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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 1er août
    • à Brooklyn. Cela était difficile parce que nous ne savions pas l’espagnol. Mais deux jeunes garçons qui venaient de commencer le service de pionnier savaient un peu d’anglais ; nous leur disions donc ce que nous attendions des frères et eux, à leur tour, le dirent au groupe. Peu à peu, le groupe de Caracas se mit à grandir. Une filiale fut ouverte en septembre 1946, et le premier rapport que nous fîmes parvenir à la Société mentionnait dix-neuf proclamateurs.

      Caracas était certainement une ville étrange pour nous. Les prix étaient exorbitants ; et il était pour ainsi dire impossible de trouver des maisons. Nous parcourûmes des kilomètres ne sachant quel bus prendre, car nous ne pouvions comprendre ce que les gens nous disaient. Finalement, nous trouvâmes une petite maison aux abords de la ville, dans un chemin de terre battue, sans eau courante. C’est là que nous installâmes le premier home missionnaire, au Venezuela. Par la suite, la Société nous envoya plus de missionnaires, pour nous aider ; et les choses devinrent plus faciles. Pendant trois ans, nous cherchâmes un meilleur home missionnaire, sans succès, en raison des loyers élevés. Plusieurs d’entre nous retournèrent aux États-Unis, les uns étaient malades et les autres décidèrent de se marier ; je restai donc seul pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où la Société envoya de nouveaux missionnaires. En juillet 1949, nous trouvâmes un meilleur home à Caracas, et la famille fut portée à dix membres. C’était pour moi une joie, en effet, que d’avoir poursuivi le but de ma vie. Un autre groupe de missionnaires fut envoyé à Maracaïbo, où il établit un home en décembre 1948.

      L’expérience suivante est caractéristique : Trois pionniers vénézuéliens et moi travaillâmes dans un faubourg de Caracas. Il y avait à peine quelques mois que j’étais ici, mon espagnol était donc très pauvre. Le prochain commerce était celui d’un tailleur de langue anglaise. Les pionniers me dirent de m’en charger, et j’eus l’occasion de parler en anglais. Je me rendis compte que ce tailleur était humble et doux. Il me dit qu’il avait une Bible et qu’il s’y intéressait beaucoup ; qu’il était catholique, mais qu’un autre tailleur qui était adventiste cherchait à le convertir. Il accepta le livre “ Le Royaume s’est approché ”, en anglais, et je lui dis que je reviendrais le voir plus tard. Ensuite, je commençai une étude avec lui, et il accepta la vérité. Plus tard, il demanda à faire l’étude en espagnol parce qu’il se rendait compte qu’il aurait à participer à l’œuvre de prédication, qu’il lui faudrait améliorer son espagnol et apprendre à le lire. Peu après, il nous accompagna dans le champ et fut baptisé. Le dimanche, lui et moi travaillâmes ensemble ; il m’emmena avec lui pour quelques visites complémentaires, et nous commençâmes trois études. Un jour, alors que nous nous rendions à l’une de ces études, il me dit : “ Je prie Dieu pour que je puisse trouver une brebis là, dans ce territoire. ”

      Un Italien, avec qui nous venions de commencer une étude, saisit la vérité très vite et nous accompagna bientôt après dans le service. Cet Italien entra dans le service de pionnier malgré le fait qu’il avait à subvenir aux besoins de sa femme et de trois enfants. Il continue à faire du très bon travail.

      Après une série de conférences, nous établîmes un centre de service dans l’une des maisons et, plus tard, cette étude fut confiée à un frère mûr qui vivait à proximité. À présent, nous avons un groupe de soixante-dix proclamateurs dans ce faubourg. Le mois dernier, lorsque le serviteur de circuit donna un discours public dans ce groupe, quatre-vingt et une personnes y assistèrent.

      En juin dernier, il y avait onze ans que j’étais au Venezuela. Il me semble avoir passé ici la plus grande partie de ma vie, du moins, la partie la plus importante. Au cours de ces années, les choses ont bien changé dans ce pays. La capitale, Caracas, qui compte maintenant un million d’habitants, a été transformée en une ville moderne avec des bâtiments neufs et des rues neuves.

      Au Venezuela, le nombre de proclamateurs du Royaume a également augmenté d’année en année. La moyenne, qui était de treize en 1946, dépasse maintenant 1 233 proclamateurs. L’année passée, la pointe de proclamateurs fut de 1 364. Nous avons huit homes missionnaires et vingt-deux groupes dans le pays. Ici à Caracas, nous avons commencé avec quatre proclamateurs, et maintenant nous avons cinq unités qui en comptent plus de 550. Dans tout le pays, les proclamateurs travaillent avec zèle, et nous avons toujours une moyenne de douze heures ou davantage par proclamateur. Mais il nous faut encore plus de pionniers et de missionnaires, car notre territoire est grand.

      C’est ainsi qu’en poursuivant le but de ma vie, j’ai appris que c’est un grand privilège et une bénédiction que d’être missionnaire dans un champ étranger. Et quand je revois le passé, je suis très reconnaissant à Jéhovah d’avoir commencé le service de pionnier au moment voulu et d’avoir accepté l’invitation à Galaad. Le travail de pionnier, suivi de l’entraînement à Galaad et le service de missionnaire, ne peuvent être comparés à rien d’autre dans ce vieux monde. La joie et les privilèges de servir compensent entièrement les privations et les inconvénients que l’on rencontre le long de la route. J’ai quinze ans de service à plein temps, dont la plus grande partie dans le champ étranger. Je n’échangerais mes expériences avec personne. Si j’étais de nouveau un jeune homme de dix-sept ans, je tournerais mon cœur et mon esprit vers Galaad et le service missionnaire.

  • Les merveilleuses mœurs des poissons
    La Tour de Garde 1958 | 1er août
    • Les merveilleuses mœurs des poissons

      Des hommes de science apportent toujours de nouvelles preuves des singulières et merveilleuses mœurs des poissons. En Écosse, W. M. Shearer a prouvé que la truite de lac retourne non seulement dans la rivière d’eau douce, dans laquelle elle était à l’époque du frai, mais dans la même baie, sur la même rive sablonneuse. Shearer fit cette découverte après avoir pêché des truites qu’il marqua et rejeta dans les nombreuses baies de la rivière Dee. Un an plus tard il repêcha six de ces poissons, chacun dans la baie où ils avaient été pris la première fois. Aux États-Unis, John Briggs de l’université de Floride fit aussi une nouvelle découverte. Il acquit des preuves appuyant l’affirmation selon laquelle le premier poisson qui cherche un emplacement pour le frai nage jusqu’à l’extrémité des baies. Pourquoi ? Pour laisser la place à ceux qui arriveront plus tard. Quelle intelligence ! Mais on ne saurait en rendre gloire au poisson, car le pieux Job écrivit : “ Mais, de grâce, interroge les bêtes, et elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, et ils te l’apprendront ; demande à la terre, et elle t’enseignera ; les poissons même de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Jéhovah a fait toutes choses, qu’il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit. ” — Job 12:7-10, AC.

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