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  • Quel est le fondement des mythes grecs ?
    La Tour de Garde 1972 | 1er août
    • de construction, et se dispersèrent. — Gen. 11:2-9.

      Cependant, les hommes ainsi dispersés ont dû conserver le souvenir des événements antérieurs, et notamment des conditions existant avant le déluge. Il est logique de penser qu’ils interprétèrent, et leurs descendants aussi, ces événements à la lumière de leurs conceptions religieuses. Cela peut expliquer pourquoi ces mythes sont si différents à bien des égards des récits bibliques.

      Puisque c’est à partir de Babel que se dispersèrent les rebelles, il faut s’attendre à retrouver l’influence babylonienne ou chaldéenne dans les mythes grecs. C’est exactement ce qu’ont remarqué de nombreux historiens. L’orientaliste E. A. Speiser fait remonter le thème des mythes grecs jusqu’en Mésopotamie. Il dit notamment :

      “Les histoires selon lesquelles des dieux se sont rendus coupables d’actes inconvenants, au point de provoquer parfois de cruels combats familiaux, ont été amenées de Mésopotamie par les Hurrites et transmises aux Hittites. On les retrouve finalement dans les sources grecques et phéniciennes.” — The World History of the Jewish People, tome I, p. 260.

      Quelques années auparavant, le professeur George Rawlinson faisait les remarques suivantes :

      “La ressemblance frappante existant entre le système chaldéen et la mythologie classique mériterait une attention toute particulière. Cette ressemblance est à la fois si générale et si étroite sous certains rapports qu’elle ne peut s’expliquer par de simples coïncidences. Dans les panthéons de la Grèce et de Rome, comme dans celui de la Chaldée, on reconnaît les mêmes groupes ; assez fréquemment, on retrouve les mêmes généalogies, et dans certains cas, même les noms et les titres familiers des divinités classiques sont une preuve des plus curieuse de leur origine chaldéenne. Il ne fait aucun doute que de quelque façon il y eut très tôt un échange de croyances, de notions et d’idées mythologiques entre les rivages du golfe Persique et les pays baignés par la Méditerranée.” Seven Great Monarchies, tome I, pp. 71, 72.

      En effet, tout prouve que les conceptions religieuses qui sont une déformation de la vérité contenue dans la Bible ont une seule source. Le colonel J. Garnier a écrit dans son livre Le culte des morts (angl.) :

      “Non seulement les Égyptiens, les Chaldéens, les Phéniciens, les Grecs et les Romains, mais encore les hindous, les bouddhistes de la Chine et du Tibet, les Goths, les Anglo-Saxons, les druides, les Mexicains et les Péruviens, les aborigènes d’Australie et même les sauvages des îles du Pacifique, ont emprunté leurs conceptions religieuses à la même source, au même centre. On relève partout une similitude troublante dans les rites, les cérémonies, les coutumes et les traditions, ainsi que dans les noms et les relations entre leurs dieux et leurs déesses.” — P. 3.

      Le fait que le thème de légendes propres à des peuples très éloignés les uns des autres ait été pris à la même source, à savoir la Mésopotamie, prouve que ces légendes ne sont pas le produit d’imaginations indépendantes. S’il en était ainsi, comment expliquer que les divinités sont toujours présentées sous un jour défavorable ? Des écrivains et des philosophes grecs ont par la suite tenté d’expurger des récits d’Homère et d’Hésiode les passages les plus dégradants, mais rien n’indique que les gens du peuple aient jamais estimé que les légendes diffamaient ou blasphémaient leurs dieux. Manifestement, ils préféraient vénérer des divinités dont on pouvait parler en termes peu flatteurs, car l’immoralité de ces dieux leur permettait de justifier leur propre inconduite.

      En adorant des dieux qui n’étaient absolument pas des exemples sous le rapport de la conduite, les anciens Grecs et les autres peuples servaient en réalité les créatures spirituelles qui étaient devenues des démons. Ils glorifiaient et vénéraient les fils de Dieu désobéissants dont les pratiques dégradantes à l’époque antédiluvienne ont très bien pu être à l’origine de bien des mythes. Comme l’apôtre Paul le dit aux chrétiens de Corinthe : “Les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non à Dieu.” — I Cor. 10:20.

  • Le lieu d’origine d’Abraham
    La Tour de Garde 1972 | 1er août
    • Le lieu d’origine d’Abraham

      Selon la Bible, Abraham naquit à Ur en Chaldée vers l’an 2000 avant notre ère (Gen. 11:27-31). Les fouilles effectuées à Ur témoignent d’une civilisation très évoluée. Voici ce que dit à ce propos l’ouvrage La Bible et l’archéologie (angl.) :

      “Les tombeaux royaux d’Ur (...) renfermaient de nombreux vases en or qui font la joie et l’admiration de tous ceux qui étudient le monde ancien. Ur était une ville ayant une administration complexe et un système commercial bien organisé. L’écriture était d’usage courant pour la rédaction de reçus, de contrats et de nombreux autres documents. La ville était pourvue d’égouts, de rues, de maisons à un étage et d’une grande tour (une ziggourat). Des routes commerciales reliaient Ur à d’autres villes importantes situées au nord et au sud. On a relevé quantité d’autres témoignages d’une civilisation hautement développée.” — Pages 15 et 16.

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