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Le besoin d’unité sur toute la terreLa Tour de Garde 1971 | 1er septembre
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Le besoin d’unité sur toute la terre
“Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, pour que (...) vous soyez bien unis dans le même esprit et dans la même pensée.” — I Cor. 1:10.
1. Sur quel sujet les gens sont-ils généralement d’accord aujourd’hui, et qu’encouragent-ils partout ?
QUELQU’UN nous contredira-t-il quand nous disons que nous vivons dans un monde divisé ? Dans les domaines politique, religieux et économique, et à l’échelle nationale et internationale, l’homme du vingtième siècle est en désaccord avec ses voisins. Ce qu’on appelle le “fossé des générations” n’est qu’une preuve supplémentaire de la désunion existant entre les jeunes gens et leurs aînés, et entre les enfants et leurs parents. Des deux côtés, on invite à la “concertation”. Que ce soit à propos des conflits au Viêt Nam, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe orientale, ou des affrontements dans les universités, les facultés, les lycées et les écoles primaires, on en appelle à la raison pour mettre fin aux divisions. Cependant, il apparaît que l’humanité se dirige inexorablement vers la réalisation de ce que l’apôtre Paul écrivit à Timothée, savoir que les hommes qui vivraient dans les derniers jours seraient “fermés à toute entente”. — II Tim. 3:3.
2. Malgré tous les appels en faveur de la raison, que se passe-t-il, et à quelle conclusion certaines personnes arrivent-elles ?
2 Malgré toutes les conférences en faveur de l’unité, la division demeure et le gouffre séparant les hommes s’agrandit. Les problèmes relatifs à la paix parmi les divers groupes nationaux et raciaux provoquent souvent la violence et l’effusion de sang. Certains pensent que ces problèmes ne seront jamais résolus et qu’en raison de leurs origines naturelles et de la couleur de leur peau, les hommes appartenant à des races différentes devront vivre séparément.
3, 4. a) Quand une personne considère les divisions qui existent dans le domaine religieux, quelle question logique se pose-t-elle ? b) Comment cette division est-elle manifeste dans les Églises catholique et protestante ?
3 On remarque également cette division dans le domaine de la pensée religieuse. Quand quelqu’un lit le point de vue de personnes appartenant à des religions différentes, voire à la même religion, sur un sujet donné, il est le plus souvent désemparé. À propos des croyances religieuses, il se pose cette question : Où est le ‘même esprit et la même pensée’ ? La situation est si mauvaise que les membres d’une même religion ne sont pas d’accord entre eux quant à leurs croyances et jugent qu’il est impossible de se les expliquer réciproquement ou aux membres des autres religions. La division est plus complexe encore quand vous considérez les doctrines religieuses à l’échelle internationale. La pensée catholique diffère beaucoup selon les divers groupes nationaux. Par exemple, l’Église catholique des Pays-Bas a édité un nouveau catéchisme. Rome déclara y avoir relevé cinquante-huit hérésies. Ce nouveau catéchisme affirme qu’on ne peut donner un enseignement clair à propos du “feu de l’enfer” et que “chacun de nous doit tirer ses propres conclusions à ce propos”. Il met aussi en question certains aspects de l’eucharistie, ce qui touche évidemment un dogme catholique fondamental concernant la transsubstantiation du pain et du vin servi lors de la messe. L’encyclique du pape Paul VI sur la régulation des naissances ainsi que la question du célibat des prêtres au sein de l’Église ont provoqué des divisions. Celles-ci sont devenues telles que le pape ne pouvait plus garder le silence sur certaines questions. Dans le New York Times du vendredi 4 avril 1969, on trouvait ce titre en première page : “Le pape dit que le désaccord au sein de l’Église est ‘pratiquement schismatique’.” L’article montrait que des centaines de prêtres et deux évêques d’Amérique latine avaient renoncé à leurs vœux sacerdotaux en raison de leur désaccord avec les enseignements de Rome.
4 Le protestantisme, divisé et subdivisé en centaines d’Églises, n’offre pas une meilleure image d’unité pour ce qui est de la pensée religieuse. En approuvant tacitement les pratiques immorales que sont la fornication et l’homosexualité, en condamnant carrément les enseignements de la Bible et en taxant le récit de la Genèse ainsi que d’autres doctrines bibliques de mythes, les religions protestantes montrent qu’elles non plus ne sont pas capables d’être ‘bien unies dans le même esprit et dans la même pensée’.
5. Étant donné ces divisions, quelles questions se posent ?
5 Tout cela nous amène à nous poser ces questions : Les hommes peuvent-ils être “bien unis dans le même esprit et dans la même pensée” ? Si oui, comment une telle unité peut-elle être obtenue ? Considérons quelques-unes des solutions proposées et voyons s’il est possible de connaître l’unité sur toute la terre.
Les solutions proposées
6, 7. De quelle façon l’adversité rapproche-t-elle parfois les hommes ? Donnez des exemples.
6 Qu’est-ce qui rapproche les hommes et leur permet d’agir dans l’unité et l’harmonie ? Parfois, l’adversité incite les gens à s’unir. N’avez-vous jamais remarqué que lorsque survient une catastrophe naturelle, telle qu’un tremblement de terre, une inondation, un ouragan, une tornade ou une autre tempête, les hommes se sentent brusquement poussés à aider leurs semblables ? À propos du tremblement de terre qui secoua l’Alaska en mars 1964, un rapport déclarait que les gens “formaient une chaîne humaine pour se protéger au cas où une crevasse s’ouvrirait dans la rue”. Un autre disait qu’une femme âgée sortit en courant d’un magasin, les bras écartés et le visage pâle de frayeur. Elle s’accrocha à une autre femme, et toutes deux restèrent ainsi enlacées. La plus jeune femme déclara : “Dès que la terre eut cessé de trembler, la petite dame âgée s’en alla et disparut au coin de la rue. Je ne l’avais jamais vue auparavant et je n’avais aucune idée de son identité. Mais pendant un bref instant, nous avons eu un intérêt commun : notre survie.” En janvier 1969, la côte ouest des États-Unis fut ravagée par des pluies torrentielles. Elles furent si violentes que des maisons furent emportées par les eaux tumultueuses. Un rapport écrit nous dit que les gens s’enfuyaient à cheval, en voiture et en hélicoptère. En période de grandes difficultés, les hommes s’unissent pour s’aider les uns les autres et pour travailler dans l’unité à une tâche commune. Une station de radio locale donnait continuellement des renseignements sur l’évacuation, indiquant aux gens quand ils devaient quitter leur maison. La police vérifiait le départ des habitants d’une certaine région et l’armée arrivait pour empêcher le pillage. Après l’inondation, les bulldozers nettoyèrent les rues et les pelouses. Des milliers de volontaires ont offert leur aide et se sont mis au travail. Effectivement, face au danger, les hommes travaillent ensemble et dans l’unité.
7 Il arrive parfois qu’ayant appris qu’un voleur opère dans la région, des voisins s’unissent dans leur intérêt et montent une garde vigilante pour protéger leurs propriétés et leurs biens. Une fois que le voleur est arrêté ou quitte la région, chacun retourne à ses occupations et à ses intérêts personnels.
8, 9. Montrez comment des nations s’efforcent parfois de s’unir dans certaines circonstances.
8 Sur une plus grande échelle, des nations s’unissent souvent pour une action concertée lorsqu’elles sont menacées par un ennemi commun. Ainsi, en 1899 et en 1907, deux conférences pour la paix furent organisées à La Haye, aux Pays-Bas ; la première réunit vingt-six nations, et la seconde, quarante-quatre ; mais un grand nombre de celles-ci participèrent à la guerre de 1914 ! Pour essayer d’éviter un autre grand conflit semblable à celui qui avait ravagé la terre en 1914-1918, le traité de Versailles de 1919 devait permettre de contrôler le réarmement de l’Allemagne. Mais en 1936, l’Allemagne nazie réoccupa la Rhénanie, une zone démilitarisée conformément au traité de Versailles, et passa outre aux restrictions militaires.
9 En 1928, le pacte de Briand-Kellogg pour la paix fut signé par soixante-deux nations. Son but prétentieux était de bannir la guerre “comme instrument de police nationale”. Mais en 1939, la Seconde Guerre mondiale éclata et avant que ce conflit ne fût terminé la majorité de ces soixante-deux nations participaient à cet holocauste.
10-12. D’après l’Histoire, qu’est-ce qui a encore été fait en faveur de l’unité ?
10 L’Union soviétique signa un accord de non-agression avec l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne, la Finlande et la Roumanie. Peu après, elle annexa en totalité ou en partie ces différents pays.
11 En 1939, la Russie et l’Allemagne signèrent ce qu’on appela le célèbre pacte de non-agression de “Staline-Hitler”. Deux ans plus tard, ces deux nations se massacraient sur les champs de bataille.
12 Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, l’Angleterre, la Russie ainsi que d’autres nations coopérèrent étroitement pour lutter contre l’ennemi commun : les puissances de l’Axe conduites par l’Allemagne et incluant le Japon. Leur union pour la survie fut de courte durée, car peu après, dans son ardent désir de conquête, la Russie adopta une attitude indépendante. Dans le même temps, les ennemis des États-Unis et de l’Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale, et en particulier l’Allemagne, l’Italie et le Japon, devenaient leurs alliés, tandis que sous de nombreux rapports leur ennemi commun est maintenant la Russie communiste.
13. a) Que prouvent les efforts faits par ces nations ? b) Comment savons-nous que l’unité pour atteindre un objectif égoïste n’est pas chose nouvelle ?
13 Tout cela tend à prouver une chose : Si ces nations s’unissent et font des efforts en commun, ce n’est que dans un dessein égoïste, pour parvenir à leurs fins ou atteindre un but national. Une fois leur but atteint, les nations ne se soucient plus de préserver l’unité avec leurs voisins. Une enquête sur l’histoire de l’humanité depuis 1481 avant notre ère, lorsque l’Égypte était la Puissance mondiale dominante, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, soit sur une période de 3 426 années, indique qu’il y a eu plus de 3 000 années de guerre et seulement 268 années de paix. Durant toute cette période, quelque 8 000 pactes ou traités de paix internationaux ont été signés et rompus. Depuis 1945, d’autres alliances, traités ou pactes ont été conclus entre les nations, mais tout cela avec un objectif égoïste et non pas avec le désir de vivre dans l’union et la paix avec ses voisins.
14, 15. a) Pour quelle raison l’unité dans le domaine politique est-elle parfois réalisée ? b) Qu’est-ce qui en résulte bien souvent ?
14 Dans le domaine politique, à l’échelle nationale ou locale, nous nous rendons compte aussi que bien souvent l’unité n’est pas recherchée pour favoriser sincèrement les intérêts du peuple. Au cours des nombreuses campagnes électorales, un candidat est soutenu non pas parce que c’est lui qui peut faire le plus de bien aux gens, mais plutôt parce qu’il peut accorder par protection certaines faveurs à ceux qui lui apportent leur soutien. Ainsi, si des gens soutiennent un certain candidat, c’est parce qu’il y a un avantage à la clé. Cette union est là encore réalisée dans un dessein égoïste. Un candidat à une fonction politique déclare souvent avec force et clarté que s’il est élu il fera le maximum en faveur des habitants en général. On organise des réunions politiques, des dîners débats et des conférences qui montrent une foule de personnes unies derrière ‘l’homme qui peut faire le plus’. Considérant ce genre de manifestation, on pourrait facilement conclure que les efforts concertés de tant de personnes apporteront sans doute des changements pour le bonheur du peuple.
15 Une fois que le candidat occupe la fonction recherchée, il doit commencer par payer ses “dettes” et tenir les promesses qu’il a faites à ceux qui ont pu l’aider financièrement ou de toute autre façon. Cela signifie bien souvent que ce n’est pas l’homme qui peut faire le plus de bien aux masses qui devient le chef d’un ministère ou d’un service, mais celui qui a le mieux servi les intérêts du candidat et apporté la plus grande contribution à sa campagne électorale. D’autres, qui l’ont aussi soutenu, peut-être dans une moindre mesure, se rendent compte que les promesses entendues et l’unité constatée durant la campagne n’étaient que de simples illusions. Il n’y a aucun changement, alors qu’une fois de plus l’égoïsme des hommes et leur désir d’obtenir un profit personnel ou de l’avancement sont mis en évidence.
16. À ce point de notre discussion, quelles questions urgentes restent encore en suspens ?
16 Tout cela laisse toujours en suspens ces questions : Qu’est-ce qui incite les hommes à s’unir pour agir dans l’union et l’harmonie parfaites ? Est-ce l’adversité ? Sont-ce les traités et pactes nationaux et internationaux, les nombreuses religions ou encore les hommes politiques et ceux qui les soutiennent ? Un bref examen de ce sujet amène les personnes au cœur honnête à penser qu’il doit y avoir autre chose de plus stable et de plus sûr, fondé sur de meilleurs principes. Assurément cela existe.
Le fondement pour une unité véritable
17. Identifiez le fondement de la véritable unité ?
17 Cette autre chose a son fondement dans un livre que beaucoup de gens ont méprisé, que certains ont considéré comme un fétiche ou “porte-bonheur” et que d’autres encore ont condamné. Il s’agit de la sainte Bible, le livre de vérité du Dieu tout-puissant. Dans ses pages, on trouve quelque chose qui unira réellement les hommes quelles que soient leur origine nationale et leur position.
18. Quel conseil Paul a-t-il donné à la congrégation de Corinthe à propos de l’unité, et pourquoi ?
18 Dans la lettre qu’il adressa à la congrégation de Corinthe au premier siècle de notre ère, l’apôtre Paul déclara : “Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, pour que vous teniez tous le même langage, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez bien unis dans le même esprit et dans la même pensée. Car il m’a été exposé à votre sujet, mes frères, par ceux de la maison de Chloé, que des dissensions existent parmi vous. Ce que je veux dire est ceci, que chacun de vous dit : ‘J’appartiens à Paul,’ ‘Mais moi à Apollos,’ ‘Mais moi à Céphas,’ ‘Mais moi à Christ.’ Le Christ existe divisé.” (I Cor. 1:10-13, Kingdom Interlinear Translation). Lorsque Paul écrivit cette lettre, les membres de la congrégation de Corinthe n’œuvraient pas dans l’unité. Ils suivaient plutôt des hommes en pensant que ceux-ci méritaient leur soumission, même au prix de leur unité de parole et de pensée.
19. Qu’ont perdu les Corinthiens en suivant divers hommes ? En réalité, qu’est-ce qui était pour eux une force unificatrice, ce qui nous amène à poser quelles questions ?
19 Paul montra clairement aux chrétiens de Corinthe que s’ils se mettaient au service d’hommes comme Paul, Apollos, Céphas ou d’autres encore, ils sacrifieraient leur force la plus importante : leur unité d’esprit et de cœur. Il décrivit clairement leur situation religieuse en disant : “Le Christ existe divisé.” La véritable unité chrétienne ne pouvait donc pas exister, puisque ceux qui adhéraient à l’enseignement du christianisme étaient divisés. Paul dit encore aux Corinthiens : “Car lorsque l’un dit : ‘J’appartiens à Paul,’ mais l’autre : ‘Moi à Apollos,’ n’êtes-vous pas simplement des hommes ?” (I Cor. 3:4). Aussi, pour être plus que de simples hommes, les chrétiens de Corinthe, et tous les chrétiens en général, devaient travailler pour l’unité d’esprit et de cœur. Quel est le fondement de cette unité ? La “bonne nouvelle” que Paul déclara sur l’ordre du Christ. Mais, demanderez-vous peut-être, qu’est-ce au juste que la “bonne nouvelle” ? Que faut-il entendre par cette expression, et de quelle façon favorise-t-elle l’unité d’esprit parmi les hommes ?
La bonne nouvelle qui engendre l’unité
20. La “bonne nouvelle” n’est-elle qu’un seul message ?
20 Dans un monde où chaque jour d’innombrables informations annoncent de mauvaises nouvelles pour beaucoup de gens, la bonne nouvelle contenue dans la Parole de Dieu doit apporter le bonheur aux habitants de la terre. Cette bonne nouvelle imprègne toute la Bible et est une force d’union pour les vrais chrétiens. Nous pouvons donc dire que la “bonne nouvelle” renferme de nombreux messages unificateurs. Nous n’en considérerons que quelques-uns rapportés dans la sainte Bible, le livre de vérité de Dieu.
21. Quelle est la “bonne nouvelle” rapportée dans Genèse 3:15 ?
21 Selon Genèse 3:15 (AC), Jéhovah Dieu s’adressant au serpent qui avait incité Adam et Ève à désobéir à son juste commandement, déclara : “Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon.” La bonne nouvelle était ici que Jéhovah Dieu susciterait en temps voulu une postérité qui détruirait le principal ennemi de Dieu, Satan le Diable, ainsi que sa postérité inique. Sur la base de cette bonne nouvelle et en comprenant sa signification prophétique, les hommes pouvaient avoir l’espoir de connaître un avenir qui leur apporterait des bénédictions à la place de malédictions et qui permettrait l’unité de tous les peuples.
22. Quelle est la “bonne nouvelle” consignée dans Genèse 22:16-18 ?
22 Selon Genèse 22:16-18 (AC), après qu’Abraham, l’“ami de Jéhovah”, eut tenté volontairement d’offrir en sacrifice son fils Isaac, Jéhovah Dieu lui dit : “Je l’ai juré par moi-même, dit Jéhovah : parce que tu as fait cela, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai ; je te donnerai une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer, et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. En ta postérité seront bénies toutes les nations de la terre, parce que tu as obéi à ma voix.” La “bonne nouvelle” donnée à Abraham était que Jéhovah faisait avec lui une alliance avec serment, selon laquelle grâce à la postérité d’Abraham toutes les nations de la terre se béniraient en temps voulu et seraient unies pour ne former qu’un seul peuple. Il devenait alors beaucoup plus évident que la promesse faite en Éden, selon laquelle la postérité de Dieu se manifesterait en temps voulu, allait se réaliser par l’intermédiaire de la descendance d’Abraham, l’‘ami de Dieu’. — Jacq. 2:23.
23. a) Quelle est la “bonne nouvelle” rapportée dans II Samuel 7:12, 13 ? b) Comment a-t-elle été révélée à la vierge Marie et aux bergers ?
23 Dans II Samuel 7:12, 13, Jéhovah Dieu fit cette promesse à David, roi de Juda : “Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume.” La “bonne nouvelle” annoncée à David était que par sa descendance, elle-même issue d’Abraham, viendrait un héritier permanent, éternel, pour un royaume juste. Des siècles plus tard, l’écrivain biblique Luc parla de cette “bonne nouvelle” en rapportant les paroles que l’ange adressa à la vierge Marie, savoir : “Tu concevras dans ton sein et tu donneras naissance à un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus. Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et il n’y aura pas de fin à son royaume.” (Luc 1:31-33). C’est ainsi qu’avec exactitude la “bonne nouvelle” de la postérité, dont il avait été question pour la première fois en Éden et qui avait ensuite été promise par l’intermédiaire d’Abraham et de David, aboutit à Jésus-Christ, sur qui Matthieu commence son récit par ces mots : “Livre de l’histoire de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.” (Mat. 1:1). C’est donc à la naissance de Jésus que les anges célestes ont pu se réjouir ; c’est à ce moment-là qu’un de ces messagers angéliques, s’adressant aux bergers du pays où naquit Jésus, déclara : “N’ayez pas de crainte, car, voici, je vous déclare la bonne nouvelle d’une grande joie qu’aura tout le peuple, parce qu’il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est Christ le Seigneur, dans la ville de David.” (Luc 2:10, 11). Cet événement remarquable allait permettre, au temps voulu par Dieu, d’unir l’humanité sur un fondement permanent.
24. Quelle est la “bonne nouvelle” rapportée dans Matthieu 24:14 ?
24 Selon Matthieu 24:14, juste avant d’être arrêté et pendu à un poteau de torture en l’an 33 de notre ère, Jésus s’adressa à ses disciples à propos d’un autre genre de bonne nouvelle, disant : “Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” Ce Royaume était effectivement une bonne nouvelle, car il devait permettre la réalisation en faveur de l’humanité de toutes les promesses faites par Jéhovah Dieu depuis l’Éden, en passant par la naissance, la vie, la mort, la résurrection et la glorification de Jésus-Christ pour être le Roi de ce Royaume.
25. Quelles sont les trois questions auxquelles il nous faut maintenant répondre à propos de l’unité sur toute la terre ?
25 Bref, la bonne nouvelle qui unit les hommes sur toute la terre présente de nombreux aspects dont nous n’avons considéré que quelques-uns, tels qu’ils sont rapportés dans la Parole de vérité donnée par Dieu. Les pages de la Bible, qui renferme dans ses soixante-six livres ou lettres les renseignements donnés par Dieu, contiennent de nombreuses autres bonnes nouvelles. Mais les questions suivantes se posent : Comment l’unité vient-elle de la “bonne nouvelle” ? De quelles façons l’unité peut-elle être établie parmi les peuples de la terre, divisés en de nombreux groupes nationaux et raciaux et par diverses opinions politiques ? En outre, puisque les hommes, qui sont si profondément divisés et en désaccord entre eux, ont tant besoin de cette unité à l’échelle mondiale, quand celle-ci deviendra-t-elle une réalité ? Nous trouverons la réponse à ces questions et à bien d’autres dans l’article suivant que nous vous invitons à lire ainsi que les textes bibliques donnés en référence, ce qui vous permettra d’édifier votre foi dans les promesses faites par Jéhovah Dieu d’instaurer l’unité parmi les hommes sur toute la terre.
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La bonne nouvelle qui unit les hommesLa Tour de Garde 1971 | 1er septembre
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La bonne nouvelle qui unit les hommes
1. Quel est le contraire de l’unité, et qu’est-ce qui provoque souvent cet état de choses ? Donnez un exemple.
LE CONTRAIRE de l’unité est la division. Elle est engendrée lorsque les gens ont des idées et des buts opposés ou des opinions divergentes. Pour unir les hommes il faut une force unificatrice. La “bonne nouvelle” est cette force. Des individus ou des groupes d’hommes peuvent parfois s’unir pour atteindre un but commun. Cependant, une fois que l’objectif est atteint, des opinions divergentes naissent bien souvent. Citons sous ce rapport les efforts qui ont été faits dans le domaine de l’espace pour permettre à l’homme de débarquer sur la lune. Grâce à l’action concertée de milliers de personnes, cet exploit a été réalisé et acclamé dans le monde entier. Quand ce but a été atteint, diverses opinions ont été formulées à propos de ce qui devait être fait ensuite, ce qui a engendré des dissensions, la division, et empêché toute action unie. Le New York Times du 11 août 1969 contenait un article intitulé “Le programme spatial : Après le triomphe, la critique des objectifs”. On y lisait entre autres choses : “La controverse No 1 tourne autour de cette question : Quels astronautes devraient participer aux futures missions Apollo : des hommes qui possèdent essentiellement une formation de pilotes d’essai et d’ingénieurs (...) ou des savants astronautes dont la qualification principale vient de leurs connaissances en géologie, en biologie, en physique et en d’autres sciences ? (...) Le mécontentement (...) a déjà entraîné la démission de plusieurs savants astronautes. (...) La controverse No 2 concerne cette question : Qui devrait contrôler le minutage des futures missions Apollo et le programme des activités des astronautes envoyés sur la lune ? (...) La controverse No 3 est résumée par cette question : Pour explorer le système solaire au-delà de la lune, la nation doit-elle accorder la priorité aux sondes non habitées comportant des caméras et d’autres instruments, ou s’attacher plutôt à un programme retentissant qui permettrait à des hommes d’aller sur Mars et d’en revenir dans les premières années 1980 ?”
2. Quel est l’argument de certaines personnes à propos des désaccords ?
2 Arrivé à ce point de la discussion, vous pouvez peut-être dire : ‘Sans désaccord il n’y aura pas de progrès. Puisqu’il n’existe sans aucun doute aucun homme qui connaisse la réponse à toutes les questions, pour que nous progressions il nous faut rencontrer certains désaccords, même au prix de l’unité. Comment sera-t-il possible d’unir tous les hommes ? Puisque nous sommes dotés du libre arbitre, nous connaîtrons toujours à l’avenir la désunion.’ Quelle force pourrait éventuellement unir les hommes ? Vous vous rappelez qu’à la fin de l’article précèdent, il était dit que la “bonne nouvelle” unit les hommes. Nous vous invitons donc à poursuivre l’examen de ce sujet.
3. Quelle est l’origine de la Bible et de la bonne nouvelle qu’elle renferme ?
3 La Bible, la Parole de Dieu, contient une bonne nouvelle. Quand on la connaît et en apprécie la force dynamique, on fortifie sa conviction personnelle qu’elle peut unir des hommes de langue et d’origine nationale ou raciale différentes. La raison en est que cette bonne nouvelle renferme d’excellentes promesses, non pas de la part d’un homme ou d’un groupe d’hommes imparfaits, qui ont tous échoué lamentablement dans leur tentative d’unir les habitants de la terre, mais de la part de Jéhovah, le Dieu tout-puissant qui a créé l’homme et qui pourvoit à ce qui est indispensable à la vie.
Celui qui peut unir les hommes
4. a) En quel sens la “bonne nouvelle” édifie-t-elle la foi ? b) Quelle bonne nouvelle relative au Créateur de l’homme Ésaïe a-t-il consignée ? c) Qu’est-ce qui permet donc de parvenir à l’unité de pensée et d’action ?
4 La bonne nouvelle contenue dans la Bible édifie la foi, qui est “l’attente confiante des choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas”. (Héb. 11:1.) Cette bonne nouvelle parle donc de choses que la foi permet d’espérer et, en plus, fournit une démonstration évidente de certaines réalités, bien qu’actuellement elles puissent ne pas être visibles. Cette bonne nouvelle édifie aussi notre foi dans le Créateur de l’humanité. Cela est vital, car, comme nous l’avons montré précédemment, aucun homme ne connaît la réponse à toutes les questions qui se posent. La bonne nouvelle nous aide à nous tourner vers la Source de toute vérité et de toute connaissance, Celui qui peut diriger toutes choses sans que personne s’y oppose en disant que sa méthode ou son but sont mauvais. La grande Cause Première est tout à fait qualifiée pour conduire l’humanité sur le sentier de la justice. Parlant de Jéhovah, le Créateur de l’homme, Ésaïe écrivit sous inspiration ces paroles renfermant une bonne nouvelle : “À quoi donc comparerez-vous Dieu, et quelle image feriez-vous qui lui ressemble ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait marcher en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom (...). Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu : Jéhovah est un Dieu éternel, qui a créé les extrémités de la terre, qui ne se fatigue ni ne se lasse, et dont la sagesse est insondable.” (Is. 40:18, 26, 28, AC). Par l’entremise d’Ésaïe, Jéhovah ajoute : “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit Jéhovah. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées.” (Is. 55:8, 9, AC). C’est donc en connaissant et en servant le Créateur qu’on parvient à l’unité de pensée et d’action. Ainsi, si les dissensions peuvent être le moyen préconisé par l’homme imparfait pour améliorer les choses, telle n’est pas la façon de faire de Jéhovah, le Créateur parfait en sagesse, dont l’intelligence et la connaissance ne peuvent être pleinement sondées par l’homme.
5. De quelles façons la rédemption de l’homme opérée par Dieu par l’intermédiaire du Christ est-elle une force unificatrice ?
5 La “bonne nouvelle” édifie la foi dans la disposition que Dieu a prise par l’intermédiaire de Jésus-Christ pour la vie éternelle de l’homme. L’enseignement très clair des saintes Écritures montre que dans sa miséricorde et sa tendre compassion pour l’humanité, Jéhovah a fait le nécessaire pour racheter l’homme déchu du péché et de la mort. Il l’a fait par l’entremise de son Fils premier-né, connu avant sa naissance humaine comme la Parole ou le Logos (Jean 1:1 ; Col. 1:15). Les hommes sont unis par cette bonne nouvelle en rendant gloire à Jéhovah Dieu d’avoir donné son Fils premier-né, acte dont il est impossible de décrire toute la grandeur, et en rendant grâces au Seigneur Jésus-Christ d’avoir accompli fidèlement la volonté de son Père, ce qui procure des bienfaits aux habitants de toute la terre. Quand nous considérons la grande valeur de la rançon que Dieu a fournie par Jésus-Christ en faveur de l’humanité, notre foi dans la bonté de Dieu ne s’en trouve-t-elle pas fortifiée et ne sommes-nous pas unis dans notre détermination commune ? L’apôtre Paul déclara : “Et en effet Christ, alors que nous étions encore faibles, est mort pour des hommes impies au temps fixé. À peine, en effet, quelqu’un mourra-t-il pour un homme juste ; certes, pour l’homme de bien peut-être quelqu’un osera-t-il même mourir. Mais Dieu nous recommande son amour en ce que, alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.” (Rom. 5:6-8). Cette connaissance contribue à unir ceux qui la reçoivent, c’est-à-dire des hommes imparfaits, car elle leur fait prendre la résolution d’agir dans l’unité en obéissant aux commandements de Jéhovah, le Dieu tout-puissant, le Créateur et Père de l’humanité, et de Jésus-Christ, le Fils unique, qui les affranchit du péché et de la mort par son sacrifice rédempteur.
“Un parfait lien d’union”
6. En quel sens l’amour est-il un facteur d’unité pour les hommes ?
6 Considérons de quelles façons différentes ceux qui adhèrent étroitement à la Parole de Dieu travaillent ensemble dans l’unité, quelles que soient la région de la terre où ils vivent, leur origine nationale ou leur culture et leurs coutumes antérieures. Jésus-Christ mit en évidence un facteur d’union très important lorsqu’il parla de la bonne nouvelle concernant l’amour que Dieu manifesta envers l’homme et que celui-ci est exhorté à exprimer pour Dieu et pour son prochain. À ses disciples, Jésus déclara : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” (Jean 3:16). Montrant que l’homme a besoin de développer cet amour, Jésus dit encore : “‘Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.’ C’est là le plus grand et le premier commandement. Voici le second, qui lui est semblable : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’ De ces deux commandements dépend la Loi tout entière, ainsi que les Prophètes.” (Mat. 22:37-40). Ce genre d’amour, fondé sur des principes, ne consiste pas seulement à dire : “Je t’aime.” Ce n’est pas non plus une attirance érotique pour une autre personne. Il est fondé sur les principes les plus élevés qui soient, ceux qui sont énoncés dans la Bible, le Livre de Dieu renfermant la bonne nouvelle. Il exige une profonde intelligence de la volonté et du dessein de Dieu envers l’humanité et de la manière dont les hommes peuvent agir dans l’unité et l’harmonie en se conformant aux enseignements de la Parole de Dieu.
7. Quels bienfaits cette qualité procure-t-elle aux chrétiens dans leurs relations ?
7 Pour illustrer la bonne nouvelle de cet amour fondé sur des principes, que les chrétiens ont reçu l’ordre de manifester, l’apôtre Paul montra dans sa lettre aux Colossiens quelle attitude il nous faut adopter pour être agréables à Dieu. Il écrivit : “Aussi, en tant qu’élus de Dieu, saints et aimés, revêtez-vous des tendres affections de compassion, de bonté, d’humilité d’esprit et de longanimité. Continuez de vous supporter les uns les autres et de vous pardonner librement l’un l’autre, si quelqu’un a un sujet de plainte contre l’autre. De même que Jéhovah vous a librement pardonné, faites pareillement. Mais, en plus de toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est un parfait lien d’union.” — Col. 3:12-14.
Gardez-vous des pratiques qui engendrent la division
8, 9. a) Selon Éphésiens 5:3-5, quelles sont quelques-unes des causes de division ? b) Que faut-il faire pour que ce conseil contribue à unir tous les membres de la congrégation ?
8 D’après le commentaire de Paul, on comprend très bien que l’amour est un parfait lien d’union qui favorise l’unité et la réunion des hommes. Grâce à la “bonne nouvelle”, il est donc possible à des hommes de travailler dans l’intérêt commun de leurs semblables, sans se quereller. Grâce au parfait lien d’union qu’est l’amour, ces hommes, par exemple, mènent une vie conforme à la bonne nouvelle de Dieu. Par leur conduite morale en harmonie avec le conseil unificateur rapporté dans Éphésiens 5:3-5, ils montrent qu’ils s’efforcent de se conformer à ce qui est droit. Paul déclara : “Que la fornication et toute espèce d’impureté ou l’avidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, comme il convient à des hommes saints, pas non plus de conduite indigne, ni de propos absurdes, ni de plaisanteries obscènes, choses qui ne conviennent pas, mais plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, le reconnaissant vous-mêmes, que ni fornicateur, ni impur, ni avide — ce qui signifie être idolâtre — n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu.” Si tous ceux qui adhèrent à la “bonne nouvelle” suivent ce conseil, il en résultera l’unité. Il ne faut pas repousser cette exhortation en disant qu’il s’agit simplement d’un commandement humain. Non, c’est plutôt un commandement que Dieu donne à son peuple par son esprit saint. Pour que règne l’unité, chaque individu qui, où que ce soit dans le monde, adhère à la bonne nouvelle renfermée dans la Parole de Dieu doit mettre en pratique ce conseil. Aucun homme n’a le droit de dire à quelle partie de cette recommandation il obéira et quelle autre il négligera. Les personnes qui servent Jéhovah et qui désirent le faire dans l’unité reconnaissent qu’elles ne peuvent s’ériger en juges pour déterminer à quoi elles doivent obéir ou désobéir. La clé de l’unité consiste à reconnaître la position de supériorité de Jéhovah et à accepter ce qu’il déclare dans sa Parole. Gardons tous présent à l’esprit le conseil que Paul donne dans Romains 12:3 en ces termes : “Car par la bonté imméritée qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous de ne pas penser plus de lui-même qu’il n’est nécessaire de penser ; mais de penser de manière à avoir un esprit pondéré, chacun comme Dieu lui a départi une mesure de foi.” L’unité est donc possible quand on adopte la même façon de parler et de penser.
9 La “bonne nouvelle” nous exhorte à ne pas manifester dans nos paroles et dans notre esprit le désir de la fornication ou de la cupidité. Surveillez votre langue, afin qu’elle ne se laisse pas aller à des plaisanteries obscènes et veillez à ce que votre conduite ne soit pas une cause d’opprobre ou de honte. Pourquoi ? Pour que vous puissiez servir les intérêts de la “bonne nouvelle” dans l’unité sans que celle-ci soit menacée par des coutumes, une culture ou des origines nationales différentes.
10. Quels autres avertissements Paul donne-t-il dans sa lettre aux Éphésiens ?
10 La bonne nouvelle de la Parole de Dieu nous met aussi en garde contre le mensonge, le vol et le langage injurieux. Paul écrivit : “C’est pourquoi, vous étant maintenant dépouillés de la fausseté, que chacun de vous dise la vérité à son prochain, parce que vous êtes membres appartenant l’un à l’autre. Soyez courroucés, et cependant ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas alors que vous êtes dans un état d’irritation, et ne laissez pas non plus place au Diable. Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole ordurière, mais toute parole qui soit propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique ce qui est favorable aux auditeurs.” (Éph. 4:25-29). Par une action unique dans ces différents domaines, la bonne nouvelle de la Parole de Dieu offre une direction édifiante à tous ceux qui désirent servir Jéhovah d’un cœur entier.
11. Comment certains considèrent-ils le mensonge, mais pourquoi est-il une cause de division ?
11 À notre époque, dans de nombreuses régions de la terre, les gouvernements utilisent le mensonge dans leurs relations avec le peuple et avec les autres gouvernements. Quand on lui demanda ce qu’il pensait du mensonge, un fonctionnaire déclara qu’un gouvernement avait le droit “de mentir pour se sauver”. La Parole de Dieu nous donne un conseil tout à fait différent, savoir : “Que chacun de vous dise la vérité à son prochain, parce que vous êtes membres appartenant l’un à l’autre.” (Éph. 4:25). L’unité n’est possible que si les hommes se disent la vérité. Les menteurs sont des trompeurs. Comment le mensonge pourrait-il engendrer l’unité qui doit reposer sur lui, fondement ferme et durable ? C’est impossible !
12. Pourquoi le vol engendre-t-il la division ?
12 Le vol produit la division. La bonne nouvelle de la Parole de Dieu le condamne. Selon une organisation chargée d’enquêtes, durant chaque journée de travail les employés de bureau dérobent pour plus de cinq millions de dollars en espèces et en nature. Ceux qui volent ne sont pas tous des païens ou des incroyants. Au contraire, la majorité d’entre eux ont une religion. Ces gens établissent leur propre loi et rejettent les bons conseils de la Parole de Dieu qui exhorte le voleur à ne plus voler. Pour favoriser l’unité, la bonne nouvelle des saintes Écritures interdit de voler à ceux qui recherchent la bénédiction et l’approbation de Dieu.
13. a) Quelle place importante le langage injurieux occupe-t-il aujourd’hui ? b) Quel sage conseil la Bible donne-t-elle à ce sujet ?
13 Il semble que pour beaucoup le langage injurieux soit devenu une pratique courante, une habitude. Le théâtre, le cinéma et même la télévision sont devenus des victimes de ce qu’on appelle la “langue verte”. Selon le point de vue le plus courant, pour être quelqu’un il faut utiliser un langage grossier et injurieux. Aux yeux de ceux qui ont de telles pensées perverties, les conseils de la Bible paraissent archaïques et démodés, et ils les regardent avec dédain. Néanmoins, les Écritures exhortent ceux qui cherchent à favoriser l’unité des hommes à ne pas prononcer de paroles ordurières. Ce n’est pas en agissant ainsi que quelqu’un devient un “homme” ou une “femme”. Ceux qui désirent plaire à Dieu et encourager l’unité suivront ce conseil donné par la Bible : “Enfin, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes celles qui sont d’un intérêt véritable, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont chastes, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bon renom, tout ce qui est vertu et tout ce qui est chose digne de louange, continuez de songer à ces choses.” (Phil. 4:8). Les paroles ordurières peuvent corrompre ceux qui les prononcent. Pour éviter cela, mettez en pratique le conseil rapporté dans Philippiens 4:8. Pour favoriser l’unité, suivez l’exhortation de la bonne nouvelle de la Parole de Dieu. Rejetez tout ce qui pourrait remplir votre esprit de pensées et de paroles grossières. Si vous le nourrissez de toutes les productions ordurières du théâtre, du cinéma, de la télévision et de la littérature, vous utiliserez bientôt des paroles grossières. Rappelez-vous que ce conseil vient du Créateur de l’humanité par l’intermédiaire d’hommes qui ont parlé alors qu’ils étaient poussés par son esprit saint.
14. De quelle façon favorisons-nous l’unité en rejetant le langage injurieux, l’amertume malveillante, le courroux, la colère et les clameurs ?
14 La “bonne nouvelle” engendre l’unité dans un autre domaine encore. L’apôtre Paul en parla en ces termes : “Que toute amertume malveillante et toute colère et tout courroux et toute clameur et tout langage injurieux soient ôtés du milieu de vous, ainsi que toute malice.” (Éph. 4:31). Aujourd’hui, le monde est envahi par le langage injurieux, l’amertume malveillante, la colère et le courroux. Les protestations, les marches, les émeutes et autres manifestations expriment souvent avec violence le désaccord de leurs participants avec certaines actions ou l’absence de toute action de la part d’un homme ou d’un groupe d’hommes. Le disciple Jacques, un des hommes à qui ont été confiées les déclarations sacrées de la bonne nouvelle, exprima ce point de vue : “Le courroux de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.” (Jacq. 1:20). La bonne nouvelle contenue dans la Parole de Dieu nous montre que le courroux, les clameurs et le langage injurieux doivent être bannis de la personnalité chrétienne. Les chrétiens reçoivent plutôt cette exhortation : “Vous devez revêtir la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables.” (Éph. 4:24). Quand tous ceux qui désirent obtenir l’approbation du Créateur adhèrent à la bonne nouvelle donnée par Dieu, ils sont assurés de connaître l’unité de pensée et d’action. Jacques est donc très sage lorsqu’il donne ce conseil : “Tout homme doit être prompt à écouter, lent à parler, lent au courroux.” — Jacq. 1:19.
Unis pour soutenir le Royaume de Dieu
15. a) De quelle façon la position de neutralité des chrétiens engendre-t-elle l’unité ? b) Pourquoi Jéhovah ne soutient-il pas plus une nation qu’une autre ?
15 La position de neutralité des chrétiens est un autre aspect de la vie dans lequel ceux qui suivent les conseils de la bonne nouvelle de la Parole de Dieu se montrent unis. Jésus-Christ déclara clairement à propos de ses disciples : “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:14). La Bible montre nettement qu’“à Jéhovah est la terre et ce qu’elle renferme, le monde et tous ceux qui l’habitent”. (Ps. 24:1, AC.) Aux yeux de Jéhovah, les frontières nationales du présent monde n’existent pas. La division de la terre en nations soumises à diverses formes de gouvernement n’est pas l’œuvre de Jéhovah. Il ne respecte pas plus une nation qu’une autre, ni n’en favorise ou n’en soutient une plus particulièrement et au détriment d’une autre. Ces divisions sont l’œuvre du “dieu de ce système de choses”, Satan le Diable, qui offrit à Jésus tous les royaumes du monde à condition qu’il fasse un acte d’adoration devant lui (II Cor. 4:4 ; Mat. 4:8, 9). La bonne nouvelle de la Parole de Dieu montre que Jéhovah “a fait d’un seul homme chaque nation d’hommes, pour demeurer sur toute la surface de la terre”. (Actes 17:26.) Il invite donc tous ceux qui désirent le servir dans l’unité à rester neutres par rapport aux affaires du présent système de choses. Pour que prévale cette unité, quels que soient le genre de vie, l’héritage national, la langue, la couleur ou l’origine de chaque individu, celui-ci doit être uni au peuple de Dieu, où qu’il se trouve sur la terre. Répétons que cette unité ne dépend pas de la façon dont l’homme imparfait interprète la loi de Dieu, mais de ce que Jéhovah Dieu, la Cause Première toute-puissante, décide pour l’homme afin qu’il connaisse l’unité et jouisse de sa bénédiction.
16. a) Bien qu’étant neutres, les chrétiens désobéissent-ils aux autorités ? b) Quelle direction Jésus nous a-t-il donnée sous ce rapport ?
16 En même temps, la bonne nouvelle de la Parole de Dieu indique que tous ceux qui veulent connaître l’unité qui caractérise le peuple de Dieu doivent obéir aux autorités et aux gouvernements, et ne jamais briser leur unité en combattant dans l’intention de renverser le présent système. Jésus lui-même déclara : “Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” (Mat. 22:21). Ce genre d’obéissance manifestée par les chrétiens du monde entier est une preuve supplémentaire de leur unité de pensée et d’action.
17. De quelle façon le texte de Matthieu 24:14 est-il une force d’unification pour les vrais chrétiens ?
17 Outre ces diverses façons dont la bonne nouvelle de la Parole de Dieu unit les croyants, il y a aussi l’obéissance au commandement rapporté dans Matthieu 24:14, qui ordonne de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu sur la terre habitée tout entière en témoignage aux hommes. Dans le monde entier, ceux qui se rassemblent dans l’unité qui résulte de la bonne nouvelle contenue dans la Bible, la Parole de Dieu, proclament à leur tour le message concernant le Royaume de Dieu qui est en lui-même une déclaration unificatrice. Cette bonne nouvelle contribue à unir des hommes de toutes races et de toutes nations dans une œuvre commune qu’ils accomplissent sans partialité.
18. Qu’en résulte-t-il lorsque Jéhovah parle et que l’homme écoute ?
18 Au vingtième siècle, le message d’union de la Parole de Dieu est donc transmis aux hommes par la parole et par écrit. Bien que des hommes puissent penser que les désaccords sont indispensables pour progresser, nous pouvons affirmer avec certitude que lorsque Jéhovah Dieu, le Créateur de l’univers, parle et que des hommes de toutes les parties de la terre et de genres de vie différents écoutent, ces derniers peuvent travailler dans l’unité sans dissensions, sans divisions et sans se quereller.
19. Selon Jéhovah lui-même, qu’allait-il faire pour son peuple, et qu’êtes-vous invité à faire ?
19 À propos de son peuple, le Dieu tout-puissant déclara selon Michée 2:12: “Je les réunirai comme les brebis d’une bergerie.” Effectivement, “qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! (...) Comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là que l’Éternel [Jéhovah] a commandé la bénédiction, la vie pour l’éternité”. (Ps. 133:1-3, Da.) Cette unité existe actuellement, et elle est visible dans 206 pays et îles de la terre. Vous pouvez connaître cette unité à l’échelle mondiale. Nous vous invitons à examiner attentivement la Parole de Dieu et l’organisation qu’il utilise aujourd’hui pour transmettre la bonne nouvelle qui unit tous les hommes.
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Avez-vous des difficultés à trouver les textes bibliques ?La Tour de Garde 1971 | 1er septembre
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Avez-vous des difficultés à trouver les textes bibliques ?
AVEZ-VOUS déjà éprouvé du dépit à ne pas pouvoir trouver un certain texte biblique alors que vous en aviez justement besoin ? Vous avez pu faire cette constatation lors d’une discussion ou lors de votre étude individuelle de la Bible. Nous pouvons tous améliorer notre compétence à trouver et à nous rappeler les textes bibliques.
Votre habileté à trouver des passages bibliques vous apportera de nombreuses bénédictions. Par exemple, cela vous aidera à résoudre des problèmes ou à rechercher des renseignements. Cela vous sera utile quand d’autres viendront vers vous pour connaître le point de vue divin sur certaines questions. Bien entendu, les chrétiens cherchent à suivre le bon exemple de Jésus-Christ qui s’est servi des Écritures pour enseigner autrui. Au moment de sa tentation par Satan le Diable, Jésus cita par trois fois des versets bibliques appropriés à sa situation, disant : “Il est écrit.” — Mat. 4:1-11.
Qu’est-ce qui vous aidera à trouver plus facilement les passages des Écritures ? Plusieurs choses.
Lisez la Bible pour avoir une idée générale du récit
Lire la Bible d’un bout à l’autre pour avoir une idée générale de son contenu, si vous ne l’avez fait, est la première. Cela prend du temps, mais en la lisant régulièrement, vous vous familiarisez peu à peu avec le contenu de votre Bible.
À la première lecture, vous vous apercevrez que vous ne comprenez pas tout ; cependant, vous faites le travail de base qui vous permettra de vous rappeler ou de trouver les textes bibliques. En lisant la Bible, vous rencontrerez des versets que vous voudriez vraiment retenir. Essayez de le faire. Bien sûr, le pouvoir de la mémoire varie beaucoup suivant les individus. De même que certaines personnes jouissent d’une meilleure santé que d’autres, de même certains possèdent une meilleure mémoire. Mais cela ne signifie pas qu’on soit incapable d’améliorer cette faculté. Il suffit d’essayer.
Apprenez l’ordre des livres
Vous pouvez aussi vous familiariser avec la disposition des soixante-six livres de la Bible. Commençons avec les Écritures hébraïques. Nous trouvons une division naturelle en trois parties : 1) les livres historiques ; 2) les livres poétiques ; 3) les livres prophétiques. Il ne s’agit évidemment que d’une division générale.
La partie historique renferme dix-sept livres de la Genèse à Esther. Il est facile de se rappeler les cinq livres poétiques car on les trouve dans l’ordre suivant : Job, les
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