-Bas

      6 Luxembourg

      7 Grande-Bretagne

      8 Irlande

      9 Danemark

      Candidats

      10 Grèce

      11 Portugal

      12 Espagne

      Europe

      NORVÈGE

      SUÈDE

      RDA

      POLOGNE

      TCHÉCOS.

      AUTR.

      HONGRIE

      YOUGOS.

      ALB.

      AFRIQUE

      [Illustration, page 5]

      “Le premier pas a été fait, et il n’y a que le premier pas qui coûte”, déclara Churchill.

  • L’ONU détient-elle la solution?
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 juin
    • L’ONU détient-​elle la solution?

      L’ONU a-​t-​elle le pouvoir de colmater les brèches?

      FRANCE

      CHINE

      URSS

      GRANDE-BRETAGNE

      USA

      TERRORISME

      NATIONALISME

      ÉGOÏSME

      HAINE

      DROGUE

      CRIMINALITÉ

      GUERRE

      LES coquilles des typographes sont certainement l’une des plaies de l’imprimerie. Il y a quelques années, l’une d’entre elles s’était glissée dans un article de journal sur les Nations unies, si bien que la conclusion du texte était que les Nations étaient “désunies”.

      De fait, il serait possible d’expliquer avec une note d’humour que l’erreur n’était qu’apparente, car, depuis plus de 30 ans qu’elles existent, les Nations unies se sont montrées plus d’une fois désunies, chacune travaillant unilatéralement à son propre intérêt, plutôt qu’unies, c’est-à-dire liées par des intérêts et des efforts communs.

      Des objectifs louables

      Les objectifs que l’Organisation des Nations unies s’est assignés sont extrêmement louables. Sa charte prévoit en effet que ‘le but des Nations unies est de maintenir la paix et la sécurité internationales’.

      Voici ce que spécifie l’article 55 de cette même charte: “En vue de créer les conditions de stabilité et de bien-être nécessaires pour assurer entre les nations des relations pacifiques et amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-​mêmes, les Nations Unies favoriseront: a) le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et des conditions de progrès et de développement dans l’ordre économique et social, b) la solution des problèmes internationaux dans les domaines économique, social, de la santé publique et autres problèmes connexes; et la coopération internationale dans les domaines de la culture intellectuelle et de l’éducation; c) le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.”

      Voilà effectivement d’excellents objectifs, mais dans quelle mesure ont-​ils été atteints? En 1965, le Frankfurter Allgemeine Zeitung publia un article dont les conclusions restent valables aujourd’hui. Il expliquait en effet que “le bilan de 20 ans d’histoire de l’ONU ainsi que la longue liste des mesures de conciliation et de médiation qu’elle a prises montrent que les Nations unies ont connu la réussite à chaque fois que les ‘superpuissances’ n’étaient pas directement concernées”.

      L’article attirait l’attention sur les réalisations remarquables de diverses agences de l’ONU, telles que l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, ou l’UNESCO, l’Organisation pour l’Éducation, la Science et la Culture, ou encore l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance, et bien d’autres services spécialisés.

      Certains de ces services de l’ONU s’occupent par exemple, de l’utilisation pacifique de l’espace, de l’énergie atomique et des fonds marins; d’autres s’occupent des problèmes d’environnement ainsi que du développement économique industriel. Il existe aussi un fonds des Nations unies pour lutter contre la toxicomanie. De véritables exploits ont été accomplis dans les secours aux sinistrés, l’un des plus notables étant la prise en charge des millions de réfugiés qui ont quitté le Bangladesh après la guerre avec le Pakistan.

      Le Comité de la prévention et de la répression de la criminalité a lui aussi d’importantes réalisations à son actif. Enfin, c’est cette organisation qui a lancé la première conférence intergouvernementale consacrée uniquement aux femmes (à Mexico en 1975).

      Un problème crucial

      Pour remarquables qu’ils soient, ces résultats ne sont pas ceux sur lesquels on se base pour juger une organisation. “L’ONU, poursuivait l’article précité, doit être consciente que son succès se mesure sur la scène politique.”

      Mais il n’est pas facile de parler de l’ONU en termes politiques, car elle ne ressemble à aucun gouvernement. C’est un organisme à part, mais pas un gouvernement mondial, puisqu’elle n’a pas été conçue dans cet esprit, bien que de l’aveu de son actuel secrétaire général, Kurt Waldheim, “au départ, tout le monde craignait que les Nations unies ne contrarient l’indépendance et la souveraineté nationales”.

      Mais comment le pourraient-​elles, alors que l’ONU n’a aucun pouvoir d’édicter des lois, encore moins de les faire appliquer? Aucun membre n’est tenu de suivre les décisions qu’elle prend, tous les États étant considérés comme souverains et égaux. C’est justement là que réside le défaut de la cuirasse, dans cette absence d’autorité réelle, d’une autorité que tous les pays membres accepteraient et respecteraient.

      Par exemple, en dehors des cas où la paix et la sécurité internationales sont en jeu, l’ONU ne dispose d’aucune clause qui lui permette de s’ingérer dans les affaires intérieures d’une nation, d’autant plus que la question se pose de définir ce que l’on entend par affaires purement intérieures et affaires internationales.

      Ainsi, parlant en tant que Président des États-Unis, Jimmy Carter s’est élevé vigoureusement en faveur des droits de l’homme et contre leur violation répétée dans certains pays, en contradiction flagrante avec la charte des Nations unies. Les pays incriminés ont immédiatement riposté en accusant les États-Unis d’ingérence dans leurs affaires intérieures. En réalité, tout se ramène au fait que chaque nation n’accepte que ce qu’elle veut bien accepter et qu’elle s’oppose à tout ce qu’elle juge comme une violation de son droit à la souveraineté nationale. C’est donc exactement le même problème que celui de l’Europe politique, sauf qu’il se pose à une plus vaste échelle.

      La pression du nationalisme

      Une brochure sur la Cour internationale de Justice de l’ONU reprend les mêmes arguments: “Le statut de la cour est inclus dans la charte des Nations unies et chaque État membre a automatiquement accès à cette cour. Un État qui plaide devant cette juridiction peut déclarer quand il le veut qu’il reconnaît pleine compétence judiciaire à la cour en cas de litige juridique. Mais, jusqu’à présent, la majorité des États membres n’ont pas encore admis sa compétence judiciaire.” [C’est nous qui soulignons.] Ainsi, cette cour ne possède aucune autorité réelle; pour reprendre une formule imagée, elle n’est qu’un “tigre de papier”.

      Dressant le bilan de 30 années d’activité de l’ONU, Kurt Waldheim déclara que, pour être efficace, un organisme international doit nécessairement apporter quelques restrictions à la souveraineté de telle ou telle nation. Mais, il ajouta que si, dans certains domaines, ces restrictions ont pu être imposées, “le nationalisme s’est fait fortement sentir” dans le monde entier au cours des 30 années passées.

      ‘Le nationalisme qui se fait fortement sentir’ retarde l’unification du monde. Voici en quels termes Waldheim expliqua ce à quoi se heurte l’ONU: “Renforcer le rôle de notre organisation pour maintenir la paix, tout en gagnant le respect de tous pour les décisions prises par ses principaux organismes, constitue certainement de toutes nos tâches la plus ardue.”

      Il faut avouer que “le respect de tous” n’est pas facile à obtenir. Dans leur livre Les Nations unies sur la balance — Résultats et perspectives (angl.), N. Padelford et L. Goodrich ont fait sur l’ONU une remarque dont la portée va très loin: “Elle a été invitée à préserver la paix là où elle n’existait pas: dans le cœur des hommes (...). L’Organisation n’a aucun pouvoir d’empêcher une guerre nucléaire d’engloutir toute l’humanité si tel est le désir des nations. Elle ne peut obliger les grandes puissances à accepter ses exigences ni les forcer à accepter ses recommandations. (...) Elle offre une tribune où les chefs d’États peuvent se consulter, mais uniquement à condition que tel soit leur bon plaisir. Elle peut prendre l’initiative d’utiles mesures de diplomatie préventive et de conciliation pour maintenir la paix, ceci afin de résoudre les différends et pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Mais les États doivent être disposés à les accepter et à les mettre en application, sinon toutes ces tentatives restent mort-nées.” [C’est nous qui soulignons].

      Tout le problème est là. L’unité dépend de la bonne volonté de tous de coopérer au bien de chacun. Cette bonne volonté doit sortir du cœur et pas seulement de la tête, ce qui revient à dire que la clé de l’unification mondiale est l’amour.

      Mais le plus gros obstacle à l’unification du monde, le nationalisme, est tout le contraire de l’amour. Il met en effet l’accent sur les intérêts particuliers et égoïstes d’une seule et même nation, au lieu de rechercher l’intérêt de l’ensemble des nations.

      Le véritable amour exige que l’on élargisse son petit champ d’intérêts et d’affections, pour y inclure, non seulement ses compatriotes, mais aussi les peuples du monde entier. Il est donc impératif de voir les problèmes sur le plan international.

      Mais puisque l’amour n’obéit à aucune loi, comment parvenir à atteindre tous ces objectifs? Y a-​t-​il des faits qui démontrent que les nations, aussi bien celles qui penchent pour le concept de l’Europe politique que parmi les 150 membres des Nations unies, ont admis que c’est bien là la clé qui mène à l’unité et grâce à laquelle l’unification du monde est enfin à notre portée?

  • Une bonne nouvelle: l’unification du monde est pour bientôt!
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 juin
    • Une bonne nouvelle: l’unification du monde est pour bientôt!

      LA PAIX et l’unité sont deux notions qui vont de pair, l’une impliquant l’autre. L’unification du monde assurerait donc une paix universelle aussi solide et complète que l’unité qui est à son origine.

      Néanmoins ces deux facteurs dépendent d’un troisième, qui est décrit en Psaume 119:165: “Une paix abondante appartient à ceux qui aiment ta loi [celle de Dieu], et pour eux il n’y a pas de pierre d’achoppement.”

      Pour surmonter les obstacles qui parsèment la voie de la paix et de l’unification du monde, il faut plus que simplement connaître la loi de Dieu; il faut aussi l’aimer. La clé de l’unification du monde, c’est l’amour.

      Parlant de l’éventualité d’une Europe unie, un prélat autrichien, le cardinal König, reprit la même idée en ces termes: “Tous les symptômes de la maladie spirituelle qui afflige nos contemporains occidentaux peuvent se réduire à cette formule: L’incapacité d’aimer. (...) Nous tous, Européens, traversons une crise et en sommes conscients. À notre avis, cette crise du monde occidental procède d’un déracinement spirituel. (...) Dans sa folle course aux biens matériels, l’homme est en train de se ruiner, aussi bien physiquement que spirituellement. (...) Aussi longtemps que l’homme restera spirituellement malade, l’avènement de l’Europe continuera d’être un problème insoluble.” [C’est nous qui soulignons].

      L’amour de Dieu fait défaut

      L’unification du monde ne se pose pas qu’en termes politiques. C’est aussi une question spirituelle dans laquelle intervient la religion, tout au moins celle de la Bible. Pour connaître la loi de Dieu, il suffit d’étudier assidûment la Bible. Mais pour l’aimer, il faut autre chose, à savoir, méditer sur la sagesse qu’elle renferme ainsi que sur les bienfaits que l’on retire en lui obéissant. Quiconque aime ainsi la loi de Dieu le prouvera d’abord en aimant son prochain, mais surtout par l’amour qu’il éprouvera pour Dieu.

      Or, si les gouvernements ainsi que les institutions humanitaires patronnées par l’ONU doivent exprimer un certain amour du prochain, on est en droit de s’interroger sur l’amour qu’ils ressentent envers le Créateur, quand on les voit s’opposer au Royaume de Dieu. Mais pourquoi soulever une telle question?

      C’est que la chronologie ainsi que la réalisation des prophéties bibliques permettent d’affirmer que, depuis 1914, les paroles suivantes de Révélation 11:15 sont réalisées: “Le royaume du monde est devenu le Royaume de notre Seigneur et de son Christ.”

      En clair, cela signifie qu’après avoir concédé à l’homme des milliers d’années pour régenter seul la terre, Dieu a pris maintenant des mesures pour que son Fils Jésus Christ instaure l’unification mondiale que l’homme s’est avéré incapable de créer. Or, les nations ont préféré se liguer au sein de l’ONU ou d’autres organisations opposées au Royaume de Dieu plutôt que de se tourner vers celui-ci.

      Cette attitude était prédite dans le Psaume 2:2-6: “Les rois de la terre prennent position et les dignitaires se sont massés comme un seul contre Jéhovah et contre son oint (...). Jéhovah lui-​même (...) leur parlera (...) en disant: ‘Moi, oui, j’ai installé mon roi sur Sion, ma montagne sainte.’”

      “Tu les fracasseras”

      En Matthieu 24:14, Jésus prédit qu’une œuvre mondiale de proclamation s’effectuerait après que le Royaume de Dieu aurait commencé à régner, offrant à chaque habitant de la terre l’occasion de prendre personnellement fait et cause en faveur de la souveraineté de Jéhovah ou au contraire de lui préférer celle des nations.

      Une fois que cette possibilité aura été étendue jusqu’au point prévu par Dieu, le Christ tournera son attention vers les nations et procédera à l’exécution des paroles suivantes du Psaume 2:9: “Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les fracasseras comme un vase de potier.” — Voir aussi Daniel 2:44.

      Ce traitement infligé par Dieu nous paraît-​il bizarre ou cruel? Pourtant, les gouvernements humains savent très bien prendre des mesures draconiennes lorsqu’ils se sentent menacés ou encore pour protéger le bien-être de leurs citoyens. Le Créateur de l’univers n’est-​il donc pas en droit de passer à l’action, s’il juge que les nations sont tellement désunies qu’une guerre nucléaire menace jusqu’à l’existence même de l’humanité?

      L’unification religieuse sous un seul et même gouvernement

      Dans un journal belge, La Nouvelle Gazette, un gros titre disait que ‘pour éviter une guerre nucléaire d’ici 25 ans, les experts américains n’ont pas découvert d’autre solution que celle des Témoins de Jéhovah’. La suite de l’article expliquait que ‘le seul remède consiste à ce que chaque pays ampute considérablement sa souveraineté nationale (...) au profit d’un gouvernement mondial’, proposition qui est ‘exactement celle que défendent les Témoins de Jéhovah’.

      Quelle est donc cette ‘proposition’ qui a amené un journal australien à déclarer que “les Témoins de Jéhovah sont le seul mouvement pacifique à rayonnement mondial qui ait connu le succès”? Ces chrétiens ont-​ils vraiment trouvé la clé qui donne accès à la paix et à l’unité mondiales?

      Les Témoins de Jéhovah ont opté pour l’union sous un seul et même gouvernement, celui de Dieu, attitude qui implique la plus stricte neutralité envers les affaires des 200 et quelques nations au sein desquelles ils se trouvent dispersés à l’heure actuelle. Il n’est pas nécessaire de s’étendre là-dessus, car cette neutralité est bien connue.

      Ce n’est pas parce que le Royaume de Dieu est céleste qu’il ne correspond pas à une réalité. Il y a déjà sur terre un certain nombre de dispositions qui découlent de ce Royaume et qui contribuent à la paix et à l’unité, en l’occurrence des écoles, divers programmes de formation, tout un système judiciaire ainsi que la possibilité de recevoir des conseils. Grâce à leur aide, des milliers de personnes ont pu s’affranchir de la toxicomanie, du tabac, des excès de boisson et de la débauche, et elles ont appris à travailler honnêtement et avec sérieux. En quoi leur santé, leur bien-être, leur tranquillité d’esprit et leur bonheur en ont-​ils bénéficié? Jugez-​en vous-​même:

      Ces dispositions ont permis à des milliers de personnes d’apprendre à lire et à écrire. Ainsi, au Nigeria, le taux d’alphabétisation est de 77 pour cent parmi les Témoins de Jéhovah alors que selon The Times, un journal nigérian, “le taux d’alphabétisation [du pays] est seulement de 20 pour cent”. À Santo André (Brésil), un ancien secrétaire de l’éducation a déclaré ce qui suit lors d’une entrevue avec les Témoins de Jéhovah: “Il est bien rare de rencontrer des individus et des groupements qui s’intéressent autant que les Témoins de Jéhovah à l’instruction de leurs voisins et qui réussissent à intégrer des milliers de personnes à un milieu dont elles étaient exclues jusque-​là par leur analphabétisme. Soyez assurés de notre soutien et de notre gratitude. Si les autres groupements déployaient autant d’efforts, il y aurait moins d’illettrés au Brésil.”

      Le gouvernement divin prend soin d’instruire ses sujets, afin qu’ils acquièrent une connaissance exacte de ses lois. Il a également pris des dispositions sur le plan judiciaire pour faire appliquer ces lois. Mais, puisque ses sujets sont convaincus que ces lois sont justes et bonnes et qu’elles ont été conçues pour leur bonheur, ils accordent à ce gouvernement céleste une compétence judiciaire pleine et entière. Bien qu’ils habitent dans plus de 200 pays, ces gens sont unis sous une même loi régie par des critères identiques, aussi bien en ce qui concerne la conduite que dans le domaine des convictions morales. Tous accordent un soutien total à ce seul et même gouvernement. Bref, en leur sein, l’unification mondiale est d’ores et déjà bien avancée.

      C’est ce que souligna le journal américain Sentinel dans un reportage sur les Témoins de Jéhovah: “Leur accord ne porte pas sur les aspects mineurs de la vie, mais sur les questions essentielles, qui vont des règles de conduite à l’adhésion à certains principes et au culte de Dieu.” Dans la même veine, voici ce que déclara le journal brésilien O Tempo: “Bien que beaucoup de religions puissantes imposent leur propagande dans toutes les parties du globe, il n’existe actuellement sur la terre aucun groupement qui montre autant d’amour et d’unité que l’organisation théocratique des Témoins de Jéhovah.”

      Ceci découle de ce que les Témoins de Jéhovah se montrent loyaux envers le gouvernement pour lequel ils ont opté. Quelle nation peut prétendre aujourd’hui n’avoir QUE des sujets loyaux, alors que sévissent les groupuscules qui ne pensent qu’à renverser le gouvernement, et que les citoyens se satisfont d’un civisme tout verbal, occupés qu’ils sont à tricher sur les impôts, à contourner les lois qui les dérangent, à ne tenir aucun compte ‘des décisions prises par les principaux organes’ et à tourner les dirigeants en ridicule?

      Par contre, le Royaume de Dieu gouverne des sujets qui, même quand cela ne les arrange pas, obéissent du mieux qu’ils peuvent à la loi de Dieu, pour la bonne et simple raison qu’ils l’aiment. Ils se montrent respectueux des “décisions prises par ses principaux organes” et ils s’efforcent de s’acquitter pleinement de leurs devoirs envers ce gouvernement.

      Ils sont même prêts à mourir pour ce gouvernement céleste, car, pour eux, c’est comme s’ils donnaient leur vie pour leur patrie. D’ailleurs, le modèle qu’ils suivent, Jésus Christ, donna sa vie, non pour défendre l’Empire romain ou le système juif, mais pour soutenir les intérêts du Royaume de Dieu. Si aujourd’hui les Témoins de Jéhovah sont unis, c’est à cause de leur amour pour Dieu et de la fidélité inaliénable qu’ils vouent à son gouvernement.

      Il ne faudrait pas croire que cette unité étouffe toute individualité et toute variété. Abba Eban, l’ancien ministre des affaires étrangères de l’État d’Israël, déclara un jour: “La diversité nationale peut très bien être la source d’une vitalité intense et positive, mais à condition de tenir compte des impératifs et de la solidarité que réclame un ordre international.” Répartis dans plus de 200 pays différents, les Témoins de Jéhovah préservent leur “diversité nationale”, aussi bien dans leur façon de se vêtir que dans leurs coutumes particulières, leur mode de vie et tous les aspects divers que Dieu a prévus parmi les humains. C’est là une “source de vitalité intense et positive”, car chacun apprend au contact des autres. Les habitants de pays qui tiennent l’hospitalité en haute estime donnent une leçon de générosité et d’ouverture d’esprit aux autres, tandis que d’autres encore apprendront le sens pratique et l’efficacité au contact de ceux qui sont doués pour l’organisation. Chacun assimile ce qu’il y a de bon chez autrui, tout en se débarrassant de ses propres défauts. C’est ainsi que l’on apprend à ‘voir les choses sur le plan international’, tout en s’efforçant de ‘tenir compte des impératifs et de la solidarité que réclame un ordre international’, dans ce cas précis: le Royaume de Dieu.

      Les Témoins de Jéhovah ne s’attribuent pas le mérite de ce bilan positif. Ils ne prétendent pas réaliser l’unification du monde. La clé qui donne accès à l’unification du monde vient de Dieu, et chacun peut en faire usage. L’unité évidente au sein des Témoins de Jéhovah est à mettre au crédit de leur souci de se conformer aux voies de Dieu. C’est là l’attitude la plus sage à adopter et la seule façon d’obtenir la vie dans le nouveau système de choses instauré par Dieu et décrit en ces termes en Révélation 21:3, 4: “Et Dieu lui-​même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” Voilà ce que réalisera le Royaume de Dieu!

      L’“Europe politique” et l’Organisation des Nations unies ne sont qu’un pâle, très pâle, substitut du Royaume de Dieu, même si, en 1965, le pape Paul VI déclara devant l’ONU que “les peuples se tournent vers les Nations unies comme l’ultime espoir de la concorde et de la paix”. La vérité est que de plus en plus de gens se tournent vers le Royaume de Dieu comme vers leur ultime espoir, après avoir été témoins de l’unification mondiale qu’il a déjà réalisée à petite échelle, et en attendant que cette unification devienne universelle.

      Les éditeurs de ce périodique espèrent que beaucoup d’autres personnes apprendront encore les dispositions merveilleuses que Dieu a prises et sauront en tirer profit. Oui, l’unification du monde est possible. Elle a déjà commencé. Aussi, soyez réjoui de la bonne nouvelle que voici: l’unification du monde est pour bientôt! Faites donc l’effort de l’accepter.

      “Mais la sagesse d’en haut est d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. D’ailleurs, la semence du fruit de la justice est semée dans la paix pour ceux qui font la paix.” — Jacq. 3:17, 18.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager