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Les chanteurs ailés du printempsRéveillez-vous ! 1970 | 22 mai
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le troupiale et, dans une certaine mesure le viréon et la fauvette, sont les plus admirés des musiciens ailés. Du gosier de la grive ermite jaillit une mélodie obsédante, parfois vibrante, qui retentit dans les bois. Son chant ne manque pas d’émouvoir quiconque l’écoute dans la tranquillité du crépuscule.
La grive chanteuse entremêle à son chant une sorte de carillon flûté, que l’on pourrait représenter par les sons i-o-li... i-o-lé. Elle marque une pause entre ces notes comme si elle voulait les écouter s’envoler en échos infinis. Le pinson chanteur est le musicien ailé le plus généralement connu en Amérique du Nord. En été, il fréquente presque toutes les régions du Canada et des États-Unis, et au printemps il chante mieux qu’à n’importe quel autre moment. Il entonne son solo environ trois cents fois en une heure.
L’oiseau moqueur et d’autres membres de sa famille font l’admiration de ceux qui prennent plaisir à leur faculté d’imitation. Ces oiseaux agrémentent leurs propres chants en y ajoutant des chants et des cris d’autres oiseaux, qu’ils excellent à imiter.
Probablement le chanteur ailé le plus célèbre et le plus admiré est le rossignol. Depuis des siècles, les poètes exaltent les notes pures et sublimes qui jaillissent de son gosier. Il niche en Europe centrale et occidentale. Le coucou est un autre musicien célèbre ; il tire son nom — une onomatopée — de son chant qui consiste en une série de notes basses et légères.
Les mélodies exquises du rossignol, du coucou et d’autres oiseaux ont inspiré de grands musiciens. Beethoven notamment a incorporé leurs chants à la représentation musicale d’un paysage près d’un ruisseau dans un mouvement de sa Symphonie pastorale. Hændel composa un concerto pour orgue plein d’entrain dans lequel il utilise les chants d’oiseaux, ce qui a valu à ce morceau d’être appelé Le coucou et le rossignol. L’emploi du chant du rossignol entremêlé au chant des chœurs donne à l’oratorio Salomon de Hændel un charme indescriptible. Sans conteste, les chanteurs ailés du printemps ont réjoui et séduit l’homme au cours des âges.
En vérité, la beauté vivifiante de la cantate mélodieuse des oiseaux au printemps est un don du ciel. Sa variété et ses improvisations infinies témoignent de la sagesse sublime du grand Compositeur céleste, Jéhovah Dieu. Quels que soient nos goûts en matière de musique, lorsque nous nous promenons par une tiède journée de printemps, en respirant profondément, et que nous entendons chanter les oiseaux, nous pensons à ces paroles du psalmiste : “Il est beau de célébrer notre Dieu, car il est doux, il est bienséant de le louer.” “De la terre, louez Jéhovah.” “Que tout ce qui respire [non seulement les ‘oiseaux ailés’] loue Jéhovah ! Alléluia [Louez Jah].” — Ps. 147:1 ; 148:7, 8 ; 150:6, Crampon 1905.
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La végétation empêche l’érosionRéveillez-vous ! 1970 | 22 mai
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La végétation empêche l’érosion
Lorsque la pluie tombe avec force sur le sol dénudé, l’eau emporte une partie de la terre superficielle. La végétation — arbres, broussailles et herbes — arrête la pluie de sorte qu’elle frappe le sol avec moins de force. Alors, une partie de l’eau est absorbée par les feuilles en décomposition ainsi que par les racines des arbres et d’autres plantes. Le reste s’infiltre doucement dans la terre et finit par atteindre les sources et les ruisseaux. C’est ainsi que la végétation protège le sol et assure une provision d’eau longtemps après que la pluie et la neige ont cessé de tomber. Quelle sage disposition de la part du Créateur de la terre !
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